Histoires de sexe en français Premières histoires de sexe

La journaliste – Chapitre 10




10/ La croisière samuse

Jean nest pas dans le grand hall et je descends au rez de chaussée, lattends dehors et mallume une cigarette, me dorant au soleil qui brille de tous ses éclats.

Je me dore, me délecte de ce moment, seule, je repense à cette folle semaine, un sentiment étrange en moi, un pincement au coeur en pensant à Damien, à mon attitude envers Jean, je suis perdue, je viens de moffrir à un vieux et jy ai pris du plaisir… je men veux, je ne suis plus la même petite poupée que jétais, superficielle et insouciante, je ne me reconnais plus…

Jhésite, regarde le portable, une envie folle de parler à Damien, de soulager ma conscience, je reste immobile, transis, sans bouger, des larmes coulent sur mes joues fardées.

Jaurais tant aimé que tout ceci nait pas existé, que ce cauchemar en soit un.. que je me réveille dans le confort douillet de notre petit appartement sur les quais de Seine. Je ferme les yeux, vois la belle robe de mariée que jai essayée.

Une boule aux ventre… et je lappelle, en larmes, sa voix me soulage, me réconforte… je lui raconte presque rien, lui fais comprendre que jai subi les pires atrocités, je parle de Jean, mentends lui dire juste ce quil faut dire, reste discrète sur mes relations ambiguës sur mes doutes, je ne sais pas sil me croit, je le pense du moins, il est à mon écoute, me laissant parler, me glissant des mots doux de temps en temps, ça me chauffe le cur, je me sens mieux et lui dis que nous allons voyager pendant trois jours, en bateau, que je serai sur Paris en fin de semaine… jai hâte de le voir, de le serrer dans mes bras et lui murmure un petit je taime qui me fait fondre en larmes à nouveau.

Jean sort, sans un mot de plus, sachant dans sa tête que Pandora vient de lui signifier que cest leur dernière rencontre, le dernier service, juste un regard lui a suffit… et il rejoint Betty, assise au bord du quai, le portable à loreille. Il reste un moment, lobserve, si belle, si fragile, dans son petit tailleur de femme daffaires.

Il esquisse un sourire, repensant rapidement à tout ce qui sest passé cette semaine… cette petite dinde lui en fait voir de toutes les couleurs… mais elle a assumée grave lorsque cétait nécessaire. Il sapproche sans bruit, lentend parler, sûrement à Damien et un étrange sentiment de jalousie en lui. Quel con tu es, tu timagines quoi? il se parle à lui même en restant dans le dos de sa bimbo, détaillant en souriant la cambrure de reins de la jeune femme.

Zandra arrive, Voila nous allons au bateau, il est ancré au port de Plaisance à Zea. Montez.

Jean décidé à jouer son rôle jusquau bout ouvre la porte arrière à Betty, laide à monter dans le 4×4 Mercedes haut sur pattes. Il charge les paquets dans le coffre et sinstalle à côté de Zandra. Il la regarde discrètement.

Très plaisante se dit il, la petite trentaine, brune peau mate, sa robe blanche lui va à ravir, il regarde ses jambes. jolis pieds des sandales à talons. Il se perd dans ses pensées. Son portable sonne. Il décroche "Si, Senora Maria Luisa Araya" s’ensuit une discussion animées de deux minutes …Sí, nos vemos pronto.". Il raccroche.

Mais combien de langue il parle? Jécoute sans comprendre, intriguée. Voyant mon regard étonné, inquisiteur dans le rétroviseur. Il se tourne et mexplique dans la posture du larbin. "Pas de souci Madame Duval, cest juste une ancienne cliente Chilienne, une belle propriété est à vendre, elle sait que je réfléchis, à quitter l’Europe. A Viña del Mar, près de Valparaiso, au bord du Pacifique, une centaine de kilomètres de Santiago. Une vingtaine d’hectares, de la vigne, l’océan proche. Je pense à ma reconversion. Je la rappellerai, une fois que je vous aurai mise en sécurité dans le TGV à Nice. Il rajoute vous connaissez le Chili ?

Non je ne connais pas et je nai nullement envie de le connaître, la Serbie ma suffi avec les pays sous développés… râlant en me renfrognant, voyant bien le regard de Jean intéressé par cette pétasse Latine qui se la joue grande dame, boudant dans mon coin.

Nous arrivons près du port de plaisance. Zandra se gare puis se tourne vers lui. Elle se met à parler à lui en Grec, abandonnant le Français. Un échange bref. il lui répond dans la même langue. Betty se demande ce que cache ses cachotteries. Zandra part d’un éclat de rire communicatif, Jean est pris dun fou rire. En surveillant sa journaliste d’un oeil dans le rétro, il explique Pandora propose de nous mettre Zandra à disposition pour m’assister dans le voyage vers Cannes. J’ai décliné, j’ai expliqué que ma cliente était très possessive, et que sous des dehors de mignonne Barbie blonde, se cachait un tigresse. Et que je ne voulais pas me retrouver avec un couteau de cuisine enfoncé dans le ventre ou pire ou devenir lenjeu dune bagarre entre une pin-up blonde et une bomba latina.

Je me retiens dexploser, regarde Zandra…le couteau pourrait bien servir deux fois… la dévorant de mes grands yeux bleus, lui faisant comprendre dans mon regard que je ne plaisante pas, ne lui laissant aucune chance de répliquer. Ceci dit, il sort et mouvre la portière arrière.

Jean porte les bagages, et suit par derrière la pin up Grecque, son regard se fixe sur la chute de reins des deux femmes, vraiment parfaites toutes les deux.. Je marche aux côtés de cette brune, la jalousie entre femme, un vrai concours, un défilé de mannequins, cest à qui bouge le plus ses fesses et à ce jeu, elle me bat ce qui me met en rogne, la traitant de putane dans ma tête Il en viendrait presque à regretter de ne pas avoir pu accepter sa proposition. Nous arrivons devant le bateau.

Zandra annonce Nous allons faire le tour du propriétaire. Il y a plusieurs points importants, il serait bien que vous écoutiez aussi Madame Duval, on ne sait jamais, cela peut être utile., dans un bel exemple de solidarité féminine, elle précise au cas vous jetteriez Monsieur à la mer.

