Chapitre 4
As-tu passé un bon week-end ? demande Émeline, une collègue d’Aymeric.
Oui, ça va ; et toi ?
La jeune femme, une blonde coiffée court et de grande taille, a environ le même âge qu’Aymeric. Elle a été embauchée peu avant lui, et c’est avec elle que le jeune homme a sympathisé en premier. Depuis, ils sont restés assez proches et se sont vus plusieurs fois en dehors du boulot.
Passer un week-end à baiser tout le long est forcément un bon week-end, surtout quand il s’agit de Mad, qui d’ailleurs n’a d’ailleurs pas été trop embêtante. Un peu collante comme à son habitude, mais il commence à s’y faire. Elle a encore voulu s’occuper du ménage et de la cuisine. Elle a boudé quand Aymeric lui a dit qu’elle n’avait pas besoin de faire ça ; il a donc décidé de la laisser faire. En plus, elle s’est révélée être un excellent cordon bleu. Elle a encore passé la nuit avec lui, ce qui veut dire qu’il a eu droit à une fellation matinale en guise de réveil. En tout cas, il n’y a pas eu d’autre crise comme celles de la semaine passée.
Tu n’as pas répondu au SMS que je t’ai envoyé ?
Ah bon ? Quel SMS ?
Celui qui te proposait d’aller fêter mon augmentation en allant boire un verre.
Ah ? Je n’ai rien reçu.
Ah bon ? C’est bizarre. Du coup, on peut y aller ce soir si ça te dit.
Pourquoi pas ? J’avais un truc à faire, mais je vais essayer de m’arranger.
Au magasin, l’ambiance est plus tranquille, cette semaine. Son chef a pris quelques jours de repos pour régler ses problèmes familiaux ; il a été remplacé par Jean qui, à côté, est beaucoup plus posé. Certes, il ne sert pas à grand-chose, laisse les employés qui connaissent mieux le magasin que lui le gérer, s’occupe principalement de fumer des pétards dans son bureau c’est à se demander comment il a eu ce poste mais au moins il n’est pas sur leur dos. Justement, le voici qui demande à Aymeric d’aller réceptionner une livraison et de ranger la marchandise en réserve ; ce dernier s’y attelle de suite.
En train de disposer plusieurs cartons, de la musique dans les oreilles, il ne s’aperçoit pas que quelqu’un s’approche. Il sursaute quand une main se pose sur son épaule ; il se retourne et découvre Mad. Elle est vêtue d’un long imperméable qui ne laisse aucun vêtement dépasser.
Salut, Amour, lui sourit-elle.
Salut Mais qu’est-ce que tu fais là ? Comment es-tu entrée ?
Je venais te voir ; je me suis glissée discrètement.
Tu n’as pas le droit d’être là : c’est interdit pour les clients.
Je ne suis pas une cliente ; je suis ta copine, et j’avais envie de toi.
Mais merde, Mad, je ne peux pas. Je bosse, là.
Tu n’as qu’à prendre ta pause.
Ça ne marche pas comme cela ; je ne peux pas prendre une pause quand je veux. Tu ne peux pas rester. Je risque de perdre mon boulot si on te surprend ici. Tu comprends ?
Es-tu sûr de vouloir que je parte ? demande-t-elle en ouvrant son imperméable.
Son vêtement ouvert laisse apparaître une peau complètement dénudée. Aymeric n’est pas si surpris que ça : il commence à bien la connaître et à savoir qu’elle n’a pas froid aux yeux. Une vague de chaleur l’envahit soudain, que n’arrange pas le regard de braise de la brune. Mais c’est risqué ! Il s’approche pour refermer le manteau. Mieux vaut cacher la tentation.
Non, Mad, je ne peux pas. Pas maintenant.
Quoi, tu ne veux pas ? fait-elle, boudeuse. C’est à cause de cette fille blonde avec qui tu parlais tout à l’heure ?
Qui ? Ah oui, Émeline tu veux dire ? Tu t’imagines que j’ai des vues sur elle ? Elle est fiancée, et de toute façon ce n’est pas mon type : c’est juste une collègue.
