De retour au Canada, je referai une tentative auprès de Tony pour la sodomie. Non. Ferme et définitif. Après quelques semaines difficiles, je reprends le cours de ma vie d’épouse et désormais, de mère. Je dois oublier Damien. Je cesse de me masturber et cesse tout contact avec lui.
Quelques mois plus tard, je suis rassurée d’apprendre que Damien est en couple et qu’il va se fiancer. J’avoue une pointe de jalousie tout de même, mais je suis égoïstement contente qu’il ne soit plus célibataire. Sa liberté allait détruire mon couple car j’aurais voulu coucher avec lui à chacun de mes retours. J’obtiens de ses nouvelles via nos amis communs sans demander de détails pour ne pas éveiller de soupçons.
Tony et moi avons un second enfant en 2005 et je cesse le travail que j’avais trouvé au Canada pour me consacrer à 100% aux enfants. Je suis heureuse de pouvoir les accompagner dans les premières années de leur vie. Jamais je n’aurais imaginé que je serais mère au foyer.
Damien et moi nous croisons à deux reprises, en 2005 et 2007, chez Aline et Joël pour l’anniversaire de leur enfant. Même si cela me fait bizarre de le voir marié (en 2007) et heureux avec une autre, ces deux journées se passent bien et je ne ressens aucune perturbation.
Ma situation de mère au foyer se renforce en 2009 avec l’arrivée de notre troisième enfant, mais cette naissance perturbe bien plus notre couple que les deux premières. Rapidement, mon mari et moi n’avons plus le temps, plus envie. Nous faisons rarement l’amour et quand nous le faisons, nous ne sommes satisfaits ni l’un ni l’autre. Et fin 2010, je ressens le besoin de me masturber à nouveau. Ayant jeté tous mes "jouets", je me rachète un gode. Mais surtout, mon imagination me fait revenir à Damien.
Je m’achète un plug anal très vite après le gode. En pratiquant la masturbation anale, je retrouve un plaisir intense, oublié et divinement agréable. Je n’ai que plus de regrets de ne pas le faire avec mon mari. Car j’aime pratiquer la sodomie, je n’ai aucune honte à l’écrire ici. J’aime cette sensation extrême que je ressens, la confiance qu’elle nécessite et qu’elle me procure. M’abandonner à mon partenaire, le laisser pénétrer la plus intime partie de mon corps, le sentir aller et venir au milieu de mon ventre, observer son excitation décuplée quand il me pénètre. Ou lorsque je lui dis que j’ai envie qu’il "m’encule" (et non sodomiser). Et surtout, les orgasmes exceptionnels que j’atteins alors, particulièrement en double-pénétration. J’avoue sans problème que l’un de mes fantasmes serait de pratiquer la double-pénétration avec deux hommes. Mais je sais que je ne pourrais pas le faire avec des inconnus. Aujourd’hui, mon mari ne sait pas que je me masturbe et que j’ai plusieurs godes. J’ai hésité à faire en sorte qu’il me surprenne. Je n’ai jamais osé.
Été 2011. Nous revoilà chez Aline et Joël pour les 10 ans de leur fille. Damien est là, en famille, avec ses deux enfants. Je sens dès son arrivée que cela sera très difficile pour moi : j’ai relancé la machine et me voilà confrontée à lui. Il me fait la bise et pose sa main sur ma hanche, comme il le fait toujours. Je brûle. Le simple contact de sa main me fait frissonner. Les dernières fois, je l’avais vu comme un vieil ami proche. Là, c’est l’homme qui me donne du plaisir dans mes jeux intimes qui est devant moi. Derrière mes lunettes de soleil, je ne cesse de le regarder, de le contempler. Il me plait toujours autant si ce n’est plus. Que ne donnerai-je pas pour que toutes les personnes ici présentes disparaissent quelques heures pour nous laisser seuls. Mon bas-ventre me démange et je dois me rendre aux toilettes pour me masturber.
Mes enfants me sollicitent durant l’après-midi mais mes pensées sont toutes tournées vers Damien. Après avoir emmené ma fille à la salle de bains, je reviens sur la terrasse et aperçois Damien assis dans le jardin. Dans la maison de plastique à côté de lui, il y a sa fille et mon fils. Je fonce. Je fais mine de surveiller mon fils et je m’assieds en tailleur face à Damien. Mon coeur bat la chamade, j’ai soudain très chaud et ce n’est pas dû au soleil. Je sens que je tremble un peu. Je suis dos à la terrasse et je suis très directe :
— Tu es toujours aussi beau.
Il sourit. Un quitte ou double. Je le connais par cur. Soit il me renvoie le compliment et on s’arrête là, soit il va proposer quelque chose. Il commence par le compliment puis :
— Je me demandais de quelle couleur était ton string.
