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Mélanie, étudiante à Bordeaux – Chapitre 34




J’ai réfléchi, donc. Je ne veux pas de mot de sécurité.

Mais, ce n’est pas…

Laisse-moi finir ; ce n’est pas facile à expliquer, même si c’est limpide dans ma tête. Pas de mot de sécurité : je te fais totalement confiance pour me faire évoluer dans un monde dont je ne connais rien. Je ne veux pas passer de contrat par lequel je te limiterais tellement que c’est moi, en fin de compte, qui dirigerais notre relation. Tu dois pouvoir me pousser aussi loin que tu le souhaites sans qu’il y ait une barrière gravée dans le marbre. Je sais que je te demande beaucoup, mais je te promets qu’avec toi je suis prête à aller au bout du monde, jusqu’aux portes de l’enfer, et plus loin encore.

Eirik déglutit, la mine grave ; jamais personne ne lui avait tenu ce raisonnement, bien sûr. Dans le BDSM, le contrat établi entre Maître et soumis définit des limites nombreuses et très strictes qui contraignent le Maître. En définitive, c’est le soumis qui détient les rênes du pouvoir. Là, sa fière et courageuse (inconsciente ?) Anita lui donnait littéralement le contrôle absolu. Dans la salle s’élevait un brouhaha de conversations agitées où chacun et chacune exprimait son sentiment avec véhémence. Mélanie pleurait et reniflait, ébranlée par la détermination de sa petite protégée. Elle susurra à son fiancé :

Je crois qu’en rentrant à Bordeaux je vais déchirer ce maudit contrat ; je me rends compte qu’il ne sert à rien ; je t’aime trop pour avoir peur que tu me blesses un jour. Et je sais que pour toi, c’est pareil.

Tu as raison, bien sûr. Mais cette petite sur, attention ! Elle a plus de couilles que la plupart des mecs présents dans cette salle !

Et ailleurs Je présume que c’est un compliment de macho…

Pendant ce temps, Eirik s’était baissé pour embrasser sa brunette préférée. Ses mains pétrissaient les fesses rondes et fermes qu’il tirait à lui, arquant Anita dans la limite de ses chaînes. Il dévorait goulûment ses lèvres, plongeant sa langue dans la bouche conquise, arrachant de petits gémissements hautement érotiques à sa soumise. Enfin il s’écarta et ramassa la cravache qu’il avait lâchée un instant.

Tu es prête ?

Oui, Monsieur, répondit aussitôt Anita, l’il égaré mais le menton ferme.

Sans attendre, Thor commença à frapper. Lentement, par séries de cinq coups rapprochés suivies d’une pause où ses doigts parcouraient amoureusement les nouvelles marques. Fesses, cuisses, omoplates, ventre, seins, puis fesses, cuisses Anita s’appliquait à rester silencieuse, mais peu à peu sa résistance s’émoussait. Les larmes commencèrent à couler sur ses joues, puis elle émit de petits gémissements, et enfin des tremblements de lèvres et de menton annoncèrent des sanglots qu’elle n’arriva pas à réprimer.

Complètement à l’écoute, Thor fit glisser sa main gauche sur le ventre et le pubis avant de plonger entre les lèvres intimes offertes. Il grogna de surprise et de satisfaction en enfonçant deux doigts dans le vagin liquéfié et torride. Il présenta ses doigts dégoulinants de cyprine à la petite brune qui les happa et les aspira comme si sa vie en dépendait.

Tu résistes bien ; je vais frapper plus fort. Ne me déçois pas.

Il recula et se mit à asséner des coups plus puissants, attentif aux plus infimes réactions d’Anita dont les yeux noyés exprimaient la plus totale dévotion. Lui-même savait qu’il ne pourrait continuer bien longtemps : son sexe en érection durement comprimé dans son pantalon lui faisait un mal de chien tellement il avait envie de le plonger dans les orifices soyeux de sa soumise.

