Récit réaliste en plusieurs chapitres, qui prend son temps. Impatients, passez votre chemin.
Chapitre 1.
Je mappelle Jean, jai 18 ans cette année, je suis en terminale au lycée. Depuis mes dix ans, je suis scout. Jadore la nature, les randonnées, camper dans les bois, découvrir des endroits uniques. Jaime surtout marcher, longtemps, me retrouver avec moi-même pendant des heures, ce que recherchent plus ou moins tous les randonneurs. Et puis, apprendre à vivre dans la nature, vivre avec et parfois malgré elle. Peu de gens de mon âge partagent ce type de passion. Dans ma famille, mon frère de 20 ans et ma sur de 16 ans sont de purs citadins plus intéressés par leurs sorties en boîte, au cinéma, leurs nombres damis et de likes sur Facebook. Je nai quune cousine qui partage vraiment cet intérêt. Elle sappelle Cécile et est nettement plus âgée que moi, 27 ans. Elle est infirmière et je sais quelle part en montagne, au bord de la mer ou ailleurs randonner dès quelle peut, le week-end ou pendant les vacances. Souvent seule. Cest une vraie sportive et une randonneuse très aguerrie, capable de bivouaquer en montagne même sous la neige, voire dans des conditions encore pire. Elle mimpressionne. On ne se voit pas souvent, généralement lors des fêtes de fin dannée ou pendant les vacances dété, chez nos grands-parents où toute la famille se réunit au moins une fois chaque année. On parle souvent de ses treks. Elle a fait des trucs incroyables, au Groënland, au Turkménistan, en Crète, à la Réunion, et bien sûr elle connaît les Alpes et les Pyrénées comme sa poche. Je rêve de faire la même chose.
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Je mappelle Cécile, jai 27 ans. Après avoir tenté médecine, jai terminé ma formation dinfirmière il y a trois ans et depuis jai commencé à exercer en réa à lhôpital à Paris. Cétait une formation très intense, et mes trois premières années dans le métier le sont tout autant, je commence à accuser le coup. Heureusement, dès que je peux je pars randonner le week-end ou pendant les vacances. Cest ma passion, et cest ce qui me permet le mieux de me vider la tête, de récupérer mentalement. Je pars souvent seule, je bivouaque ou je dors dans des gîtes ou refuges. Jai toujours adoré le contact physique avec la nature, leffort, le plaisir de découvrir des panoramas grandioses, des animaux, seule. Depuis que jai entrepris ma formation dinfirmière, cest devenu encore plus vital : je me vide la tête de toutes les tensions, la douleur, les drames que lon vit presque au quotidien dans ce métier, surtout à lhôpital. Mais cette année a été compliquée, jai sacrifié pas mal de vacances pour remplacer une collègue dont le fils était très malade. En juin, je pourrai enfin prendre mes premières vacances depuis lété dernier. Je pense partir faire une petite rando dans les Pyrénées. Partir de Cauterets, puis faire un petit circuit au-dessus du Pont dEspagne, vers les lacs. Cest une belle rando, on monte à 2600m dans les cols, il y a des points de vue sublimes sur les lacs et les sommets. 3 ou 4 jours, je naurai guère plus de temps à cette période. Lun de mes jeunes cousins, Jean, le seul avec qui je partage cette passion, lorsque je lui en ai parlé à Noël, ma dit quil adorerait pouvoir faire ça. Mais il est encore bien jeune et même sil aura tout juste 18 ans ses parents le chaperonnent de près, je ne suis pas sûr quils le laissent partir comme ça, en plus ce sera au moment du bac. Il est marrant ce Jean, pas du tout comme les ados de son âge, tous scotchés à leurs téléphones portables ou leurs ordis. Lui il est scout et il adore la nature. Pour un ado parisien cest un ovni ! Je le trouve touchant. Et je me sens proche de lui. Finalement, jaimerais bien pouvoir lui faire découvrir ce circuit. Il na pas encore beaucoup dexpérience en montagne, il y a quand même quelques passages un peu techniques surtout à cette époque où il reste pas mal de névés en altitude, mais bon cest quand même gérable. Ca casserait ma chère solitude mais jai limpression quon est sur la même longueur donde et quon saurait se respecter lun lautre. Et cest quand même sympa de temps en temps de partager ça avec quelquun. Je nai plus été en couple depuis 3 ans, peut-être parce que javais trop la tête dans le boulot et quà part pour partir marcher, je sors peu. Du coup, à part avec une ou deux copines marcheuses également, je pars le plus souvent seule. Pour une fois, ça me changerait.
