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Tintin et le mystère de la dame de pique – Chapitre 7




Tintin se laisse aller. Il est dans les bras de cette femme qu’il désire tant, depuis le premier jour. Dans les bras d’une meurtrière assumée, même si à ce moment-là, cela n’a pas vraiment d’importance. Tintin est nu à présent, Emily aussi. Le corps et les traits du visage et de cette femme sont incroyablement bien dessinés, fins et ciselés. Sa peau est d’un rose pastel très clair, comme un ciel de matin printanier. Par endroits, la teinte de son épiderme est plus foncée, presque rougie suivant les frottements infligés ou les émotions ressenties. Sa peau est aussi douce que son caractère est dur. Encore qu’à cet instant, amoureuse, elle se fait plus câline. Elle aussi semble mettre cette affaire de côté ; sa vengeance n’est plus une priorité.

Les corps nus se frôlent, se touchent puis s’épousent enfin. La pièce baigne dans une sensualité presque irréelle. Ce moment d’amour intense, de plaisir charnel et fusionnel, il l’a attendu toute sa vie (mais ça, vous le savez déjà). Non pas qu’il n’ait jamais eu d’expériences, mais rien d’aussi fort, et toujours intercalées entre deux aventures. Mais cette fois, c’est différent : Tintin ouvre la page d’un nouveau livre ; cette fois, l’aventure, c’est elle. Emily en est le titre et l’intrigue. Il se donne à elle comme elle s’abandonne à lui. Mais laissons là nos héros amoureux et, comme Milou, tournons la tête pour ne pas les déranger.

Pendant ce temps, à l’hôtel où ils logent, le capitaine discute avec le professeur Tournesol dans le grand salon :

Ah, mon cher Tryphon, quelle belle soirée ! Mais je me demande ce que cette Alice Ayres veut à notre ami Tintin ; on dirait bien qu’elle a des ennuis avec les types que Dupont et Dupond sont allés interpeller à la fin du dîner. Tintin a l’air de tenir à elle, et il a déclaré aux Dupont/d et à nous-mêmes qu’il nous en dirait plus dès demain. Bah, nous verrons bien… Comme c’est pratique, cet appareil que vous portez, n’est-ce pas ?

Vous trouvez vraiment qu’il y a une différence quand je le porte ? Cela me surprend vraiment.

Le capitaine fait les yeux ronds et reste bouche bée, et le professeur poursuit :

Mais dites-moi, Capitaine, vous qui êtes arrivé quelques jours avant moi, connaîtriez-vous un endroit sympathique pour sortir un soir ? Certains de mes bons amis scientifiques insistent pour que nous sortions boire un verre demain soir après le repas donné à l’Institut des Sciences. Oh, moi je n’y tiens pas particulièrement ; mon laboratoire me suffit pour être comblé et heureux, mais mes amis sont un peu plus curieux et festifs que moi, et ils veulent trouver un coin tranquille pour fumer le cigare et boire un peu.

Le capitaine sourit ; il lui vient une idée : il va envoyer le professeur et ses amis au café français où travaille Valérie. Ce sera un bon moyen de la remercier que de lui envoyer quelques clients prêts à dépenser leur argent. Puis pour eux, ce sera sympathique aussi, parce que l’ambiance y est très agréable. Dans le fond de la salle, là où il s’était installé, ils seront tranquilles.

De leur côté, les deux amants sont couchés dans le grand lit de leur chambre d’hôtel. Les draps, froissés par leurs ébats, les recouvrent à peine. Tintin est allongé sur le dos, la tête relevée par le traversin. Emily, nue, est allongée sur lui, le visage collé au torse de notre héros. Ses cheveux sont épars sur le ventre et sur les flancs de Tintin qui caresse doucement le dos de sa belle. Ils ont fait l’amour avec tendresse et sensualité un pur moment d’extase et d’amour puis Emily s’est endormie contre le cur de son As.

Tintin réfléchit de nouveau à la complexité de la situation.

Qu’est-ce que je dois dire aux Dupont/d ? Et au capitaine ? Je ne veux pas qu’Emily soit arrêtée, surtout pas ! Ces types n’étaient pas de bons et honnêtes gens, après tout…

Mais que va-t-il advenir du majordome ? Elle va le tuer lui aussi ? Ne va-t-elle pas vouloir continuer à jouer les justicières une fois sa vengeance assouvie ? Pourrai-je supporter ce bonheur obtenu dans le bras d’une criminelle, quelles que soient les raisons de ses crimes ? Et puis il y a les hommes de Monsieur Mallet ; s’ils ont compris qu’Emily est la Dame de Pique, que vont-ils faire ? Quelle affaire compliquée !! Je ne m’attendais pas à tout cela en venant à Londres avec le capitaine et sa fille…

Et Emily, la douce, la belle, la sensuelle, mon cur est au supplice quand elle est proche de moi, et plus meurtri encore quand elle s’éloigne. Je suis fou d’elle ! Moi, Tintin, si rationnel d’habitude, frappé par un incroyable coup de foudre…

Moi, Tintin, si à cheval sur la justice et les principes, je laisserais vraiment une criminelle s’en sortir ? L’aidant même à se dissimuler…

Il finit par s’endormir, épuisé, perdu dans ses réflexions.

