Hétéro séduit (3)
Après notre rencontre surprise de ce dimanche de printemps, je nai plus revu Ivan, mabstenant même de lappeler au téléphone. Son silence répondait au mien. Pourtant je ne parvenais pas à loublier et je me torturais lesprit pour deviner quel était son degré dintimité avec mon fils cadet, son colocataire. Frustré, je me connectais tous les soirs à des sites gay, sans trouver de partenaire réellement à mon goût.
Un samedi après-midi, faisant mes courses au supermarché, jai aperçu Ivan. En arrêt devant le rayon des spiritueux, campé sur ses deux jambes, en jeans serré et blouson de cuir brun, ses cheveux blonds bouclés retombant sur son col. Quil était beau ! Se retournant, il m a vu et est venu vers moi, souriant de toutes ses dents. Nous nous sommes étreints rapidement. Jétais liquéfié, le cur en déroute, la bouche sèche, le sexe en émoi.
« Que je suis content de te rencontrer Antoine. Tu mas manqué » me dit-il et en balbutiant je lui répondis « Toi aussi tu mas manqué ». Jajoutais soudain, sans réfléchir « je ne peux pas me passer de toi, je veux te revoir ».
« Même si je couche avec ton fils ? » minterrogea-t-il brutalement, soudain sérieux. Cela me fit leffet dune douche froide. Je rétorquais, agressif, « Ainsi tu la détourné ». « Pas plus que je ne tai détourné » répliqua-t-il avec une nuance dironie. « Je vous ai simplement révélés à vous même. Ton fils est un mâle superbe et puissant, coureur de jupons, mais il apprécie aussi mon corps déphèbe ».
La jalousie semparant de moi, jallais tourner les talons, lorsquil me retint par la manche en disant « Jaime bien cette jeune brute, mais je préfère encore ton corps dhomme mûr. Jen rêve la nuit. Retrouvons nous demain, je serai libre car Paul va avec des amis assister à une course de voitures et cela ne mintéresse pas ». De bonheur, je lâchais « OK. Demain à 8h, chez moi » et je méloignais le feu aux joues.
Je dormis mal cette nuit là, trop excité par ce rendez-vous. Je fantasmais sur ce nouveau corps à corps avec Ivan et le fait quil soit devenu lamant de mon fils ne faisait que pimenter ces visions. Nu dans mon lit, je me caressais sur tout le corps, me retournait sans cesse, mais évitais de me masturber, voulant conserver toute la force de mon désir pour les ébats du lendemain.
Au réveil, après un sommeil écourté, je me précipitais sous la douche, puis passai un peignoir. Je préparais un abondant petit déjeuner et attendais fébrilement le coup de sonnette de mon jeune ami.
Il est arrivé peu après, frais et dispos, naturel et détendu comme toujours, souriant de toutes ses dents, rayonnant de cette force virile qui me mettait hors de moi. Je me précipitais à son cou et lembrassais fougueusement, en caressant ses fesses au travers de son jeans bien tendu. Je les sentais rondes et fermes sous mes mains, réceptives à mes pressions, prêtes à se livrer. Mécartant un peu de ce corps si séduisant, je me mis à le déshabiller, commençant par le blouson et la chemise, tirant sur la maillot de corps pour dégager le ventre et la poitrine, arrachant la ceinture, mactivant sur la fermeture de la braguette, faisant glisser le pantalon jusquaux chevilles et dégageant ainsi son sexe encore au repos, les couilles pendantes, entouré de sa mousse blonde.
Retirant alors mon peignoir, je me pressais contre son ventre, mon membre déjà en érection venant frotter le sien, le comprimer entre nous et ma main droite venant explorer la raie de ses fesses. « Quelle fougue » me dit-il en saccrochant à mes lèvres pour une pelle en profondeur. Je sentais son sexe se dresser contre le mien, tandis que sa langue explorait ma bouche et que jenfonçais un doigt dans son anus. Nous sommes restés ainsi un long moment, puis reprenant mes esprits je linvitais à passer à table pour le petit déjeuner amoureusement préparé. Avec son élégance naturelle il a achevé dôter son pantalon et sest déchaussé, pour enfin sasseoir à la table. Je me suis placé à côté de lui, ne pouvant mempêcher de le caresser aux épaules, au bras, à la jambe, sur la verge, tout en mangeant. Lui se laissait faire, sensible à ces gestes, bien calé sur sa chaise, les jambes écartées, le vit toujours dressé. Je savourais cette expérience sensuelle de pouvoir déjeuner ainsi, tout nu, en compagnie dun jeune mâle si beau et appétissant.
Après avoir savouré une dernière tartine au miel, Ivan sest mis à genoux devant moi et a pris ma verge dans sa bouche, après avoir fait coulisser mon prépuce pour dégager le gland. Il ma sucé avec délectation, comme si mon pénis était une friandise, tandis que ses mains parcouraient tout mon corps et spécialement mes pectoraux et la toison de ma poitrine. Jétais en extase, la verge bien engagée dans la caverne chaude et humide de sa bouche, caressée par sa langue, aspirée par sa gorge, prête à exploser et à déverser tout son suc. Je mis fin de justesse à cette fellation fantastique en repoussant doucement sa tête et en le priant de passer dans ma chambre.
Sur le lit encore défait et froissé de ma nuit agitée, nous nous sommes placés en 69, moi sous lui, totalement abandonné à ses lèvres, ses mains et sa pine. Toute honte bue, moi lhétéro, fier de mes succès féminins, dailleurs à lorigine de mon divorce et de mes deux grands fils, je nétais plus quune femelle ouverte au garçon en rut. Le plaisir montait en nous et nous avons fini par jouir ensemble, nous délectant de la semence onctueuse et odorante jaillie du plus profond de nos testicules. Épuisés, nous sommes restés couchés côte à côte pendant un long moment, nous tenant encore par nos mains agrippées.
Toute la journée nous sommes restés ainsi, à poil, le pénis souvent en effervescence, alternant séances de vidéo pornographique, de photos suggestives, masturbations, fellations, coupées par des dégustations de bières et des petits repas.. Après le dîner, un peu éméchés, nous nous sommes couchés et là je lai pris avec une grande douceur, mais bien à fond, mintroduisant avec délices dans ce canal chaud et palpitant, hanté la veille encore par la verge de mon fils puîné, puis inondant ce cul accueillant de mon sperme. Jétais étonné den juter encore une telle quantité, sans doute en raison de lexcitation de succéder à mon fils dans ce cul accueillant. Mais Ivan navait pas joui et à son tour il ma possédé, me plantant sa longue et fine verge au gros gland circoncis, profondément dans mes entrailles pour les ensemencer enfin dun flot chaud et puissant.
Avant de sendormir, un bras sous mon cou et une jambe posée sur la mienne, mon amant ma encore dit à loreille « décidément tu es aussi vaillant au lit que ton fils, mais plus adroit et sensuel. Jai beaucoup aimé cette journée ».
Fermant les yeux de bonheur, je murmurai « on recommence quand tu veux et le plus tôt possible ».
Patrocle