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Je nen reviens pas ! Ma cousine Cécile ma envoyé un message sur Facebook pour me proposer de laccompagner en juin pour une marche dans les Pyrénées ! Il y a le bac mais on devrait pouvoir sarranger pour que ça tombe entre la dernière épreuve et les résultats. Elle propose de convaincre mes parents si je suis OK. Bien sûr que je suis OK ! Je nai encore jamais fait un parcours comme celui-là en montagne. Ca doit être magnifique. Et avec elle je vais sûrement apprendre plein de trucs.
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Je viens dappeler les parents de Jean. Ca na pas été simple, à cause du bac, mais comme je leur ai dit que ce serait après les épreuves ils ont dit oui. Mon expérience, et sans doute aussi mon métier, les ont convaincus que leur fils serait entre de bonnes mains. Et comme il cartonne à lécole, ils ne peuvent rien dire de ce côté-là. Je crois dailleurs que dans leur tête cest même un peu une récompense pour lui, surtout que ce sera juste après lanniversaire de ses 18 ans. Il en rêve tellement de cette rando !
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Ca y est, on part en randonnée demain ! Ma cousine et moi sommes descendus hier depuis Paris. Un sacré trajet. 6 heures de train + 1h de car. On a pu pas mal discuter. Elle ma tout expliqué et montré sur la carte. On va bivouaquer la première nuit, dans une petite tente, ensuite on sera dans des refuges ou des cabanes de berger. Elle est vraiment super sympa Cécile de me proposer de venir avec elle. Je ladmire de faire tout ce quelle fait. Même ses études et son métier, je trouve ça hyper dur et courageux.
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Nous sommes à lhôtel. Je termine mon sac, Jean est encore dans la salle de bain, je lattends pour aller petit-déjeuner. Le temps nest pas terrible, il pleut, il fait assez froid. Mais rien qui nempêche de partir. Et on nest pas venus ici pour rester planqués dans la vallée. Jean est bien daccord avec moi. Dailleurs dès demain et même cette nuit daprès la météo ça devrait aller mieux. Surtout quand on passera sur le versant sud. Nous partirons donc vers 8 h 30. Sacs sur le dos, équipés, avec une petite tente et des sacs de couchage, de quoi camper et manger pendant 4 jours. On pourrait dormir dans des refuges mais je préfère bivouaquer près des lacs, cest plus sympa je trouve dêtre vraiment au contact de la nature, et je naime pas toujours lambiance des refuges. Mais on peut toujours changer davis, sil fait trop moche. Ca fait des sacs de 15-20 kilos. Jai lhabitude, Jean aussi à cause des scouts mais jai quand même un peu peur de sa résistance. Jai prévu un parcours plus cool que si jétais seule et je prévois des plans B et des solutions de repli si on doit abréger un peu les étapes. On commence par une étape denviron 15 kms, 1 200 m de dénivelé positif.
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Tout se passe bien, on est partis depuis 3 heures et on a déjà grimpé de 800 m. On avance tranquillement pour bien profiter du paysage. Je suis ma cousine à quelques pas derrière elle car elle connaît déjà ce chemin et est plus habituée aux pièges du terrain. Moi je nai encore jamais randonné aussi haut. Depuis hier, il y a comme une complicité nouvelle entre nous. Pour économiser, on a partagé la même chambre à lhôtel. On a parlé longtemps, de tout et de rien. Comme les lits jumeaux avaient été faits en un seul lit par erreur, on a dormi ensemble, ça aurait été compliqué de demander de les refaire. Elle ma dit que ça ne la dérangeait pas, et moi aussi je lai déjà fait bien souvent avec ma sur, en vacances, jusquà il y a deux ou trois ans. Mais cétait quand même la première fois que javais une telle intimité avec une vraie femme. Et, même si je navais jamais pensé à Cécile comme ça jusquà présent, je dois dire que je la trouve très jolie. Elle nest pas très grande, 1,60m je pense, châtain avec des reflets roux, les cheveux ondulés coupés au carré, les yeux bleus, un corps avec de belles formes féminines, très musclée forcément, un joli visage avec quelques tâches de rousseur, un sourire assez mutin. Lorsque je lai vue sortir de la salle de bains en shorty de coton et t-shirt moulants pour dormir, avec les seins qui pointaient, ça ma fait bizarre. Vraiment, quelle belle fille ! Belle, sportive et intelligente cest bizarre quelle nait pas de copain. Maintenant elle marche devant moi et, même si ça me gêne un peu de la regarder comme ça, de temps en temps je ne peux mempêcher de regarder ses fesses qui dodelinent, ses muscles qui travaillent dans son pantalon de trek moulant, la courbe de ses seins que japerçois parfois sur le côté. Elle n’a pas un physique typique de mannequin, mais elle est vraiment belle ma cousine, je trouve.
