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Le monde des hommes-chiens. – Chapitre 4




Mildred s’agenouilla et nous fîmes cercle autour du couple pour bien mesurer les aptitudes du chaman.

Il triquait à mort. Sa belle queue arquée, pointait déjà fièrement vers le ciel poursuivant son ascension et le prépuce se retirait à mesure que le gland enflait. La fille porta immédiatement le gros nud à sa bouche. Elle engloutit le gland en ouvrant au maximum vu la circonférence du joujou.

Elle démontra un évident savoir-faire, dont nous avions déjà pu avoir un aperçu sur les vidéos de coït où elle était fort à son avantage. Elle pompait comme une déesse, léchait, suçait, allait et venait jusqu’aux bourses bien pendantes et reprenait le mandrin dans la bouche.

Les yeux des puceaux étaient rivés sur les écrans qui dévoilaient la partie en gros plan ; comme s’ils découvraient la chose la plus extraordinaire de l’univers.

Progressivement Moolabhit se lâcha.

Il passa ses deux bras derrière sa tête commença à baver et à danser du cul pour améliorer la sensation. Pour lui aussi c’était une découverte.

Ah fichtre, c’est trop bon. Jamais nos femelles ne seraient capables de faire ça. Regardez bien les jeunes. Laissez faire. C’est géantissime. Il n’y a aucun plaisir comparable.

Les milliers de quéquettes dressées vibraient d’impatience et l’une d’entre nous, avisant le jeune public qui était aux premiers rangs s’exclama :

— Mais les filles, regardez, j’ai pas la berlue !

— Quoi ?

— Mais vous voyez pas, leurs bites…

— Quoi leurs bites ?

— Elles bougent toutes seules !

— Quoi d’extraordinaire, dit Moolabhit ? Regardez !

— Et nous fixâmes son pénis qu’une invisible main masturbait lentement.

— Comment vous faites ça ?

— Ça ?

— Oui, comment ta bite bouge ? On dirait qu’elle se branle elle-même.

— Ben oui ! Normal ! Ils font pas cela vos mâles ?

— Non ! Si seulement !

— Il vous faut une petite leçon d’anatomie. Voyez… toi salope, suce toujours. Tu regarderas après.

— Si en même temps que je te suce tu voulais bien me peloter les nichons, vieux cochon, ça m’irait bien aussi.

Et nous les laissâmes à leurs ébats, prenant un cours d’anatomie menhundienne façon "c’est pas sorcier".

L’anatomie du pénis de cette espèce est vraiment prodigieuse. Leur sexe est équipé de muscles. Il y en a un très fin qui sert à tirer la peau vers l’arrière pour que le gland décalotte.

Et puis il y a le masturbachial.

Il fait le tour de la bite et s’attache par cet anneau très fin et très dur qui se situe juste en arrière du gland en qui enserre les jellubsters entre le gland et la hampe, anneau auquel nous n’avions pas fait attention lors de notre première séance de découverte de leur appareil génital, le prenant juste pour un bourrelet équivalent à celui du gland.

Il permet de compenser ce que la nature des femelles ne peut donner. En effet, les pauvres ne pratiquent guère que la levrette, à cause de leur anatomie peu propice à d’autres formes de plaisir, elles peuvent lécher plus que sucer compte tenu de leur gueule et leur dentition et, comme elles sont très souvent à quatre pattes, elles branlent peu. Donc, la nature faisant ici comme ailleurs bien les choses, la queue se branle toute seule pour exciter le plaisir du mâle.

En fait le kâma sutra de cette espèce est très limité et nous allions lui donner un nouvel élan. C’est pour compenser ces ébats limités, dans le plaisir et la durée que les menhunds sont habitués à baiser très vite mais, en revanche, très souvent. Ils rechargent leurs couilles en une dizaine de minutes et peuvent décharger jusqu’à dix ou douze fois par jour. Il suffit de boire abondamment et de manger un certain fruit entre les coups de bite pour refaire le plein de jute.