Mais tu avais l’air de bien t’entendre avec elle.
Oui, on s’entend bien. Et alors ? Mais depuis combien de temps tu es là au juste ? Tu m’espionnais ou quoi ?
Mad ne répond pas à la question et se débarrasse de son unique vêtement. Elle se colle à Aymeric et l’embrasse. Elle lui prend les mains pour les poser sur ses fesses puis lui frotte le sexe à travers le pantalon. L’effet est quasi immédiat.
Arrête se défend-t-il sans conviction. Je risque ma place
Alors on fait vite.
C’est risqué, Aymeric le sait. Mais en y réfléchissant bien, s’il est surpris ici par ses collègues, il est sûr qu’ils le couvriront. Quant au nouveau chef, il doit être en train de fumer un nouveau pétard et à jouer au solitaire sur l’ordi ; peu de chances qu’il les surprenne. Un coup vite fait devrait passer.
Oui, mais il y a toujours un risque.
Et ce corps bouillant qui se presse contre le sien, qui ne demande qu’à être pris Et cette douce peau sous ses doigts Et cette langue qui s’enroule autour la sienne Et cette érection qui le démange Un coup vite fait devrait passer.
Oui, mais il y a toujours un risque.
Il y en avait aussi un en boîte, lors de leur rencontre, et rien de fâcheux ne s’est produit. Au contraire, tout a été jouissif. Ils sont allés baiser dans les bois du jardin public vendredi soir ; là aussi il y avait un risque, mais tout est allé. C’est dur à croire, mais Madeline est encore plus chaude dans ces moments.
Un coup vite fait devrait passer, lui murmure-t-il à l’oreille.
Encore une fois, Mad a su obtenir ce qu’elle voulait ; Aymeric lui a cédé sans trop de résistance. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il se retrouve le sexe à l’air prêt à prendre d’assaut sa nymphe. Ils se calent dans un coin. Pas de temps pour les préliminaires ; ils partent tout de suite à l’assaut. Les mains appuyées sur une étagère, Madeline est prise en levrette. Comme à son habitude avec elle, Aymeric y va à fond. Il y met toute son énergie ; les secousses sont tellement puissantes qu’elles font tomber plusieurs produits positionnés sur les étagères.
Le plaisir grimpe rapidement. Madeline a du mal à retenir ses gémissements. Aymeric la prie de se taire, mais rien n’y fait : plusieurs cris étouffés s’échappent de sa bouche. Il espère que personne ne les a entendus. Curieusement, bien que sa place soit en jeu, il n’est pas aussi nerveux qu’il aurait supposé ; au contraire, la situation l’excite davantage. Le risque, même minime, qui pèse sur ses épaules est un puissant aphrodisiaque. Maintenant qu’il est lancé, il se voit mal s’arrêter. Même s’ils venaient à être surpris, il ne sait pas s’il serait capable de stopper leur baise. En tout cas, il est sûr que Mad voudrait aller jusqu’au bout. Et quand elle vous tient dans ses griffes, elle ne vous lâche pas avant d’avoir pu obtenir ce qu’elle désire.
Il la prend, la retourne pour l’embrasser fougueusement puis retourne à l’assaut sous les encouragements de la demoiselle. Coups de reins après coups de reins, ils atteignent finalement l’extase ensemble. Aymeric se déverse à flots dans Madeline. Il leur faut quelques minutes pour récupérer leur souffle, minutes qu’ils passent enlacés l’un à l’autre, Aymeric profitant encore de la douce chaleur de la peau de Mad sous ses doigts.
Dis-moi que tu m’aimes, réclame-t-elle.
L’aimer ? Il y a à peine quelques jours, Aymeric était sûr de ne pas l’aimer ; mais aujourd’hui, il n’en est plus très sûr. Il doit avouer qu’elle s’est taillé une place importante dans sa vie. Il n’y a pas un jour où elle ne squatte chez lui. Il s’est habitué à sa présence quotidienne, et quoi qu’elle fasse, elle lui donne toujours envie de la prendre. Il résiste de moins en moins à la tentation. Malgré ses réserves, elle a réussi à s’imposer ; leur relation est passée de complètement sexuelle à une certaine complicité. Il a appris à la connaître, à découvrir ses faiblesses, ses petites attentions touchantes et sa totale dévotion. Malgré tout, il reste encore sur ses gardes en ce qui la concerne.