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Jean se débrouille plutôt bien. Il grimpe. Ca fait déjà trois heures, on a fait une petite pause pour manger, il reste encore deux heures avant darriver au bout du Lac dIlheou où je pense bivouaquer. Marrant ce petit mec. Hier dans la chambre, on a bien ri. Je lai un peu titillé de ce côté-là, apparemment il na pas de copine. Il est pourtant plutôt très mignon pour son âge. Evidemment il faut faire abstraction des quelques boutons dacné mais il a un très beau visage, il est bien plus grand que moi et, comme jai pu le constater, déjà pas mal musclé, sans excès : joli torse et pas un gramme de graisse. Mais peut-être que par rapport à dautres de son âge il nest pas encore très formé ni très viril, il est quasi imberbe je crois et il fait encore un peu enfant, ça doit le complexer. Pourtant jai bien limpression, au vu de la belle bosse aperçue à lentrejambe de son pantalon de pyjama ce matin, quil a déjà tout léquipement opérationnel dun jeune homme ! Mais jexagère, cest encore un gamin, 18 ans à peine Il est très timide. Touchant. Mais quand il se réveillera, il fera des ravages !
En attendant, restons concentrés car on attaque un passage un peu délicat. Le chemin descend assez raide dans un petit ravin et on doit enjamber un ruisseau en passant sur des grosses pierres. Comme il ny a pas de soleil dans cette crevasse, il reste encore un peu de neige qui doit être bien traître à cette époque. Et avec cette pluie depuis ce matin il y a de la boue et les pierres du chemin sont très glissantes. Je passe la première, je vérifie que la neige tient bien et jattends près du ruisseau que Jean me rejoigne. Il passe sur le névé sans problème. Malheureusement, il na pas vu le rocher glissant juste après, et il dérape ! Merde ! Le voilà sur les fesses, en contrebas du chemin, il essaie de se rattraper comme il peut mais il glisse irrémédiablement vers le ruisseau ! Une belle glissade de 5 mètres environ, sur le côté. Rien à faire, il se retrouve le cul dans leau, un peu plus haut que moi.
— Jeannnn ! ! ! ! Ca va mon grand ? rien de cassé ?
— Aie ! Ouch !!! Jai mal partout !… mais non, je bouge, je ne crois pas quil y ait de la casse, mais putain elle est glacée cette eau !
— Ouf, tu aurais pu te faire très très mal dans une telle chute. Vite, sors de leau. Mais tu narriveras pas à remonter sur la berge, là où tu es, cest trop encaissé et glissant. Au point où tu en es le plus simple cest de marcher jusquà moi et je taiderai à sortir au gué sur les rochers !
La manuvre est acrobatique, mais cest fait. Jai tiré comme une malade pour le hisser sur un gros rocher plat. Il est blanc comme un linge. Je le serre contre moi, je lembrasse
— Putain Jean, tu mas fait tellement peur Il faut que tu puisses te changer rapidement sinon tu vas mourir de froid, mais on ne peut pas le faire ici, on na pas la place de poser et fouiller les sacs, et on ne peut pas non plus sabriter de cette pluie. Il faut remonter de lautre côté du ravin pour pouvoir se poser un peu plus haut. Tu crois que tu peux le faire ?
— Oui, il va bien falloir.
— Ok, alors tu passes devant.
