La semaine se passe bien, chacune nos cours, on se retrouve à 18h pour rentrer sur Pau. Les bagages dans le coffre nous voilà parties. Sarah et moi parlons de tout et de rien, discussion banale de filles, puis vient LE sujet :
— Alors d’après toi qui c’est ?
— Je n’en sais rien, mais j’ai un plan.
J’explique vite fait à Sarah ce que je compte faire pour piéger celui, ou celle, qui a mis ce masque dans le carton. Sarah est motivée par mon plan et la suite du voyage est assez joyeuse. Arrivée sur Pau, chez Sarah, on se prépare pour le lendemain. À chaque fois je trouve sympa que ses parents n’aient pas revendu cet appartement qui nous sert de refuge palois. Sarah est excitée comme une puce et je l’avoue moi aussi. Je lui propose d’aller se doucher ensemble, ce qu’elle ne peut refuser, d’autant plus qu’elle veut que je peaufine son épilation. J’accepte à une condition, on joue avec mon rabbit, et oui il est toujours dans mon sac, on ne sait jamais.
On entre dans la salle de bain, elle se déshabille, dieu qu’elle est belle ma copine, je la regarde tendrement, elle le voit, me sourit et m’embrasse. Vite je me déshabille moi aussi, je prends mon rabbit et la menace comme si c’était une épée, je suis folle, folle de désir pour elle. Pour me demander grâce, elle se met à genoux et approche sa tête de mon petit abricot. Elle me titille avec sa langue, lèche, chatouille mon petit bouton, je commence à gémir et lui tiens la tête, elle me pénètre de sa langue mes jambes tremblent, je pose un pied sur le bidet pour mieux m’ouvrir à sa caresse. Elle me prend le jouet des mains, je ferme les yeux, oh oui elle l’utilise sur mon clito, puis me pénètre totalement avec, je tiens à peine debout, elle me gode doucement sa langue sur mon bouton, cette perverse le tien à l’envers, le petit lapin vibre sur mon anus, alors que le corps tourne dans mon vagin. D’un coup ma jouissance est terrible, immense, je crie comme une aliénée. Oui je suis folle d’elle de son imagination et de sa douceur.
Elle se relève, m’embrasse et me fait nettoyer le vibromasseur avec ma bouche.
Avec une petite moue coquine, elle me dit « à toi maintenant, fais de moi ta chose ». Je ne dis rien, mais je vais prendre mon temps. En premier je vais m’occuper de ses poils qui repoussent ey le lui dis. Je ne prends pas la crème épilatoire, mais le rasoir que son père laisse en permanence sur le lavabo. Un rasoir avec les lames plates, comme autrefois. J’étale la mousse à raser sur son pubis, son mont de Vénus, sur ses lèvres, on dirait un père Noël pour adulte. Je commence à la raser, je prends mon temps, souffle légèrement sur les zones de peau dégagées. 9a chauffe sa peau est rouge, irritée, je prends l’huile d’amandes douces et la masse doucement. Je vois que l’effet commence à se faire sentir, il n’y a pas que de l’huile d’amandes que je sens sous mes doigts. Elle me supplie de lui faire un cunnilingus. Je prends tout mon temps, la caresse passe mon doigt sur ses lèvres intimes, enfin j’y vais, ma bouche prend possession de son antre, de son puits damour, elle sent bon et je ne sais pourquoi, mais son jus d’amour est un délice.
Je la défonce avec ma langue, mes doigts, un, puis deux. Elle me tend le rabbit, en posant, comme je l’avais fait un pied sur le bidet. Je prends l’engin, lance le corps tournant et vibrant, mais ne la pénètre pas, je veux qu’elle jouisse comme jamais, elle coule, tremble. Je lui demande de se mettre en position de « levrette » devant moi. Elle s’exécute, ses fesses sont belles, je la pénètre avec le jouet, dans la bonne position, le lapin posé sur son clito, et avant qu’elle ne soit déçue je lui fais un anulingus. Surprise elle tressaille, puis tend ses fesses vers moi, le vibromasseur bien calé dans son vagin, je la darde de la pointe de ma langue, son passage secret s’ouvre naturellement. Elle coule et roucoule à l’unisson. Mon index, puis mon majeur force son petit trou, ma langue les lubrifie ainsi que l’huile d’amandes douces, elle se cambre, se tends, se raidit et jouit comme j’osais l’imaginer.