L’amour : il n’y a qu’une personne qu’il est sûr d’avoir aimée de tout son cur. Son nom était Daisy. C’était une amie du lycée. C’était un amour qui l’a bouleversé, chamboulé. Tout son corps s’embrasait dès qu’il la voyait. Son cur battait la chamade. Il aimait sa façon d’être, de rire, de marcher, de penser. Il adulait sa beauté, ses lèvres, ses yeux, ses seins et ses cuisses. En sa présence, le temps passait à toute vitesse, mais semblait durer une éternité loin d’elle. Elle le hantait jour et nuit, puis encore longtemps après leur séparation. Finalement, à bien y réfléchir, ce qu’il ressent pour Mad n’a rien à voir avec ça. Il n’est pas amoureux d’elle mais reconnaît qu’il s’est quand même attaché, et qu’elle lui manquerait probablement si leur histoire venait à finir.
Oui, il s’est attaché à Mad. Il l’apprécie, et pas seulement pour leurs nombreuses parties de jambes en l’air. Savoir comment elle va lui importe. Savoir ce qu’elle ressent le préoccupe. Elle dit l’aimer ; il est désolé de ne pas ressentir la même chose pour elle.
Madeline, hésite-t-il, tant que tu es là, je voudrais te dire un truc. Ma collègue m’invite à aller prendre un verre ce soir. Du coup, nous ne pourrons pas nous voir tous les deux. Pas la peine de venir à mon appartement.
Quoi, Amour ? Non, ne me laisse pas seule l’implore-t-elle sur un ton désespéré.
Comme il s’en doutait, la nouvelle ne réjouit pas du tout Mad. Tout à l’heure, elle s’est déjà montrée jalouse d’Émeline alors qu’ils ne faisaient que discuter. Maintenant il lui annonce qu’il compte aller boire un verre avec elle ; il risque de la blesser. Peut-être devrait-il annuler cette sortie pour ne pas la froisser ? Et puis après tout, il est libre, et elle s’inquiète vraiment pour rien. Pourquoi devrait-il s’empêcher de vivre ?
C’est juste un soir, Mad. J’ai bien le droit de passer du temps avec une amie, non ?
Je te ferai passer une bien meilleure soirée, Amour ! Qu’elle aille fêter son augmentation avec d’autres.
Son augmentation ? réagit soudain Aymeric. Mais je n’ai jamais parlé de ça ! Comment es-tu au courant ?
Mais si, voyons tu as dû en parler.
Je ne crois pas. Voilà pourquoi je n’ai pas reçu son SMS ce week-end : c’est toi qui l’as effacé. Purée, Madeline ! Mais de quel droit tu te permets de faire ça ?
Tu ne vois pas ses manigances ? Cette maudite garce essaye de se mettre en travers de nous. Ne la laisse pas faire, Amour.
Ça suffit ! Tu racontes n’importe quoi ! Va-t-en maintenant, j’ai du boulot. On en reparlera plus tard.
Mad consent à s’en aller, mais Aymeric sent qu’elle n’a pas dit son dernier mot. Elle exagère, quand même ! Il ne lui doit rien, surtout après avoir fouillé dans son téléphone et effacé un SMS ; elle a dépassé les bornes sur ce coup. Aymeric confirme qu’il sera disponible à Émeline, qui lui propose d’aller boire leur verre dans un bar proche, La Taverne du Chevalier. Un pincement au cur prend Aymeric : c’est le bar qu’il avait l’habitude de fréquenter quand il sortait avec Daisy.
Il décide d’y aller directement après le boulot, mais à la sortie ils ont la surprise de tomber sur Madeline qui les attend.
Bonjour, s’adresse-t-elle à Émeline. Je suis Madeline ; je suis la copine d’Aymeric.
