Nous sommes sorties de la boite après trois heures du matin ce qui nous obligea à chercher un taxi dans la fraîcheur des nuits actuelles. Je me blottissais contre elle. Couverte de sueur, je suis passée dun endroit plutôt chaud à lextérieur, javais froid. Fred nous a finalement déniché un taxi en bas de lavenue George V. « On va chez moi daccord ? » décréta-t-elle à voix basse. Alors que la voiture traversait Paris pendant que jaccusais le coup, je me souviens quelle ma embrassée en se collant contre moi. Là, sur la banquette arrière, avec le chauffeur qui pouvait nous voir. Elle membrassait à pleine bouche et je lui rendais son baiser. Une étreinte tourmentée qui dura un moment. Jai pensé quelle allait trop loin quand elle prit à pleine main mon sein gauche mais je nai malgré tout rien osé tenter pour len dissuader. Après mavoir complètement déboussolée avec cet assaut vigoureux, elle narrêtait pas de me sourire en me faisant un clin dil de temps à autres.
Je crois que jai rougi lorsque le taxi nous a souhaité une bonne nuit. Il doit dire ça vingt fois dans la nuit, mais celui ci devait avoir une signification plus spéciale à ses yeux comme aux miens.
Fred habite au quatrième. Dans lascenseur, elle se jeta sur moi et tout en membrassant, glissa sa main entre mes cuisses. Jai bien compris aujourdhui que ça lamusait de jouer la vorace et de me mettre mal à laise. Alors que la porte de lascenseur souvrait, jai senti quelle venait de dégrafer mon body. Elle en riait. Je me sentais bête : alors quelle ouvrait sa porte blindée, moi, jessayais de remettre le body qui remontait de ma jupe. Je réajustai ma jupe après avoir réussi et rentrait chez elle en lui disant quelle était impossible. Je plaisantais bien sur. Je refusai le dernier verre proposé, « jai assez bu tu sais ». Assez bu pour être bien. Pas ivre. Elle membrassa et me répondit « Oui, je sens que tu es à point » me dit-elle en me débarrassant de ma veste. « Jai envie de prendre une douche, cest possible ? ». Elle répondit que je nétais pas autorisée à me doucher sans être surveillée. « Ça ne me gêne pas » lui dis-je en allant vers la salle de bains
« Ça ne me gêne pas du tout dêtre regardée », « Cest quon va voir » dit-elle en mouvrant la porte.
Lappartement de Frédérique est minuscule, et sa salle de bains, ou plutôt, sa salle deau puisquil ny quune douche, ne fait pas exception à la règle du lieu. Pas étonnant pour une fille qui partage sa vie entre différentes villes. Jai détaché les lanières de mes chaussures tout en restant debout. Fred qui était restée derrière moi me dit que la prochaine fois où je mettrai cette jupe, elle me ferait porter des bas et me ferait faire la même chose dans la rue pour que tout le monde voit à quel point je suis perverse. Jai souri, me suis retournée et ai enlevé ma jupe. Elle me sourit. « Si tu me provoques, gare à toi » me dit-elle. « Montre-moi ton cul », je me suis retournée comme elle le demandait. « Penche-toi Cambre-toi Redresse-toi. Maintenant écarte les jambes. Mieux que ça ! Parfait, recommence, penche-toi » Ces consignes, je les suivais scrupuleusement, et si je riais au début, au bout de deux ou trois minutes, je me suis sentie vraiment dominée et domptée.
Retournée et lui faisant de nouveau face, elle mordonna de faire remonter le body entre mes lèvres. « Mieux que ça Je veux que ça devienne vulgaire. Presque obscène. Là, cest parfait. » Javais la tête baissée. Et jadmis quelle avait gagné, que jétais gênée dêtre regardée. Jignore pourquoi.
