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Déesse noire ébène – Chapitre 1




Depuis que j’ai emménagé dans cette ville du sud-est de la France, j’ai une nouvelle passion. Non, ce n’est pas la pétanque. Non, encore moins le pastis. C’est plus simple que ça, c’est ma coiffeuse. Enfin non, ce n’est pas tout à fait exact. C’est la gérante du salon de coiffure dans lequel je vais. Une équipe entièrement et exclusivement composée de filles et de femmes. De filles, car beaucoup sont en apprentissage et n’ont qu’entre 16 et 19 ans. De femmes, car quelques-unes sont de vraies salariées expérimentées. Et puis il y a la gérante. Ma déesse. Une femme simple, élégante, qui sait se faire respecter de ses employées. Ferme sans être inutilement autoritaire. Raisonnable dans ses brimades. Justifiée. Cette femme est une vraie femme.

La première fois que je suis passé devant le salon, j’ai regardé les prix. J’aime aller chez le coiffeur. Je suis encore un jeune homme, mais j’ai fait de longues études, j’aime les discussions enflammées, parler de choses complexes, d’actualités, débattre. En général, je ne parle que pour dire des choses censées, importantes, et non pour dire des banalités. Mais étrangement, j’aime aller chez le coiffeur pour ça. Pas de méprise, je ne suis pas en train de dire que les coiffeurs sont des imbéciles, bien au contraire. Je crois seulement que l’évolution a sélectionné une forme de relation entre les coiffeurs et leurs clients, qui pourrait se résumer comme ceci: une envie de se connaître (car on laisse quand même sa tête à la portée des ciseaux aiguisés d’un inconnu, belle preuve de confiance aveugle !), mais gêné par la présence d’un public aux oreilles pendues. Il est très difficile de s’ouvrir face à un coiffeur. C’est étrange. Bref, je disais que je regardais les prix.

J’étais là devant la vitrine. Une éclaircie d’octobre frappait sur la vitre, et je ne vis pas la gérante arriver dans l’entrebâillement de la porte. D’un naturel déconcertant, elle appuya son épaule droite sur le cadre de la porte, posa sa main sur sa hanche gauche rehaussée par sa pose. Une déesse. Sortie de nulle part. Et qui m’adresse la parole d’une voix légèrement grave, irrésistible.

C’est une femme sublime. Mate de peau, un teint pas vraiment chocolat au lait, plutôt ébène. Rare. Un bois précieux. Ses pieds étaient joliment habillés d’une paire de chaussures type spartiates, en cuir brun et délicat. Déjà, ses pieds me donnaient chaud, moi qui n’avais jamais été attiré par cette partie du corps, je me voyais déjà à ses pieds à lui baiser sa peau délicate. Une pédicure des plus précises les rendait stupéfiants de classe. Au-dessus de ses chevilles fines recouvertes par le cuir, des mollets finement dessinés débouchaient sur des cuisses délicates, ne se touchant pas, mais suffisamment épaisses pour être appétissantes à mes yeux. Sa main gauche tenait parfaitement sur sa hanche. Une hanche large, bien fournie, pleine de chair moelleuse, mais ferme, gonflée de vie. Si j’avais été de côté, j’aurais pu voir que ses hanches maintenaient deux fesses savoureusement galbées, deux fesses que n’importe qui aurait voulu malaxer, serrer entre ses doigts, pour ne pas dire plus.

Elles avaient des jambes véritablement avantageuses, dessinées avec minutie et art. Son ventre et son buste étaient eux plus fins. Pas de poitrine extravagante. Son haut très sobre, mais classe me laissait deviner deux petits seins fermes et ronds. Vraiment petits, mais qui, j’en étais sûr, auraient été parfaits sous ma langue et mon toucher délicat, sous mes mains chaudes et douces. Deux petits seins ronds dont les tétons se seraient hérissés au moindre contact de mon souffle saharien. Deux tétons que j’imaginais traversés par deux bijoux blancs, les rendant encore plus tentants, encore plus fragiles. Son chemisier lui allait à la perfection. Il laissait à découvert la juste superficie de peau sur son cou et sa poitrine, de quoi être décontracté, classe et en même temps dans son rôle de patronne, tout en s’affirmant en tant que femme.

On ne voyait pas la naissance de ses seins, ce qui était intelligent de sa part, car sa féminité et son autorité passaient par sa nature, par ce qu’elle dégageait, non par le non-dit, tout en provoquant chez moi l’envie d’arracher violemment les pans de son chemisier. Son cou droit était nu. Nul besoin d’apparat pour une femme de ce standing. Il maintenait une tête droite, à la mâchoire bien dessinée sans angles abrupts. Elle avait une faible longueur de cheveux, peut-être 1 centimètre, si ce n’est moins. Crépue, et gris clair. C’était superbe. Ses yeux, maquillés sombrement, débordaient de lumière. Deux belles amandes, glissant sur un nez droit et abrupt d’une élégance royale, terminant sur une bouche majestueusement créée. Ce qu’il fallait de bombage, ni vulgaire, ni maigre. Simplement parfaite. C’est simple, j’aurais tout donné pour être en contact avec ses lèvres. Les toucher du bout des doigts.

Sentir sa bouche du bout du nez, du bout de la langue les dessiner. Écraser mes lèvres sur les siennes, les lécher comme un voyou, les mordre comme un sauvage, je pensais même, malgré moi, et l’espace d’un centième de seconde, à l’image de mon gland dur sur ses lèvres humides…

Bref. Me voilà hypnotisé par une inconnue qui me salue aimablement, et à qui je tarde à répondre, perdu dans la contemplation de cette divinité. C’est le matin, il est encore tôt, je joue de type pas réveillé.

Oh… Bonjour Madame.

Étrangement, elle ne m’invite pas à entrer, ne me demande pas si je veux me faire rafraîchir la tignasse, mais me demande comment je vais.

Nous commençons alors à discuter, et alors que je viens d’acheter des viennoiseries à la boulangerie, je lui en offre une, la main peu assurée de m’approcher de cette femme fatale. Elle accepte avec joie, me demande si je veux la partager avec elle: elle se propose de nous faire du café, son premier client ne devant pas arriver avant une dizaine de minutes.

C’est donc tout à fait naturellement que nous prenons place dans son salon, croissant en bouche, café aux lèvres. Elle me dit qu’elle ne m’a jamais vu dans le coin, demande si j’habite le quartier. Je lui avoue être tout fraîchement débarqué. Mon métier la scotche, me dit que c’est rare, et à la fois romantique. J’en suis presque ému, je vois qu’elle est sincère. Je lui demande alors si elle est gérante, ajoutant finalement que cela se voit à son assurance, et à la façon dont elle s’approprie le lieu du regard. Elle me dit, avec un léger sourire, que c’est finement observé. Malheureusement, son client arrive. Nous avons juste le temps de fixer un rendez-vous pour moi, et de nous saluer.

Quand j’arrive au boulot, je ne pense qu’à elle. En fin de matinée, répondant à une folle impulsion, je cherche un fleuriste de mon quartier, et lui passe commande d’une douzaine de roses rouges à faire livrer à l’adresse de ma déesse. Lorsqu’il me demande si je veux adresser un message, je réponds par la négative.

A suivre si cela vous plaît…

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