Mais il savait qu’il devait prendre son temps et faire connaître à la jeune fille les souffrances qu’il lui avait promises et refusées une semaine plus tôt. Une semaine, une éternité durant laquelle il avait enduré mille maux, l’âme torturée par le doute. Alors il continua sans hésitation ni faiblesse à frapper, variant les angles et n’épargnant aucune partie de la charmante anatomie offerte à ses sombres désirs.

Quand il se retrouva face à elle, il approcha le bout de la cravache de ses lèvres crispées par la douleur. D’elle-même, elle ouvrit la bouche et suça langoureusement le bout de cuir qui l’avait si durement frappée. Satisfait, Thor constata que les bouts de seins bistres étaient gonflés ; ils avaient triplé de volume et ressemblaient à des pis de chèvre. Il présenta la cravache devantAnita, l’enjoignant de la tenir entre ses dents, puis il empoigna les aréoles entre pouce et index, les pinça et les tordit jusqu’à faire gémir sa soumise.

Il descendit ensuite sa main droite le long du torse couvert de sueur, empauma le renflement du pubis puis plongea trois doigts dans le pertuis torride, si trempé qu’un clapotis obscène accompagnait ses mouvements dans le ventre offert.

J’ai envie de toi, esclave, je veux goûter ce soir à tous tes orifices.

Serrant la cravache entre ses dents, Anita ne put que hocher la tête, ses yeux brillant comme des étoiles. Et certainement pas à cause des larmes. Thor la détacha précautionneusement, la prenant contre lui car ses jambes ne la portaient plus, puis il la prit dans ses bras avec aisance : pour lui, elle ne pesait pas plus qu’un moineau. Tout naturellement, la jeune fille noua ses bras autour du cou épais de son Viking et nicha son visage contre son torse.

Tu peux aller où tu veux ; je suis si bien, là… murmura-t-elle si bas qu’il crut avoir rêvé.

Thor entra dans une chambre privée, une pièce sans fenêtre bien sûr au sol carrelé sombre et aux murs de pierre calcaire. Une grande baignoire occupait un angle, remplie aux trois-quarts. Gabe se redressa après avoir contrôlé la température de l’eau. Il se tourna vers les arrivants et lança :

Je vous laisse. Prends bien soin d’elle, Thor. Elle a l’air d’être bien, cette fille.

Je sais, Gabe, merci. Désolé pour tout à l’heure, j’étais à cran.

T’en fais pas, c’est normal. Ciao.

Eirik se ploya pour déposer Anita dans l’eau tiède ; elle protesta en lâchant son cou puis se laissa glisser, disparaissant entièrement sous la surface mousseuse. Le colosse blond enleva son pantalon, enjamba le rebord et s’assit. Aussitôt la jeune fille vint se caler dos contre lui. Il put ainsi à loisir la savonner et la caresser, l’amenant doucement vers un premier orgasme quand ses doigts habiles eurent débusqué son bouton érigé pour le faire rouler. Puis il la sortit du bain, enroula une serviette autour d’elle avant de la porter à nouveau jusqu’au lit. Il choisit dans un placard un gros tube avant de revenir s’asseoir près d’elle.

Antiseptique et apaisant ; ce truc est génial.

Merci. Vu la taille du tube, ils doivent l’acheter en gros !

Tu as été inconsciente, ma puce. Te jeter toi-même en pâture dans un club SM sans rien connaître de ce monde, c’est de la folie.

Je sais, mais c’est tout ce que j’ai trouvé pour que tu t’intéresses un peu à moi.

J’ai été con, l’autre jour. J’arrivais à Bordeaux pour rencontrer la sur de mon meilleur pote et quand je t’ai vue, mon cur a explosé. J’ai eu peur de lire de la haine dans tes yeux après t’avoir fait découvrir la violence qui m’habite. Alors j’ai fui, sans réfléchir. Dieu merci, tu es là…

Tu pourras remercier Mél et Thomas, ils ont étés géniaux. Mél m’a ramassée à la petite cuillère quand j’ai craqué.

Je suis désolé, je n’ai pas su réagir. Mon cerveau a buggé.

Thomas m’a raconté, pour ta copine danoise ; il sait que tu as souffert à cause d’elle.