Oh, bonjour. J’ignorais qu’Aymeric avait une copine.
Eh bien maintenant, tu es au courant.
Copine n’est pas le terme exact, précise Aymeric, agacé de la voir débarquer.
Allons, Amour, ne dis pas n’importe quoi minaude-t-elle en se collant à lui.
Tu viens te joindre à nous ? propose Émeline.
Avec plaisir ! sourit Mad.
Aymeric ne dit rien, mais il n’en pense pas moins. Il ne veut pas faire de scène devant sa collègue. C’est vraiment impossible d’avoir la paix au moins un soir ? Ils sont donc trois à se mettre en route. Une fois arrivés à destination, ils s’assoient à une table à l’extérieur et commandent un pichet de bière.
Alors dites-moi tout, sourit Émeline. Vous vous êtes rencontrés comment ?
En boîte, répond Aymeric. Elle s’est invitée à notre table sans se préoccuper de notre avis. Visiblement, ça devient une habitude !
Très drôle, rit Mad. Oui, c’était en boîte. Ça a été le coup de foudre. J’ai su directement que nous étions faits l’un pour l’autre.
Et vous êtes ensemble depuis longtemps ?
Trop ! lâche Aymeric.
Ha-ha-ha ! Il me charrie, mais la vérité c’est qu’il ne peut plus se passer de moi.
Je confirme ; ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé !
Elle se colle à lui et commence à lui caresser la cuisse sous la table. Aymeric avale une grosse gorgée de bière et repousse sa main.
Et toi, Émeline, tu as quelqu’un dans ta vie ? Aymeric m’a dit que tu étais fiancée, mais c’est étrange que tu ne l’aies pas invité pour fêter ton augmentation.
Oui, en effet, je suis bien fiancée. Ne t’inquiète pas : nous avons déjà eu l’occasion de la fêter ensemble. De toute façon, il n’était pas disponible ce soir.
Mais est-il au courant, au moins, que tu vas boire avec un collègue après le boulot ?
Euh, oui, mais il s’en fout plus ou moins.
Il n’est pas du genre à être jaloux pour un rien, lui ! ajoute Aymeric en avalant une autre gorgée.
On ne sait jamais déclare Madeline. Une fille seule avec un mec, qui sait ce qu’elle peut avoir derrière la tête ?
Qu’est-ce que tu insinues ? se renfrogne Émeline.
Excuse-la : Mad a une façon bien à elle de penser.
Non, je ne voulais pas t’accuser de quoi que ce soit, se rattrape Madeline. Je voulais juste dire qu’une autre fille aurait pu n’avoir aucun scrupule. Tu sais bien comment certaines garces se comportent !
Quoi qu’il en soit, la discussion continue. Aymeric parvient à détendre l’atmosphère et lui-même par la même occasion, la bière aidant. Mad continue toujours de le harceler sous la table. Agacé, il baisse les armes. Elle en profite pour lui caresser l’entrejambe. C’est alors qu’il fait plus attention à la tenue qu’elle porte : elle a toujours le même imperméable qu’elle portait le matin, mais il ne voit rien dépasser du manteau. Serait-elle encore complètement nue en dessous ? Elle n’aurait pas osé, quand même ! Il est prêt à parier que si. Bizarrement, l’idée ne le déplaît pas tout à fait. Aymeric plonge sa main entre les cuisses de la jeune femme pour vérifier son hypothèse ; pas de jupe, pas de culotte : théorie confirmée. Mad s’absente quelques minutes pour se rendre aux toilettes.
Eh bien, tu m’avais caché ça ! sourit Émeline.
À la base, elle est censée n’être qu’un plan cul, mais elle n’en fait qu’à sa tête. C’est plutôt compliqué.
Oui, ça a l’air. Elle est d’un genre particulier : un peu paumée et en dehors de la réalité, mais elle n’a pas l’air si méchant.
