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Délivrance ! ou …c'est beau la bourgeoisie ! – Chapitre 5




Jean-Michel Desprin-Lejan connaissait une érection saisissante en pensant à cette soirée débridée, que sa femme avait malheureusement  fait avorter. Alors lorsqu’il vit celle-ci en prise avec les deux individus qui l’entouraient, il décida de laisser faire…tant pis pour elle, ça lui ferait les pieds

– Autorité pour aigle:

Ordre de laisser Messaline se démerder avec ses assaillants. Ordre formel de ne pas intervenir. Je répète, de ne pas intervenir.

Terminé .

-Aigle pour autorité :

Bien compris autorité , néanmoins votre femme risque au minimum d’être agressée sexuellement , voire pire ?

Je peux assurer une solution discrète non létale, en cas de besoin extrême?

Autorité  à vous

Autorité pour aigle:

Alors aigle, caporal Dejoinville, c’est cela ?

Si je vous dis de laisser filer, vous laissez filer , OK ?

Oui c est ma femme, j’en fais ce que j’en veux

Voudriez vous que je parle de votre insubordination à Caiman ?

Terminé !

Aigle à autorité

Bien compris Monsieur. Je reste en stase.

Terminé. "

Dans son trou d’homme, avec son fusil de précision TiKKA, qui était camouflé par une vieille souche pourrie, de même que son objectif longue portée, équipé en vision nocturne, Aigle, ou plutôt le brigadier chef Paul De joinville, breveté parachutiste, éclaireur /observateur en milieu hostile, se disait que décidément les gens de la haute étaient de drôles de "pistolets"

Le mec allait laisser sa femme se faire violer ou maltraiter par deux bouseux de cette campagne perdue, du trou du cul du monde, et il n’en avait rien à foutre !

Et pourtant elle était jolie l’objectif. Messaline ! Une superbe belle jeune blonde, trop bien gaulée, avec des seins et une chatte à faire se damner un Saint. Et c’est lui qui avait le devoir de la surveiller et d’éviter qu’il ne lui arrive malheur…du moins jusque là. Putain s’il n’avait pas été en service. Du moins sa position sur le secteur Alpha 4, lui avait permis de la voir arriver en suivant la rivière jusqu’à ce qu’elle tombât sur les deux abrutis

Son pote sur secteur alpha 2 lui avait raconté comment elle s’était faite saillir par un chien à l’aube, et il lui avait envoyé la vidéo. Bon c’était interdit…mais pas vu, pas pris !

Il en avait bandé comme un taureau, malheureusement l’exiguïté des lieux faisait qu’il lui avait été difficile de soulager son excitation. Et puis de toute façon, se branler en service commandé…pas top pour la progression de carrière !

Marie-C s’était débarbouillée comme elle avait pu au bord de la rivière. Néanmoins prendre de l’eau en coupelle avec ses mains, pour se laver le sexe qu’elle avait dégoulinant du sperme du chien, n’était pas une opération aisée. Alors vainquant sa peur et sa répulsion d’une eau de rivière qu’elle imaginait sale et remplie de bêtes, elle osa s’avancer nue dans l’eau.

Mais contrairement à ce qu’elle avait d’abord pensé, cela lui procura beaucoup de plaisir. Elle sentait d’abord ses pieds s’enfoncer dans la vase du fond de la rivière, ce qui n’était pas désagréable du tout. Et ensuite quand l’eau atteignit son pubis, elle poussa un gémissement de plaisir. A chaque pas, des bulles venaient effleurer les douces muqueuses de son sexe légèrement immergé, lui procurant une sensation de délice. Alors elle put avec ses doigts nettoyer son antre dégoulinante de la semence de l’animal, et continuant à s’enfoncer, elle sentit avec délice l’eau atteindre ses seins. Ses tétons devinrent durs au contact de la fraîcheur de l’eau. Alors elle se laissa aller à nager un peu, profitant de la liberté que lui procurait sa nudité dans cette eau fraîche et pas vraiment propre, enfin d’après ses standards de petite bourgeoise à elle !