Voila le bateau fait 17 mètres de long sur 4 mètres. Il est paré pour une longue croisière. Les réservoirs d’eau, 800 litres et de gasoil 4000 litres sont pleins. Je vous laisse découvrir les aménagements. Nous descendons. Une odeur agréable de neuf, de bois exotique. Zandra se tourne vers Betty, je vous conseille la cabine au centre du bateau. C’est la plus grande, et la plus stable en cas de gros temps. Il y a de part et d’autres deux grands hublots panoramiques. La jeune femme ouvre la séparation avec la salle d’eau. Là aussi tout sent le neuf, rien que du haut de gamme, un système complet dhydrothérapie. Sur la tablette des produits de beauté Dior. Des matériaux de choix.

Jinspecte tout, prenant mon temps, jouant mon rôle de toujours, la bourgeoise parisienne et prends le dessus sur la Grecque à mon grand plaisir.

Au centre, un grand lit de 1 mètre 90, une literie de luxe, du satin de coton, un camaïeu acajou – tabac. Vous avez même un coin bureau pour travailler.

Il y a une antenne pour se connecter sur Internet? la regardant, hautaine.

Oui Madame, laccès est libre et deux portables sont à votre disposition., vous avez même une webcam, pour la visio, Skype est installé. Cest enfantin, elle détourne les yeux, visiblement vexée de mon attitude, un courant glacial entre nous deux. Jean dépose sur un meuble à cet effet, mes achats. Nous traversons la partie salon-salle à manger avec un coin cuisine annexe.

Lassitante ouvre le frigo.

voila, il est bien garni, Monsieur Christos nous a demandé de vous fournir le service VIP.

Elle me regarde en souriant. Nous découvrons caviar, plats préparés de luxe, Champagne, Vodka, Vins fins …

Et bien sûr pour vous Madame, de la nourriture plus saine, diététique, bio, du premier choix, issu des jardins de la famille…. Je vous laisse le plaisir de la découverte.

Elle se tourne vers Jean

Pour l’électroménager, tout est simple dutilisation Monsieur, cela ne devrait vous poser aucun problème.

Jesquisse un petit sourire, voyant une ouverture pour me moquer, gentiment, de Jean et glisse, gardant mon air de grande dame

cest un parfait cordon bleu sous ses aspects dhomme des bois vous savez…

Il encaisse sans rien dire, passer pour le larbin, cela commence à faire beaucoup. Il se promet de mettre au clair avec Betty des règles de vie en commun pour ces trois jours, dès que leur guide aura quitter le navire.

Pour vous, Jean, voila votre chambre, dans la proue du navire, elle a une forme de losange de ce fait. C’est, comme vous le voyez, le même type d’aménagement que l’autre cabine, elle est un peu plus petite, et comme vous êtes dans la proue, à lavant, cela bouge plus.

Le bateau peut accueillir sans problème 6 personnes. Vous serez au large. Il y a deux autres lits à une place dans des petites chambres.

Pour finir, le poste de conduite et navigation. Nous en sommes très fiers, nous avons poussé la facilité au maximum.

Elle joint le geste à la parole, et affiche notre point d’arrivée, le tracé s’affiche, vous avez les points de mouillage pour la nuit… voila et ensuite la conduite sera automatique, vous n’aurez qu’à surveiller de temps en temps et prendre la main pour les entrées sorties de port ou les mouillage. Et si l’alarme se déclenche, elle est sonore et lumineuse,

Il faudra alors reprendre en manuel. Jean parcourt les différents instruments, tout lui est familier. "Un beau joujou, une réussite… cela va être un plaisir". Elle soulève un coffre, là tous les équipements de sécurité, gilets de sauvetage, matériel de secours, fusées de détresse.

Je le répète à tous nos clients, sur le pont en extérieur, il est plus sage de porter son gilet.

Si l’on tombe à la mer, cela fait une énorme différence, la vie, la mort.

Pour finir Zandra lui tend une carte de visite, voila pour joindre notre contact à Cannes. Vous l’appelez deux heures avant l’arrivée. Vous n’aurez à vous soucier de rien, il remettra tout comme neuf après votre débarquement.

Il est un peu surpris de la générosité de la famille Christos, il se rappelle le Méfie-toi des Grecs et de leurs cadeaux ! de Virgile, il se promet dinspecter le bateau de près, cette générosité lui semble suspecte surtout quand on connaît la manière dont cette famille a fait fortune.

Elle se tourne vers moi, Cela vous convient Madame … Vous avez déjà navigué sur un navire de ce type ? Pas de problème de mal de mer ?.

Je ne prends pas la peine de répondre en remontant, me tenant à léchelle raide, cette maudite jupe droite mempêche de monter droite et je dois me placer de profil, la relevant un peu sur mes cuisses pour y arriver, au grand plaisir des yeux de Jean qui me regarde faire.

Elle termine, "Puisque l’on ne veut pas de moi pour cette croisière, je vous souhaite un bon voyage jusqu’à Cannes. Puis s’esquive.

Je la regarde séloigner, me retenant déclater de rire et pivote sur mes talons aiguilles, surveillant de loin quelle ne puisse plus nous voir et me jette au bras de Jean qui manque de tomber en arrière, emporté par ma fougue

Hihi trois jours… déposant ma bouche gourmande sur ses lèvres finissant de jouer ma comédie. Le parfum capiteux de Pandora.. je le sens, ce nest pas le même que Zandra, je reste à son bras, frémissante, un pincement au ventre, sans rien dire, sans rien lui faire comprendre que je sais ce qui cest passé, omettant dans ma tête, ma tête, ma relation avec le vieux patriarche. Je le fixe, toujours dans ses bras, il me sourit tendrement…

Tes un beau salaud, tout ce qui passe à proximité avec une jupe tu ne peux pas t’empêcher pas vrai?, reculant dun pas en lui tapotant le torse, de ma petite main fermée, lui réveillant la douleur de ses plaies…et dégageant un long cheveux noir de sa chemise…lui montrant, lair rageuse, vexée et jalouse… et recule un peu plus, boudant dans mon coin en masseyant sur une bouée, sur le bastingage.

