Oh, belle Julia, chère confidente

À l’esprit ouvert, fille de ma tante,

Je me dois de dire cette envie présente

Que je ressens pour toi et qui me hante.

Hors de l’inceste, qui n’est pas un crime,

Je suis assez fort pour noter ces rimes

Et exprimer ce désir si intime

Qui, par ta personne, à présent culmine.

Des mois que j’ai ce fantasme infernal,

Bien des ignorants me jugeraient sale.

Je t’en prie ma chère, ne le prends pas mal ;

C’est sexuel mais, aussi, général.

Ce qu’il y a chez toi et qui me séduit,

C’est ton corps bien sûr, mais ton âme aussi.

Que tu m’aies aidé, le jour ou la nuit,

Et qu’on ait parlé, partagé et ri.

Tu te verrais couverte de baisers,

Sur le ventre, au cou, contre ton fessier

Et ta bouche chaude, qui va flatter

Le mâle instrument d’amour érigé.

M’accorderais-tu l’écart de tes cuisses,

Ôtant ta culotte, afin que je puisse

Embrasser, lécher, tondue ou bien lisse,

Honorer l’antre du délicieux vice.

Chatouiller ton sexe avec les phalanges

Serait pour que tu rencontres les anges,

Ou au moins créer cette humeur étrange

Faisant que le doux creux de ton corps change.

Puis, en échange de bons procédés,

Tu joins à ta bouche expérimentée

La verge que tu as bien regardée

Et qui, d’impatience, s’est toute gonflée.

La douceur de ta langue délicate

Humidifierait le gland écarlate

De ton partenaire mis échec et mat

Face au plaisir que tu prends quand tu gâtes.

Suce, Julia, mais surtout sois heureuse

De ta fellation, reste une donneuse ;

Ne te force pas de manière creuse

Par peur de sembler froide ou ennuyeuse.

Enfin, il viendrait, le fameux moment

Tant attendu qui, définitivement,

Nous déclarerait, officiellement

Et jusqu’à jamais deux tendres amants.

Grâce, accueille-moi contre ta poitrine

Étreins-y mon corps, amour de cousine,

Alors que, vêtu de l’enveloppe fine,

D’un soupir commun je nous assassine ;

Glisser doucement, toujours plus profond,

Et mieux revenir du fameux cocon.

Tendresse ou vigueur, ce serait selon

Les illustrations de nos émotions.

Oh ! Faire l’amour avec toi, Julia,

Serait la plus belle chose qui soit.

L’immense bonheur pour moi ici-bas

De pouvoir ensemble froisser tes draps.

Que tu chamboulais déjà mes hormones

Quand je devenais alors un jeune homme.

Depuis, chaque fois, comme tu m’étonnes,

Je dis dedans moi : « Dieu, que tu es classe ! »

Lorsque je te songe nue sous ton pull,

Ou nous deux étreints, mon esprit bascule.

Et si ton désir ne s’y montre nul,

C’est avecque grand joie que je t’embrasse.

Fussé-je puceau ou expert en l’art

De l’amour, tu dois bien sûr le savoir :

Pour moi tu es une personne à part,

Plus de ma famille, mais amie de soirs.

S’il le faut, je peux te faire la cour

Pour que tu entendes cet appel sourd

Attendant de nous de faire l’amour,

Soit au crépuscule, soit au petit jour.

Si l’expérience te fait envie,

Peut-être vas-tu changer nos deux vies

En m’invitant volontiers dans ton lit,

Que nous passions une douce nuit.

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