Aymeric expose rapidement un résumé de leur relation afin qu’Émeline ait une idée un peu plus précise de la personnalité de Mad. Sa collègue est étonnée d’apprendre tout ça. Finalement, Mad revient et la soirée se termine peu après. Émeline souhaite un au-revoir au couple et part de son côté ; les deux autres prennent le bus. Le trajet se fait dans le silence, Aymeric toujours en colère après la jeune femme. Ils arrivent dans son immeuble, et Mad se précipite avec un air guilleret vers la porte de l’ascenseur.
Regarde ! s’exclame-t-elle. Ils l’ont réparé aujourd’hui ; viens.
Le garçon la suit avec un air sombre qui n’échappe pas à Mad. Les portes de l’ascenseur se referment derrière eux.
Tu m’en veux ? demande-t-elle innocemment.
La prochaine fois que commence-t-il à s’énerver.
Mais il est stoppé par la vision de Madeline écartant les pans de son imperméable et découvrant ainsi sa nudité.
Tu vas me punir ? Me mettre la fessée, peut-être ? se trémousse-t-elle.
Madeline, que fais-tu, voyons ?
Je ne l’ai jamais fait dans un ascenseur. Et toi ?
Elle se colle à lui et l’embrasse dans le cou. Ses mains le caressent et lui palpent l’entrejambe. Cette fille est dingue et vraiment prête à tout. Bien malgré lui, Aymeric se met à bander.
Tu es cinglée ! Et si quelqu’un ouvrait la porte ?
Eh bien il aura juste une drôle de surprise, c’est tout, l’embrasse-t-elle.
Il est très en colère contre elle, mais elle a réussi à retourner la situation à son avantage. Il doit reconnaître qu’elle ne manque pas de cran et qu’elle est vraiment douée. Elle le connaît bien maintenant, et sait que le risque de se faire surprendre l’échauffe davantage. Quoi qu’il en soit, il finit par la repousser violemment pour reprendre le contrôle de la situation.
Hum, sourit-elle, j’ai été une vilaine fille. Je ne t’ai pas obéi. Tu vas me faire mal ?
Oui !
Il la plaque brutalement face contre la paroi de l’ascenseur et vient se coller derrière elle. Les mains tremblantes de rage et d’excitation, il peine un temps à ouvrir son pantalon et à extraire son sexe turgescent. Ses doigts s’insinuent dans l’anus de la jeune femme afin d’y préparer rapidement un passage qu’il lubrifie avec un peu de cyprine. Empressé de punir la vilaine fille, Aymeric ne tarde pas à lui pénétrer le fondement. Mad lâche un râle de joie mêlé à un cri de douleur. Ses violents coups de reins ne ménagent pas Mad ; il ne se préoccupe que de son plaisir. De toute façon, il sait qu’elle est heureuse tant qu’on se sert d’elle ; et si on la maltraite un peu au passage, elle atteint le nirvana. Elle n’a jamais eu peur de s’abandonner à lui, de se donner sans aucune réserve. D’ailleurs son visage en témoigne : la douleur de se faire défoncer le cul a beau la faire grimacer, elle arbore cependant un grand sourire ravi.
Sa bite continue de pilonner le fondement étroit de la jeune femme et le plaisir grimpe. En la dominant ainsi, il se sent fort, puissant, viril. Ce sont les seuls moments où il a l’impression d’avoir le contrôle sur elle, même s’il sent qu’au fond ce n’est qu’une illusion. Il n’avait pas prémédité ce corps-à-corps dans l’ascenseur, elle si. Il n’avait pas non plus prévu de la prendre dans la réserve ce matin, elle si. C’est elle qui la plupart du temps allume les hostilités. Il ne suffit parfois que de quelques gestes ou quelques mots pour mettre le feu aux poudres. Même en colère contre elle, il n’a pas pu lui résister ce soir. Alors autant abandonner et profiter de l’instant. Autant lui donner ce qu’elle veut et lui démonter le derrière. Il y trouve son compte, après tout.
C’est en poussant un grognement puissant qu’il jouit et se déverse en elle.
Tu vois, je t’avais bien dit que je pouvais te faire passer une bien meilleure soirée que ta garce de collègue. Voilà une chose qu’elle n’aura pas.