Il hausse les épaules et explose, ayant sa dose de mes caprices, mais nom de dieu, tes impossible! jen ai marre, boude dans ton coin, tu me gonfles maintenant Betty avec tes caprices de star., sisolant dans la cabine en me laissant en plan dans ma bouderie.

Jesquisse un petit sourire dans mon coin, sa réaction me rassure et je reste à lavant pendant que le bateau commence à bouger, à se mouver entre les autres et avancer lentement dans un petit bruit de moteur rassurant, je ferme les yeux, le soleil effleure mon visage, je me tends, moffre à lui… La sortie du port est magnifique, le soleil brille dans le ciel et fait miroiter la mer qui est calme, reposante…

Jean, concentré sur la conduite du gros yacht de croisière, jette un regard à cette poupée blonde qui se dore au soleil dans son tailleur strict. Il esquisse un sourire, tenant fermement la barre…Il sait dans sa tête quune relation durable avec cette bimbo de luxe est impossible et il savoure linstant présent, ayant acquis depuis longtemps une certaine philosophie de la vie. Prendre la vie comme elle vient, sans se poser de questions inutiles mais il a un pincement un coeur, cest bien la première fois quil ressent ça dans son ventre, dans son corps de baroudeur.

Il essaye de la chasser de ses pensées, de sa tête en se concentrant sur le navire, elle a disparu de ses yeux, sûrement dans la cabine et ne sen préoccupe pas plus, bien trop occupé à surveiller les petites embarcations de pêcheur qui louvoient, évitant le gros yacht qui sort enfin de la passe.

Je remonte, pieds nus cette fois çi, et mallonge, sur le ventre. Il sourit en me voyant mallonger, le string rouge, souligne à merveille mes adorables petites fesses et il soupire, une boule aux ventre… cette fille le damne, son corps sublime, son visage angélique, il repense à ce quelle vient de subir cette semaine et nen revient pas de la voir ainsi soffrir tranquillement aux rayons du soleil comme sil ne sétait rien passé. Elle lui donne envie immédiatement, une envie de la prendre, de la cajoler, il se sent fondre et se reprend dans sa tête…

Calme toi mon vieux, elle nest pas pour toi… bien trop luxueuse, bien trop belle, profites du moment, oublie tes sentiments à la con, tu vas te brûler à son contact, y laisser ta vie, ton âme. il se parle à lui même en fixant de ses yeux cette blondasse qui bronze, insouciante.

Je me tourne, souriante, faisant un petit geste amical à ce beau capitaine qui dirige le yacht dune main ferme…quil est beau… je souris dans ma tête… et mallonge sur le dos, le soutien gorge minimaliste lui offre ma poitrine qui défie la loi de la pesanteur. et jouvre les cuisses, sachant très bien quil a, de sa position, une adorable vue de mon entre jambe, le pubis à peine masqué par le petit bout de tissus rouge.

Jean installé dans le poste de conduite, vérifie rapidement le plan de navigation proposé par le calculateur jusqu’à Cannes. Il se connecte sur Internet et épluche rapidement les actualités.

Les événements de Serbie, il sourit, la police est focalisée sur une piste Islamo – Kosovar. Une connexion avec les réseaux islamistes internationaux est évoquée. Ils ne devraient pas être inquiétés. Et si le patriarche Stravos, se doute de quelque chose, Jean sait qu’il est tranquille, le vieux avait vu les cadavres horriblement mutilés des kidnappeurs qui avaient torturé sa fille, et il ne fera rien qui provoquerait la colère du mercenaire. Il imprime quelques pages sur ce point et les actualités françaises, pour Betty. Il va falloir que notre blonde revienne dans le monde normal.

Le capitaine regarde sa montre, le temps passe, à gérer la paperasse, il est près de 15h00. Il descend vers la cuisine sans un regard pour cette petite femme incroyable. Du coin de l’il, il l’a bien vue jouer à l’allumeuse, il l’ignore et se dit quune blonde quasi nue sous le soleil Grec à 14h00 va vite ressembler à un sorbet à la fraise. .

Jean commence par se préparer un plateau, coupe de caviar dans un bol de glace, saumon, toasts, citron, un verre à shot de vodka glacé et une bière blanche bien fraîche. Ne pas se laisser abattre.

Voulant faire la paix, avec la bimbo, il lui prépare un plateau identique, remplaçant la bière par une coupe de champagne. Il ajoute un quart Evian, pour éviter que la parano blonde croît qu’il veuille la saouler pour abuser delle. Il pense, on ne peut pas le nier, les Christos savent recevoir .

Il commence par poser ostensiblement son plateau dans la cabine. Il voit le regard noir de Betty, reste impassible, puis redescend dans la cuisine, et revient poser à côté d’elle l’autre plateau. Il la regarde droit dans les yeux, De la part du Cordon Bleu, Mme est servie glisse t-il, il dépose les quelques pages imprimées, Pour Mme, la revue de presse sur les événements de Serbie, ils ont perdu notre piste, vous verrez et voila les actualités françaises, pour ne pas débarquer ignare à votre retour à Paris.

Il conclut, Betty, dans une petite demi heure, nous mouillerons, alors si l’envie vous prend de faire trempette, il faudra en profiter, il ny aura plus darrêt avant 20h30, Ceci étant bon appétit. Un dernier conseil, pour une blonde, sexposer au soleil de midi grec, avec juste ces timbres poste, à vous de voir, mais ceci serait mieux, je pense, si il nest pas trop tard, il y avait cela dans ma cabine, il pose à côté de Betty, un petit chiffon jaune citron, je lavais acheté pour vous à Thessalonique, au cas où, en fait un maillot de bain une pièce couleur canari, un tissu fin, très souple, très doux au toucher. et repart vers la cabine de pilotage.

Je garde mon côté boudeur, me redressant, le regardant poser le plateau repas et le délicat maillot de bain… hi hi il prend soin de moi souriant dans ma tête de sa sollicitude et sans répondre, continuant mon rôle de petite garce, je le suis du regard, une boule dans mon ventre.