Jai fait bien pire avec elle. Mais le fait était là. Jétais gênée. « Tu peux te doucher ». Jai ôté le body et ai commencé à me laver en lui tournant le dos. « Je veux voir ta chatte » dit-elle sèchement. Elle me regardait fièrement, comme jeudi soir. Jai écourté ma douche, le silence me pesait. « Tu ne tes pas savonnée » lança-t-elle en me voyant saisir la serviette. Elle me la confisqua et tourna le robinet deau froide en me disant que ça me remettrait les idées en place. Ce fut terrible de sentir leau glacée courir sur ma peau pendant que je me savonnais. Elle voulait me voir savonner mes seins et mon sexe. Son langage nétait ni vulgaire, ni méchant. Il était intimidant. Jétais sous son pouvoir. Et je ne pensais pas quil était si grand. « Nettoie bien entre les fesses. Vas-y, montre-moi. Frotte ! » jai obéi sans réfléchir, le plus vite possible, pour sortir au plus tôt de ce jet glacé.
Libérée, elle me frictionna avec la serviette jusquà ce ma peau devienne rose. « Maintenant, on va se coucher » me dit-elle. Elle memmena à sa chambre et se déshabillait pendant que je restais bêtement debout. Elle se glissa sous les draps. « Tu ne viens pas ? », désappointée, je lui ai demandé si elle voulait vraiment dormir maintenant. « Il est tard. Pourquoi, tu as envie de quelque chose ? ».
Jai souri et jai répondu oui. « Alors dis-le », « tu sais bien » dis-je tout en magenouillant. Elle sassit au fond de ses oreillers et me répéta, sèchement, « dis-le ! ». Elle jouait. « Jai envie de toi » ai-je déclaré timidement. « Dis-le autrement » exigea-t-elle. « Jai envie que tu me fasses lamour ». Elle soupira. « Pas comme ça, tu sais ce que jattends » martela-t-elle en me serrant la main. Jai baissé le regard et ai déclaré à voix douce « Jai envie que tu me prennes comme une chienne ». Elle sourit, fière delle, contente de moi. Satisfaite, elle me dit simplement au creux de loreille « Je te baiserais demain matin » membrassa et me dit tout en sallongeant « Maintenant, viens dormir ». Elle mavait eu. Jétais trempée, gênée et sous son pouvoir. Et le pire Javais hâte dêtre au lendemain matin.
Elle me réveilla en posant le plateau du petit-déjeuner sur le lit. Je ne lavais pas entendu se lever et me faisait une délicieuse surprise matinale. Cest idiot à dire, mais le dernier à mavoir amené le ptit déj au lit remonte à bien des années. Une fois assise, elle me donna un baiser. Cette fois-ci, cest moi qui en demandai un peu plus en lui ramenant le visage vers ma bouche afin de sentir sa langue se mêler à la mienne. Elle rigolait. Je compris en voyant son bras tremper dans la confiture.
Je me suis restaurée avec elle. Complices. Comme toujours. Intimes. Comme jamais. Elle était nue. Moi aussi. Je navais que la poitrine de visible, elle était assise en tailleur. Il y avait une atmosphère très sensuelle ce matin. Toutes les deux, nous nous étions endormies excitées. Et cela aiguise chaque sens lorsque lon se réveille. La discussion dévia sur les choses sexuelles que lon peut faire avec la nourriture. Elle ma demandé si javais déjà donné. « Comme tout le monde mais je ne suis pas une grande passionnée, loin de là ». Elle mavoua quelle non plus. Mais elle me glissa à loreille quelle avait une pensée très vicieuse à lesprit. Jai du lui tirer les vers du nez pour quelle me lexplique.
Et dailleurs, je ny suis arrivée quau prix de me la voir expliquée. Elle retira le plateau pour que je puisse mallonger sur le lit, sur le ventre, les bras croisés, le visage posé dessus. « Tu te souviens de ce film qui avait fait scandale dans les années 80 ? » me demanda-t-elle. Je ne voyais pas jusquà ce que je sente deux doigts venir accoler à mon petit trou un corps gras. Frédérique étalait une noisette de beurre à lentrée de mon orifice et je me souvins de la scène dont elle parlait mais le nom du film méchappe encore ce soir. Elle suggérait vraiment très finement cette sodomie après que lon ai vu le type préparer sa victime consentante. Comme je me laissais faire dignement, détendue. Elle glissa un doigt en moi, comparant ça à beurrer le moule à gâteau avant la cuisson. Je souriais et soupirais en limaginant faire. Elle mabandonna un petit moment pour sortir de sa commode un énorme phallus en latex. Long. Large. Il avait lair vrai entre ses mains. Elle passa sur mes lèvres ce qui ressemblait au gland que jembrassai puis léchai en lui montrant bien ma langue. « Tu vois, on a toutes les deux nos jouets » dit-elle en souriant avant de repasser derrière moi. Javoue avoir vraiment redouté autant que désiré le moment où jai senti le gode se présenter contre mes chairs.