Tu es donc au courant… Mon premier amour ; ma première soumise, aussi. Nous sommes allés loin ensemble, trop loin manifestement. Elle était timide, douce, acceptait de vivre des expériences difficiles et extrêmes. Puis un jour nous avons essayé la privation d’oxygène ; je l’ai maintenue de force la tête dans une baignoire pendant que je la sodomisais…

Oh, putain ! Je sais pas si je supporterais…

Je ne te le demanderai pas, ma puce. Quoi qu’il en soit, elle est partie juste après pour le commissariat de police et m’a accusé de tentative de meurtre.

Ah ouais, quand même… La salope !

Non. J’ai beaucoup réfléchi depuis. Elle n’avait pas de pulsion masochiste et n’agissait que par amour pour l’homme qu’elle croyait que j’étais. Elle devait penser pouvoir me ramener à l’amour vanille. Et là, c’est allé trop loin pour elle et elle a complètement craqué.

Et son mot de sécurité ?

Elle a oublié dans la panique. Elle tenait une clochette mais elle a continué de la serrer au lieu de la lâcher.

Elle n’a pas eu confiance en toi.

C’est ce qui m’a fait le plus mal, en effet.

En discutant, Eirik avait soigneusement oint et massé le corps contusionné de sa jolie brune qui frémissait sous ses attouchements. Ses doigts plongeaient à présent dans les orifices voisins, deux dans le vagin et deux dans l’anus, Anita ayant obligeamment écarté largement sa fourche.

Je n’ai aucune marque par là, tu sais.

Je ne te l’ai pas dit, mais cette pommade comprend de substances grasses et émollientes qui conviennent parfaitement à ce que j’envisage de te faire.

Ah ! Et qu’envisages-tu de me faire, exactement ?

Je vais d’abord te défoncer la chatte et la remplir de sperme. Tu es protégée ?

Oui, ne t’inquiète pas.

Parfait. Ensuite, je vais te démolir le trou du cul façon marteau-piqueur jusqu’à ce que tu me supplies d’arrêter.

Pour ça, tu risques d’attendre longtemps : je n’ai pas l’intention de te supplier, à part pour que tu y ailles plus fort ! le nargua-t-elle en le regardant droit dans les yeux.

En même temps, elle caressait son mandrin qui aurait fait reculer nombre de femmes moins courageuses et moins amoureuses qu’elle. Heureusement, son séjour à Bordeaux avait été employé à assouplir grandement ses orifices, surtout son anus, d’ailleurs. Certes, elle savait qu’elle allait déguster tellement la bite d’Eirik était épaisse, mais elle avait tellement envie de l’avoir en elle que rien d’autre n’avait d’importance. Aussi elle remonta les genoux contre son torse puis passa ses chevilles derrière sa nuque pour s’offrir aussi complètement que possible.

Alors, mon chéri, quel orifice veux-tu emplir en premier ? Ma chatte rose qui se languit de toi, ou mon mignon petit cul qui palpite ?

Sans répondre, Eirik masturba un instant son énorme verge pour la rendre encore plus raide et fit coulisser le gland sur la vulve trempée, de haut en bas, puis la glissa dans la fente en écartant les lèvres gonflées avant de se guider dans le puits étroit mais brûlant qui l’attendait avec impatience. Il s’enfonça avec prudence au début, mais la réceptivité de sa partenaire lui fit comprendre qu’il pouvait se lâcher. Il donna un coup de reins puissant qui propulsa son mandrin tout au fond du vagin offert à sa convoitise, arrachant un petit cri à son amante.

Je te fais mal ?

Que du bien, continue.

Je suis tout au fond de toi, mais regarde : il s’en faut d’un bout que je rentre entièrement.

Il se souleva et Anita put voir qu’en effet une partie de la verge puissante émergeait encore. Elle put ainsi poser ses mains tout autour pour apprécier l’épaisseur et la dureté de l’épieu de chair.

On n’a pas idée d’être aussi long… bougonna-t-elle en soupirant. Mais je pense que mon sexe va s’adapter rapidement à ta bite sans que je sois estropiée. Allez, vas-y, lâche les chevaux !

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