Je tournai un regard sceptique vers mes parents. Dun sourire ils me poussèrent un peu plus vers lintérieur de la pièce. La nappe blanche posée sur limmense table scintillait sous le lustre en cristal. La salle nétait pourvue que du strict minimum. Et mise à part la table, les trois chaises et les tentures pourpres, rien dautre nétait visible
« Vas tasseoir ma puce, me murmura ma mère en prenant place à côté de mon père. »
Je mexécutai sans un mot, un frisson dexcitation mêlée dappréhension me parcourant le dos.
A présent face à mes parents je les regardai tour à tour la respiration, je men rendais à présent compte, plus rare. Jouant nerveusement avec mes doigts, je jetai des coups dil à la dérobée pour tenter de trouver des réponses à mes questions. Dun mouvement incontrôlé de la jambe je touchai quelque chose de froid et de métallique. Je sursautai.
« Quest-ce que cest ?! »
Mes parents, malgré la distance qui les séparait, tendirent leurs mains. Leurs doigts seffleurèrent et se nouèrent instinctivement. Ma mère, puis mon père se mordirent la lèvre.
Je comprenais de moins en moins ce qui se passait et commençais, malgré lexcitation, à être de moins en moins à laise. Mon père pencha la tête en arrière et murmura :
« Ca sera un Mont Blanc pour moi.
— Chéri ! Tu pourrais tout de même informer notre fille de ce qui va se passer.
— Tu as raison ! se reprit mon père en se redressant. Pardonne-moi ma jolie salope »
Je rougis violemment à ce « petit nom ». Je regardai ma mère, dans lattente dune réaction claire et nette. Jamais mon père navait eu à son égard le moindre geste ni la moindre parole déplacés. Et là
« Je te pardonne mon amour de pervers. »
Jétais estomaquée.
« Ma petite puce, reprit mon père, ce sont des étriers. »
Je baissai les yeux et voulus soulever la nappe mais ma mère émit un léger mais autoritaire claquement de langue.
« Non ma chérie. Tout ce qui se passe en dessous de la table reste en-dessous de la table. Laisse toi aller fais comme nous »
Je vis ma mère se surélever légèrement avant de sasseoir de nouveau, visiblement plus confortablement.
« Place tes pieds. Et si cest nécessaire, relève ta petite robe. »
Je sentais lexcitation prendre de nouveau le pas sur lappréhension. Devais-je leur dire que je ne portais aucun sous-vêtement ? Inutile. Ils le savaient parfaitement. Et je les soupçonnais dêtre excités par cette idée.
Je rougis de nouveau. Mes parents excités parce que je ne portais rien sous ma robe et que, dun instant à lautre, mon intimité serait découverte, certes sous la table, mais tout de même
Lentement, sans quitter le centre de la table du regard, je levai légèrement le bassin, plaçai mes pieds sur les étriers et reposai mes fesses sur la chaise heureusement recouverte dun mince coussin au couleur des tentures.
Je me détendis.
« Maintenant, nous allons tinviter à prendre un cocktail, annonça ma mère. »
Mes parents se sourirent dun air entendu. Jamais ils navaient été si complices le sexe les rapprochait. Je commençais à sentir des fourmillements familiers courant de mon ventre à ma féminité
« Quest-ce que tu prends maman ?
— Ah moije vais prendre un Langue de feu.
— Comme la première fois, souffla mon père en fermant les yeux.
— Chéri ! Tu nas aucune éducation.
— Désolé, mais ce nest pas de ma faute. On ma servi avant vous. »
Il ouvrit faiblement les yeux et me murmura dune voix rauque :
« Ah la tienne ma chérie. »
Avant de clore de nouveau ses yeux verts rendus plus sombres par
« Maman. »
Je ne pouvais rien murmurer dautre, la stupeur me saisissant à la gorge.
Mon père prenait du plaisir.
Devant moi
Et ce plaisir provenait de quelquun dautre que de ma mère
« Ne sois pas choquée ma puce. Ici tu savoureras bien des débauches. Alors prends ton cocktail préféré et il te sera servi. Mhhh oui. »
Ma mère glissa un peu de la chaise et passa ses mains en-dessous de la nappe. Sa tête rejetée en arrière, elle laissa passer un gémissement. Gémissement qui saccorda à celui, plus grave, de mon père.