Elle pratiquait doucement. Avançait puis reculait mais, à chaque fois, progressait vers son objectif. Assez rapidement, elle parvint à faire réagir mon corps et à me faire soupirer. « Cest plus long quun plug quen dis-tu ma chérie ? ». Jétais bien daccord avec elle. Je me sentais autant emplie quavec un bon plug mais comme elle continuait de progresser, je sentais le phallus aller au plus profond de moi. Elle le retira complètement pour le replacer normalement cette fois-ci, plus au ralenti. Et quand il fut profondément en moi, je nai pas pu mempêcher de lâcher un gémissement.
Je navais plus les bras croisés mais allongés devant moi, jattrapai mes draps de mes doigts comme si javais voulu les griffer. Fred faisait aller et venir le plug en moi avec la régularité dun métronome. Marrachant exactement au même moment le même souvenir que lors du voyage précédent.
« Jaime te sentir comme ça, complètement fragile, complètement abandonnée » me dit-elle en sallongeant à côté de moi en continuant de me dilater. Elle prit possession de ma bouche et, tout en membrassant, me retourna sur le dos. Le gode en moi, elle vint se placer entre mes cuisses pour continuer à exercer des pressions régulières sur le phallus tout en me masturbant doucement de son autre main. Elle jouait avec lextrémité de mes seins. Elle me mordait. Me suçait. Maspirait. Me léchait. Métirait chaque mamelon, lun après lautre. « Jai un autre gode dans la commode, va le chercher » demanda-t-elle en me libérant de son poids. « Montre-moi comment tu marches avec une queue entre les fesses » me dit-elle crument. Je suis allée chercher lautre gode, un gode classique, de taille tout à fait normale. Celui que je portais en moi ma échappé, elle mobligea à le remettre accroupie à lendroit où je lavais perdu. Juste sous son regard. Elle sétait assise au bord du lit, les cuisses grandes ouvertes. « Approche. » Je me retrouvai debout devant elle. Son visage à hauteur de mon sexe. Elle ôta le phallus qui ouvrait mon cul pour le glisser dans ma chatte. Jai gémi. Fred ma alors dit à voix haute comme si il sagissait dun édifiant constat « Mais ma parole, cest à croire que ta chatte est à peine plus large que ton cul ». Pendant que je repensais à ces mots, elle glissa entre mes fesses le second gode. Il méchappait. Alors je me suis mise à quatre pattes. Ainsi, je pouvais lécher ma compagne. La satisfaire. « Jespère que tu me prêteras un de tes godes petite gourmande » ma-t-elle dit plusieurs fois pendant que je la léchais longuement. Pour finir allongée sur le lit avec elle pour un moment désormais usuel de lire ici.
Nous avons fait lamour. Je lai faite jouir avec le petit gode préférant remettre lénorme phallus entre mes fesses. Ce même phallus quelle mavait fait lécher après lavoir que je leus fait aller et venir en elle après avoir longuement léché son sexe. Je crois que nous avons essayé toutes les combinaisons possibles et que je commence à devenir une experte dans lart de lécher le sexe dune autre femme. Je crois que je peux dire que nous avons fait trois fois lamour. La dernière fois, je me suis retrouvée debout dans la cuisine, une cuisse ouverte sur le rebord de lévier froid et glissant pendant que Frédérique ouvrait mes fesses avec son phallus. Entre chaque jouissance, nous continuions à nous caresser, à nous exciter, nous avons beaucoup chahuté. Jai réussi à immobiliser Frédérique pour la chatouiller et la faire me supplier darrêter. « Tu me le paieras » mavait-elle prévenu avant de me prendre au piège à son tour et de mallonger sur ses cuisses pour me fesser comme une petite fille. Cest une sensation délicieuse qui menthousiasme encore ce soir. Ce nétait pas une vraie fessée. Mais je lui ai avoué cet après-midi que jaimerai beaucoup quelle men administre une cuisante un jour prochain. En fait, entre deux claques, elle glissait deux doigts dans ma chatte pour me fouiller et ma libérée après une dizaine de claques sur les fesses. Quand je lui ai parlé de cette fessée lors de notre balade, elle ma avoué quelle navait pas osé continuer pour ne pas être aussi idiote que jeudi et se tromper une nouvelle fois. Nous étions sur les quais de Seine. Je lai regardée et lai embrassée. Je ne pouvais pas me retenir. Encore une fois, jai eu la preuve que nous sommes vraiment sur la même longueur done. « Nessaie pas déjà de mamadouer, tu la sentiras passer cette fessée » me dit elle doucement. « Mais jespère bien » lui ai-je répondu.
