Je m’appelle Isaiah. Je viens de fêter mes 18 ans. Je suis en terminal. Enfin j’étais, on vient de passer le bac, que je vais avoir sans souci. Tout va bien pour moi dans la vie. D’abord, tout se passait bien au lycée, scolairement parlant. Je suis un sportif accompli : natation, rugby, basket, sports de combat et sports extrêmes, je touche à tout avec succès. Et je décide de devenir photographe. Mon père a une très bonne situation et a hérité de ses parents une très grosse fortune. Il n’a pas un fort caractère bien, au contraire, et disons que cela va avec son physique : 1m70, 60kg, pas sportif. Il est black mais ce que l’on dit à propos des blacks n’est pas toujours vrai. Bon, il n’a pas non plus un petit sexe, mais disons pas très gros. Normal quoi. Ma mère s’est barrée il y a longtemps avec un black plus jeune, plus fort, plus puissant. Ah oui, parce que ce que l’on dit sur les blacks est aussi parfois vrai : dans mon cas par exemple : 1m91, 105kg de muscles, et tout est à l’échelle. J’ai un sexe hors normes, 27x7cm.
Autant vous dire que même sans sortir la bête, au lycée, je ne passe pas inaperçu. Et sur le plan du caractère, je tiens de ma mère. Je suis un dominant, un mâle alpha. Ah j’ai oublié de préciser, j’ai les yeux verts, les cheveux coupés très court. Je suis beau gosse et je le sais.
Tout ce que je désire je l’obtiens de mon père. Il me soutient dans tout ce que j’entreprends et décide. Et… il a peur de moi. En fait, j’ai appris au fil du temps que les femmes me désirent, les hommes me craignent. Et me désirent parfois aussi. Mais ça, ça les regarde.
J’ai une copine. Elle s’appelle Manon. Fille de bonne famille, 18 ans aussi, brune, les yeux bleus, très mignonne, 1m68, 56kg, et 90c de tour de poitrine, un bon cul. Elle est amoureuse de moi. On est ensemble depuis le début de l’année. Il faut dire qu’on a déménagé cet été pour emménager à Cannes. Nous étions à Paris avant. L’entreprise de mon père a ouvert un bureau à Cannes et mon père s’en est vu confier la direction. Il a 40 ans. Il n’a pas hésité une seule seconde à accepter l’offre. Moi ça ne m’a pas posé de problème. J’avais un peu fait le tour de ma vie en tant que lycée à Paris. Mais c’est du passé, ce sera pour une autre histoire.
En arrivant à la rentrée j’avais un plan en tête. Je n’ai jamais eu de mal à m’intégrer bien au contraire. Mon plan était simple : très vite séduire une fille, si possible en couple et la faire larguer son mec pour en faire ma copine. Et ainsi marquer mon territoire. Je ne suis absolument pas monogame, mais rien de tel qu’avoir une copine pour séduire d’autres femmes.
On a emménagé fin août dans une maison, très sympa, payée par le boulot de mon père. Piscine, grand jardin, jacuzzi sur la terrasse, le pied. Je sentais bien que cette nouvelle vie allait parfaitement me convenir. Dans les 15 jours qui ont séparé l’emménagement de la rentrée, j’ai pu constater avec plaisir que je n’allais pas m’ennuyer. J’ai repéré à la piscine de la ville et à la salle de sport où je me suis inscrit quelques jolies femmes, mais aussi près de chez nous quelques femmes que j’ai croisées, et même une de nos voisines, la quarantaine mais vraiment bien conservée. Je suis sorti aussi deux trois fois en boîte et ai ramené à chaque fois une fille à la maison. Les filles du sud me plaisent. Mon père hallucine évidemment, mais ne dit rien. Il est à la fois admiratif, et impressionné, et redoute de dire quoi que ce soit.
Premier jour de rentrée. Je sens les regards sur moi. Des filles, des mecs, des profs. Et même de la proviseure dis donc. Mais je porte mon attention sur une fille dans ma classe : Manon, donc. Elle me plaît. Elle porte des bottines à talons, une jupe en jean assez courte, et un top qui me fait deviner une belle poitrine. On est devant la salle du premier cours, on attend notre prof principal. Je discute avec deux mecs qui me semblent être des gars sympas et populaires du lycée. Je remarque que Manon est avec deux autres filles, et que les trois regardent vers nous, en parlant et souriant. Tout va bien.
Le prof principal arrive et oh surprise il s’agit d’une prof principale. De français. Et oh seconde surprise : elle est bonne. La trentaine, blonde, et j’estime ses mensurations comme suit : 1m65, 58 à 60kg, et une paire de seins qui doit faire dans les 95E ou F. Oui, j’ai de l’expérience et un talent certain pour ce genre de choses. Elle porte une robe boutonnée entièrement sur le devant, pas trop moulante mais quand même cintrée, des sandales sans talons (dommage) et une petite veste. Bon, je me reprends et essaie de ne pas trop me focaliser sur elle. Madame Bertin, Claire Bertin. Je me reprends et décide de me concentrer sur ma cible première et principale Manon. Je l’ai vue embrasser un mec tout à l’heure dans le hall d’entrée du lycée, elle est donc parfaite. Mais je garde néanmoins un il sur Madame Bertin. Elle ouvre la salle, et entre, suivie d’un flot d’une trentaine d’élèves.