Elle ressortit et se laissa sécher au soleil naissant tandis qu’une brise déjà chaude lui caressait la peau. Quel délice ! Repensant à l’individu qui l’avait espionnée alors qu’elle faisait l’amour avec le chien , elle ressentit un picotement au niveau de son entre jambes, et une excitation sexuelle qu’elle commençait à bien connaître depuis les dernières 24 heures.

Elle ne se reconnaissait plus. Avoir éprouvé tant de plaisir lors d’une expérience zoophile, et maintenant se prendre à éprouver un plaisir malsain à avoir été observée par un voyeur !

Qu’allaient donc lui procurer les prochaines heures ? En tout cas son esprit raisonnable reprenait le dessus, et elle se disait qu’elle était quand même en danger, et qu’elle devait quitter ce canton le plus rapidement possible !

Elle suivit la rivière vers ce qu’elle pensait être le nord, puisqu’elle marchait avec le soleil à sa droite. La marche était malaisée car elle devait souvent enjamber des buissons ou des racines, des branches parfois hautes. A un moment passant une grosse racine qui s’élevait au niveau de son bassin, elle se retrouva à califourchon dessus, sa vulve en contact avec le bois doux et humide. Poussant sur son corps pour passer l’obstacle elle s’écrasa le clitoris sur la branche et en ressentit une vive vague de plaisir qui traversa son cerveau. Elle exhala un petit gémissement et cédant à l’appel du plaisir, elle démarra un mouvement de meule pour se masturber sur la branche. Elle fermait les yeux, et vaincue par l’excitation elle criait sans retenue son plaisir. Son orgasme fut saisissant et la laissa pantelante à cheval sur sa branche.

Quand elle rouvrit les yeux, elle se demanda si elle n’était pas tout simplement en train de devenir folle . Allait-elle se transformer en ces femmes pécheresses, victimes de leurs sexualité débridée, de véritables démones nymphomanes, que son mari lui avait un jour montrées sur un site pornographique du net. Ou bien comme cette goulue, cette Angélique Martin des Essarts qui avait donné le départ de cette soirée orgiaque à laquelle son mari l’avait emmenée , quelques mois auparavant . Elle avait regardé cette femme nue au physique gourmand, qui exhibait sans honte aucune ses seins magnifiques et son sexe parfaitement épilé, se faire prendre par ses deux serviteurs blacks à la musculature et au sexe hors de proportion Et là en y repensant, elle se serait bien vue, livrée à la vue de tous, sur cette estrade, en train d’être offerte par son mari à plusieurs hommes en même temps

Mais un mouvement et du bruit attirèrent son attention devant elle et la sortirent de sa rêverie. Deux hommes, des pêcheurs, au propre comme au figuré, la regardaient avec gourmandise à moins de 10 mètres d’elle ! Oh c’était bien des gens du cru, mal fagotés, pas très propres, une barbe mal taillée, une tronche de pochtron et surtout un regard lubrique vissé sur son anatomie délectable .

"Hé bien ma jolie, en voilà une apparition. On fait prendre l’air à ses beaux appâts que voici ? Une belle paire de miches et une petite chatte toute lisse.

-Et en plus elle se branle sur la branche ! Alors ma belle tu voudrais pas qu’on s’occupe bien de toi ? On a deux belles bites et on sait bien s’en servir ! "

Pour toute réponse Marie-C, paniquée à l’extrême, ( enfin pour le moment, car elle allait l’être niquée et à l’extrême aussi d’ailleurs) prit la fuite dans la direction d’où elle était venue, du plus vite qu’elle put …Elle n’avait pas parcouru 10 mètres qu’elle ressentit des douleurs cuisantes, l’une au niveau de son sein gauche et l’autre sur sa cuisse droite. Elle stoppa net, en proie à cette douleur lancinante et mordante, et regardant vers le bas de son corps, elle vit deux rigoles de sang bien rouge qui s’écoulaient de deux hameçons, qui s’étaient enfoncés dans sa chair. Les deux pêcheurs s’étaient servi de leur cannes à pêche pour ferrer cette belle prise ! En proie à des tremblements causés par la panique et la douleur, Marie-C était tétanisée, elle n’osait plus bouger de peur de s’arracher des lambeaux de peau. Alors telle la biche blessée par les chasseurs qui viennent achever leur proie avec la dague, elle observa ses deux tourmenteurs arriver sur elle.

