Chapitre 3 : Les Petites Culottes.

Les lumières d’un samedi bien avancé filtraient à travers le store lorsque Clément s’éveilla tranquillement. Bien qu’il se fut astiqué par deux fois la veille au soir, il ressentit un plaisant picotement courir dans ses couilles alors que sa bite était déjà tendue et dépassait malicieusement de son caleçon. Dans la pénombre de sa chambre, ses doigts empoignèrent son membre et s’activèrent doucement sous le drap, produisant un léger bruit de froissements répétés. Il entendait sa mère faire le ménage au salon mais cela ne troubla pas sa petite entreprise et il repensa au porno de la nuit précédente dans lequel une actrice d’âge mûre se faisait prendre en levrette. Les gémissements à l’esprit, il s’encouragea mentalement : « oh oui petite salope, tu l’aimes ma bite dans ta chatte de pute ». Alors, sa queue durcit encore davantage, il releva le drap et contempla son gland violacé sur le bout duquel perlait déjà une minuscule goutte de liquide séminal. Ses couilles se contractèrent et, dans un chatouillement délicieux, il suivit mentalement le trajet du foutre qui montait lentement le long de sa queue.

Sa main ralentit et il resta volontairement au bord de l’orgasme pendant de longues secondes puis, tout doucement, alors qu’il s’imaginait inonder le large cul de cette magnifique milf, il se fit jouir avec seulement deux doigts. Le foutre chaud explosa avant de retomber le long de sa bite, sur sa main et sur son ventre. Il s’essuya avec un mouchoir puis, en ramassant ceux de la veille, se dirigea à pas de loup vers les toilettes pour évacuer toute trace de ses nombreuses branlettes.

Ayant enfilé un bas de pyjama pour masquer sa virilité, il descendit torse nu afin de prendre son petit déjeuner. Sa mère était déjà levée et s’activait à divers rangements dans sa tenue d’intérieur habituelle.

— Bonjour maman.

— Bonjour mon cur, t’as bien dormi ? dit-elle d’une voix solaire en se retournant vers lui.

— Oui, ça va, et toi ? émit-il en baillant et en étirant son torse.

— Oui oui j’ai bien dormi aussi, confirma-t-elle après un silence notable.

Clément mangea son bol de céréales tandis que sa mère passait dans tous les sens autour de lui. « Au fait, chéri, je ne sais pas ce que tu as prévu pour ton samedi mais n’oublie pas de mettre ton linge au sale pour que je puisse faire une machine ». Il acquiesça la bouche pleine. Sur ces entrefaites, il remonta dans sa chambre, ramassa son linge éparpillé et se dirigea vers la salle de bain pour glisser son chargement dans la panière. Encore endormi, il agissait mécaniquement mais un détail attira son attention : au pied du lavabo, non loin de ladite panière, s’étendait un bout de tissu noir. Il s’agissait d’une jolie petite culotte appartenant à sa mère. Son cur d’adolescent se mit à battre un peu plus fort. L’avant était très classique avec seulement un petit liseré brodé sur les côtés mais l’arrière de la culotte était confectionné dans un tissu plus fin et transparent. Clément ne put s’empêcher d’imaginer les fesses pleines de sa mère que l’on pouvait apercevoir à coup sûr dans cet accoutrement.

Il s’interrogea alors sur la démarche à adopter devant cette négligence inhabituelle sa mère étant d’ordinaire si soigneuse et ordonnée. Mais avant que la moindre décision ne soit prise mettre la culotte dans le panier à linges sales, la ranger ailleurs ou la laisser sur place , il fit le geste irrésistible de la porter à son nez. Il perçut nettement l’odeur de la lessive, ce qui le désappointa quelque peu. Néanmoins, la douceur du tissu et l’évocation persistante du fessier, qui remplissait et débordait certainement de cette petite culotte, le grisèrent pour de bon. Si sa mère avait laissé tomber sa lingerie, il pourrait, sans se faire prendre, la lui subtiliser pour quelques heures avant de l’enfouir pour de bon dans le panier de linges sales.