Là vient le moment d’une étape cruciale : le placement. J’ai appris en discutant avec les deux gars que dans le lycée, une classe reste dans sa salle en permanence, donc on garde sa place pour toute l’année. Autant vous dire qu’il ne faut pas se rater. Je me colle au groupe de trois filles. Bousculant en se faisant un petit mec. Enfin petit, il fait 1m75 je pense. Je jette à peine un il sur lui ah ben tiens, parfait, c’est le mec qu’a embrassé Manon tout à l’heure : il s’appelle Grégory. Quel prénom de con je me dis en me marrant intérieurement. En tout cas c’est parfait. Je suis en situation idéale. Manon suit ses deux copines (Élise et Sophie) de près. Je pense que dans leur tête elles se disent que les deux vont s’asseoir à une table et que Manon et son mec prendront place à la table à côté. Et c’est exactement ce qu’il se passe, sauf qu’à peine Manon assise, je me glisse à ses côtés. Le plus naturellement du monde.
Là : Élise et Sophie me regardent, regardent Manon en souriant, me reregardent et ne disent rien mais sourient toujours. Manon me regarde, je la regarde, elle regarde ses copines, revient vers moi, ouvre la bouche pour parler, je lui coupe l’herbe sous le pied :
— Isaiah, enchanté. Suis nouveau, et comme tu as l’air d’être parfaitement à l’aise je me suis dit que tu serais une marraine de choix en quelque sorte.
Elle ne sait que dire. Je me fends d’un sourire, avenant, charmant mais plein de chaleur.
— Euh, excuse-moi, c’est… c’est, enfin je voudrais m’asseoir là, à côté… enfin à côté de ma… enfin ma copine quoi.
Je ne me tourne pas. Je sais exactement qui a parlé et pourquoi. C’est Grégory et il a du bien hésiter avant de prononcer, enfin de bafouiller ces quelques mots. Je ne quitte pas Manon des yeux. Puis, sans même me tourner et en ne quittant pas Manon des yeux :
— Et bien si c’est ta copine, tu peux bien me laisser la place pendant les cours.
— Hein ? Mais Manon…
— Eh oui, en plus ça vous permettra d’être plus concentrés. Et puis on n’est plus des enfants, vous n’êtes pas à côté c’est pas la fin du monde. C’est même mieux pour l’équilibre du couple il paraît.
Je souris. Manon me sourit, timidement puis regarde son mec :
— Oui, allez Greg, c’est pas grave et puis, Isaiah est nouveau, et puis on se voit tout à l’heure, ok ?
— Euh, ok, ok. Comme tu veux mon amour.
— Oui à tout à l’heure Greg.
Je dis ces derniers mots en jouant les mecs lassés, ce qui fait rire Manon, ce qui fait rire encore plus ses deux copines, et ce qui a l’air de déplaire au Greg, qui finit quand même par nous foutre la paix et prendre place. Sauf qu’ayant perdu tout ce temps, il n’y a plus qu’une place qui est trois rangées devant nous, sur la droite. Il y va en râlant gentiment. Je jubile. Mais n’en montre rien. Je me tourne complètement vers ma voisine. Et lui tend la main.
— Manon donc, enchanté. Et désolé si j’ai insisté, mais je ne me voyais vraiment pas passer l’année à côté d’un petit bigleux ou d’une fille polarde.
Elle a pris ma main, que j’ai gardée, en la tenant juste, sans vraiment la serrer.
— Mais je suis peut-être une polarde moi.
— Oui mais une jolie polarde ça passe.
Elle est charmante à répondre par un sourire mi-flatté mi-timide. Les premiers cours se passent, je reste sympa, mais pas trop rentre-dedans, parfois elle se tourne vers ses copines ; je remarque aussi que son mec se retourne très souvent vers nous. La première fois que je le vois faire je lui fais juste un clin d’il. Il détourne les yeux de moi. La seconde fois que je l’attrape, je le fixe droit dans les yeux, le visage fermé. Il baisse les yeux, j’adore !
J’en profite aussi pour mater un peu Claire Bertin. Elle me plaît quand même beaucoup. Je n’ai pas l’air de lui déplaire. Elle porte une alliance. Elle reste distante quand même, ce n’est pas du tout cuit. Les profs sont sans nul doute une des cibles les plus difficiles à atteindre. Et puis j’ai le temps de balayer la gent féminine, d’abord de la classe : Élise et Sophie sont pas mal, surtout Élise qui a l’air d’avoir des énormes seins. Sophie elle, arbore un petit cul moulé dans un pantalon blanc, superbe. Dans le reste du lycée il y a une bonne dizaine de filles qui me font me retourner. À l’inverse je sens quelques dizaines de filles qui se retournent sur moi. C’est bien.