Je crois devenir folle. Je dois me contenir alors que je suis très excitée. Je porte une robe longue, ample, et je n’ai qu’à remonter le pan avant pour qu’il ai une vue plongeante sur mon string transparent, sur la fine toison noire qui surplombe ma vulve glabre. Je ressens physiquement son regard sur mon entrejambe, comme s’il était en train de me caresser. Il poursuit :
— Soutien-gorge assorti ?
— Non, dépareillé. D’ailleurs, il n’est pas noir mais gris anthracite.
Il sourit, moi aussi. J’ai très chaud. Mon fils vient me dire quelque chose et repart jouer. Il n’y a aucune possibilité pour s’isoler. Je me rends compte qu’il n’y aura que ce moment. Je remonte un peu plus ma robe afin que le soleil illumine aussi mon entrejambe. Je veille à ce que mes jambes soient couvertes afin que personne ne se doute de rien dans mon dos. Un coup dil aux enfants qui jouent et j’écarte mon string. Je caresse doucement ma vulve humide sous ses yeux. Deux doigts, j’écarte vulgairement mes lèvres et reste ainsi une dizaine de secondes avant de replacer mon string et redescendre ma robe. Mon cur va exploser, sortir de ma poitrine, je manque d’air alors que nous sommes dehors. Hagarde, je me lève et retourne sur la terrasse. Je bois un grand verre d’eau.
Je retrouve mon mari. La femme de Damien est à deux mètres de moi. Je regarde où j’étais assise quelques secondes auparavant : douze à quinze mètres maximum. Je ne tiens plus et je vais aux toilettes me masturber encore une fois. J’ai un orgasme magnifique. Je ne remets pas mon string car il est trempé. La suite est un martyr. Je mouille encore et encore. Je ne veux plus le voir, mais je ne veux pas partir. Je l’évite autant que possible mais j’ai envie qu’il me touche. Des désirs hallucinants me traversent l’esprit : le sucer au milieu de tous, faire l’amour dans le jardin, sur la table J’ai peur de faire une bêtise. Je me force à penser à autre chose et j’essaye de discuter avec Karine, une copine.
Je n’y arrive pas. Je vais m’isoler dans le jardin, faisant mine de m’occuper des enfants. Je m’allonge sur le ventre dans l’herbe et je peux alors laisser vagabonder mon esprit.
Je me souviens de son incroyable vigueur quand, accroché à mes hanches, il me pilonnait en levrette, me mitraillant littéralement l’arrière-train. Je ferme quelques secondes les yeux et il me semble entendre ses hanches claquer contre mes fesses. J’ai des picotements de plaisir dans tout le corps. Mon mari ne m’a jamais prise aussi vite, aussi fort que lui. Aucun ne m’a fait l’amour comme lui. Damien. Pourquoi est-il le seul à n’avoir jamais senti que j’aimais être baisée ainsi ? Que parfois, j’aime qu’on me fesse, qu’on me tire les cheveux ? Qu’on me contraigne, qu’on me force un peu ? Qu’on me brutalise un peu, qu’on me traite de "vicieuse", de "cochonne" ou de "salope" ? Que j’aime qu’on martyrise ma petite chatte sans ménagement ? Que je raffole de double-pénétration ? Mon mari est à mille lieux de se douter de tout ça. Sa Muriel n’est pas celle de Damien.
J’ai envie, j’ai tellement envie de lui, j’ai violemment envie de lui. Comme notre première fois durant mon année d’études à l’étranger. Je le vois, je le sens, je l’imagine. Damien est derrière moi, son sexe planté dans mon petit trou. Fermement accroché à mes hanches, il pilonne mon anus de grands coups de rein. Parallèlement à sa verge, un gros gode emplit mon vagin. Damien donne d’énergiques claques sur mon cul. Habillée d’une guêpière en cuir, de bas résilles et de talons aiguilles vertigineux, je frémis de plaisir à l’entendre me traiter de "sale pute"
Soudain, je frissonne violemment. J’ai tellement envie de lui que j’ai eu un orgasme. Juste avec l’imagination. C’est incroyablement agréable. Je meure de chaud. Il est temps de rentrer.
Les jours suivants sont très compliqués et je ressens le besoin de me masturber plusieurs fois par jour. Même si cela se calme petit à petit, je sais que le danger sera désormais présent chaque fois que je reviendrai et cela ne me rassure pas du tout. Pour autant, je ne recontacte pas Damien et lui non plus. J’essaye de moins me masturber, car cela me ramène sans cesse à lui. J’y parviens assez bien malgré des rechutes de deux ou trois jours par-ci par-là. Mon sevrage dure jusqu’à la fin de l’année 2011.