Quand il ouvre les yeux quelques heures plus tard, il est aveuglé par les rayons du soleil : dans leur folle romance d’hier soir, ils n’ont pas pris le temps de tirer les rideaux. Emily n’est plus à ses côtés. Tintin l’appelle, mais aucune réponse de sa part. C’est Milou qui se charge de répondre à son maître :

Wouaf, elle est partie. Wouaf wouaf,, mais elle t’a laissé un mot sur le bureau.

Comme il tourne autour du meuble en question, Tintin comprend que son brave Milou tente de lui faire comprendre quelque chose. Il se couvre du drap et se lève pour aller voir ça de plus près. S’approchant, il remarque une de feuille de papier pliée en deux sur laquelle il est inscrit « Tintin ». Juste à côté de son patronyme, un As de Cur est dessiné. Tintin se saisit de la lettre, les sourcils froncés, puis il la déplie et commence à lire :

Mon cher As de Cur, mon amant adoré,

Je ne vous connaissais qu’à travers les journaux que je vous voulais déjà ; mon amour-propre l’exigeait. Je vous ai alors rencontré, et en vous voyant épris de moi, je vous ai voulu avec passion. Jamais jusqu’à ce jour-là ma détermination et ma volonté n’avaient été occultées par mon désir. Je vous ai conquis, j’en suis fière. Mais vous avez bien failli me faire renoncer à ma vengeance.

Sachez que je vous aime plus que tout, mais que je ne puis me servir de vous de la sorte. Ma situation vous met dans l’embarras et en porte à faux vis-à-vis de vos amis et de vos principes, je le sais bien. Ainsi, je m’en vais vous faciliter la tâche : je pars ce matin alors que vous dormez encore à poings fermés, beau et innocent. Ma vie, mon histoire, mes crimes vous entachent ; or je ne veux point faire de vous un homme sali, malheureux et aigri. Donc je fuis. Je vais aller régler son compte à ce valet de malheur puis je quitterai Londres et l’Angleterre à la faveur de la nuit. Je sais que vous allez essayer de me retrouver avant mon départ, et je souhaite presque que vous y parveniez ; cela me permettrait au moins de vous revoir une dernière fois.

Une dernière requête, toutefois, que je vous demande de bien vouloir m’accorder ; si vous m’aimez ne serait-ce qu’un tout petit peu, vous la respecterez. Dénoncez-moi. Tout sera plus facile ainsi. Dites à la police que je me suis jouée de vous et que vous avez découvert que j’étais la Dame de Pique. Rassurez-vous, c’est juste pour soulager votre conscience parce qu’ils ne m’attraperont jamais : ça, je puis vous le garantir.

Avec tout mon amour,

Emily, la Dame de Pique.

Tintin replie la lettre ; il a les larmes aux yeux, mais il est bien décidé à faire tout ce qu’Emily lui a demandé : la dénoncer, certes, mais également tout faire pour essayer de la retrouver. Pour le premier point, cela ne changera plus grand-chose, en effet ; la situation sera plus tenable pour Tintin, et si Emily est si sûre d’elle, c’est qu’elle réussira à s’enfuir de toute façon. Pour le deuxième point, Tintin veut la retrouver, non pas pour l’arrêter, mais surtout pour l’empêcher de commettre un nouveau meurtre. Mais aussi parce que pour le crime, il arrivera sûrement trop tard pour lui reprocher de ne pas lui avoir dit au revoir et de l’avoir laissé en plan à l’hôtel. Mais surtout, cela lui donnera l’occasion de la revoir.

Penaud, il s’habille rapidement. Il se douchera à son hôtel, puisqu’il doit se changer. Il sort de la chambre puis de l’établissement, suivi de très près par Milou qui sent que son maître a besoin de soutien.

Quand il rejoint son hôtel, il prend sa clé à l’accueil, monte à l’étage, traverse le couloir et arrive enfin devant sa chambre. Étonnamment, la porte est entrouverte. D’un geste, Tintin fait signe à Milou de rester en retrait puis il pousse la porte et entre dans la chambre. Trois hommes l’y attendent : l’un en face de lui et les deux autres tout proches, près de la porte. Celui d’en face, qui a l’air de « commander », dit alors :

Ah, Monsieur Tintin, nous vous attendions avec impatience. Où est donc cette jeune femme qui était avec vous hier soir ?

Aucune idée ; je ne vois de qui vous me parlez. Qui êtes-vous d’abord, et que faites-vous dans ma chambre ?

