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Pauline – Années étudiantes – Chapitre 3




Chapitre 3

Je ne t’ai jamais vue dans un tel état, ni gémir autant. Ca te plait ?

Ho oui… C’est terriblement bon.

Ca t’arrive souvent ?

Non, c’est la première fois… Tu ne veux que regarder ?

Pour le moment, oui.

Nous étions dans la voiture au fond du parking de notre immeuble. Il avait libéré mes mains et retiré le bâillon, mais m’avait à nouveau rendue aveugle. C’était bien, j’étais encore plus dépendante de lui qui devait surveiller si une nouvelle personne risquait de nous surprendre. Ca m’excitait d’avantage.

Je suis incapable de dire comment c’est arrivé, mais j’étais sur le levier de vitesse… Enfin, il était dans mon vagin, et je me masturbais avec. Ma chatte n’avait pas été aussi remplie depuis bien longtemps, et les sensations étaient fortes, très fortes.

Ne jouis pas tout de suite.

Mais… J’étais sur le point…

Je veux que tu restes dans cet état jusqu’à ce qu’on rentre à l’appart.

Ok… Mais, baise-moi un peu alors.

Ma bite est bien plus petite, tu ne sentirais rien.

Encule-moi alors.

On dirait une petite chienne en manque.

Ho oui, je suis tout ce que tu veux : ta chienne, ta salope

Sorts de la voiture, pétasse !

Je suis sortie à tâtons, ne voyant rien. Je me suis mise à quatre pattes, jambes écartées, me cambrant, prête à ce qu’il me prenne. Mais, c’est de ma bouche qu’il avait envie. Alors, je l’ai sucé, aspiré, astiqué. Il me dit que c’était la meilleure pipe que je lui avais faite jusque-là, « j’ai l’impression que tu as envie de bouffer ma bite ». C’était peu dire. J’ai enfoncé sa tige aussi loin que possible, lui ai offert sa première gorge profonde. Il y prit vite goût, il s’amusait à me tenir la tête, m’étouffant au passage, et j’adorais ça. Et il éjacula sur mon visage et ma poitrine.

C’était l’heure de retourner à l’appartement. Il me guidait, m’obligeant à garder mon bandeau sur les yeux. Et tout en avançant, mes doigts récupéraient le sperme qui souillait mon corps pour le lécher et l’avaler avec plaisir.

Pauline, tu te souviens de ce que tu avais dit l’an dernier ?

Heu, je ne suis pas sûre.

Tu sais, à Biarritz, lorsqu’on a vu cette fille.

Oui, je vois Tu veux ?

Tu me l’avais promis à l’époque.

C’est vrai, j’avais oublié. Ca va prendre un peu de temps.

Le temps qui sera nécessaire.

Je ne suis pas certaine d’en avoir envie.

Je m’en fous. Tu as dit que tu feras tout ce que je veux.

Ok.

Nous avions vu à l’époque une fille aux cheveux bleus. C’était étonnant, surprenant, et j’avais trouvé ça super joli. J’avais envie de faire la même chose, Thomas me motivait, mais je n’avais pas pris le courage de passer à l’acte, peur que j’attire trop l’attention sur moi. Pourtant, nous avions acheté tout ce qu’il fallait Je ne pouvais pas lui dire non, j’espérai qu’il m’offre bien plus qu’une simple pipe J’étais prête à tout pour qu’il s’occupe de cette fille hors de contrôle que j’étais à ce moment là.

Je suis allée dans la salle de bain, sans me poser la moindre question. J’ai pris la couleur, suivi la notice. Une heure plus tard, enfin prête comme Thomas le voulais, je suis sortie pour le rejoindre. Il m’attendait dans le salon.

Ca te va bien. T’es très jolie comme ça.

Je trouve que ça me fait une tête bizarre.

Ca change, mais non, je suis sérieux J’aimerai beaucoup que

Thomas avait son appareil photo dans les mains. Plus d’une fois il avait voulu que je pose pour lui nue ou quasiment. J’ai toujours refusé. Je voulais échapper au moindre risque de me retrouver un jour sur internet, qu’on me reconnaisse, que les choses dérapent, que je retourne dans une spirale comme j’ai pu connaitre en terminale. Ce mélange de plaisir, désir et d’obligation, d’humiliation m’avait laissé un goût amer.

Oui, je lui avais promis de faire tout ce qu’il voulait lorsque j’étais nue dans le couloir de l’immeuble. Mais, les choses avaient évolué. Le temps que je fasse cette couleur mon excitation était bien retombée. J’aurai bien aimé qu’il me prenne une dernière fois, mais s’il ne voulait pas ce n’était pas important. Je pouvais m’en passer. Mais, le fait qu’il me demande ça, alors qu’il sait depuis qu’on est ensemble que c’est hors de question, me retira le peu d’envie de lui.

Allez, y’a plein de couples qui le font.