Troublé par cette découverte et par son projet naissant, Clément choisit de cacher sa trouvaille au fond de la poche de son pantalon. Il descendit dans la partie basse du duplex, où il erra en regardant sa mère dont les courbes ondulaient tandis qu’elle frictionnait avec énergie la cuisinière.

— Ben, t’es là toi ? On dirait que tu sais pas quoi faire de ta peau. Rien de prévu aujourd’hui ? Il fait pourtant si beau, lui lança-t-elle amusée.

— Si si, répondit-il mollement, je dois retrouver les copains cet après-midi.

En prononçant ces mots, Clément ressentit une grande gêne, presque de la honte, ses doigts se crispèrent sur la petite culotte et le projet qui lui avait semblé si excitant, il y avait une minute à peine, lui apparut comme terriblement absurde et immoral. Il retourna donc dans la salle de bain et déposa la culotte dans la panière avant d’en refermer le couvercle avec dépit.

Quelques heures plus tard, après avoir joué à la console et fumé un joint avec ses amis, il rentra à l’appartement un peu défoncé et en proie à une inquiétude sourde. L’appartement semblait désert, les volets mi-clos avaient atténué les lumières traversantes du jour finissant. Il découvrit un petit mot sur la table du séjour : « suis partie au cinéma, reviens vers 19h. A tout à l’heure. Bisou mon grand ». Cela lui laissait une bonne heure tranquille. Il but un grand verre d’eau et sentit son ventre gronder. Cela n’était pas l’habituelle fringale des fumeurs. Non, c’était autre chose et son sexe grandit peu à peu sous son pantalon. Il tâta son membre à travers le tissu et comprit tout : son inconscient avait fait apparaître l’image de la petite culotte abandonnée par sa mère. Dans un stress peu ordinaire, il gravit lentement les marches qui le séparaient de leur salle de bain commune ; il n’avait aucune idée précise de ce qu’il s’apprêtait à faire, il voulait simplement revoir l’objet de son larcin matinal.

Dès son entrée, il fut comme tétanisé. D’abord, la panière était ouverte et semblait complètement vide sa mère avait donc lancé la machine comme elle l’avait annoncé mais, en s’approchant, il vit la fameuse petite culotte noire coincée entre le rebord et le couvercle de la panière désolée. Cet ascenseur émotionnel inquiéta davantage son esprit troublé : « mais qu’est-ce que la culotte fait encore là ? Je l’ai mal déposée tout à l’heure ? Est-ce que maman s’en est aperçue ? Non t’es con sinon elle l’aurait mise à laver avec les autres ». Cette deuxième chance le réjouit tout à fait cette fois : si cette culotte propre ne voulait pas disparaître, il allait s’en saisir pour de bon.

    Clément se précipita dans sa chambre et prit quelques secondes pour contempler à nouveau la pièce de lingerie, savourant par avance une branlette qui s’annonçait mémorable. Bien qu’il sache le tissu propre, il ne put s’empêcher de le renifler et d’en savourer la texture contre son visage imberbe. Sans plus de cérémonie, il sortit sa queue devenue énorme et commença à s’astiquer. Les images de l’actrice de la veille ne se présentèrent pas et ce fut uniquement le gros cul de sa mère qui surgit dans son imagination. Cette évocation précise mais incomplète ralluma un sentiment de honte chez lui sans que sa rigidité ne diminue le moins du monde. Tout à coup, un déferlement de pensées refoulées s’abattit en cascade dans sa tête : il se revoyait, la veille, glisser un il dans l’entrebâillement de la salle de bain, sa mère allongée lascivement dans son bain, les deux seins lourds émergeant au milieu de la mousse, les yeux fermés et la bouche pulpeuse entrouverte pendant que lui, le cur au bord des lèvres, avait sorti sa bite qu’il agitait infiniment lentement, le plus discrètement possible, afin de ne pas se faire prendre.

Cet événement avait complètement disparu de la partie consciente de son être pendant les quelques heures qui séparaient son voyeurisme de la présente branlette.

