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L'héritage de Franck ou Histoire de Famille. – Chapitre 27




Ce petit magasin de province semble s’être perdu dans les années 80, la porte certes vitrée, mais opaque semble se faire machine à remonter le temps. En entrant sur la droite, une caisse enregistreuse cache à peine l’embonpoint d’un homme sans âge qui semble être le gérant. La pièce est sombre, une lumière qui se veut tamisée donne en fait un aspect vieillot, mais aussi glauque à ce lieu d’un autre âge.

Des allées comme dans un commerce normal, des rayons et autres présentoirs qui à eux seuls font déjà rougir Chantal. Alain lui semble être à son aise et s’amuse de la réaction de son accompagnatrice. Le gérant les saluts sans vraiment leur prêter une attention particulière, par contre, à quelques mètres d’eux, un vieil homme sort de sa lecture pour regarder Chantal et lui lancer un sourire lubrique.

Au bout de magasin, un escalier conduit vers le sous-sol. Comme le craignait Chantal, Alain les conduisit vers lui. Ils passèrent devant l’unique client de l’étage et ce dernier, les salua. Elle l’ignora autant que faire ce peu, Alain, lui, répondit en prenant un petit air complice. Le vieux, certainement encouragé par l’attitude d’Alain, après avoir remis à sa place la revue pornographique qu’il feuilletée, leur emboîta leur pas.

Au rez-de-chaussée il y avait de nombreux jouets coquins, des crèmes en tout genre aussi et quelques vêtements à la limite de la vulgarité. Au sous-sol, les tenues exposées étaient encore plus vulgaires et exotiques que celles de l’étage au-dessus, il y avait même un pantalon en latex avec un gode cousu à l’intérieur au niveau des fesses, même de la jointure de celles-ci, de telle manière à le faire entrer dans l’anus de la personne qui le porte. Chantal se demandait en voyant cela s’il y avait des acheteurs pour ce style d’habit et surtout si cela était supportable.

Au bout de la pièce, il y avait trois cabines fermées par un rideau. Chantal pensait qu’il s’agissait d’une cabine d’essayage. Alain la conduisit vers l’une d’elle et entra avec elle à l’intérieur.  

La cabine comprenait une sorte de petit canapé en skaï usagé et taché et un petit écran de télévision. Alain sortit un ticket de son portefeuille. Il posa un baiser chaste sur les lèvres de Chantal.

–    Assied-toi !

Elle regarda le canapé et hésita. Ce canapé n’était plus de première jeunesse et semblait bien crade. L’odeur qui émanait de cette pièce, laissait facilement imaginer que ce canapé n’avait pas pour fonction de se reposer sur son séant.

Alain lui jeta un il noir et elle comprit qu’il valait mieux qu’elle fasse ce qu’il désire. Après avoir introduit son ticket dans une des petites fentes sous l’écran, le téléviseur s’alluma. Une stripteaseuse dansait de manière langoureuse.

Alain vint s’asseoir à côté d’elle et regarda les images sans son en y allant de ses commentaires salaces.  Chantal ne trouvait pas le spectacle proposé à son goût et se demandait pourquoi Alain l’avait emmené ici. Alain, avait déboutonné son pantalon et en avait sorti son sexe. Il se branlait en admirant les belles formes qui se trémoussaient devant lui, puis prit la main de Chantal pour qu’elle prenne le relais. Cela n’était pas pour lui plaire, mais au moins elle n’était plus à attendre passivement, elle masturba donc son compagnon avec application.

Ce qui devait arriver arriva. Alain macula sa main masturbatrice de son sperme.  Elle a réussi à éviter les projections qu’il avait lâchées, heureusement pour ses vêtements mais elle ne savait trop comment nettoyer sa main qui, elle, n’avait pu éviter être souillée par la semence d’Alain.

–    Tenez, pour vous nettoyer.

Elle avait oublié le vieil homme, mais lui, il ne les avait pas abandonnés. Il n’avait rien manqué du spectacle et devait certainement se branler en imaginant que la main de Chantal avait remplacé la sienne, car quand elle se tourna vers lui, il avait le pantalon baissé et son sexe en érection sortait de l’ouverture de son caleçon ouvert.

Chantal se sentait honteuse, l’homme la regardait avec un air satisfait, elle se sentait gourgandine, une margoton qui ne donnait pas la gougoutte à son chat, mais la pompait du sexe d’Alain avec sa main tous les gars du village se résumaient à ce vieux pervers, mais elle aurait voulu devenir souri pour fuir dans son trou

Elle prit quand même le mouchoir tendu par le voyeur et commença la toilette de sa main. Quand elle eut fini, le vieux lui demanda de lui rendre, ce qu’elle fit sans problème, trop heureuse de se débarrasser de ce linge pollué. A peine l’avait-t-il repris, qu’il le positionna sous ses narines pour en humer l’odeur.

Pendant que Chantal se perdait dans ce sexshop de province, Charlotte s’évertuait à se montrait le moins vertueuse possible dans les bras d’Antoine. Ce dernier devait d’ailleurs admettre qu’elle était vraiment douée, mais il fit en sorte de bien cacher son admiration devant le talent de la jouvencelle.

  L’ingénue n’était plus celle qu’elle croyait être, sans pouvoir affirmer qu’elle était devenue experte, elle aurait contenté sans problème le plus vicieux des jouvenceaux et n’aurait pas été ridicule auprès d’un amant exigeant. Elle n’était pour l’instant impudique qu’avec lui et était encore loin d’être une épicurienne libertine, mais avec Antoine, rien ne semblait lui faire peur si ce n’est le décevoir.

Elle était nue, allongé sur le lit, Antoine l’avait laissé seule quelques instants pour assouvir un besoin naturel. Sur le ventre, les jambes écartées, elle savait que cette position offrirait une vision impudique de sa chatte et de ses fesses à Antoine quand il reviendrait. Elle voulait l’exciter, lui montrait combien elle était à lui, offerte et lascive. Il ne s’était pas habillé en sortant, il était parti nu et elle avait admiré le petit cul bien musclé de ce si prestigieux amant. Elle voulait être à lui, là, maintenant et toujours pour la vie. Mais elle ne pouvait repenser à la discussion qu’il avait eue avec Marc. Elle avait entendu l’ami de sa mère confirmer ce qu’elle savait déjà. Antoine était un jouisseur, il aimait la vie et n’aimais pas se prendre la tête. Il était exigeant, Marc avait bien appuyé là-dessus. Il semblait d’ailleurs très bien connaitre son ami.

Elle réfléchissait  en attendant son amant et petit à petit germait la graine que les deux comparses avaient semé dans son esprit.

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