Le trajet du retour me parut durer une éternité. J’appuyais ma tête contre la vitre de la voiture, les yeux clos. J’avais l’impression d’avoir tous mes orifices en feu. Mon cul me brûlait un peu après avoir subi les assauts du patron du restaurant dans lequel nous étions allées manger, ma Maîtresse et moi ; et de l’autre côté, ma chatte, qui était endolorie à cause du concombre reçu plus tôt dans la journée, était brûlante et trempée de désir. Je ne savais pas encore si je voulais une queue pour la satisfaire ou de simples caresses ; mais une chose était certaine : j’en voulais encore.
Cette sensation était presque effrayante, car plus je recevais du sexe, plus j’en redemandais. Et tout ça avait commencé après le gang-bang organisé pour fêter mon 18ème anniversaire ; j’avais eu beau enchaîner les orgasmes, mon corps en voulait toujours davantage. Avais-je été totalement brisée d’avoir été ainsi offerte sans arrêt à des inconnus au point de ne plus me sentir assez satisfaite, ou devenais-je simplement une vulgaire putain nymphomane ? Que me réservait l’avenir ? Combien de temps allais-je pouvoir tenir à ce rythme ? Beaucoup de questions sans réponses, sur le moment, se bousculaient dans ma tête.
Tu dors ?
Mes pensées furent brusquement interrompues par la question de ma Maîtresse. J’ouvris alors les yeux et me redressai sur le siège.
Non, Maîtresse Chloé.
À quoi pensais tu ? me demanda-t-elle.
À ce que je viens de vivre, Maîtresse Chloé. Mes expériences dans le restaurant, pour être un peu plus précise.
Justement, puisque tu abordes ce sujet, parlons donc de ce qui t’est arrivé dans les toilettes. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Oh, eh bien, je ne sais pas trop quoi dire, Maîtresse Chloé ; j’avais à peine pris sa queue dans la main qu’il avait déjà joui.
Tu penses qu’il était puceau ?
J’en suis intimement convaincue, Maîtresse Chloé.
Je suis persuadée que tu t’es empressée de tout avaler et de le nettoyer comme il faut, j’imagine !
Tout à fait Maîtresse Chloé, très consciencieusement ! mentis-je.
Tu es une bonne chienne ! Et pour le petit entretien avec Jean-François ? demanda-t-elle en lâchant le volant un bref instant pour effectuer des guillemets avec ses doigts.
J’ai été sodomisée assez brutalement, et la jeune fille qui m’a raccompagnée à notre table nous avait surpris.
Ah, mais ça devient intéressant… Et que s’est-il passé ?
Eh bien, elle a reçu l’ordre de son patron de rester à nous mater, ce qu’elle a fait sans sourciller. Et je dois dire, Maîtresse Chloé, qu’à ce moment-là j’étais gênée, mais aussi excitée à l’idée de me faire mater.
Elle n’a pas participé ?
Non. Elle a simplement suivi les ordres.
Que penses-tu qu’elle a ressenti ?
Elle a dit qu’elle était très excitée, Maîtresse Chloé, à vrai dire. Je peux facilement la croire.
En tout cas, je suis fière de toi, encore une fois ! me dit elle en posant une main sur ma cuisse.
Merci beaucoup, Maîtresse Chloé.
Au moment où elle avait posé sa main sur ma cuisse, je ressentis des papillonnements à l’intérieur du ventre ; un frisson agréable me parcourut l’échine, ma caverne intime s’humidifiait de plus belle, et elle me picotait.
Et est-ce que tu as joui ?
Je me raclai la gorge afin de tenter de faire passer mon trouble.
Non, Maîtresse Chloé, mais j’ai pris beaucoup de plaisir, je le reconnais.
Quelque chose ne va pas, ma soumise ? m’interrogea-t-elle en effleurant l’intérieur de ma cuisse gauche.
Une intense chaleur m’envahit. Cette femme avait une sorte de pouvoir sur moi, et ça s’est révélé le soir de ma "capture". Pourtant, ça aurait été n’importe qui d’autre, j’aurais… enfin, "Papillon de nuit" aurait tout essayé pour se défendre, et ne se serait jamais effondrée aussi rapidement. Mais avec elle, tout s’est passé différemment : un de ses regards pouvait être suffisant pour manquer de me mettre dans un bel état, et les sentiments que je commençais à éprouver pour elle n’arrangeaient rien du tout.
Depuis que je la connaissais, j’avais vécu plus d’expériences sexuelles que de raison. J’avais goûté à tous les sexes, participé à une orgie, je métais fait prendre par tous les orifices, je me faisais traiter comme une chienne, je me faisais souiller, fouetter au martinet, humilier, fesser, exhiber ; mais surtout, j’aimais ça. Je déglutis le plus discrètement possible, mais j’avais l’impression que cela s’était entendu à cent mètres à la ronde. Et sans que je ne m’en rende compte, mes cuisses commencèrent à s’écarter de leur propre chef, comme si elles étaient totalement indépendantes du reste de mon corps.
Tout va bien, Maîtresse Chloé, dis-je en tentant de garder le contrôle de mon corps.
