Histoires gays Histoires tabous

A.D.D.C. – Chapitre 8




ADDC 8

Les suçons

— Il mest doux, mon chéri, dapprendre que je tai manqué. Mais je suis là maintenant, plus déterminée que jamais à nêtre plus quà toi. Je renonce définitivement à mon bénévolat, je veux être à toi entièrement. Pour toi je serai belle, tendre, attentionnée. Mon corps taura pour seul maître comme mon cur. Je veux te faire oublier lenfer de ces quarante huit heures dégarement. Viens couchons-nous, oublions le passé et bâtissons ensemble notre avenir. Raconte-moi en premier ta vie pendant ce temps. Tu sais pratiquement tout de moi, je veux savoir où tu as vécu, comment et avec qui. Narre aussi toutes tes ruses pour obtenir les renseignements accumulés sur mes activités. Ah ! Jaurais dû penser à tmiter, jaurais eu moins peur de te perdre, jaurais mieux raisonné et tu naurais pas eu à te plaindre des conséquences de mon découragement.

Elle sait accabler le découragement dû au break. Ca linnocente.

Par le détail jentreprends le récit de cette quinzaine agitée : mon logement voisin du resto, ma barbe, ma visite secrète ce soir où avec Robert elle a remplacé les filles ou femmes retardataires.

— Quoi, tu étais sous notre lit quand jai accordé mes faveurs à Louis ? Mais tu sais tout. Tu as utilisé des moyens déloyaux. Même le drap mouillé du sperme de Louis ou dHenri ? Tout ! Tu vois à quoi mène le désespoir. Prends-moi dans tes bras, câline-moi.

Je raconte, elle coupe le flot de paroles pour me couvrir de baisers. Nous remettons au lendemain lunion de nos corps. Je lui accorde un temps de répit et de repos après lépreuve de la double pénétration que je lui ai fait infliger. Nous considérerons cet excès voulu par moi, subi par elle avec étonnement et une certaine satisfaction comme un acte de pénitence à ne plus jamais répéter et qui la lave de tout.

— Même si jétais demandeur et participant ? Tu refuseras de coucher avec moi et un autre homme ?

Ma question est inspirée de sa déclaration (lire numéro 7): « la partie à trois que tu as organisée ma rendue folle. ». Malgré ma résolution de tuer soupçons et jalousie je tremble davoir éveillé sa curiosité et un appel à des agissements sexuels en groupe. Ce que confirme hélas sa dénégation peu rassurante :

— Ne tente pas le diable; je pourrais y prendre goût et souhaiter pratiquer régulièrement avec des tiers lorsque tu ny serais pas disposé. Non, restons deux à nous aimer. Nintroduis pas de loup dans la bergerie, on ne sait jamais leffet de sa queue sur une femme. Je me sens fragile à lévocation de cette pratique du partage et du sandwich selon ton expression. Plus jamais ça !

Le samedi matin, tard, nous nous sommes éveillés enlacés. Dans notre sommeil nos corps ont retrouvé nos habitudes, notre couple sest renoué, nos sens ont vaincu les réticences des raisonnements instinctifs et chassé les méfiances involontaires cachées dans mon subconscient. Le baiser du réveil nous réconcilie définitivement. Mon érection matinale me vaut des caresses osées, lesquelles ne tardent pas à nous mener à lunion merveilleuse. Seuls au monde, nous faisons et défaisons nos liens, assoiffés damour nous nous étreignons, je pénètre ma chérie. Cest divin. Combien connaissons-nous dorgasmes ? Nous jouissons lun de lautre sans compter. Lépreuve passée, notre amour renaît plus fort. Le samedi et le dimanche sont ensoleillés par ce renouveau, par notre joie des retrouvailles, par les promesses renouvelées d »amour, toujours ». Nous achetons des fleurs, nous écoutons de la musique, nous nous enlaçons, nous faisons lamour. Cest ça le bonheur.

— Robert ma appelée, il est désolé de devoir accepter ma démission. Non, non, tu nauras plus loccasion de te plaindre.

Le lundi soir Lili me donne une preuve supplémentaire de son amour. Convoquée par Henri, elle la entendu renouveler sa proposition de promotion en qualité de secrétaire de direction et dassistante. Elle a tapé elle-même le texte du contrat. Par clause particulière, Henri garantit que lors des déplacements de plus dun jour elle jouira de la mise à disposition dune chambre particulière.