Je retire, restant bien en évidence, de profil pour la cabine de pilotage, les deux timbres postes pour enfiler le petit maillot jaune, prenant mon temps, restant quelques secondes de plus que nécessaire, nue, moffrant à son regard, puis sirote le champagne, assise en tailleur, lui tournant le dos, admirant lhorizon en dévorant les petits encas…

Jean sourit en voyant la petite blonde, admire la nudité qui soffre à son regard… une déesse grecque, blonde, soffre à ses yeux et il en profite longuement puis détourne les yeux, un étrange sentiment en lui, il sy refuse, ne ladmet pas dans sa tête mais tout son corps, tout son être se tendent vers ce sacré petit bout de femme, qui sous des dehors didiote insouciante, de petite garce, est en train de le mener par le bout du nez. Elle la sacrément étonné à plusieurs fois par son courage dans ce bourbier.

Il sallume un cigarillo en évitant dy penser, se concentrant sur les instruments de bord et redresse la tête, elle a enfilé le maillot, il lui va bien, élégant et discret, sa poitrine bien dessinée au travers le tissu délicat, de même pour ses fesses, il déglutit, la trouve si attirante et se remet à gamberger dans sa tête. Un silence reposant sétablit lorsquil stoppe les deux gros moteurs du yacht, déroule la chaîne du mouillage qui plonge dans leau claire puis sort, prenant une grande serviette en se dirigeant vers Betty.

Je redresse les yeux en le regardant sapprocher, me force à garder mon air de petite boudeuse alors quil dépose la serviette multicolore à mes côtés. Sans un mot, son regard évitant le mien.

Je nose rien dire, enfermée dans mon rôle de boudeuse, ne voulant pas céder, me tourne, silencieuse en me redressant, faisant glisser lentement les bretelles du maillots sur mes bras, le roule cm par cm sur ma peau de pêche, légèrement rougies par mon exposition au soleil et me penche un peu pour le faire glisser sur mes cuisses, le dégageant des talons, me trouvant nue devant lui.

Toujours sans parler, je mapproche du bord et plonge dans leau claire, les mains jointes en avant, un plongeon parfait, jambes tendues, les pieds en ligne, mes années de piscine dans ma tendre jeunesse dorée.

Leau est fraîche, froide même, mille petits poignards sur ma tendre peau, ça me réveille, je sors la tête de leau, détendue enfin, heureuse… Le soleil, face à lui, je ne suis quune ombre dans leau claire, je nage, crawle, cent, deux cents mètres sans marrêter.. je me retourne… fais des signes au yacht…et reviens, nageant lentement, une brasse coulée, me délectant de cette sensation de fraîcheur et contourne le bateau, je laperçois qui me suis du regard, et marche vers larrière sans me quitter des yeux. Je souris en nageant… il a la serviette dans les mains…quelle tendre attention…

Je pose les deux mains sur léchelle en inox sur la plage arrière, restant un moment en suspend dessus, un pied en équilibre, le regarde dans les yeux, sans un mot, ayant fini de bouder, et me redresse lentement, très lentement, lui laissant le temps de madmirer, leau ruisselle sur mon corps nu, les gouttelettes brillent de mille éclats, je suis vêtue dune parure de diamants qui scintille sur ma nudité.

Je me redresse sur la plage arrière, à deux mètres de lui et mapproche sans un mot, les lèvres entrouvertes, ruisselante alors quil place tendre la serviette sur mes épaules mouillées.

Jean se mord les lèvres, il la suit du regard, elle est sublime dans sa parure étincelante, il sent son envie naître, il sapproche sans un mot, inutile, les regards des deux amants suffisent à emplir le silence de la mer et il pose la serviette sur les épaules de Betty et dépose tendrement ses lèvres sur la bouche mouillée de cette petite garce qui lembarque dans son monde de douceur feutrée.

Je frissonne, le baiser est doux, tendre, jouvre la bouche, reçoit sa langue alors quil mallonge comme au ralenti sur la banquette arrière, me dépose délicatement sur le parquet luisant, je ferme les yeux de plaisir de cette douceur après toute cette violence, je mabandonne à lui, lui caressant le dos en répondant passionnément à son baiser.

Je le colle contre moi, voulant être à lui, voulant quil me possède sans un mot, en silence, ne surtout pas rompre ce silence enchanteur, le bruissement de leau maccompagne dans mon songe et je me tends en le sentant se défaire, sallonger sur moi, je le sens à peine tant il se fait léger, un poids plume et tressaute un peu alors quil me prend, fait de moi sa femme en cet instant magique, je redresse un peu mon bassin, voulant quil aille plus loin dans mon ventre, que je sois lui, que nous ne fassions quun…

Il sactive lentement, très lentement, une lenteur exquise qui sublime mes sensations, je me mords les lèvres pour ne pas rompre le frémissement de la mer qui tapote contre les flancs du yacht. Ma respiration s’accélère, je me sens partir, je chavire, je fais naufrage dans ses bras puissants, lui griffe légèrement le dos en me tendant jouissant en silence alors quil se répand dans mon ventre au même instant, dans la même seconde, en phase, lunion parfaite en ce moment.

Il souffle en se collant contre moi, toujours silencieux, ses grands yeux noirs se fondent dans le bleu de mes yeux, je le fixe, il se noie dans mon regard, je souris sans parler également et pose mes lèvres douces sur sa bouche.. murmurant un petit merci en souriant…

Il se redresse, me laissant alanguie sur le sol mouillé.. et séloigne sans dire un mot…

Quelques instants plus, le bruit des chaînes, le treuil qui tourne remontant lancre, puis le lancement des moteurs et le navire reprend sa course progressivement. Je reprends tranquillement mes esprits, cest la fin de l’après-midi.

Je me relève, bien face à lui, soignant mon rôle de garce allumeuse, bougeant des fesses et rejoins ma cabine. Je ne résiste pas à lenvie dessayer la douche et hésitante, je finis par choisir un flacon de gel douche Dior Jadore . Leau tiède sécoule en jet vivifiant depuis de multiples buses encastrées dans les cloisons et le plafond. Je me masse le corps avec ce gel onctueux. Je me sens bien mon esprit vagabonde puis dans ma tête saffichent des images, la douche avec Beth, Sonia, chez le pervers, mon accouplement forcé avec lâne, de fil en aiguille des images se déroulent mon expérience avec le chien … Je ferme les yeux essayant de refouler ce souvenir, dévacuer ce trouble, mes doigts deviennent fous, je me caresse. puis me reprends, ne comprenant pas trop cette envie. Je sors, collant à mon rôle de ravissante blonde demeurée, jhésite devant tous les soins. Je décide de continuer à la jouer séductrice je me masse avec un gel activateur de bronzage délicieusement parfumé à labricot. Et pour la touche finale, je craque sur ce vernis à ongle Les violets Hypnotiques, pensant en riant, il na quà bien se tenir, mon mercenaire. Je passe mon maillot. Un coup dil dans la glace, tout est parfait. Je remonte sur le pont.