Les deux hommes l’entourèrent, ils empestaient la sueur et l’alcool. N’y avait il pas de savon dans cette région honnie de Dieu, pensa stupidement Marie-C ?

"Allons allons, ma jolie, tout doux, on va te débarrasser de ses vilains hameçons…fallait pas nous fausser compagnie comme ça . Tu sais il y a peu de distraction par ici, alors rencontrer une superbe pouliche à poil comme toi. On pouvait pas laisser passer l’occas. "

Le plus rougeaud des deux, Paul, fit asseoir doucement Marie-C sur une souche, qui se laissa faire comme vidée de toute volonté. Tandis qu’ Arnest ( en référence à Arnest Ringard de chez Franquin, éditions Dupuis cela avait bien fait rire tout le village lorsque la BD était enfin arrivée. Et tout de suite le pauvre Ernest, victime de taupes dans son jardin, fut affublé du sobriquet ) retirait délicatement les deux hameçons de la peau diaphane de Marie-C et lui versait de la gnôle, sortie de sa gourde, pour désinfecter les blessures. Marie-C  hurla.  Alors Arnest lui ouvrit la bouche et lui versa une généreuse rasade dans la gorge. Marie-C toussa, puis sentit une douce chaleur se répandre dans son ventre, puis une douce euphorie envahir son cerveau.

Finalement elle se disait qu’elle se sentait plutôt bien ici, nue, au soleil, entourée de deux hommes qui après tout, ne lui voulaient que du bien. Tandis qu’une main prenait son sein droit, une autre main aux ongles sales écartait ses cuisses et un doigt pas très propre s’insinuait dans sa fente, qu’elle sentait déjà toute humide. Assise au niveau de la braguette des deux hommes qui s’affairaient sur son corps splendide, Marie-C se disait qu’elle aimerait bien voir quels engins se dissimulaient derrière ces pantalons sales et malodorants. La saleté des mains qui la caressaient, et la puanteur des deux hommes ne la rebutaient pas, au contraire cela l’excitait plutôt.

Marie-C avait envie de vivre et de faire des choses, écartant tout notion de cette moralité, qui avait pourri toute son adolescence et sa vie de jeune adulte. Aujourd’hui elle allait se rattraper !

A environ 50 mètres de là, Aigle avait enclenché son chargeur 10 balles marqué d’une bande adhésive bleue, munitions non létales, polyéthylène 120 grains, faible charge explosive pour ne pas tuer, calibre 7,62 x 51 OTAN. Il avait dans l’objectif de sa lunette de précision Leupold, le petit carré de peau juste sous la tignasse de l’un des agresseurs, à la base de la nuque. L’effet serait foudroyant, le type tomberait dans les pommes tout de suite. Puis déverrouillage de la culasse, éjection de la douille et chambrage de la munition suivante, petite poussée sur la queue de détente très sensible, et son pote le rejoindrait dans les bras de Morphée. C’était le fameux ku klux klan, les trois bruits métalliques produits par l’action manuelle de la culasse onomatopées qui allaient malheureusement devenir célèbres pour d’autres raisons…

En général Dejoinville aimait à faire le mouvement ternaire avec le maximum de vélocité et de bruitmusique toujours agréable pour le tireur de précision. Mais ici il le fit avec une délicatesse sensuelle…il ne devait pas se faire remarquer, de même le coup de feu ne produirait qu’un petit pschitt grâce à son réducteur de son de 30 centimètres, à l’extrémité de son fusil.

Mais suite au dialogue qu’il avait eu avec Autorité, il remit son fusil en position de sécurité, dépité de voir cet homme puissant, laisser sa magnifique femme dans les pattes de ces porcs ! Frustré de n’avoir pu jouer les chevaliers servants, il se mit en faction derrière son binoculaire d’observation pour mater la scène…ce qu’il vit lui commanda de passer sa main gauche dans son pantalon de treillis, de le déboutonner, et de placer celle-ci sur son sexe qu’il avait en érection. La scène valait bien le dernier Marc Dorcel

Il avait beau être à plus de 50 mètres, il entendait d’ici distinctement les cris de jouissance de Messaline, c’était le nom de code de son objectif, la jolie blonde nue qui se faisait tirer de toutes les façons possibles par les deux puants…

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