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Dix-sept heures trente – Chapitre 4




CHAPITRE 04:00

Je nen croyais pas mes oreilles : ma sur venait de mannoncer quelle désirait me sucer !

Sa main remonta le long de ma cuisse et atteignit mon entrejambe qu’elle flatta doucement. Je fus pris dun tremblement nerveux, tellement jétais excité par ce qui mattendait. Sans me faire patienter trop longtemps, Charlotte défit mon pantalon et libéra mon sexe. Elle le caressa amoureusement et décalotta le gland. Elle approcha doucement son visage à quelques centimètres, si bien que je finis par sentir son souffle chaud sur mon gland. Elle sembla hésiter un instant ; je la laissai prendre son temps. Je ne voulais pas la brusquer. Elle se décida enfin, posa un petit baiser sur la chair tendue, puis un autre. Dun coup de langue habile, elle caressa mon gland. Cétait divin ! Jen frémis de bonheur ; et ce nétait quun début !

Charlotte passa ensuite à la vitesse supérieure puisquelle goba et commença à pomper maladroitement. Je déchantai vite : elle sy prenait mal. Ses dents vinrent même me râper le gland. Je la conseillai finalement et lui dis de prendre son temps, de faire attention à ses dents et de se servir de sa langue. Elle mécouta avec assiduité puis recommença en sappliquant. Cétait beaucoup mieux. Je lencourageai à continuer sur cette voie et me détendis pour profiter du cadeau. Le plaisir monta enfin ; cétait tellement bon… Seule la fille qui mavait dépucelé avait déjà tenté de me sucer, mais elle se débrouillait encore plus mal que Charlotte. Heureusement, ma sur semblait avoir soif dapprendre. Et le fait que ce soit elle qui me le fasse était encore plus excitant. Cétait vraiment un cadeau magnifique. Même si cétait loin dêtre parfait, cétait déjà beaucoup mieux que ce que javais imaginé. Je lui en serais éternellement reconnaissant.

Charlotte continua de me sucer en surveillant chacune de mes réactions pour repérer si elle sy prenait bien. Elle semblait satisfaite puisque je gémissais de bonheur sous les assauts de sa langue. Je lui annonçai que jallais bientôt déposer les armes, et ainsi décharger mes munitions. Cela neut pas lair de linquiéter puisquelle redoubla dardeur. Elle me lécha le gland avec passion tout en se servant de ses mains pour me branler et me masser les bourses. Mon plaisir arriva alors à son comble et jéjaculai plusieurs longs jets de sperme qui vinrent lui maculer la bouche. Charlotte continua malgré tout de me sucer, et sa langue récolta mon nectar. Elle ne laissa pas une trace sur ma queue et se nettoya ensuite les doigts comme une grosse gourmande. Ça y était : ma Charlotte venait de sucer sa première queue de sa vie, et elle semblait avoir aimé.

Et oui, en effet, elle avait apprécié assez pour recommencer le lendemain ainsi que les soirs suivants. Cette fellation fut la première dune longue série que jai pris plaisir à recevoir. Charlotte était décidée à se comporter comme la fille de mon rêve, celle qui avait fait la promesse de me sucer quand jen avais envie. Dans les faits, cétait surtout pendant notre heure divine quelle me prodiguait ce cadeau car cétait là le moins risqué. Mais cela nous arrivait de le faire à dautres moments et à prendre de très gros risques de nous faire surprendre par nos parents.

La technique de Charlotte saméliora rapidement. Elle sut très vite faire preuve dhabilité avec sa langue, comprit comment faire monter et redescendre la pression. Elle prit aussi goût à mon sperme. Elle lavalait la plupart du temps, mais parfois elle me demandait de lui asperger le visage ou les seins. Cela ne semblait pas la déranger, bien au contraire. En tout cas, à chaque nouvel orgasme quelle moffrait, elle me gratifiait dun sourire radieux, quelle ait le visage couvert de sperme ou quelle ait tout avalé. Le reste du temps quon passait ensemble, nous étions blottis lun contre lautre en nous embrassant ou en nous pelotant. Son corps navait plus de secrets pour mes mains puisquelle mavait autorisé à la toucher nimporte où. Nombre de fois, je jouai avec ses magnifiques seins ou avec ses fesses rebondies. Je lui offris même plusieurs orgasmes avec mes doigts.