— Il ne peut pas préciser par écrit quil ne cherchera plus de relations sexuelles, ce serait inutilement compromettant pour lui et pour moi, mais il ma juré dêtre correct en toutes circonstances. Crois-tu mon chéri que je puisse accepter cette offre ? Le risque ne te semble-t-il pas trop grand ? Me fais-tu confiance ou préfères-tu que je renonce ? Henri me promet de ne pas exercer de représailles en cas de refus. Jai longuement discuté avec Martine pendant quelle commençait à me passer les consignes. Selon elle Henri est homme de parole.

La nouvelle ne me réjouit pas outre mesure. Lili aurait pu refuser, elle lavait fait en ma présence, au lieu de quoi elle a déclaré vouloir recueillir mon avis. Au fond delle, elle a déjà assimilé et accepté cette proposition modifiée. Elle serait profondément déçue de me savoir hostile à ce projet. Elle garde en mémoire ma décision de lui faire entièrement confiance. Comment pourrais-je après notre réconciliation montrer de la défiance. Me pardonnerait-elle de mopposer à sa réussite sous prétexte que je prêterais des intentions sournoises à un homme de parole. Quand jimagine la complicité de Martine et dHenri, leur longue liaison adultère avouée par lui ici même, je trouve Lili bien ingénue de répéter : « cest un homme de parole ». Notre amour renouvelé dhier souffrirait-il une marque de méfiance ? Jai le choix entre approuver et ne pas refuser. Le moindre doute exprimé serait une fausse note dans notre accord parfait.

— Ma chérie, pourquoi irais-je contrarier tes vux ? Tu dois te jeter sur cette chance. Les garanties de ton patron, les encouragements de Martine et ma confiance en ton amour mordonnent de me féliciter de cette insigne distinction. Cette fois Henri sintéresse à tes compétences et non à ton corps ou à ton cul. Il le fait sans contrainte, sans chantage et sans espoir dacheter ton cur ou ton corps, il renonce à coucher. Cest une attitude noble qui lhonore. Fonce.

— Dès la quinzaine prochaine nous pourrions reprendre la maison où logeaient Martine et son mari. Jai entendu dire que Joseph avait demandé sa mutation en raison de soupçons sur la fidélité de Martine. La jalousie est mauvaise conseillère. Toi tu es un homme merveilleux, ta confiance en moi est bien placée. Je tadore.

Ce soir elle tient à me le prouver longuement, ardemment, follement. Elle ne cesse de me caresser, de membrasser, de soffrir quaprès mavoir épuisé. Mon accord accroit sa libido, fait de moi son héros et déchaîne sa passion. Sur le dos, en levrette, en cuillère, Lili se donne, suggère des positions hardies; elle déborde denthousiasme et de reconnaissance. Le mardi matin elle répare un oubli imputable à son envie de me plaire et de récompenser ma confiance.

— Cétait si bon de taimer que jai omis involontairement de te prévenir. Mais tu vas apprendre avec joie mes débuts immédiats dans ma nouvelle fonction. Henri memmène dès demain soir à une réunion importante. Ne fronce pas les sourcils, Martine nous accompagnera et me présentera à ses contacts habituels. Je serai sage. Tu nas rien à redouter.

— Mais tu es toujours libre et jai confiance en ton bon sens. Va sans souci pour moi, je taime.

Son baiser est encore plus voluptueux.

Six mois ont passé. Après chaque « réunion importante », Lili me tient au courant avec la retenue nécessaire au secret professionnel. Le métier entre. Elle est dans la peau du personnage. Jai été invité à un pot au cours duquel Henri ma fait lhonneur dun a parte pour louer le travail de Lili.

«  Si elle continue ainsi, elle ira loin. Seriez-vous prêt à la suivre si elle était mutée au siège ? Bon ce nest pas pour demain, mais envisagez cette probabilité»

— Ne tinquiète pas me susurre Lili en plein combat amoureux ce soir là. Henri a des vues sur une jeunette disposée à baiser avec lui. Il possède une garçonnière pour senvoyer en lair avec sa petite pute, cest suffisant pour la garce. Il ne se débarrassera pas aussi facilement de moi. Je connais bien Marie. Sa femme mapprécie et, rassurée par ma conduite irréprochable elle tient à protéger son mari des excès dune vie dissolue. Elle comme toi a confiance en moi. Vous me réconfortez.