Fais attention, ma chienne, parce que si jamais tu me mens, je risque de me mettre vraiment très en colère… m’avertit-elle sur un ton des plus calmes et naturels. Alors, je réitère ma question : tu es sûre que tout va bien ? insista-t-elle sans quitter la route des yeux.
Eh bien, au moment où vous avez posé vos doigts sur ma cuisse, dis-je d’une voix troublée par le désir sexuel, j’ai commencé à mouiller.
Ah bon ? Vérifions ça tout de suite ! dit-elle en touchant ma grotte d’amour d’où ruisselait une douce liqueur chaude et odorante.
Le contact du bout de ses doigts eut l’effet d’un choc électrique qui a comme ordonné à mes cuisses de s’ouvrir davantage. La sensation fut voluptueuse ; brève, parce qu’elle retira presque instantanément ses doigts, mais voluptueuse.
Eh bien, en effet, t’avais pas menti, dit-elle en regardant ses doigts couverts de jus. Nettoie-moi ça immédiatement, je veux pas avoir d’accident ! m’ordonna-t-elle en me tendant ses deux doigts souillés de mon propre miel.
Oui, Maîtresse Chloé.
Je ne me fis pas prier pour lui sucer les doigts avec passion, comme une véritable assoiffée, espérant ainsi lui faire comprendre à quel point mon appétit sexuel avait été ravivé par le simple contact de ses doigts. Jétais d’ailleurs certaine qu’elle l’avait fait exprès. Une fois ses doigts impeccables, je me suis retrouvée dans un tel état d’excitation que je devais être semblable à une camée en manque prête à vendre son âme pour une dose. J’en perdais complètement la tête.
C’est très bien, et je pense vu tout ce que tu as fait aujourd’hui que tu mérites une petite récompense, ma chienne.
Merci, Maîtresse Chloé, dis-je humblement.
Je me sentais heureuse. Je ne savais pas combien de temps de trajet il nous restait, mais mon temple du plaisir ne demandait qu’une chose.
Maîtresse Chloé, me donnez-vous la permission de me caresser, s’il vous plaît ? J’en meurs d’envie, je vous assure… limplorai-je, fièvreuse.
Non, tu vas devoir attendre ; mais pas très longtemps, rassure-toi ! Regarde un peu où nous sommes : ça ne te rappelle rien ? me demanda-t-elle en désignant un petit bois.
Je reconnus cet endroit, malgré la nuit noire : c’était là que nous avions été prises d’un désir violent l’une pour l’autre. Je devenais complètement dingue à force d’attendre… La voiture s’enfonça dans le bois afin, j’imagine, de nous mettre à l’abri d’éventuels voyeurs, bien qu’au final me faire mater n’avait aucune importance pour moi, dans mon état. Une fois la voiture à l’arrêt complet, ma Maîtresse coupa le contact ; nous nous retrouvâmes dans le noir le plus total, la nuit et les bois partiellement éclairés par une moitié de lune.
Pfiouuu ! souffla-t-elle en se calant au fond de son siège. Enfin une petite pause.
Je n’étais plus brûlante, mais incandescante de désir, et je me jetais sur elle afin de la dévorer de baisers lorsqu’elle me stoppa net dans mon élan.
Ça suffit ! Descends tout de suite de cette voiture ! m’ordonna-t-elle d’une voix autoritaire.
Je fus un peu inquiète tout de même, mais j’obéis. Cette attente devenait tout simplement insupportable ; j’avais faim, soif ou n’importe quoi, et j’étais prête à tout faire qui puisse me satisfaire sexuellement pendant le temps que ça durerait… Absolument tout !
Je me retrouvai donc dehors, devant la voiture, la chatte tellement trempée que mon jus commençait à couler le long de mes cuisses ; Maîtresse Chloé sortit peu après moi. Je tremblais à moitié d’excitation, mon sang était bouillant dans mes veines et mon cur battait la chamade. Je balayai les alentours du regard, recherchant d’éventuels voyeurs, mais il n’y avait personne.
Mets les mains sur le capot et cambre-toi !
Oui, Maîtresse Chloé.
Je posai les mains sur le capot de la voiture. Elle vint alors derrière moi, releva ma minijupe, exposant mon intimité à l’air doux de la nuit. Je n’osais pas regarder ce qu’elle faisait, mais je sentis une claque, petite mais ferme s’abattre sur les fesses, ce qui me procura un frisson agréable.
Cambre-toi mieux que ça ; et jambes écartées, ma chienne ! Comme si tu voulais inviter le premier mec qui passerait dans le coin à te défoncer le cul.
J’obéis en silence. Je devais ressembler à une jeune femme qui venait de se faire arrêter par la police pour je ne sais quel délit, vu ma position.
Voilàààà… Ne bouge plus ! m’ordonna-t-elle.
Je déglutis. Les doigts de ma Maîtresse m’écartèrent les lèvres et je sentis un objet de belle taille, doux, d’aspect métallique mais un peu froid s’introduire en moi. Ma chatte devait vraiment avoir faim, parce que je ne savais pas sil avait vite été enfoncé ou si c’était moi qui l’avais aspiré.
C’est parfait, ma chienne. Tu peux remettre ta jupe ; et dépêche-toi de remonter dans la voiture qu’on puisse enfin rentrer.
Une suite ?