Le muscle masturbachial permet non seulement au mâle de se masturber sans y mettre les mains, il peut aussi donner à la bite une certaine mobilité, lui permettant de se mettre toute droite ou, légèrement arquée, de faire un peu pivoter le gland vers la droite ou la gauche et même permet à la bite de faire de légères rotations sur elle-même afin de trouver, dans la chatte, la place qui lui convient le mieux pour bien se bloquer et juter à fond.

Imaginez une bite qui vous remplit le trou et qui est capable de s’y agiter alors que le mâle reste collé à votre cul, en position de blocage, le knot gonflé. C’est le super pied, comme nous allions le découvrir chacune à notre tour.

Nous reprîmes donc nos places. Un mâle se présenta. Il avait l’air timide. Un coup d’il à droite, un coup d’il à gauche. Les filles avaient déjà pris les choses en main. Chacune suçait un bon gros dard et aux grognements qu’on entendait, on sut que la démarche était plébiscitée.

Les progrès des jeunes mâles étaient vraiment impressionnants mais il y manquait encore quelque chose… le vice. Ces gars prenaient du plaisir sans vice. En fait, ils coïtent sans insultes.

Pour eux, les mots de "chienne", "salope", "pute", "truie"… j’en passe et des meilleures, n’ont pas de sens.

Nous demandâmes une nouvelle interruption de séance. Nous prîmes un jeune mâle qui trépignait d’impatience et l’accouplâmes avec ma sur. Derrière, nous soufflions au jeune gars ce qu’il devait dire, en expliquant le sens des mots, des expressions ou des attitudes pour que chacun en comprenne bien la portée et la charge érotique.

Les : "T’aimes ça grosse pute, sac à sperme, garage à bites, traînée, prends la bien au fond, tu la sens bien ma grosse bite, retourne-toi pouffiasse que je t’élargisse le trou du cul, etc…" fusèrent. Les mots, les pauses s’affichaient sur les écrans. Sur les banquettes d’à côté, les filles avaient repris leur office et les mâles qui les déboîtaient répétaient à lenvi ce qu’ils venaient d’entendre avec la même joie juvénile qu’un gosse qui apprend des gros mots.

Une nouvelle fois, l’apprentissage fut très rapide, d’autant que le fait de contrôler le coït décuplait leur plaisir et, avec lui, les obscénités vinrent de plus en plus spontanément. Par ailleurs, ils découvraient ce qu’était une pipe, une vraie, pas celle de leurs femelles qui ne pouvaient que lécher, mais une bouffarde bien baveuse, avec le gland qui disparaît en entier, avec la langue qu’on insère entre sa masse douce et le prépuce, une longue pipe, ferme et douce à la fois, avec ou sans les mains… et ils y prenaient goût.

Certains bien sûr se trompaient dans leur apprentissage du vocabulaire ordurier : "Tu la sens ma truie, grosse bite !" ou ce genre de choses nous firent bien marrer. Mais peu à peu, ils se mirent à nous insulter avec des mots de leur propre langue, qui n’avait aucune signification pour nous. " Tu la sens ma grosse trajoule… j’suis monté comme un pénissausore" ne voulaient a priori rien dire. Nous sûmes plus tard qu’une trajoule est une branche d’un arbre particulièrement dur chez eux, quant au pénissausore… mais c’est déjà une autre histoire qui aura son temps dans le prochain chapitre.

Nous étions donc toutes désormais ravagées de plaisir. Le premier cri d’orgasme surprit nos hôtes, dont les femelles ne criaient pas autant, malgré les reportages qu’ils avaient vus sur nos compétences. Il leva bien des inhibitions. Chez eux comme chez nous.

— Amenez-moi des bites ! dit Charlotte qui laissait libre cours à son tempérament fiévreux et généreux.

La remarque était bienvenue car, même à trente, il nous faudrait plusieurs jours pour nous faire couvrir par tous ces beaux gaillards. Si on en traitait plusieurs d’un coup, on gagnerait du temps.

Mildred dit à Moolabhit :

— Moolabhit, tu peux faire diffuser la vidéo où je suis avec quatre blacks ?