Le temps passe vite. cest la fin de laprès midi, je ressens une douce torpeur, leffet du bain, de mon abandon avec Jean et du stress accumulé toute la semaine.

Je le rejoins installé dans la cabine, il me fait une place, se décalant sur la banquette. Je massieds à côté de lui, ma tête contre son épaule, cuisse contre cuisse. Sa main presse mon épaule. Je le sens détendu. Sur la tablette, il a préparé un goûter, anticipant mon envie après ce quil vient de me faire subir. Deux grandes tasses, trois thermos, lait, citron, plusieurs brownies et tranches de cakes. Ne connaissant pas vos goûts Madame, il y a le choix, quest ce que je te sers café, thé ou chocolat

Je redresse la tête, le dévore de mes grands yeux bleus, souris, ravie de son attention, de son geste… Du thé mon brave, je vous prie, avec un nuage de lait…jouant mon rôle, espiègle. Il me sert en jouant aussi le rôle de larbin, amusé de me voir aussi heureuse en cet instant merveilleux. Il se sert ensuite une grande tasse de café noir, et ne résiste pas à lenvie dun Brownie. Il ajoute Mes deux points faibles dans la vie, le chocolats et les jolis culs.

Je pouffe de rire, la bouche emplie de ce succulent Brownie…hihi ça je le sais jean… parlant la bouche pleine, oubliant un instant mon éducation bourgeoise. Le yacht avance tranquillement, la mer est calme. Jean mexplique sur le pupitre où nous sommes, où nous allons mouiller pour la nuit. Il s’intéresse à moi, minterroge sur mes hobbies, mes goûts, mes ambitions professionnelles, la première chose que je ferai en arrivant à Paris. Lui va profiter, de son mas sur les hauteurs de Provence.

Je ne réponds pas, le regard dans le vague, mélancolique, ne voulant penser quau moment présent et tourne la tête, me contente de lui répondre en lui gratifiant dun de mes gentils sourires. Nous arrivons à notre mouillage pour la nuit. Nous mettons lancre. Nous nous sentons apaisés, regardant le soleil se coucher. Je baille, me laisse aller contre lui. Incorrigible, je le provoque, pose ma main à plat sur son entrecuisse.

Mal men a pris, il m’attrape par la taille me jette sur son épaule comme un fétu de paille et mentraîne vers ma cabine. Jagite mes jambes, lui donne des petits coups de poing. Jai droit à une tape amicale mais ferme sur la croupe, Cela suffit Betty, nous ne sommes plus en Serbie, il rit assez de sexe pour la journée Cest lheure daller dormir, il faudra avoir la pêche pour demain, encore deux jours de tête à tête..

Je ris alors quil me prend tendrement dans les bras pour maider à descendre lescalier, et nous entrons dans ma cabine. De sa main libre, sans un mot, il ouvre le lit, puis me fait glisser délicatement sur le côté je me laisse faire, résignée je métire, la douceur des draps. Jallais protester contre ce lâche abandon, quand je le sens sallonger contre moi, dans mon dos, il a juste gardé son short. . Il se love contre moi, menserre de ses bras, mimmobilise. Je me laisse faire. Je nai pas dit mon dernier mot. Je lui donne des petits coups avec mon derrière, me colle à lui, je le sens se raidir je suis contente une autre petite claque douce, sur la fesse, accompagné dun on dort maintenant, je me laisse aller dans ses bras, une main est posée sur ma cuisse, lautre sest glissée sur mon maillot et sa paume vient se presser délicatement contre ma poitrine. .. Mes yeux se ferment, épuisée, je me laisse aller, mendors en sentant la douceur de sa main sur mon sein gauche.

Les deux mains continuent leurs caresses sages et douces, puis il se laisse aussi aller, me tenant serrée dans ses bras.

Jean se réveille, il sent Betty profondément endormie, la regarde, esquisse un sourire, se retient de lui caresser le visage de peur de la réveiller et se dégage délicatement delle profondément endormie , profitant de sa première vraie nuit depuis longtemps.

Tirant partie de sa tranquillité, il prend une douche, se change Il monte dans la cabine, déroule la check-list. Lhorizon est dégagé et il lance les moteurs à petite vitesse en conduite automatique, le mouvement devrait réveiller en douceur Betty. Il fait beau, tend loreille pour savoir si cela bouge dans la cabine centrale.

Je métire… et constate que je suis seule dans le lit, esquisse un petit sourire en masseyant regarde autour de moi, de la baie vitrée, la mer brille, le soleil est déjà haut, il doit être neuf, peut être dix heures, je ne sais pas mais jai si bien dormi, je sens encore son odeur et me décide à me lever… file à la petite cuisine et prépare un bon café, je sais quil laime fort…puis posant deux tasses et la cafetière sur un plateau, jajoute quelques biscuits je monte, pieds nus, toujours vêtue du maillot jaune, la lumière méblouit, je suis en équilibre et métale de tout mon long devant la cabine de pilotage. Jean se précipite inquiet. Le café brûlant. Il soupire, soulagé de me voir rire. Je redresse la tête et éclate dun rire clair… bouche grande ouverte et lattire à moi, le faisant tomber à son tour alors que nous roulons sur la flaque de café brûlant, je pousse un petit cri de surprise en me redressant, riant aux éclats.

hhi il ne me reste plus quà refaire du café constatant létendue de mes dégâts, Jean à mes pieds, en short, le bandage sur le torse. il la tire à nouveau vers lui et lallonge sur le sol ne résistant pas à limpulsion lembrasse sur la bouche, profitant de la situation. Puis se met à califourchon, veillant à être le plus léger possible sur son ventre.