Non. Et ce n’est pas nouveau.

Ok, j’ai compris ce que tu veux Salope ! Assieds-toi sur le canapé et écarte tes jambes !

C’est con que tu gâches toute cette soirée pour ça. Je vais me coucher.

Le sommeil n’a pas voulu venir cette nuit-là. Je passais mon temps à repenser à ce que j’avais fait avec Thomas, honteuse d’être allée aussi loin. Je n’arrêtais pas de me dire que c’était une bêtise et qu’un jour ou l’autre j’allais le payer.

Thomas vint dans la chambre bien longtemps après que je m’étais couchée. Il remarqua tout de suite que je ne dormais pas encore. J’étais allongée nue sur le lit à feuilleter un magazine sans intérêt.

Je peux te parler ?

Ca dépend de ce que tu as à dire.

Je te laisse l’appartement, je partirai demain.

Heu Ok Enfin, y’a rien d’urgent non plus.

Je crois que si. J’ai découvert un truc qui ne me plait pas Toi Comme tu as été ce soir.

Je ne comprends pas bien. J’ai pourtant fait ce que tu voulais.

C’est bien ça le problème J’ai été super vexé lorsque tu m’as dit que tu rompais. J’ai voulu me venger, te faire peur et tout ce qui va bien. Et en fait, tu as trop été dans le jeu. Merde quoi, même une lance à incendies n’aurait pas pu te calmer. J’ai pas aimé cette Pauline, ce que tu as fait était trop pour moi.

Alors, pourquoi m’avoir demandé de continuer ?

Pour voir jusqu’où t’étais capable d’aller. Ca fait plus de deux ans qu’on est ensemble, et je découvre seulement maintenant que je ne te connais pas.

Tu me connais Mais pas entièrement.

J’ai perdu le respect que j’avais envers toi Je Je t’ai regardée comme si tu n’étais qu’une salope juste bonne à baiser Moins que ça encore, comme si tu n’étais qu’une marionnette sans intérêt.

C’est dur ce que tu dis.

J’ai posé mon magazine sur ma table de chevet. J’avais presque les larmes aux yeux. Je ne m’attendais pas à ça de lui alors même qu’il m’avait dit qu’il m’aimait juste quelques heures avant. Et il reprit

J’ai profité que t’avais les yeux bandés pour te filmer et photographier avec mon téléphone.

Quoi ? Mais, tu n’avais pas le droit. Tu le sais, putain de merde ! Tu le sais !

Oui, je l’ai tout de même fait.

Efface tout ! S’il te plait, efface.

Non.

Je t’en supplie, si tu as le moindre respect pour moi, efface.

Je ne veux pas. Je ne peux que te promettre de ne montrer à personne.

Tu me déçois beaucoup. Je t’aiderai à rassembler tes affaires demain. Je vais dormir sur le canapé.

Je ne m’attendais pas à ça de sa part. Je veux bien croire qu’il a été surpris par ce que j’avais fait. Mais, je pensais le connaitre par cur, je n’aurai jamais pensé qu’il trahisse ma confiance. Oui, j’étais déçue, terriblement déçue.

Dans le salon, son téléphone était en train de recharger. Je l’ai pris avec la ferme intention de supprimer tout ce qu’il y avait dessus Il avait changé son code de déblocage, ayant certainement prévu ce que j’allais faire. Je savais que ça ne servirait à rien que je le casse, toutes ces images et vidéos se synchronisaient automatiquement avec un drive. J’avais besoin d’accéder à un de ses appareils pour y aller Il avait profité que je sois dans le lit pour changer tous les mots de passe.

J’ai regretté amèrement de ne pas m’être tenue à mon plan de départ : sortir seule, me trouver un mec avec qui passer la nuit. J’avais eu pitié de Thomas, et pour tout remerciement il m’avait trahie. Je n’ai pas attendu le lever du soleil pour commencer à rassembler ses affaires que j’ai mis dans un coin du salon.

Et il est parti dans l’après-midi, allant chez un copain qui allait l’héberger durant le temps qu’il trouve où poser ses valises. Je ne l’ai même pas accompagné au parking, je ne l’ai pas aidé à charger sa voiture. Je suis juste restée dans l’appartement Il était un peu plus vide, plus silencieux Et en même temps que je me disais « enfin débarrassée », je me suis mise à pleurer. J’étais triste que notre couple n’ait pas su durer, j’avais peur de me retrouver toute seule, je me rendais compte qu’on avait tellement été l’un sur l’autre durant tout ce temps que je ne m’étais pas faite d’amis.

Je n’avais ainsi personne avec qui parler autre que mon père. Je l’ai appelé, nous avons discuté, il me faisait du bien. Nous avons passé plusieurs heures ensemble. J’aurai tellement voulue qu’il soit là, qu’il me prenne dans ses bras, sentir son odeur qui m’attire et qui me calme à la fois.

J’étais libre, mais abandonnée.

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