Je commençai bientôt à en désirer plus et à la vouloir complètement à moi mais elle refusait, prétextant quelle ne se sentait pas encore prête. Ce nest pas grave, me disais-je. En me suçant, elle moffrait déjà beaucoup. Elle finirait bien par aller plus loin. Encore une fois, je ne voulais pas la brusquer, alors je ninsistai pas plus.

Le temps défila très rapidement, et sans que je men rende compte, cela faisait bientôt plusieurs mois que nous partagions cette étrange relation. Nous passions maintenant moins de temps ensemble puisque javais décroché un BTS en informatique et avais poursuivi mon parcours en intégrant une troisième année de licence tandis que Charlotte se dirigeait vers un BTS de comptabilité. Comme luniversité nétait pas toute proche, javais été obligé de prendre un appartement, méloignant ainsi la semaine de ma sur. Ce nétait pas facile pour moi. Elle me manquait terriblement, et chaque fois que je quittais le domicile familial le dimanche soir, javais hâte dêtre au vendredi soir pour la retrouver.

Pour nous aider à patienter la semaine, nous nous donnions rendez-vous toujours à notre heure habituelle sur Internet où nous discutions. Parfois, elle moffrait des shows à la webcam. Je nai réalisé quaprès coup quelle avait déjà changé et quelle se montrait un peu plus distante à cette période. Si au début les séances étaient chaudes et que Charlotte se donnait sans compter, plus tard elle semblait plus réservée et préoccupée ; il fallait que je la motive pour quelle se laisse aller.

Cest un samedi midi que jai appris la terrible nouvelle. Ma mère la lâchée innocemment comme ça, entre le fromage et le dessert :

Zack, tu ne las pas encore rencontré, le copain de ta sur ?

Je suis resté sans voix pendant plusieurs longues secondes qui semblèrent durer des heures en dévisageant le visage de Charlotte rouge de honte.

Quoi ? Comment ça ? Quel copain ?

Tu ne lui as donc rien dit, Charlotte ? demanda ma mère.

Jai rencontré un garçon, expliqua Charlotte dun ton gêné et désolé. On est ensemble depuis deux semaines.

Non ! Ce nétait pas possible ! Elle ne pouvait pas me faire ça, à moi. Notre relation collait pourtant si bien… La nouvelle mavait coupé lappétit et je sautai donc le dessert pour aller me réfugier dans ma chambre afin de déprimer en paix. Pendant ce temps-là, Charlotte et ma mère passèrent une bonne partie de laprès-midi à faire les boutiques.

Peu après leur retour, vers dix-sept heures trente, jentendis frapper à ma porte : cétait ma sur. Elle venait mapporter quelques explications.

Désolée, fit-elle, sincère. Jallais ten parler, mais je ne savais pas comment my prendre.

Alors tas préféré laisser maman sen charger, crachai-je sur un ton de reproche en essayant malgré tout de garder mon calme. Qui est ce type ?

Il sappelle Thierry. Je lai rencontré pendant une soirée chez ma copine Tatiana. Cest son grand frère. Il a vingt-cinq ans et

Et nous deux alors ? la coupai-je brusquement. Quest-ce quon devient ?

Euh, justement, hésita-t-elle ; maintenant que je suis avec quelquun, jaimerais que lon arrête.

Non ! Non ! Sil-te-plaît, pas ça ! limplorai-je.

Si, il le faut, dit-elle, bouleversée. On ne peut pas continuer comme cela. Je ne peux avoir deux relations en même temps. Ce nest pas correct vis-à-vis daucun dentre vous. Dailleurs, on naurait jamais dû commencer tous les deux. Cest de linceste, cest mal

Pourtant, ça na jamais eu lair de te déranger tant que ça.

Oui, mais les choses ont changé Cest mal !

Je mapprochai delle pour la prendre dans mes bras et lembrasser, lui faire oublier toute cette folie, mais elle eut un mouvement de recul. Cest là que je pris conscience quelle était vraiment sérieuse. Cette fois, cétait la fin, le bout du voyage. Le gong avait sonné sans prévenir. Plus jamais je ne pourrais profiter de sa douce bouche. Non ! Non ! Ce nétait pas possible. Il me fallait une dernière danse, un dernier round. Non ! Mieux que ça : il me fallait boucler ce feu dartifice avec un magnifique bouquet final.