A vrai dire, avant ces péripéties, Clément n’avait jamais réellement fantasmé sur sa mère. Bien entendu il voyait   d’abord dans les regards de ses propres amis, puis de manière objective que Raphaëlle était une belle femme, mais il en avait simplement tiré une certaine vanité filiale sans que cela ne l’émeuve outre mesure. Les seuls instants qu’a posteriori il trouvait tendancieux étaient les longs câlins qu’ils avaient coutumes de se faire tous les deux et pendant lesquels il sentait les seins lourds et pleins de sa mère qui s’écrasaient contre lui.

C’était désormais tout autre chose, sa mère était parfaitement double dans son esprit. D’une part, il embrassait sans réserve son statut de femme mûre et attirante, d’autre part, elle restait toujours cette mère pleine de douceur et de tendresse. Plutôt qu’une réelle opposition, ces deux profils se superposaient de manière diabolique à mesure qu’il continuait sa honteuse masturbation. La sensation de la culotte, le souvenir de la salle de bain et l’intimité ordinaire qu’il avait avec sa mère dessinèrent des fantasmes plus précis. Il adorait le cul des femmes. Il se retrouva tout-à-coup, en pensée, agenouillé derrière le cul de sa maman. Il apercevait précisément les fesses à travers le tissu. Il se fit alors petit chien. Raphaëlle riait tendrement et laissait son fils vénérer son derrière à coup de petits bisous et de tendres morsures. Enhardi par son propre comportement canin, Clément baissa la culotte pour écarter cérémonieusement les belles grosses pommes qui s’offraient à lui. Il plongea son nez vers le petit illet violet et fit ce que chien ferait.

La mère riait devant tant d’impertinence mais elle fut surprise et se mit à gémir lorsque la langue de son petit chien parcourut ses lèvres du bas et vint se ficher dans son trou du cul. Clément ne put supporter davantage cette saynète dégénérée et il giclât en trois coups jusqu’à saturer entièrement la petite culotte qui avait accompagné la main dans les derniers mouvements.

    Après cette explosion incontrôlée, Clément n’eut qu’une angoisse : cacher cette souillure inavouable. Le souvenir de la panière vide l’empêcha d’aller reposer la culotte là où il l’avait retrouvée. Il la plaça donc sous son oreiller avant de sombrer dans un profond sommeil.

Le dimanche se passa comme si rien n’avait changé : ils mangèrent, bavardèrent et regardèrent un film américain d’une banalité affligeante. Chacun fit comme si de rien n’était. Après sa journée de lycée du lundi, et alors qu’il s’imaginait déjà souiller à nouveau cette culotte qui manquerait bientôt de déborder de foutre (il n’était pas resté totalement inactif lors du long dimanche précédent), il fit une nouvelle découverte. Coincé entre l’accoudoir et l’assise du canapé, surgissait un bout de dentelle écrue. Encore seul, il s’en saisit et c’est alors qu’un joli tanga apparut sous son nez. Son sang ne fit qu’un tour : qu’est-ce que cela signifiait ? Sa mère avait-elle encore commis un oubli ? cette fois-ci en pliant son linge sur le canapé Avait-elle un amant ? Ces questions se bousculèrent en lui mais le saisissement devant la beauté et la finesse du vêtement prit le pas sur tous ces atermoiements. Il n’avait jamais imaginé que sa mère, si discrète, puisse porter des dessous si affriolants.

S’en suivit une nouvelle séance de masturbation, aussi intense que la toute première, mais entachée du même regret que le tissu ne fut pas resté toute une journée au contact de la chatte et du cul de sa mère.

    Deux jours plus tard, le mercredi soir, les yeux écarquillés du fils s’appesantirent sur ce qui avait des airs de miracle. C’est comme s’il avait été entendu. En allant se laver les dents, il tomba sur une fine culotte prune qui trônait négligemment à côté du lavabo. Son instinct, guidé en grande partie par sa perversion naissante, devina sur le champ que ce nouveau présent avait été porté toute la journée durant : de légères traces blanches entachaient l’entrejambe. Sa mère n’étant pas loin, il reporta un peu son plaisir, se carapatant vers sa chambre dans un état second, muni du butin de son odieux chapardage. Afin de ne pas être interrompu au moment crucial, il eut la présence d’esprit d’ouvrir sa porte et de lancer à la cantonade :

— bonne nuit maman, je suis mort, je me couche.

— Bonne nuit mon chéri, fais de beaux rêves, entendit-il en écho.

Sans plus tarder, il commença son affaire. L’odeur était délicieusement âcre, elle symbolisait le contact avec cette chatte interdite et inconnue. Instinctivement, il mit la culotte sur sa tête, de sorte qu’il sentit l’entrejambe moite de sa maman. La branlette avait déjà commencé bon train et, dans cette effervescence joyeuse, il s’enhardit davantage. Sa langue dépassa bientôt d’entre ses lèvres adolescentes pour venir lécher le tissu souillé des pertes de sa mère. C’était trop grand pour lui, il manqua de défaillir, dut s’appuyer contre sa commode et lança cinq grands jets de foutre qui vinrent s’écraser sur le sol dans un bruit mat, comme le plus bel hommage dipien qui soit. La culotte maintenant trempée de salive rejoignit bien vite ses copines sous l’oreiller de la dépravation. Le lendemain matin, après une nuit agitée, Clément se résolut à contre cur de se séparer de son trésor certaines culottes ayant dormi avec lui depuis presque une semaine. Il ne voulait pas que son petit manège soit découvert et que cela nuise aux nombreux plaisirs à venir.

Il replaça donc les culottes maculées au milieu du linge sale et partit tranquillement pour le lycée.

***

Ce même jeudi, Raphaëlle rentra plus tôt qu’à l’accoutumé. Son enquête ambiguë lui avait donnée une sorte d’énergie sauvage. En effet, elle avait constaté avec effroi mais non sans plaisir coupable, la disparition de ses sous-vêtements. Sur un point il n’y avait plus de doute possible, Clément avait subtilisé les appâts que sa mère avait semés avec malice. Si Raphaëlle s’était d’abord inquiétée lors de sa première tentative, elle avait vite compris que l’hésitation de son fils vis-à-vis de la culotte noire n’était qu’un effet d’une prudence qu’elle avait su déjouer en insistant subtilement. Le plaisir qu’elle avait éprouvé, et qui avait participé de son activité masturbatoire renaissante, était à la fois permis par la confirmation de la perversité de Clément mais aussi par les incertitudes restantes qui étouffaient quelque peu sa culpabilité maternelle. Certes, son fils avait volé les culottes mais, les premières étant propres, il était possible d’imaginer que le jeune garçon les utilisait simplement comme des attributs de la féminité et que ses pensées n’étaient pas aimantées par leur propriétaire.

« En définitive, se disait-elle, peut-être ne pense-t-il pas vraiment à moi ? ». C’est bien ce premier doute qui la poussa à franchir le cap suivant en offrant une culotte sale. De plus, mais cela relevait sans doute d’une naïveté aveugle, elle n’avait constaté que la « disparition » de ses appâts et elle laissait ouverte la question de leur utilisation.

    C’est donc avec une excitation prononcée, teintée d’inquiétude, qu’elle entra dans son appartement. Après s’être assurée qu’elle était seule, ses pensées revinrent vers l’objectif malsain qui saturait son esprit depuis quelques jours maintenant. Bille en tête, elle monta les escaliers quatre à quatre puis pénétra dans la chambre de Clément. Là, elle ne put s’empêcher d’émettre un grognement mental à la vue du capharnaüm qui régnait. Mais son but initial lui revint très rapidement et elle chercha dans toutes les cachettes possibles : sous le matelas, sous le lit, sous les oreillers, dans la commode et dans divers recoins de ce désordre. A sa grande surprise, elle ne trouva rien. Non seulement les culottes étaient désespérément absentes mais, en plus, il n’y avait aucune trace d’éventuel plaisir solitaire. Cette absence de découverte la rassura pendant de brèves secondes, peut-être que toutes ses suppositions audacieuses avaient été la suite de son excitation du week-end et que son fils se comportait comme un saint et avait simplement rangé ou directement lavé les culottes errantes.