Je vous ai dit pourquoi nous sommes ici.

S’adressant à ses acolytes :

Vous deux, attrapez-le ! Nous allons l’aider à se souvenir !!

Les deux inconnus se placent de part et d’autre de Tintin et lui saisissent fermement les bras. Le troisième approche alors en se frottant les poings. Tintin le laisse venir un peu plus près, et quand il juge la distance idéale, PAM ! il lui envoie un coup de pied dans l’estomac, puis il crie « MILOU ! » Le chien arrive et mord intensément le mollet de l’un des bandits, qui lâche aussitôt le bras de notre jeune héros. Et PAF ! Tintin, ainsi libéré, balance un coup de poing en plein sur le visage du deuxième larron qui s’effondre au sol, sonné. Il s’apprête à se jeter sur celui dont s’occupe Milou avec toute sa rage, mais l’homme qui a pris le coup de pied, celui qui parle depuis le début, s’est relevé et il a sorti un revolver. Il hèle Tintin et lui montre l’arme. Le jeune reporter est stoppé dans son élan. L’homme le menace de tirer sur lui et sur Milou s’ils ne deviennent pas plus dociles. Tintin ordonne à son chien de lâcher prise.

C’est mieux, reprend alors le sale type. À présent, écoutez bien. Avant votre arrivée, nous avons rendu visite à votre ami le capitaine ainsi qu’à sa fort jolie fille. Inutile de vous affoler, c’est trop tard : d’autres hommes à nous les ont emmenés dans un lieu tenu secret. Vous savez pour qui nous travaillons, j’en suis certain ; pas la peine de faire semblant. Donc le but de cet enlèvement, c’est que vous convainquiez votre amie la Dame de Pique de faire arrêter les poursuites fomentées par son avocat et engagées contre Monsieur Mallet. Il a déjà eu vent que des affaires avaient été dénoncées, et il ne se laissera pas dépouiller ni enfermer aussi facilement. Que cette Dame de Pique contacte son avocat pour lui intimer l’ordre de retourner voir les autorités compétentes afin de leur dire que tout ce qu’il leur a confié n’est que mensonges, qu’il déclare avoir fait fausse route et s’être fait remettre des faux documents destinés à ternir la réputation d’un homme d’affaires sérieux et honnête. Pour être sûr que tout se passe comme demandé, vous nous amènerez la fille ; elle devra appelle son avocat en notre présence, et ce dernier aura l’obligation de nous fournir la preuve qu’il a récupérée et détruit tous les documents compromettants. Vous nous donnez la Dame, et en échange nous vous rendrons le capitaine et sa fille.

Relâchez mes amis ! Ils n’ont rien à voir dans cette affaire ! Ils ne savent même pas qui est vraiment Emily. De plus, je ne sais vraiment pas où elle peut être. Votre patron n’est qu’un bandit doublé d’un infâme goujat ! N’a-t-il pas assez fait souffrir cette jeune femme avec ses camarades d’antan ?

Je me fiche de ce qu’il a fait ou fait encore : il paye, et il paye bien, c’est tout ce qui m’intéresse. Si vous ne savez vraiment pas où elle est, il va vous falloir la trouver alors, mon cher… À présent, nous allons partir, mais sachez que le sort de vos amis est lié à celui de notre boss : s’il coule, vos amis couleront aussi, à la différence que dans leur cas ce ne sera pas qu’une image !

Monstres ! Scélérats ! Canailles ! Vous n’oseriez pas !!!

Ah ah ah ! Vous voulez parier ? Allez, les gars, on y va ! Demain soir, nous vous attendrons au bord de la Tamise à cette adresse. Et pas de police, bien entendu ! conclut-il en lui tendant un papier sur lequel l’adresse est griffonnée.

Les trois hommes partent en riant et en bousculant Tintin. Notre héros se retrouve seul avec son fidèle Milou. Il s’adresse alors à son compagnon à quatre pattes :

Eh bien, vieux frère, me voilà dans de beaux draps… Avec tous ces secrets, j’ai mis tout le monde en danger : le capitaine, Sélène, Emily, et nous deux. Il nous faut donc la retrouver au plus vite, puis voir avec elle ce que nous pourrons faire. Malgré l’avertissement de ces bandits, je vais tout de même faire appel aux Dupont/d et leur dire toute la toute vérité ; c’est en tant qu’amis que je vais avoir besoin d’eux, pas en tant que policiers. J’espère qu’ils comprendront et ne m’en voudront pas… Mais d’abord, allons informer le professeur que nous serons absents pour la journée. Inutile de l’inquiéter, nous lui dirons que nous partons en excursion touristique. Allons-y, mon Milou, nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous !

Wouaf wouaf ! Ah, ce que l’amour nous fait faire… Wouaf ! C’est parti !

A SUIVRE…

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