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L'histoire de Muriel – Chapitre 29




— Tu nous quittes, demande Catherine ?

— La proviseure m’a convoquée dans son bureau.

— Hou là là ! Bon courage ! Me lance Sylvie.

Je quitte le réfectoire pour monter au bureau de la tant redoutée Proviseure. Je frappe à la porte, plus fermement que ce matin.

— Entrez, dit une voie sonore.

J’ouvre doucement la porte

— Ah, Mademoiselle Harasse, entrez donc !

Je reste debout sans bouger devant son bureau.

— Mais asseyez vous donc ! Ne restez pas plantée comme cela !

Elle sort un dossier de son bureau.

— Bon, la mort de votre mère est une cruelle épreuve et je vous présente à nouveau toutes mes condoléances. C’est également un changement majeur dans votre vie. Votre mère est morte, votre père est.. disons qu’il ne peut pas rentrer en France. Bref, il va falloir vous débrouiller alors que vous n’êtes pas encore majeure ! Comment allez-vous faire ? Notamment pour payer votre dernier trimestre de scolarité ?

— Je…

— Vous n’en avez aucune idée, bien évidemment ! Les jeunes d’aujourd’hui n’ont absolument rien dans la tête !

— Mais…

— Vous pensez que la vie va vous tomber toute rôtie dans le bec ? Il va falloir vous battre, Mademoiselle Harasse. Il va falloir y mettre toute votre volonté et toutes vos forces ! Vous ne voulez pas finir sur le trottoir ?

— Non, je…

— Alors un peu de répondant, que diable ! Ne restez pas…

— Je peux en placer une, oui ?

Stupéfaite par mon rugissement, la Proviseure me regarde fixement.

— Veillez à ne pas être insolente, Mademoiselle, maintenant, je vous écoute mais tâchez d’être pertinente et concise.

Je respire longuement puis commence à expliquer le rôle que ma tante Christine semble vouloir assumer vis-à-vis de ma situation.

Au bout de quelques minutes de paroles, je fais une pause pour recueillir sa réaction et vérifier notamment qu’elle est rassurée quant au paiement des frais de scolarité. En fait son visage semble plutôt exprimer un certain dépit.

— Bien, pouvez-vous donner les coordonnées de votre tante afin que je puisse prendre contact avec elle pour régler les derniers détails ? Vous pourrez vous retirer, Mademoiselle.

Je lui donne la carte de visite de ma Tante, dont elle recopie soigneusement les coordonnées. Elle me rends la carte de visite. Je me lève alors et m’apprête à sortir du bureau.

— Mademoiselle ?

— Oui Madame ?

— Un instant encore je vous prie.

La proviseure me détaille des pieds à le tête. Elle prend quelques notes sur une fiche de bristol.

— Tournez-vous lentement sur place.

Je m’exécute pendant qu’elle continue à me regarde et prendre des notes.

— Pouvez-vous soulever votre jupe au dessus des genoux ? Comme cela très bien !

Nouvelles notes sur le bristol. Que fait-elle ?

— C’est bien, vous pouvez sortir maintenant !

Mal à l’aise, je ne me le fais pas dire deux fois. Je rejoins ma classe devant la salle où nous devons avoir deux heures de droit cette après-midi.

— Ah, voilà Muriel, lance Nathalie, nous commencions à nous inquiétez.

— Catherine voulait même appeler la police, pouffe Sylvie.

Je raconte l’entrevue avec la Proviseure. Chacune y va de sa spéculation.

— Elle peint des tableaux et voudrais te prendre comme modèle ! C’est vrai que tu es une des filles les plus mignonnes de cet établissement.

— Arrête Sylvie ! Ne me fais pas rougir !

— Non, Sylvie a raison. Je pense même que tu es la plus jolie ici ! Non, moi je pense qu’elle fait une thèse en anthropologie.

— Pas du tout, Catherine, rétorque Nathalie, c’est en fait une mère maquerelle qui estime que Muriel serait une bonne recrue dans son cheptel.

Nous éclatons de rire sur cette dernière hypothèse. Le professeur de droit arrive à ce moment.

— Et bien, mesdemoiselles, je vois que vous êtes d’humeur joyeuse. J’espère que mon cours vous plongera aussi dans l’euphorie.

Bien évidemment, les deux heures de cours ne nous arrache pas le moindre sourire ! C’est très intéressant, mais cela n’incite pas vraiment au rire !!!

La pause de l’après midi est consacrée à revenir sur mon entrevue avec la Proviseure.

— Elle est quand-même bizarre, vous ne trouvez pas ? Demande Sylvie.

— Si, tu as raison et puis avec son air revêche elle n’est pas vraiment sympathique. Je me demande si elle est mariée.

— Ne me fais pas rire, Catherine, qui voudrait d’elle ?

J’interviens alors

— Je ne suis pas d’accord Nathalie. Je la suivais ce matin pour revenir en cours, je peux te dire que de derrière elle a une silhouette à faire se damner un saint !

— Tiens, tiens, Muriel, tu t’intéresse aux femmes ? Remarque Sylvie avec malice.

Je rougis devant la remarque. Je remarque que Catherine semble également mal à l’aise. J’essaye de me sortir de ce mauvais pas tant bien que mal.

— Même en dehors de toute attirance sexuelle, on peut apprécier la beauté d’une femme. Tu étais la première, tout à l’heure, à dire que j’étais une des filles les plus jolies de ce Lycée.

— Touchée, admet Sylvie.

— Qu’avons-nous maintenant comme cours ? Demande Catherine, cherchant vraisemblablement à détourner le sujet de la conversation.

— Philo ! Pour notre plus grand bonheur !!! assène Sylvie.

Grognements et soupirs répondent à ce constat.

— Mais c’est le dernier cours de la journée, précise Sylvie.

— Ah çà oui, dis-je en ricanant, deux heures de philo, rien de telle pour terminer la journée.

En fait, le cours nous captive pendant les deux heures. La professeure nous parle de psychanalyse, de sexualité, bref de tout ce dont les petites filles, pas si modèles que cela, raffolent.

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