Je le regarde, souris… je suis bien… je le sens à peine sur moi.. Je ne dis rien, me contentant de le fixer de mes grands yeux et les ferme, un rayon de soleil illumine mon visage, je frissonne de bonheur et sens monter en moi des larmes.. je fais un petit effort pour ne rien faire paraître et lui souris à nouveau… jai faim!!! me dégageant en riant de sa prise

Il plaisante Bien, cest parfait Betty, je craignais une autre réponse, avec ma cliente bête de sexe Je ris, fais un geste machinal comme si je replaçais mes longs cheveux bouclés.

hihi ho non, pas maintenant, jai faim cest tout… esquissant un sourire en déposant ma bouche sur sa joue mal rasé et puis, file te raser, je vais refaire le café, mais je te laisserais le monter, cette échelle est atroce! pivotant sur mes talons en filant vers la cuisine.

Jean se laisse faire avec plaisir, voyant Betty se prendre au jeu. Il se couvre le bas du visage de gel, se masse lentement, puis se rase. Une drôle de sensation, cette présence charmante, le matin, ne pas se lever seul, avec uniquement sa minette noire et blanche miaulant pour laccueillir

Je chantonne dans la cuisine, préparant à nouveau le petit déjeuner… Jean cest prêt, tu viens? je monte les biscuits!! l’interpellant en sortant. On sinstalle sur la plage avant, je mets une nappe, mactivant, jouant un petit rôle de composition, souriant sans cesse. Il sinstalle met les pieds sur la table Hum une merveille .

Je fais volontiers le service, et massois, la tasse à la main.. regarde lhorizon.. lui tournant un peu la tête… Cest calme, le bruit des moteurs est rassurant, ça ronronne.. je me sens bien, et ferme les yeux, moffrant à nouveau à cette douce quiétude… silencieuse… puis tourne la tête, et commence à parler.. à lui débiter un flot ininterrompu, le saoulant, lui racontant ma jeunesse dorée, mes premiers amours, je ne sais pas pourquoi je dis tout ça, mais jai besoin, je me vide, et parle, parle sans marrêter.

Jean opine de la tête, laisse Betty se raconter, se laisser aller,, cela laide à oublier ces terribles évènements, ces traumatismes. Cest délicat à dire Betty.. un peu gêné, puis il se lâche. Je crois que parfois avant que lon se connaisse je nai pas été correct, il cherche les mots…. plus que pas correct, dur avec toi et je men exc….

je pose ma main sur sa bouche, l’empêche de continuer, sachant très bien ce quil veux me dire, et souris… Un dernier point, cest un conseil, jai une relation, à Paris, Sylvie Lavant, elle est psychologue, spécialisée dans le traitement des traumatismes psychologiques. Je pense quil serait bien que tu ailles la voir, de ma part, elle te recevra rapidement. Même quand on se croit solide, ces trucs vous démolissent de lintérieur petit à petit.

Il sort de sa poche, une de ces cartes de visite, il a griffonné les coordonnées de la personne dessus. Je souris, ma main sur son visage… et dépose ma bouche sur ses lèvres, gentiment, avec affection.

Cest fini Jean.. fini.. je ne veux plus en parler… je vais tout oublier.. je ne retiens quune chose de tout ça… je le regarde fixement… sans continuer… et continue de déjeuner, laissant ma phrase en suspend…

Il insiste, prends rendez vous, tu as vu Pandora, elle aussi, elle sest cru forte, sous le vernis, elle est cassée, trois jours de viol intensif, de tournante dans une cave, la drogue. Incapable depuis davoir une relation normale.

Je me lève dun bond, laissant échapper ma tasse de café qui explose sur le parquet et hurle, strident, hystérique même Je ne veux plus en parler, cest fini tu mentend… FINIIIIIIIIII et je file à lintérieur, en larme, mécroulant sur le grand lit central.

Il la regarde… soupire… comprenant sa réaction et se dit dans sa tête quil placera la carte dans le sac de cette impossible fille et retourne au commande du navire, accélérant un peu pour se calmer. Il tend loreille, le bruit des sanglots le rassure à moitié.

Je sanglote un bon moment puis me calme…je file me doucher…puis me drapant du foulard, jappelle Damien…, ayant passée une sage petite robe fleurie.

Chéri.. bonjour… lentendant me répondre au téléphone… Tu peux te connecter sur Skype, avec la webcam? jai besoin de te voir mon chéri… tu me manques… Limage de son bureau apparaît et je prends un air réjoui en le voyant me faire un petit signe, jai du mal à me retenir de pleurer, une boule au ventre.

Il me parle gentiment, sans poser de question inutile, il est attentionné, je souris tristement et retire le foulard, des larmes coulent sur mes joues, pour une fois naturelle, sans fond de teint… Il ne dit rien, comprend mon désarroi…et me rassure de sa douce voix.

Quelquun entre dans son bureau, je replace rapidement le foulard sur la tête, ne voulant pas être vue dune autre personne ainsi. On reste plus deux heures en communication et je raccroche enfin.. ne sachant plus ou jen suis… je mallonge sur le lit…… me laissant bercer par le mouvement du yacht…

Je me décide enfin à sortir, à prendre le soleil et sort, toujours vêtue de la petite robe fleurie… je fais un effort pour ne pas regarder vers la cabine, je sais quil est la, maître à bord, en bon capitaine.. il veille sur moi… je le sais…et je massois sur le transat, face au large, je pleure en silence.. voulant rester seule en cet instant. Je ferme les yeux et mallonge, ferme les yeux et mendort.

Jean ne sait que faire, ayant causé cette catastrophe. Il se maudit avant de pas avoir appelé Sylvie, pour savoir comment ne pas braquer Betty. Il a arrêté le bateau, pour lui proposer de se baigner. Voyant quelle sest enfermée dans ses pensées, il décide de la provoquer, de réveiller son caractère de petite teigne.

Décidé à ce que les choses nen restent pas là, deux jours pleins de silence, de pleurs, de déprime il ouvre le coffre contenant le matériel de secours, en sort un gilet de sauvetage. Il sapproche du transat, profite de lassoupissement de Betty glisse un bras dans le gilet, elle ne comprend pas, se sent soulevée, on lui passe le deuxième bras dans le gilet, il referme les boutons du gilet de sauvetage, prend Betty à bras le corps qui se débat comme un beau diable.