Charlotte, sil-te-plaît, accorde-moi juste une dernière faveur avant que cela soit bien fini entre nous deux.

Laquelle ?

Je veux ta virginité. Offre-la-moi. Je veux être ton premier. Je ne veux pas que ce soit un pauvre inconnu qui te prenne ton plus précieux cadeau. Accorde-moi cette dernière faveur, par pitié.

Jeje ne peux pas.

Allez, sil-te-plaît, insistai-je égoïstement. Je sais que ce nest pas facile, mais jen ai vraiment besoin.

Non, tu ne comprends pas : je ne peux pas te loffrir car cest déjà trop tard. Thierry me la déjà prise.

Quoi ? Déjà ? Mais tu disais nêtre pas encore prête, et tu lui as donnée à lui alors que vous nêtes ensemble que depuis deux semaines ?

Oui, je sais, mais je lai bien senti avec lui. Ça a été le coup de foudre, et il était doux et attentionné. Jai donc su dès le premier soir que cétait le bon.

Non ! protestai-je, complètement abattu. Ce nest pas possible !

Et pourtant cest le cas. Écoute, Zack, je ne peux pas toffrir ce que tu me demandes, mais je veux bien te donner une dernière fellation, affirma-t-elle avec une pointe de culpabilité dans la voix. Après tout ce quon a vécu, ce serait la moindre des choses.

Elle sagenouilla devant moi et ouvrit mon pantalon. Je ne sais pas pourquoi je la laissai faire ; sans doute voulais-je me donner lillusion que tout ça nétait quun cauchemar. Javais plutôt envie de menfuir loin dici. Je ne pouvais pas la regarder en face, elle me dégoûtait. Je vivais la chose comme une trahison. Non seulement elle mabandonnait, mais elle avait donné son plus précieux cadeau à un autre type, et ce le soir même de leur rencontre alors que nous deux cela faisait plusieurs mois que nous vivions notre aventure.

Pourtant je la laissai memboucher le gland gonflé. Cétait dingue de bander dans de telles conditions alors que je me sentais complètement vide à lintérieur. Jai bien senti lexcitation menvahir. Quelques minutes plus tôt, jétais prêt à lui faire lamour. Maintenant je me dégoûtais parce que je la laissais me toucher. Tout avait changé en une phrase : elle sétait offerte à un autre ! Javais toujours pensé au fond de moi que sa virginité me revenait de droit.

Mais elle était si belle, si touchante dans sa volonté de me donner un dernier plaisir avant notre rupture définitive. Alors je la laissai continuer de me sucer avec tout le talent quelle avait acquis en quelques mois. Je la laissai me pomper, me lécher, me suçoter. Elle était si belle avec mon sexe dans la bouche… Avait-elle déjà sucé ce Thierry ? Probablement. Limaginer avec le sexe dun autre en bouche me donnait des nausées, alors je détournai mon regard de ce visage dange. Je ne me concentrai plus que sur mes sensations, sur le plaisir qui montait malgré tout en moi peu à peu. Je me détachai alors de cette histoire, essayant doublier ce type qui me lavait dérobée afin de garder intact le souvenir de ce dernier cadeau que Charlotte moffrait. Et je réussis un instant, joubliai un moment cette merde. Je sentis le plaisir gagner chaque parcelle de mon être, me parcourir les veines jusquau bout de mes membres. Jai senti mon cerveau baigner dans les endorphines. Jétais au paradis un instant. Je jouis.

Mais tout retomba ensuite : le souvenir de ce type, cet inconnu, magrippa de nouveau et mon corps salourdit. Jordonnai à Charlotte de sortir de ma chambre sans sommation. Elle partit donc et je mécroulai sur mon lit. Je me sentais vide, extrêmement vide.

Cela fut dur pour moi de remonter la pente. Elle me manquait atrocement. Nos séances surtout, puisque je la voyais encore le week-end. Chaque soir à dix-sept heures trente, une boule au ventre me serrait. Javais envie de marracher le cur.

Je mis du temps avant daccepter de lui adresser la parole. Entre-temps, elle nabandonna jamais lespoir de se réconcilier avec moi.

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