Cette ballade, nous lavons faite en milieu daprès-midi. Après être restées à labri à lappartement comme deux perverses que nous sommes. Deux vraies gouines qui se sont douchées ensemble en se livrant à de nouveaux attouchements très intimes. Cest étrange, mais jai limpression que nous ne nous lassons pas du corps de lautre, que nous le redécouvrons sans cesse. Cest en tous ce que je ressens quand je joue avec. En fait, son corps, cest un peu le mien et réciproquement.
Frédérique ma maquillée. « Tu nes pas très douée » ma-t-elle dit pour me décider. « Sympa » avais-je répondu en souriant. « Calme sur le rouge » lui dis-je. « Pourquoi, tas peur que ça bave quand je tembrasserai dans le bus ? ». Elle aime me provoquer. En fait, pour une nana qui navait pas jusqualors vraiment assumé ses tendances bisexuelles, je trouve quelle les assume beaucoup mieux vis à vis des autres que je ne le fais. Jallais remettre mon body quand elle me demanda dattendre en prétendant avoir quelque chose pour moi.
En effet, elle ne mentait pas. Sur le lit, elle avait préparé le corset que nous avions vu la veille. Ravie, je me suis précipitée dessus pour le regarder avant de me jeter à son cou pour lembrasser et lui dire quelle était folle. Cest vrai, cest une folie financière. Mais une folie sensuelle qui ma donné une joie vraiment intense. Je ne lavais pas perdue hier. Elle mavait semée pour faire son coup en douce. Je me souviens de cet instant. Je lai regardée et lui ai dit quelle était aussi calculatrice que moi. Et que jadorais ça. « Je peux lessayer ? » lui ai-je demandé comme une gamine impatiente. Oui. Non seulement jallais pouvoir lessayer, mais jallais devoir le garder. Elle me voulait ainsi vêtue pour sortir aujourdhui. « Tu te souviens ce que je tai dit cette nuit ». Je me suis souvenue quand elle me tendit les bas blancs assortis au corset. Devant elle, et devant une glace, jai enfilé le corset quelle ma aidée à lacer puis à serrer. « Il est un peu petit » dit-elle en constatant que mes seins débordait légèrement des bonnets. « Mais non il est superbe. Merci. Merci encore ma puce » : je me moquais bien que mes seins soient comprimés. De toute façon, le corset me faisait rêver par la contrainte quil me semblait pouvoir apporter. Jétais servie. La taille bien mordue, les hanches serrées, les seins relevés et comprimés. Frédérique glissa les bas sur mes jambes et les fixa pour moi. Javoue que jai mis un moment avant de comprendre comment se mouvoir avec cette contrainte. Mais cela fait partie du plaisir rare que de porter un corset pour soi et pour lautre.
Elle shabilla en même temps. Elle sétait acheté le string qui lavait séduite aussi. « Je tai pris le même pour toi ». Là aussi, elle avait vu un peu petit, ce qui, au résultat, donnait un string vraiment excessivement moulant et indiscret. « Comme ça, quand tu le mettras, tu penseras à moi » ajouta-t-elle en mexpliquant quau début elle voulait acheter uniquement les strings mais quelle navait pu résister à lenvie de me voir porter ce corset en satin blanc.