Je pousse un hurlement strident qui doit sentendre du port du Piré et me débats, cessant dun coup de bouder… lui tapant le torse de mes poids, réveillant ses blessures, mais visiblement il nen a cure et me ceinture la poitrine avec ce maudit gilet qui doit me faire ressembler à un pingouin. Il va vers la poupe du navire et me lâche dans la mer, dun bon mètre de haut. Un énorme plouf, puis lâchement, il séloigne craignant la réaction de la furie.

Je bois la tasse, hurlant en entrant dans leau fraîche, grimace, tousse, le bateau, sur sa lancée passe devant moi… jai un instant d’affolement en le voyant séloigner. et nage, essayant en vain de le rattraper, empêtrer par cette satané bouée qui me maintient hors de leau, m’empêchant de nager correctement je l’aperçois sur le pont arrière, il me nargue, rit de bon cur, me fait un au revoir de la main Tout en surveillant la suite des opérations.

Je ne sais que penser, il ne peut voir mon petit sourire espiègle…je suis bien trop loin à présent… et je fais mine de me noyer…ayant une capacité hors norme à retenir ma respiration….je me bascule en avant et enfouie la tête dans leau, ayant pris une grande respiration.. je débat un peu des pieds… puis cesse tout mouvement…

Jean se crispe, incrédule lobserve, nen croyant pas ses yeux cest quoi ce truc, elle plaisante attendant quelques longues secondes, ne la voyant plus bouger il saffole et crie Betty, Bettyyy

Mais non, elle va réussir à ce noyer avec un gilet… et cest sur moi que cela tombe Putain mais merde, cest vraiment une blonde!!! Il plonge, et nage rapidement vers elle, qui est dans une position vraiment obscène les jambes dressées en lair, la robe flottant dans leau, laissant son entre cuisse nue, exhibée, la tête dans leau quelques bulles remontant.

Jean grimace sous la douleur, leau salée sur ses plaies. Il mattrape et me fait basculer comme une sorte de culbuto. Je fais semblant dêtre évanouie, riant dans ma petite tête de linotte alors quil nage, me tirant… il a fait du secourisme, je le sens bien, je me laisse emporter, les yeux clos… de la bave aux lèvres et ne laide pas alors quil essaye, en grimaçant de douleur sous le réveil de ses plaies, de me remonter sur la plage arrière.

Inquiet, il lallonge, bascule sa tête en arrière et commence un bouche à bouche. Elle sent ses lèvres se plaquer sur les siennes. Son inquiétude est palpable au dessus de moi, sa bouche se plaque sur mes lèvres et souffle de lair, je me force à rester inerte… me retenant de glisser ma langue…

Il insiste, je lentends râler, pester contre lui… il me fait même mal en appuyant fortement sur ma poitrine mais je reste toujours inerte… savourant ce moment délicieux de ma petite victoire… et me décide enfin alors quil tente un dernier bouche à bouche.

Jouvre les yeux, vois son inquiétude sur son visage et glisse ma langue en le basculant sur ma poitrine, serre mes mains dans son dos en lembrassant, je le repousse en riant… et il se redresse, le torse en sang.. je blêmis en voyant ça… esquisse un gentil sourire et massois à ses côtés, on est tous les deux trempés jusquà los et dun coup, en se regardant, on éclate de rire.

Je me lève, les yeux emplis de larmes davoir tant ri… Viens, je vais refaire tes pansements… lui tendant la main…

Il se laisse faire préférant voir Betty, prendre des initiatives, retrouver sa joie communicative. Et il la suit, ayant aussi retrouvé sa bonne humeur. Et cerise sur le gâteau, la blondinette, marchant devant lui, lui exhibe son corps dans la robe trempée, qui se colle à sa peau comme une seconde peau, dessinant parfaitement les courbes délicieuses qui se balancent devant lui. Il se dit quelle est encore plus désirable comme cela et sent son envie monter, trouvant son infirmière terriblement provocante. Mentalement, il lui décerne le titre de Miss Monde Tee-shirt mouillée.

Une fois dans la grande salle, je fouille dans un tiroir et en sors la trousse à pharmacie, je le regarde, pouffant… Heu je ne lai jamais fait tu sais… le prévenant davance en me rapprochant.

Jhésite et pose mes petites mains sur son torse et commence à tirer sur les sparadraps trempés qui résistent à peine, laissant apparaître le tatouage daigle à deux têtes… Il sallonge sur le banc, juste le torse relevé.

Je tamponne délicatement, grimaçant, ayant mal pour lui et replace enfin un pansement propre. Jhésite sur le second, sachant très bien que la plaie est plus profonde… Il grimace, visiblement ça lui tire alors que je lui retire le pansement, légèrement penchée vers lui.

Ho mon dieu… voyant la plaie noire, boursouflée, rouge sur les bords … cest infecté… Jean, regarde… ne sachant que faire. le regardant dans les yeux, lair affolé.

Il doit y avoir des antibiotiques ou des sulfamides sur un yacht comme cela, aussi de lalcool, au moins. Cest réglementaire. Sinon, tu feras un procès de ma part à ces Grecs. On se détend Betty, tu ne vas pas te débarrasser aussi facilement de moi. Je me redresse dun bond, respirant fort, essayant de me calmer, de rester lucide. Je fouille, renversant tout sur mon passage et reviens, les mains emplies de médicaments, étant incapable de lire quoique ce soit dans mon état daffolement, jetant le tout sur le grand lit, à ses côtés; puis retourne prendre une grande bouteille de vodka. Jean examine les boîtes, fait un tri rapide et sélectionne un antiseptique, une pommade antibiotique, du coton et une bande. Voila cest parfait, il y a tout ce quil faut. Ne gaspille pas, la vodka, Betty

Il se soigne, nettoie, la plaie, traite et refait son pansement, ponctuant cela de grimaces et de jurons à destination de ces salauds de Serbes.

Puis, il ajoute Betty, je te dois une fière chandelle, jai pu traiter à temps cette infection, et faisant exprès de passer du coq à lâne, je dois tavouer que tu es superbement érotique en Miss Tee-shirt mouillée, ce faisant, il la flashe avec son portable, tu permets jespère ?.

.