Dans le discours de Lili un mot revient très fréquemment : confiance ! Cest un rappel destiné à booster mon amour, un leitmotiv né après notre break. Tout autre que moi trouverait exagéré la constance dans lutilisation si fréquente du mot et de lidée. Moi, je suis confiant. Elle me fournit des raisons de le demeurer. Ainsi, à chaque retour elle laisse traîner sur le bahut du salon la facture acquittée de sa chambre à lhôtel avant de la ranger dans un classeur pour déduire le moment venu les notes avec les frais généraux. Un hôtel revient plus fréquemment parce quil se situe à proximité des lieux de réunion mexplique Lili.

Sa chambre à lit double comporte tout le confort nécessaire, y compris internet. Elle noublie jamais de menvoyer un e-mail pour me souhaiter bonne nuit, en plus de ses bisous par téléphone. Nous sommes physiquement séparés mais si proches pourtant grâce aux techniques modernes de communication. Son absence est moins difficile à supporter.

Aujourdhui elle est revenue de voyage bien avant mon retour du travail. Cest le milieu dun bel automne, le soleil a brillé toute la journée, il fait bon, le thermomètre dintérieur indique 23°. Lili porte un pull léger à col roulé. Elle est douchée et ne se douchera pas avec moi, pour une fois elle sest essuyée toute seule. Me voilà privé dun moment de plaisir. Habituellement je passe la serviette et nous finissons en jeux de mains, en caresses qui aboutissent à des étreintes coquines. Au coucher elle na pas besoin de moi pour décrocher son soutien-gorge, je perds encore une occasion de lui caresser les seins avant le passage à des jeux de couple. Je minquiète :

— Tu as des soucis ?

— Pourquoi ?

— Jai limpression que tu nes pas dhumeur joueuse.

— Le pauvre homme se sent délaissé. Attends, je moccupe de toi dans une minute.

Curieusement elle quitte son string en me tournant le dos et enfile une chemise de nuit à col fermé tirée du fin fond dun tiroir où elle attendait lhiver. Nous nous couchons, je mapproche delle.

Elle éteint sa lampe de chevet et rit tout fort :

— Que dirais-tu dune partie de cache-cache amoureux. On se cherche dans le noir et on saime sans se voir.

-Essayons.

Sans la vue, priorité au toucher. Les mains, les pieds attrapent, retiennent. Les caresses surprennent, font rire.

— Comment test venue cette idée ?

— A force de me coucher seule jinvente des amusements pour booster nos plaisirs. Ca ne te plaît pas ?

— Si cest pour me plaire, tu multiplies ma joie.

— Embrasse-moi un peu partout. Je taime. Oui, là dans le cou, hum, cest si bon, de lautre côté. Tu négliges mes seins. Suce la pointe mon bébé. Va plus bas, plus bas encore. Tu ne remarques rien ?

— Mais, ton mont de Vénus est lisse. Où est passée ta touffe ?

— Hier soir je suis allée chez une esthéticienne et elle ma convaincue de te faire une surprise. Pour toi jai une peau de bébé. Oui passe tes doigts. Suis la fente, mon clito a besoin dun gros câlin. Humm !

— Cest dommage, jaimais ta jolie touffe. Tu me montres ?

— Ah ! Pas tout de suite. Jai envie de toi. André, prends-moi. Ne me désires-tu plus ?

— Guide ma queue qui vient de perdre ses repères aux abords de ta vulve.

Le réveil sonne. Lili est déjà en tenue. Depuis que son salaire a fait un bond à faire pâlir ma feuille de paie, elle achète sans compter robes, tailleurs, escarpins et bijoux. Pour me plaire, répète-t-elle à lenvi. Cest flatteur .Le dressing déborde. Devient-elle frileuse, le col roulé a changé de couleur, mais est-il indispensable quand la météo annonce du beau temps ?

Première rentrée, elle est sous la douche quand je reviens.

— André peux-tu mapporter ma robe de chambre, je lai oubliée sur le lit.

Jentre dans la salle de bain. Lili est immobile face au miroir, ne se tourne pas pour un baiser, penche sa tête du côté gauche. Je caresse son dos, ma main court le long de la colonne vertébrale, déclenche des frissons, un doigt sinsinue dans le haut de la raie. Lili sébroue :

— Ne sois pas impatient, mon chéri. Je te paie le restaurant ce soir. Es- tu content ?

— Oui.

— Cest tout ? Pas plus denthousiasme que ça ?

Je viens de remarquer sur sa fesse une tache violacée, comme la trace dun pinçon. Etrange.

Je me relève :

— Cest très bien. Je crains juste de ne pas pouvoir te suivre dans la course à la dépense.

— Puisque je te loffre de bon cur. Tu maimes, ne calcule pas. Viens embrasse-moi.