Frédérique me prêta un chemisier blanc un peu juste pour elle mais qui mallait parfaitement. Vicieuse, elle me fit mettre toute seule ma jupe mais aussi mes chaussures. Et comme elle le voulait la veille, je me suis penchée jambes tendues pour quelle puisse voir le haut de mes bas apparaître à la lisière de la jupe en jean.
Sortir en pleine rue avec le corset fut une aventure extrêmement perturbante mais aussi passionnante. Je narrêtais pas de regarder ma silhouette dans les vitrines : Fred déboutonnait systématiquement la veste que je venais de fermer. « Ne tinquiète pas, on ne voit rien » : cest vrai, le chemisier était soft et opaque. Mais je ne me sentais pas à laise. Quand je bougeais, je sentais cette taille serrée.
Masseoir ? Une douce torture dont je me sortais bien selon Fred. « Tu grimaces adorablement » finit elle par me dire en riant. La chaleur ? Une ennemie redoutable. Sur les quais de Seine, Fred samusa à détacher les lanières de mes talons hauts pour que je les remette « comme il se doit ». Il y avait des promeneurs. Devant et derrière nous. Mais elle ne céda pas. « Jattends, et tout ce temps, tu restes au soleil. Moi jai tout mon temps » répétait-elle. Si bien que jai fini par dévoiler le haut de mes bas en serrant mes souliers aux chevilles.
Sous un pont, un peu en rentrait, elle ma embrassée en me collant contre le mur. La main glissée sous la jupe légèrement remontée, elle caressait ma vulve à travers le satin du string. « La prochaine fois, je te priverai de chemisier » me glissa-t-elle à loreille en glissant son index dans ma chatte.
Après notre ballade, jai invité Frédérique dans une crêperie à Saint Michel pour la remercier. Et le moment de nous séparer est venu. Hé bien, je suis surprise de me le voir écrire, mais quand il le faut je suis tout à fait capable de lenlacer pour lembrasser sur le quai du métro.
Mardi 11, Mercredi 12 et Jeudi 13 mai 2013
Hier matin, mardi, Frédérique ma téléphoné au bureau pour sexcuser de ne pas mavoir rappelée la veille. Elle était rentrée tard. Elle avait eu peur de me réveiller. Elle me faisait sourire parce quelle se faisait du souci et simaginait que jallais lui faire une crise. Bien au contraire, jétais très heureuse de lentendre et me suis entièrement consacrée à notre conversation. A nos silences surtout. A ce qui ne pouvait être dit au bureau et que nous sous-entendions chacune de notre côté. Je lui ai demandé si elle voulait venir à la piscine avec moi ce soir. Après avoir joué son rôle de paresseuse, elle a fini par accepter, consciente quil ny avait quen payant ce prix quelle parviendrait à me voir le soir.
Javais déjà fait plusieurs longueurs lorsquelle arriva. Je lui accorde que venir en banlieue à pareille heure nétait pas une chose facile sans que cela ne soit prévu à lavance. Même en maillot de bain, elle a ce côté grande dame, très sure delle, le visage tantôt sévère, tantôt enjoué. Vert pomme, deux pièces, plutôt fantaisie, jaime bien son maillot moi qui nai pourtant pas une grande passion pour les deux pièces. Jai rapidement compris quelle sintéressait beaucoup au mien, notamment grâce à sa blancheur et son opacité relative une fois le lycra détrempé.
Fatiguée, assise sur le rebord de la piscine, les pieds barbotant dans leau, face à ma petite Fred immergée jusquau cou, je récupérais de mes dix longueurs quand elle écarta mes chevilles. Elle me souriait avec cet air coquin que je lui connais si bien : je terminai le travail en faisant en sorte dêtre légèrement écartée afin quelle puisse regarder lobjet de son désir. « Encore » disait-elle en souriant. Je refusais en fronçant les sourcils et finissait toujours par céder encore un peu de terrain. Je ne cédai pas au troisième appel de ma complice : ma position commençait à être ni discrète, ni naturelle. Du coup, je lai rejointe dans leau et du coup, elle en a habilement profité pour glisser furtivement sa main entre mes cuisses tandis que je remontais à la surface.
La piscine fermant bientôt, nous avons rejoint les vestiaires. Dans les douches, javais déjà bien lu dans ses yeux une envie lubrique. Aussi, je nétais quà moitié étonnée de la voir sengouffrer dans ma cabine où je devais, en théorie, me changer. Dun long baiser enlacées, nous sommes bien vite arrivées à des attouchements extrêmement intenses : javais la main verticalement glissée entre son pubis et le slip de bain, jouant de mes doigts sur ses lèvres tandis quelle procédait à des caresses appuyées sur ma chatte encore voilée de lycra. Je me suis assise sur le rebord en plastique qui sert de siège : elle sest immédiatement mise à genoux pour me joindre sa langue à sa main experte en caresse pénétrante. Jentendais une femme se changer dans la cabine voisine alors que Fred me doigtait profondément et jouait de mon clitoris avec ses lèvres et sa langue. Elle dégrafait mon maillot pour procéder sans être gênée quand une employée zélée passa dans lallée en répétant que la piscine fermait ses portes.
Nous fûmes donc contraintes de nous interrompre le plaisir au ventre. Pendant que je commençais à me rhabiller, Fred sortit de la cabine au moment où repassait lemployée en question. Elle fit mine de navoir rien vu mais, comment pouvait-il en être autrement ? Jétais encore presque nue tandis que la poitrine de Frédérique débordait légèrement de son maillot. Fred me regarda avec un petit air gêné mais coquin et fila à son vestiaire pour se changer.
Une fois dehors, nous ne pouvions pas continuer le délicieux travail entrepris à lintérieur. Ecrire cela ne me pose plus de problème : javais envie delle et réciproquement. Proches de mon domicile, je lui ai fait une proposition indécente. « Tu nas pas envie de venir à la maison ? » lui dis-je à voix haute et, après mêtre approchée, je lui glissai dans le creux de loreille « Jai très envie de te faire lamour ». « Moi aussi. Jen ai très envie. Et jai très envie de fesser ton petit cul » me répondit-elle à loreille également.
En arrivant à lappartement, nous avons eu la désagréable sensation de ne pas être libres. Florence était non seulement présente mais en plus elle nétait pas seule. « Comme ça au moins, elle ne fera pas la gueule » me glissa Frédérique à loreille. Jai vite réfléchi, et, après avoir bu un apéritif davant dîner, jai cru bon de prévenir Florence que je ne dormirais pas à lappartement. Surprise, Frédérique rentra néanmoins immédiatement dans le jeu en mentant de manière encore plus convaincante.
Je suis allée dans ma chambre pour prendre quelques affaires et cest après my avoir rejointe que Fred ma demandé si javais un grand sac de voyage. « Alors cest moi qui prépare tes affaires. Et je te ferai la surprise une fois chez moi » me dit-elle. « Mais pour demain ? », « Pour demain aussi » dit-elle avec son sourire malicieux. « Laisse-moi cinq minutes. Mais avant de retourner à côté, laisse moi la clef de ta valise sil te plait » exigea-t-elle nonchalante.
Cest ainsi que je suis partie hier soir avec un sac rempli daffaires qui mappartenaient mais dont je ne connaissais pas le contenu. Le sentiment éprouvé est très étrange. Tout ce que je savais, cétait son poids, relativement pesant pour un rechange dun jour. Quand nous sommes arrivées chez elle, je mourrais de faim. « Je suis crevée, on se commande une pizza tu veux ? » proposa-t-elle.
Blottie dans le canapé, Fred me surprit une nouvelle fois à peine son appel commencé. Elle avait mis le haut-parleur, et cest sur un fond dattente musicale quelle me demanda à voix relativement basse de retirer ma robe noire à fleurs blanches. Les rideaux étaient tirés mais les volets nétaient pas fermés. Je lui fis remarquer en plaisantant. « Pas grave » massura-t-elle malgré la présence en vis-à-vis dun immeuble aux fenêtres illuminées. Alors que linterlocuteur répétait ladresse donnée par Fred, celle-ci me dit « Maintenant, enlève ta culotte ». Obéir et sourire. Telle était ma devise hier soir.