Toutefois, ce bref répit fut suivi d’une vive déception que son intellect surmonta en laissant la boîte des questions immorales entrouverte. Elle fouilla donc frénétiquement dans ses propres affaires afin d’écarter l’hypothèse de la candeur de son fils puis, ne trouvant rien non plus, elle remit à plus tard ses recherches et se dirigea vers la salle de bain afin d’y prendre sa douche. Une fois déshabillée, et alors qu’elle ouvrait la panière pour y jeter sa tenue, elle eut l’idée de reprendre sa fouille en désespoir de cause. Quelle ne fut pas sa stupeur lorsqu’elle découvrit son tanga écru et sa culotte noire littéralement méconnaissables : le tissu était complètement froissé et les deux sous-vêtements étaient comme pétrifiés. En détective hors pair, Raphaëlle comprit sur le champ que cette rigidité était due à une quantité phénoménale de foutre séché. Ainsi donc Clément s’était branlé à répétition dans les présents maternels. Bien qu’une partie de sa psyché l’eut ardemment désiré, elle resta interdite et comme stupéfaite devant cet acharnement lubrique.

Mais une fois encore et cela lui permit de ne pas vaciller totalement rien ne prouvait concrètement que Clément l’avait prise pour cible de ses fantasmes.

    La main curieuse fouilla avec une insistance redoublée dans le terrible panier jusqu’à saisir la fatidique culotte prune. Ce fut la grande révélation. L’objet du piège le plus redoutable qu’elle avait conçu était également souillé en plusieurs endroits. L’effarante différence par rapport aux deux premières culottes résidait à la fois dans la signification sans équivoque Clément se masturbait en pensant à elle, à son odeur mais aussi dans le fait que les souillures du dessous prune étaient encore fraîches.

    En quelques instants seulement, la vie intérieure de Raphaëlle fut mise à sac selon la séquence suivante : un sentiment de fierté à la fois maternel et narcissique la saisit tout d’abord Clément la trouvait excitante et Raphaëlle y voyait une preuve rassurante pour sa féminité mais également la confirmation que son pouvoir sur son fils atteignait les régions les plus insoupçonnées de l’inconscient ; puis, une chaleur irrésistible s’insinua en elle et elle pressentit que sa mouille avait commencé à ruisseler c’est dans cet interstice grisant que la main porta la culotte couverte de semence près du visage ; mais tout à coup, le charme se rompit. Le geste inconsidéré qui aurait dû augmenter encore l’excitation venait de se révéler insoutenable. C’est donc la honte puis la colère qui la frappèrent. Cette colère la visait elle-même. Raphaëlle s’en voulait profondément d’avoir joué ce jeu dangereux et d’avoir ressenti cette attirance contre nature et criminelle vis-à-vis de son garçon.

Elle jeta rageusement l’horrible preuve de la concupiscence de Clément mais son ire étant amplifiée et presque aveugle, elle se reporta aussi contre son fils :

— quel porc, ce petit salaud il ne perd rien pour attendre ! décharger dans les dessous de sa propre mère c’est horrible j’ai engendré un monstre, un déviant non mais il passe son temps à se branler ou quoi ? mon dieu, qu’est-ce qu’on va devenir ?! ça ne peut pas se passer comme ça.  Ça ne se passera pas comme ça .

Dans cette tempête, toute trace de volupté avait méthodiquement quitté Raphaëlle. Sa démarche et son attitude, d’ordinaire si souples et si douces, s’étaient muées en une posture de combat pleine de sévérité. Elle laissa les culottes joncher le sol de la salle de bain et partit attendre le retour de Clément au salon, bien décidée à en découdre.

***

    Tandis que Clément rentrait chez lui, il se demandait si une miraculeuse culotte l’attendrait pour son quatre-heures. Sitôt la porte ouverte, il fut glacé : sa mère l’attendait, les bras croisés, adossée contre le canapé depuis lequel elle semblait prête à bondir. En un éclair, il repensa à ses méfaits et pâlit. Raphaëlle observa un silence calculé et, pendant cet interminable laps de temps, ses yeux noirs brillèrent d’une lueur mauvaise. « Je suis très en colère, il faut que je te parle. Je viens de découvrir des choses inadmissibles ». Elle marqua une pause :

— Peux-tu m’expliquer ce que tu as fabriqué avec mes sous-vêtements ?

— Mais quoi ? Tes sous-vêtements ? quels sous-vêtements ? bredouilla-t-il en tentant de soutenir le regard dur de sa mère.