Alors là il mépate ! Il parvient à sauter sur les deux autres rochers, malgré le poids du sac à dos, et réussit à monter sur lautre rive. Il est blême, il boîte un peu, mais il serre les dents et continue à grimper sur le chemin de lautre côté. Au bout d1/2 dheure nous sortons du ravin et on se retrouve sur un petit herbage, surplombé par un petit bosquet. Pas vraiment lendroit idéal pour bivouaquer, cest pas très plat et on est assez exposés au vent, si ça se met à souffler ça sera chaud et comme il ny a pas de point deau il faudra retourner au ruisseau pour se ravitailler. Mais jai bien peur quon soit obligés de sarrêter là pour la nuit vu létat de Jean. Il ny a rien de mieux à moins de 1h30 de marche et je ne crois pas que, même sil se change, il pourra le faire, il a dû se faire assez mal quand même car il boitille de la jambe droite. Je lui en parle, il me fait signe de la tête quil est daccord, il vaut mieux rester ici. Le pauvre a lair transi, ça commence à être vraiment une urgence. Je sors la tente. Heureusement, cest une auto montante. Elle est prête en 5 minutes, sans mouiller lintérieur. Je pousse Jean, de moins en moins réactif, à lintérieur. Mes réflexes de trekkeuse et de secouriste déroulent : je lui installe son matelas, heureusement son sac à dos na pas été trop trempé, seulement en bas, et son sac de couchage est sec. Par contre, je vais avoir du mal à lui trouver des fringues vraiment secs. Je vide son sac mais ils étaient au fond et jai limpression quils sont tous plus ou moins mouillés à un endroit ou un autre. Il tente denlever ses chaussures depuis 5 minutes, mais il a lair totalement paumé. Je prends les choses en main.
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Ma cousine menlève mes godasses. Elles sont trempées. Gore-tex de merde ! Putain comment je vais faire demain ? Jai les pieds gelés. Je grelotte et je claque des dents. Elle menlève mes chaussettes, mon pantalon. Merde, ça va devenir gênant
— Jean, il faut aussi que tu enlèves ton caleçon et ton t-shirt, tu es trempé jusquà la taille. Je vais voir si je te trouve des vêtements chez moi à te prêter, en attendant il faut que tu te sèches avec cette serviette et que tu rentres dans ton sac de couchage.
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Il ne réagit quasiment pas. Merde, ça craint vraiment. Il est carrément en hypothermie mon petit cousin. Il faudrait peut-être que jappelle des secours mais on ne capte rien ici, il faudrait que je monte plus haut mais je ne peux pas le laisser seul dans cet état. Je linstalle dabord et on verra.
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Je sens vaguement les mains de ma cousine qui font glisser mon caleçon. Instinctivement je mets les mains devant mon sexe.
— Tinquiète pas, je suis infirmière, jen ai vu dautres !
Elle maide à me glisser dans mon sac et elle menlève le haut.
— Putain tes gelé ! Il faut te réchauffer. Attends, jai des chaufferettes de secours dans ma trousse, mais pour ça il faut que je te trouve des chaussettes.
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Je trouve une grosse paire de chaussettes dans mon sac, jy glisse les chaufferettes que je viens dactiver et les passe à Jean en faisant le plus vite possible pour ne pas garder son sac de couchage ouvert trop longtemps. Il est bien plus grand que moi, je naurai rien à sa taille pour couvrir ses jambes. Mais jai trouvé dans son sac un caleçon qui a été épargné. Je le lui enfile. Il ne réagit quasiment pas. Je maperçois quil sest fait de sacrés hématomes en tombant. Et même une petite plaie, assez superficielle heureusement, sur la cuisse et la fesse droite. Je désinfecte la plaie et je passe doucement de la pommade à larnica sur ses hématomes.
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Je suis dans le coma ou quoi ? Je suis sur le côté, dos tourné à ma cousine, je sens des mains qui me massent lentement les cuisses et les fesses. Ca fait un peu mal, mais cest agréable aussi. Une main vient de passer entre mes jambes. « Tu as aussi des hématomes sur lintérieur de la jambe, il faut que tu écartes un peu » La main passe sur mon entrecuisse. Elle étale doucement une crème je crois. Elle est douce ma cousine. Et elle est forte. Je ladore.
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Purée ! Si on mavait dit que ça se passerait comme ça. Me voilà en train de soigner mon cousin de 18 ans à peine, quasi nu devant moi et en hypothermie. Je me dépêche de terminer, de lui enfiler un de mes t-shirts (un peu trop court, mais cest mieux que rien), ma polaire (niveau carrure, à son âge il est encore compatible avec moi !), et de refermer son sac. Maintenant, il faut manger pour lui redonner un peu dénergie et de chaleur. Je sors pour faire un feu. La pluie sest enfin arrêtée, ça sera moins pénible. Je trouve du bois dans le bosquet un peu plus haut. Après avoir galéré un peu à allumer ce bois mouillé, je peux enfin faire chauffer de leau dans ma gamelle. Je trouve des galets que je fais chauffer dans le feu : je les mettrai dans une grosse chaussette à lintérieur de ses chaussures pour les faire sécher pendant la nuit. Jespère que ça suffira. Puis je prépare une des soupes lyophilisées, que je lui apporte.