Le premier court de sport est toujours important pour moi. Il me permet vraiment de marquer définitivement mon territoire. Alors quand ce premier cours se déroule à la piscine c’est encore mieux. Je suis à peu près le seul à assumer pleinement le fait de porter un petit maillot de bain boxer moulant. Je fais tout pour en faire baver les autres : quand je sors de l’eau je ne prends jamais l’échelle, je remonte par le rebord ; notamment une fois en me soulevant avec un seul bras. Regards effarés des mecs de la classe, du prof de sport qui a l’air d’un nain à mes côtés, et des filles qui pourraient remplir la piscine de mouille, ah ah. Je plaisante. Enfin presque.
Les premiers jours passent, en cours je crée une complicité avec les trois filles qui apprécient de passer du temps avec moi. J’ai bien l’impression qu’elles n’avaient pas besoin de cela pour être populaires toutes les trois, mais que ça ne fait qu’augmenter leur popularité au lycée. Le pauvre Greg se traîne derrière nous. Je ne manque évidemment pas une occasion de susciter des comparaisons entre lui et moi.
Je sens bien qu’Élise et Sophie me désirent ; et j’ai quand même envie de me les taper aussi. Mais il me faut être patient, car je veux me faire Manon. C’est ma priorité. Pour cela je joue aussi la distance avec Madame Bertin. Je remets ce projet à plus tard. En revanche je me permets, car c’est plus discret, d’approcher un peu une autre cible potentielle : la proviseure : elle a 47 ans, s’appelle Anne-Sophie, châtain clair, yeux bleus, belle femme, mariée, deux enfants, belle poitrine. J’ai sollicité un rendez-vous avec elle, pour faire le point après trois jours sur mon intégration ; elle était aussi surprise qu’impressionnée qu’un élève de terminal ait autant de maturité que cela ; je lui ai fait remarquer sans aucune finesse que j’étais sans doute plus mature que n’importe lequel des élèves qu’elle ait vu passer dans ce bureau, et ce sur tous les plans. Quand je me suis levé pour quitter son bureau j’ai vu ses yeux à travers ses lunettes se porter sur mon entrejambe bien moulé dans mon jean serré.
Un bon début.
En cours je tends des perches à Manon pour qu’elle me fasse des confidences. Sur elle, sur Greg, sur elle et Greg. C’est son premier vrai copain, mais elle avait déjà couché avec deux mecs avant. De mon côté un jour, j’arrive de bonne humeur. La veille j’ai revu une des filles rencontrées à la fin de l’été en boîte. Une blonde, la vingtaine, bien foutue, sportive. Elle m’avait envoyé un SMS deux jours avant me disant qu’elle me voulait. Je l’ai fait mariner deux jours et la veille donc, dans l’après-midi, je lui ai écrit : « ce soir, j’ai envie de te faire l’amour toute la nuit ». Pas deux minutes se sont passées avant sa réponse :
— Mmmmm tu penses pouvoir ?
— Ça dépend, tu comptes venir à quelle heure ?
— Je peux maintenant si tu veux.
— Il est 15 heures, va falloir patienter ma belle. Viens chez moi à 19h.
À 19h, la fille, Karine, arrive. Minirobe moulante et décolletée, vraiment courte. Chaussures à talons compensées. Je lui ouvre en jean et t-shirt moulant col en V blanc. Elle est à peine entrée que je lui roule d’énormes pelles. Le début de soirée se passe sur la terrasse, dans la piscine et dans le jacuzzi. Elle avait ma queue en bouche, moi assis sur le rebord du jacuzzi quand mon père est rentré du boulot. J’ai toujours adoré qu’il me surprenne dans ce genre de situations. Ça ne fait que renforcer mon ascendant sur lui. Karine a souri, loin de s’offusquer de la situation. Après tout le matin après la soirée en boîte, je lui mettais des grosses mains au cul et l’embrassais à pleine bouche devant lui au petit-déjeuner. Il s’est éclipsé et a dû m’entendre la baiser toute la nuit.
Alors que j’arrivais le lendemain matin au lycée, SMS de Karine :
— Je pensais pas que tu tiendrais toute la nuit.
— Ce n’est pas de ta faute, c’est la première fois que tu tombes sur un vrai mâle.
— Tu sais que j’ai un copain, tu devrais pas dire ça.
— Et ? Tu veux que je lui dise à lui;-)
— T’es con. Mais pour info, je mouille de nouveau en t’écrivant. Et en repensant à…
— A quoi ? Dis-le !
— A toi, à ta grosse queue, à tes doigts, à ta bouche.
— Mmmmmm j’adore.
— Bisous mon chéri.
Je ne réponds jamais le dernier. Bref, premier cours ce matin-là, je pose délibérément mon portable sur la table, débloqué, allumé. Actif sur les messages. Manon arrive tout sourire aussi, avec Greg qu’elle laisse trois rangs plus tôt. Elle fait la bise à Élise et Sophie. Puis me fait la bise. Il ne s’est pas passé deux minutes de cours qu’elle pose les yeux sur mon portable et le prend « discrètement ».