Jesquisse un adorable petit sourire coquin en reculant dun pas, prenant la pose, cambrée, une main sur la nuque, lautre sur ma taille de guêpe, un genou légèrement relevé, la robe, trempée, se colle à mes seins, les tétons la transperce, ma vulve, semble aspirer le tissus fleuri qui la dessine érotiquement, je regarde fixement Jean en souriant, bouche entrouverte, lèvres luisantes qui ravale sa salive ayant envie de me faire culbuter sans romantisme en ce moment et il me mitraille de son portable.

Jean ferme les yeux, bloque mentalement une image de viol, Betty, plaquée sur la table de bord, lui remontant sa robe haut, puis la prenant sauvagement Il sapproche delle, une attitude ambiguë, bien conscient quil va manipuler une grenade dégoupillée, totalement imprévisible.

Il lattrape par la taille, sa main pressant fermement sa croupe pour bien la caler et la porte vers la cabine centrale. Il la sent se cambrer venir se coller à sa main. Betty masse lascivement son dos nu. Il pousse la porte de la cabine, entre puis fait glisser lentement sa blonde debout entre le lit et la salle de douche. Il la sent venir se coller contre lui. Il sent lexcitation monter lui, débordé par la sensualité animale qui se dégage de cette naïade.

Je me cambre, me laisse emporter, frémissante, moffrant à lui, les yeux mi clos en le fixant de mon regard de biche effarouchée, me sentant soumise en cet instant. Il la dépose debout droite, il se lance… se décolle de Betty… et les yeux dans les yeux, il lâche Mme Duval, la journaliste vedette, est attendue dans vingt minutes, dans la cabine. Je vais installer votre poste de travail de ce pas. Un article de deux mille mots est à sortir pour lédition de demain. De ce que jai compris les photos de pin-ups sexy, nues ou en tee-shirt mouillé, ne sont pas dans la ligne éditoriale de ton journal, alors il va falloir travailler. Je précise et dans une tenue décente. On ne discute pas, les vacances Club Med et les parties de jambes en lair sont finies, pour le moment. Je reviens à 10h00 précises. Il sort rapidement en fermant à double tour, la porte de la cabine, ne lui laissant pas le temps de répondre.

Je reste sur le cul.. tétanisée par ce que je viens dentendre, le ventre brûlant, frustré dun désir puissant, sans voix… respirant fort.. Il range et nettoie rapidement le champ de bataille dans la cabine de conduite, puis installe un PC portable, un bloc et quelques crayons sur la table.

Il tend loreille mais narrive pas à deviner ce qui se passe dans la cabine. Pour calmer, la sauvageonne blonde, il a préparé un thermos de thé, un peu de lait et quelques brownies sur un plateau avec une tasse. Il commence à dépouiller quelques mails, puis regarde sa montre, il est 10 heures, descend avec une idée claire sur la conduite à tenir si sa consigne na pas été respectée.

Il entend la douche et satisfait, prenant une sortie de bain, il libère la porte; tendant le peignoir devant la buée qui sort de la cabine.

Je tends la main, sans un mot et me drape de la sortie, la croise sur mon corps nu et sors… sans un regard pour lui… je minstalle au petit bureau, le portable devant moi et je reste sans bouger… silencieuse, le sentant dans mon dos, sentant son regard.

Jean se retire discrètement laissant la jeune femme devant ses responsabilités et remonte au poste de pilotage, se disant quil est temps d’accélérer un peu sils ne veulent pas mettre une semaine pour rejoindre la côte Française.

Je me fais un thé comme je laime, délaisse le gâteau et me concentre… prenant une grande respiration… mes doigts pianotent, virevoltent malgré les ongles longs, sur le clavier et je me raconte, ce que ces filles subissent, mes doutes, dans un style sobre, concis, les réseaux de prostitution, la police corrompue, je décris tout dans les moindres détails sans rien omettre de ce que jai subi. Je reste calme, sans larme en écrivant, concentrée… Le mercenaire, mes doutes envers lui, nos différents, ma haine même, la seule chose que je narrive pas à coucher sur le clavier est mon amour pour cet homme, je my refuse dans la tête, le rejette et je ponctue larticle sur la tuerie, protégeant la députée.

De temps en temps, il descend et jette un il dans le petit bureau, me voyant de dos, concentrée sur mon écrit, il regarde sa montre, cela fait maintenant 4 heure quelle écrit, il remonte en silence, la laisse seule avec son cauchemar.

Plongée dans ma rédaction, jai l’impression que Jean fait le tour du bateau, sûrement pour soccuper. Jentends ses pas, des toc toc contre les cloisons. Puis enfin tout sarrête. Il remonte sur le pont. Un peu plus tard. Je lentends parler, sûrement au téléphone, puis pianoter lui aussi sur un PC.

Je mets un point final et réalise que je suis en nage… et meffondre en larmes… sans relire ce que jai écrit dune seule traite pendant plus de onze heures, je me lève comme une zombie et me couche sans un mot, nue, à même le drap, ferme les yeux… je reste sans bouger, allongée sur le ventre, sans dormir.

Le soleil commence à décliner à lhorizon, Jean réalise que Betty nest pas encore remontée, la faim lui tiraille le ventre et il se décide à stopper les moteurs, mettre en mouillage pour la nuit qui arrive et descend la rejoindre, sans un bruit. Il stoppe, la voyant allongée, nue…

Il déglutit en admirant la beauté parfaite de cette jeune femme et sapproche à pas de loup du petit bureau… Il reste sans voix…et sassoit, nosant lire larticle… le roman même… plus de deux cents pages sur Word… dune traite… il nen revient pas, tourne la tête, elle semble dormir, ses seins si parfait se soulèvent au rythme dune respiration lente. Il hésite, ne voulant pas violer lintimité de cette jeune femme qui a pris une grande importance à ses yeux, même sil se refuse à ladmettre.

Un silence pesant dans la grande cabine de luxe… Il commence à lire… il lit ce quelle a subi, le texte est clair, il se met à sa place en lisant sans sarrêter. et le mercenaire pleure en silence dans sa tête, aucune larme ne sort de ses yeux endurcis, sans un bruit. réalisant vraiment lhorreur de tout ce quelle a enduré.

Je le sens là, à mes côtés, je suis très sensible aux odeurs et la sienne est musqu&

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