— C’est quoi quatre blacks ?

— C’est quatre hommes de chez nous qui ont la peau toute foncée.

— D’accord.

— Et aussitôt l’image éclaira le stade.

— Accélère un peu… Nous y voilà.

A l’écran, la rousse opulente était soulevée en l’air par un black colossal qui la portait pliée en deux sur l’épaule. A cette hauteur, un gars derrière s’approcha pour lui bouffer la chatte pendant que les autres essayaient de lui pincer les seins. Puis on descendit la fille d’un étage, trois gars la tenant pendant que le dernier lui détruisait l’anus.

Partout la scène fut copiée. La longue langue mobile des menhunds fit merveille dans nos trous. Elle était douce d’un côté et très rappeuse de l’autre, un peu comme une éponge double face. C’était super.

Puis commencèrent les doubles et, apparemment, c’était une nouveauté sur cette planète, nouveauté qui, à en croire par l’engouement qu’elle provoquait, deviendrait bientôt règle commune.

Dès qu’un jeune gars éjaculait, un autre le remplaçait. Leur sperme, mélangé à leur urine ou pas, était délicieux. Alors que j’étais en levrette avec un robuste gaillard dans le vagin, un gars me pissa son jus dans la bouche. Il y en avait trop pour que je puisse avaler et je me dégageai pour recracher le surplus pendant que les derniers spasmes de l’éjaculation répandaient sur mon visage les ultimes tirs de foutre.

J’en profitai pour regarder alentour. Nous étions toutes cernées en permanence par quatre ou cinq mâles en rut. De la sorte, je ne pouvais apercevoir nettement que mes consurs les plus proches. Elles étaient couvertes de sperme, littéralement couvertes. En séchant, il laissait une mince pellicule translucide et luisante comme un nappage glacé sur un gâteau. Je me rendis compte que j’en étais moi aussi tout imprégnée. Au sol, des petits ruisseaux de foutre emplissaient les petites rigoles et serpentaient vers la grande cuve que nous avions aperçue au bout du baisodrome.

Cependant l’heure avançait et la fatigue se faisait sentir. L’une après l’autre nous nous retirâmes de cette extraordinaire orgie, sans regret, la promesse d’y revenir le lendemain pour purger tous les mecs qui attendaient de l’être nous aiderait à attendre.

Les jeunes mâles qui s’étaient vidés les couilles cédaient la place à ceux qui, en multitude, attendaient encore. Ils repartaient vers leurs activités.

Ceux qui ne pouvaient pas attendre se branlaient et le sperme commençait à ruisseler de partout.

Il fallut encore à peu près une heure pour que la dernière d’entre nous arrive trempée de la tête aux pieds auprès de celles qui avaient renoncé et qui, comme moi, s’étaient déjà douchées.

On nous fit passer une visite médicale. Puis nous reçûmes la visite de Moolhabit et de quelques membres du grand conseil. Il se passait quelque chose de grave.

— Vous allez nous accompagner chez l’une des dernières femmes de notre monde.

— Que se passe-t-il ?

— Aucune d’entre vous n’est tombée enceinte. Ce n’est pas normal.

— Nous ne sommes donc pas compatibles.

— Si, nous le sommes. Toutes nos opérations génétiques sont conformes. La vieille sage va nous expliquer pourquoi.

Nous rencontrâmes donc Vajinsek, la doyenne de la planète, qui habitait notre cité. L’entrevue fut diffusée dans toutes les cités pour que toutes les femmes en profitent car l’échec avait été partout le même.

Il y avait une vieille légende dit-elle. Un chaman jetterait un sort et rendrait stériles toutes les femelles de leur espèce (bon, ça on connaissait déjà). Pour les remplacer on irait chercher d’autres femelles dans un autre monde (tu penses ! C’était de nous dont il s’agissait !) mais pour qu’elles soient fécondes il faudrait d’abord briser le charme, l’ensorcellement la malédiction qui accompagnait notre venue.

— Et comment brise-t-on ce sort d’après la légende ?

— En ayant reçu la semence du pénissausore !

A suivre.

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