On se retrouve, les deux sur le sol de la salle de bain, ruisselante, et on s’aperçoit que le lapin vibrant, pour suit sa vie autonome et tressaute sous l’effet de ses vibrassions. On éclate de rire, on s’embrasse et partons enfin nous doucher.
La soirée avait bien commencé, on appelle Samir et Fatiha et on leur propose d’aller boire un verre dans un bar LGBT sur Pau le Paupotin pour ceux qui sont tentés). Heureux ils acceptent on se donne rendez-vous à 22h au bar. Doit-on les mettre dans la confidence au sujet du plan ?
22 h, nous sommes au bar, bientôt rejointes par nos nouveaux amis, on s’embrasse et pour faire bonne figure bien sûr, Fatiha nous embrasse sur la bouche, ce qui nous réjouit.
On se raconte un peu nos vies, Samir est marocain et Fatiha algérienne, leur union a fait grincer des dents leur famille respective. Ils se sont connus au collège. Nous aussi avec Sarah nous sommes amies depuis le collège, on habitait dans le même « village » à 20 km de Pau. Nous sommes curieuses, normal quoi, on veut savoir comment ils sont devenus libertins. Fatiha nous dit que c’est elle qui a poussé Samir dans cette voie. Elle a un grand frère qui passait son temps à regarder des films de « Jacquie et Michel » et comme son ordi n’était pas protégé, elle en profitait aussi et, à chaque fois, elle se masturbait en se mettant à la place de la fille, même quand elle fréquentait Samir. Elle a avoué à Samir qu’elle se donnait du plaisir devant ces films et qu’elle voulait le voir avec une autre fille. Au début Samir ne comprenait pas trop ce qu’elle voulait il l’a croyait même un peu folle. Sami prend la suite et nous explique que Fatiha l’avait « piégé », elle avait une copine chaude qui fantasmait sur lui.
Un soir d’été elle l’a invitée chez elle profitant de l’absence des parents et a demandé à Samir de passer. Samir, persuadé d’une soirée entre amoureux accepta et vint tout apprêté, beau comme un camion. Il fut surpris de voir cette copine de Fatiha, les deux étaient super sexy. En se souvenant de ça, on voit une bosse apparaitre (détail amusant). Le repas se passait bien et comme aucun des trois n’était croyant, le vin était consommé sans modération. Enfin il croyait, mais en fait les deux coquines le faisaient boire. La discussion prenait de plus en plus un tournant érotique. Samir laisse la suite du récit à Fatiha. Celle-ci rentra dans les détails, en fait ni elle ni sa copine n’avaient mis de culotte, aussi elles décidèrent de demander à Samir qui avait le plus beau minou, il parait qu’il n’osait rien dire, et devant son mutisme elles lui proposèrent alors de dire laquelle avait celui qui avait le meilleur goût. La soirée était lancée et Samir trouva « génial » d’avoir une copine libertine.
On se mit à rire, Samir nous demanda alors comment nous on avait fait. Pour tout dire, ça c’est fait presque naturellement, on était en terminale au lycée, avions toutes les deux facebook et des amis en comment et parmi ces amis il y avait un surveillant, beau gosse mais coureur. On fantasmait sur lui toutes les deux. Après les résultats du bac, on l’a branché pour aller en boite avec nous, il nous a dit oui à condition de choisir lui. Why not. Il nous a demandé si on était vierge.sr, ce qui nous a fait rire. Bref la boite qu’il avait choisie était un club échangiste, au début on était très, mais alors très gênées puis l’alcool, l’ambiance, on s’est détendues et s’est bien passé, bref nous sommes devenues adeptes.
On regarde l’heure, il est presque minuit quand Samir nous demanda de finir la soirée devant une chicha chez eux. On accepte avec plaisir et nous partons, les quatre vers le quartier Saragosse, où ils habitent.