Jai bien mis une grosse demi-heure. Il dort je crois, mais il faut que je le réveille pour quil boive, ça va laider à se réchauffer. Il tremble comme une feuille. Jai limpression quil est toujours aussi gelé. Il émerge à peine, et jarrive péniblement à lui faire avaler sa tasse de soupe. Ca craint. Il faut que je trouve une solution pour le réchauffer, il ny arrivera pas seul, et je nai rien qui puisse faire office de bouillotte. Je vais essayer de le frictionner, jai une lotion camphrée dans ma trousse. Ca sert davoir baroudé, on devient prévoyant ! Jouvre son sac et commence par frictionner son dos, en passant sous ses vêtements pour garder la chaleur. Je frotte comme une dingue. Je passe sur son torse. Le ventre, les fesses, les cuisses, les jambes. Je finis par ses pieds. Jai limpression quil se réchauffe un tout petit peu, mais cest pas suffisant. En tout cas, moi au contraire je transpire à mort. Purée ! Mais oui, cest ça quil faut faire dans ces cas-là ! Si rien ne marche, la meilleure solution cest la chaleur humaine ! Le corps à corps, peau contre peau. Cest un peu gênant, mais là cest une urgence, il ny a pas à tergiverser. Je sors mon sac de couchage et je le mets près du sien, les deux fermetures éclair face à face. Je me déshabille. Jhésite, mais jenlève même mes sous-vêtements. De toute façon il est dans le coaltar, et il faut maximiser la surface de contact. Je lui enlève également tous ses vêtements et je me glisse, entièrement nue, dans son sac. Je me colle à lui, en chien de fusil, et je recouvre son sac de couchage, impossible à refermer maintenant quon est deux, avec le mien. Son corps est glacé, cest un supplice. Au moins, jaurai tout tenté ! Je commence moi aussi à trembloter, mais je tiens bon. Je décide de me frotter à lui pour produire à nouveau de la chaleur. Mon pubis frotte contre ses belles petites fesses, mes seins et mon ventre contre son dos Je glisse une jambe entre les siennes pour quelles ne forment pas une poche de froid. Quand je remonte ma cuisse je sens tout à coup ses bourses contre ma peau Elles sont gelées, comme le reste de son corps. Presque machinalement, mais tout de même hésitante, je glisse une main entre ses cuisses pour les réchauffer Je saisis précautionneusement ses testicules et les frotte doucement entre ma paume et mes doigts pendant une ou deux minutes, il ne réagit pas je ne peux mempêcher de pousser un peu plus lexploration du secteur… 18 ans malgré son air poupin il a déjà un sexe dhomme, même si là il est tout recroquevillé son pubis nest pas encore très poilu, ni dailleurs le reste de son corps. Il a la peau toute douce. Je me rends compte que les pointes de mes seins se sont dressées, et mon entrejambe commence à réagir elle aussi Mes frottements deviennent presque des caresses, sur son torse, son ventre, ses cuisses, ses belles fesses musclées et si douces son entrejambe Mes jambes sentremêlent aux siennes Putain Cécile tu déconnes, cest ton cousin et il a tout juste 18 ans ! Arrête tes conneries. A quelques semaines près et dans une autre situation tu serais accusée de détournement de mineur ! Je me reprends et reviens à des gestes plus strictement professionnels.
Petit à petit, jai limpression que ce corps à corps fonctionne, Jean est moins glacé. Ouf ! Je continue encore pendant un moment mes va-et-vient contre mon cousin totalement endormi. Il ne grelotte plus. La fatigue me gagne moi aussi. Doucement, je commence à sombrer dans le sommeil.
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Je dors, je rêve. Je sens une fille qui me caresse, se frotte à moi. Elle est nue ! Je sens ses seins dans mon dos, les poils de son bas-ventre sur mes fesses. Une jambe qui va et vient entre les miennes, elle touche mon sexe et mes couilles. Sa main touche mes couilles, ma bite ! Purée, jarrive même pas à bander Quest-ce que cest doux, cest tendre, cest bon. Je rêve.