— Joue pas au con avec moi Clément, tu sais très bien de quoi je parle.

— Bah non, je vois pas

— Je parle des culottes, mes culottes, que j’ai retrouvées dans le linge sale ! Fais pas l’innocent, ça ne peut être que toi.

— Mais non j’ai rien fait, calme-toi maman

— Me calmer ?! Tu oses me dire de me calmer, petit dégoûtant !

Il déglutit avec peine, se sentant perdu.

— Alors comme ça t’as rien fait ? Rien du tout ? Monsieur fait l’innocent, ça va pas se passer comme ça, lâcha-t-elle sèchement.

Dans une totale fureur, Raphaëlle monta précipitamment les marches vers la salle de bain. Médusé, Clément espéra, l’espace d’un instant, que l’orage était passé. Mais cet espoir était insensé. Sa mère redescendait déjà avec les trois culottes dans sa main. Elle les agita fiévreusement : « Et ça, petit dégoûtant, qu’est-ce que c’est ? C’est rien, peut-être ? Tu vas me faire croire qu’elles se sont retrouvées toutes seules dans cet état ? »  Elle prit quelques secondes et reprit d’un ton plus glacial :

— Je sais très bien que c’est toi, je ne suis pas idiote Clément. Je sais ce que c’est.

— Mais

— Mais, mais, mais quoi ?!  Répond ! Tu vas répondre à la fin ?

— Je sais pas Je sais pas

— Ah tu sais pas ?! petit saligot ?!

Et, à mesure qu’elle répétait ces derniers mots, des larmes de rage vinrent au coin de ses yeux et elle lui jeta une à une les coupables petites culottes. Clément était là, prostré, humilié, mais bien décidé à ne rien avouer. Dans un effort douloureux, il s’esquiva la tête basse, contournant sa mère en sanglot, pour essayer de regagner sa chambre.

Suite à cette intense colère, Raphaëlle ressentit une profonde tristesse. Son fils avait nié et son coup d’éclat, trop brutal, n’avait absolument rien arrangé. Elle rumina pendant de longues minutes et, une fois apaisée, elle choisit de renouer le dialogue.

    Clément était tétanisé sur son lit lorsqu’il entendit frapper à sa porte :

— Clément ? C’est moi, ouvre, dit-elle d’une voix enrouée.

— Bon j’entre.

.

Elle ouvrit doucement la porte, regarda son fils qui venait de s’asseoir sur le rebord du lit en fixant le sol, et reprit :

— Bon, Clément, excuse-moi je n’aurais pas dû m’énerver comme ça. C’est sur le coup de l’émotion, tu comprends ? C’est parce que je suis choquée, c’est tout.

— D’accord, émit-il faiblement.

— Je sais bien que vous, les jeunes, vous avez les hormones qui travaillent et que vous êtes remplis de désir. Ça, je le comprends, c’est normal. Alors tu peux me le dire maintenant, je ne me fâcherai pas : c’est toi qui a fait ça, hein ?

— Oui oui c’est moi, admit-il à voix très basse en regardant par terre pendant que sa jambe s’agitait nerveusement.

Raphaëlle, comme apaisée, s’assit à côté de lui et posa la main sur son genou tremblant pour tenter de le calmer.

— Bon, c’est mieux comme ça. Je préfère que tu ne me mentes pas. Je comprends qu’à ton âge ton désir soit débordant mais tu es presque un homme maintenant, tu dois apprendre à te contrôler.

— Non maman je veux pas parler de ça avec toi c’est gênant, supplia-t-il.

— Justement, c’est toute cette situation qui est gênante mais c’est très important qu’on en parle. C’est vrai donc, un garçon de ton âge a forcément du désir mais il y a des limites, Clément, et là, tu as franchi la pire. Tu ne peux pas te faire du bien en songeant à ta mère. C’est interdit. C’est pratiquement de l’inceste, tu te rends compte ? Je te propose qu’on laisse ça derrière nous, qu’on n’en parle plus jamais, mais uniquement si tu me promets que ça ne se reproduira jamais.

— Oui.

— Oui, quoi ?

— Oui, je te le promets, lança-t-il d’un seul souffle.

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