Mais qui y avait-il en-dessous de cette table ?!
Après une légère hésitation. Jallais prendre du plaisir en compagnie de mes parents. Je commandais dune voix déformée par lenvie :
« Un warm up. »
Aussitôt je sentis des mains caresser mes mollets, remonter lentement vers mes cuisses, effleurer mon entre-jambe. Des mains douces, sensuelles des mains de femme. Je souris malgré moi. Cela faisait bien longtemps que je navais pas été touchée par des mains de femmes. Depuis quelques mois jessayais dêtre fidèle au même homme qui ne savait rien de mes penchants lesbiens mais là Etait-ce vraiment tromper ? Je nagissais que selon ce que la politesse mimposait jacceptais un cadeau.
« Mhh jadore ce cocktail, soupira mon père en sagitant sur sa chaise.
— Tu sais qui te le sert mon amour ? susurra ma mère en se cambrant légèrement.
— Je ne suis pas sûr mais tout ce que je veux, cest quil ou elle fasse gicler mon mont.»
Jaurais pu être gênée si les mains qui soccupaient de moi ne caressaient pas habilement mes lèvres gonflées denvie et mon petit bouton de plaisir
« Alors ma puce ? murmura ma mère dune voix transformée par le désir.
— Cest cest bon »
Mes parents ouvrirent les yeux. Le sexe émanait de leurs regards. Le plaisir montait doucement en eux.
« Ferme les yeux ma petite. Chérie, ordonna mon père. »
Javais dans lidée quun autre mot avait été sur le point de franchir ses lèvres, mais ma mère len avait dissuadé dune légère caresse.
Jobéis.
En bonne petite fille docile.
Les mains qui caressaient mes cuisses se firent plus insistantes, ouvrant mes lèvres, caressant mon clitoris.
Puis une langue douce mais ferme glissant sur lintérieur de mes cuisses, remontant lentement vers
« Mhh oui !! »
Ce soupir de plaisir mavait échappé. Jouvris immédiatement les yeux. La honte aurait pu me couper toute envie si je navais vu mon père soupirer lourdement, une main sous la table, son bras bougeant rapidement comme sil imprimait un mouvement à la personne qui le suçait avec une évidente avidité. Ma mère, quant à elle, bougeait son bassin davant en arrière, sa langue passant sur ses lèvres brillantes.
Ils étaient plus séduisants et plus attirants que jamais
Mes yeux glissèrent sur les magnifiques seins de ma mère tandis que la langue qui me léchait les lèvres sattaquait à mon clitoris
Mon bassin vint à sa rencontre, mes fesses reposant dans le vide. Les yeux fermés je me concentrais sur cette langue et mhh ces lèvres qui embrassaient et suçaient les miennes.
Mes mains accrochèrent la table quand la langue senfonça en moi, me baisant la chatte.
Je gémis plus fort quand je sentis un doigt humide caresser mon petit trou et un autre titiller mon clitoris.
« Tu sens le plaisir monter mon ange ? murmura ma mère le souffle court.
— Mhh oui oh maman. Cest bon !
— Oh oui mes belles salopes jouissez avec moi »
Je navais pas besoin douvrir les yeux pour savoir que mon père était sur le point de jouir. Cette pensée, et le petit nom quil mavait donné, firent monter mon plaisir en flèche.
Jagrippai la table avec plus de force et jouis alors sans retenue. En vraie petite salope
Jouvris les yeux juste à temps pour voir mon père reculer sa chaise, se branler et juter sur celui ou celle qui lavait sucé avec plaisir et ma mère caresser ses seins et jouir en une explosion de cris dextase
Il nous fallut plusieurs minutes pour nous remettre. Les langues, les lèvres et les mains avaient disparu depuis longtemps.
Il ne restait plus que nous : un père, une mère et leur enfant qui venaient de jouir ensemble.
Je souris
Ce nétait que le cocktail de bienvenue