Son demi-tour rapide me livre son visage rayonnant . Elle est heureuse de payer, de montrer que mon accord a amélioré notre quotidien. Le visage est radieux mais ce qui attire mon attention cest une marque dans le cou, entre le bleu et le rouge-brun.

— Quest-ce que tu regardes ?

Elle bouge, interroge le miroir et réfléchit vite :

— André, tu mas fait un suçon cette nuit ? Tu devrais tempérer tes ardeurs, mon amour. Tout le monde va se moquer de moi.

— Mais je tassure je fais attention. Ce nest pas moi.

— Excuse-moi. Cest peut-être une piqûre de moustique, cette nuit je lai entendu faire zzzzzzzz

Je men tire bien. Le moustique ? Cette nuit ? Il devrait y avoir une cloque. Ce « bleu » absolument plat et ses tout fins points plus noirs a plus de quelques heures. Elle a parlé de suçon, ne sest pas trompée. Mais si jen étais lauteur, je le saurais. Un suçon de la nuit na pas cette apparence, est plus rouge. Cette pensée mobsède pendant le repas dansant.

Elle a fourni une explication, na donc plus jugé nécessaire lusage du col roulé pour la soirée. Se doute-t-elle que jai aperçu également une «  piqûre de moustique » aussi étonnante à côté du téton de son sein gauche, un rond hors de proportion avec la bouche dun nourrisson. Elle nallaite pas. Le bleu sur la fesse pourrait résulter dune chute sur le dos. La même chute naurait pas pu marquer le sein ou le côté gauche du cou.

— Te voilà bien taciturne André. Cest la différence de nos salaires qui te tourmente. Tout ce que je fais cest pour toi, pour te rendre heureux. Ne sois pas désolé.

Comme hier elle se déshabille sans me solliciter. Elle reprend la chemise de nuit cache tout, jette un linge sur son abat-jour, se donne sans préliminaires

— Ah ! Tu voudrais voir mon sexe dénudé ? Tu as été trop mélancolique. Tu devras mériter le privilège de découvrir le bas. Contente-toi de maimer.

Je commence à détester cette formule restrictive trop souvent dans sa bouche. Autre chose me tarabuste pendant que je possède bravement ma gagneuse. Ce mot là aussi vient bizarrement à lesprit. Une gagneuse, un trottoir, un client Je me suis juré de rejeter les pensées malsaines pour moi, insultantes pour Lili. Je lime avec rage, dans la pénombre. Je mefforce dêtre le meilleur, lamant qui lenchante, celui qui laisse lempreinte la plus remarquable dans son vagin, lindispensable dispensateur de jouissance, son sabreur, la seule vraie source de son bonheur . Elle lutte avec le même désir de méblouir. Nous nous retrouvons au sommet du plaisir en même temps. Comment douter dune femme aussi passionnée, aussi généreuse  ?Cest idiot, cest un déraillement de mon imagination. Si je ne me discipline pas, je vais décourager ses efforts pour me plaire. A trop me tourmenter je deviendrai infréquentable et de fil en aiguille je tuerai son amour pour moi. Stop aux idées noires ! Quand même, je ne comprends pas les précautions de Lili pour cacher les traces Mis Elle aurait pu me montrer sa fesse, me raconter sa chute et me demander de lécher et dembrasser la place douloureuse. Aussi pour le sein, pourquoi dans ses soirées solitaires à lhôtel ne se serait-elle pas inventé un jeu, elle aurait attiré le téton jusquà sa bouche et aurait créé cette marque. Oui, mais elle na pas pu se sucer le cou et lhistoire du moustique est le plus grotesque cache vérité jamais entendu, un conte pour enfant, pas crédible pour un sou. Y a-t-il dans son hôtel des moustiques à deux pattes, deux mains et une bouche suceuse ? Jen aurai le cur net.

— Tu mas décrit ta chambre. Tu disposes dun lit double. Tu pourrais my inviter la prochaine fois?

— Pourquoi pas mon homme adoré ? Quoique, si on saperçoit que lentreprise te paie lhôtel, ça fera scandale. Les syndicats sont sourcilleux. On pourrait pour une fois ne pas établir de note de frais, payer la chambre de notre poche. Si elle nest pas déjà réservéeJe me renseignerai.

A suivre

Related posts

Bourgeoises soldées – Chapitre 6

historiesexe

Tante dominique – Chapitre 2

historiesexe

Elle apprend à aimer le sperme – Chapitre 1

historiesexe

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte .