En ce mardi matin, Alice et Bastien se réveillèrent comme ils en avaient l’habitude. Ils se lavèrent rapidement avant de descendre les escaliers menant au rez-de-chaussée du château pour se diriger dans la salle à manger commune où ils se remplirent la panse avec plusieurs viennoiseries. Ils retournèrent alors dans leurs dortoirs afin de discuter avec les autres étudiants de seconde année avant le début du premier cours de la journée. Bastien et Alice discutèrent rapidement avec Guillaume et Daphnée, leurs voisins de chambre et camarades d’atelier cuisine. Lorsque huit heure approcha, tout un chacun quitta les dortoirs afin de se rendre en cours.
-On a EPS, si je ne m’abuse, demanda indirectement Bastien.
-C’est ça, répondit Mylène, la sur de Bastien. Ça va nous changer de la baise vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
-Il y a aussi les ateliers, fit remarquer Alice.
Romaric rit légèrement de la remarque de la jeune blonde.
-J’ai dit une connerie ? demanda-t-elle.
-Non, c’est simplement que notre atelier danse s’est terminé en partouze générale, répondit Mylène.
Bastien manqua de pouffer de rire en entendant cela.
-Je me disais bien que tu n’avais pas choisi cet atelier uniquement pour danser, se moqua-t-il.
-Oh, ça va, dit-elle sans rougir aucunement. Fais pas comme si t’aurais pas voulu être à ma place.
Alice lança un regard menaçant à Bastien avant même que ce dernier ne pût répondre quoi que ce fût.
-D’ailleurs, en plus des ateliers et de l’EPS, il y a aussi cours de littérature, cette année. C’est nouveau, dit Bastien en sifflant afin de changer de sujet.
-C’est vrai. Comme je disais, finie la baise non stop, commenta la jeune brune.
-A croire que celui qui a fait les emplois du temps a arrêté de se la toucher pour le faire sérieusement, cette année, poursuivit Romaric.
Le petit groupe rit de cette remarque.
-Putain ! cria à moitié Romaric.
Les trois autres le regardèrent en se demandant quelle mouche avait piqué leur ami.
-Je me suis mordu la langue ! expliqua le petit-ami de Mylène en se tenant la mâchoire d’une main.
-Chez nous, on raconte que quand on se mord la langue, c’est parce qu’on a dit ou qu’on allait dire une connerie, rit Mylène.
Romaric, suite à l’incident de sa langue, garda le silence jusque ce que le groupe se retrouvât dans un grand gymnase, dans la cour arrière du château.
Si, dans l’enceinte de l’école, la nudité était de mise, ce n’était pas le cas pour le gymnase ; lorsqu’ils entrèrent dans une grande salle multi-sports, les étudiants de seconde année apprirent par leur professeur, un homme de taille moyenne, aux courts cheveux bruns et aux yeux verts, que des tenues de sport leur seraient fournies par mesure de sécurité. Les étudiants se dirigèrent alors vers les vestiaires du gymnase afin d’enfiler les tenues. Lesdits vestiaires étant mixtes, le petit groupe de quatre, composé de Bastien, Alice, Mylène et Romaric enfila des tee-shirts et shorts de sport bleus, ainsi que des chaussures blanc et noir. Bastien entendit, de l’autre côté du vestiaire, une fille se plaindre que le tissu compressait trop sa poitrine. Elle ôta donc le tissu et l’abandonna sur un banc, à côté d’une poubelle vide. Bientôt, les vestiaires furent vides ; tous les étudiants se rassemblèrent derechef autour du professeur.
-Mademoiselle, n’auriez-vous pas oublié quelque chose ? dit l’homme au centre à l’attention de la jeune femme s’étant précédemment plaint.
-J’ai l’impression d’étouffer, là-dedans, répondit la concernée en désignant ses seins d’un mouvement de doigt.
-Je vois. Mais n’allez pas vous plaindre si vous vous blessez, répondit le professeur en haussant les épaules.
Voyant que quelques discussions perturbaient le silence du gymnase, le professeur souffla dans le sifflet vert qu’il portait, à l’aide d’un élastique, autour du cou. Il attendit alors quelques secondes supplémentaires avant que tout le monde ne se tût.
-Bonjour à tous, entama-t-il bien fort afin que tout le monde l’entendît. Je serai votre professeur d’éducation physique pour l’année en cours. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis monsieur Brosse-Gite. Je vous parlerais bien de moi, mais je suppose que ça ne vous intéresserait pas spécialement, alors passons directement à l’essentiel.
Le professeur se frotta légèrement les mains en marquant une courte pause. Pendant ce temps, deux étudiants se mirent à discuter. Un regard en biais de la part de l’homme au centre les coupa instantanément.
-Le but de ce cours, en plus de varier un peu vos emplois du temps, est d’augmenter votre endurance. Parce que, je pense que ces dames pourront confirmer, il n’y a rien de plus frustrant qu’un partenaire à bout de souffle pendant les tirs aux buts.
Mylène donna un léger coup de coude à son partenaire en lui tirant la langue avec amusement. Ayant compris le message, ce dernier pinça la fesse gauche de la jeune brune ; un petit cri aigu perça les tympans des étudiants présents dans le gymnase.
-D’après ce que j’ai pu entendre, c’était mérité, ricana monsieur Brosse-Gite en observant Mylène.
La jeune femme rougit en croisant les mains au niveau de son ventre. Romaric, quant à lui, se retenait de ne pas éclater de rire.
-Pour commencer, poursuivit le professeur lorsqu’il eut terminé de parler des objectifs des cours de sport, vous allez commencer par vous échauffer. Que tous les partenaires se rassemblent et se mettent dos à dos.
Tous obéirent, et bientôt Bastien et Alice joignirent leurs fessiers plus ou moins rebondis.
-Maintenant, croisez-vos bras au niveau des coudes.
Les bras de Bastien s’enroulèrent d’eux-même autour de ceux d’Alice. L’arrière de leurs crânes étaient désormais en contact, ainsi que l’arrière de leurs cuisses.
-Maintenant, chacun votre tour, vous allez vous pencher en avant. Votre partenaire va quitter le sol et tout son poids se retrouvera supporté par vos reins, alors ne faites pas les marioles et allez-y doucement. N’oubliez pas que ce n’est qu’un échauffement.
Les étudiants s’exécutèrent avec enthousiasme, si bien que, lors du premier essai du jeune couple, Alice décolla largement du sol lorsque son partenaire se pencha en avant. En revanche, les pieds de Bastien quittèrent à peine le sol lorsque ce fut le tour d’Alice. Au bout de plusieurs secondes, le professeur changea d’échauffement pour des exercices basiques : étirement, rotation de bras …. Puis, monsieur Brosse-Gite annonça que quatre tours de terrain étaient à faire. L’exercice fut effectué, non sans quelques mécontentements. Lorsque les quatre tours furent bouclés, tout le monde était essoufflé, si bien qu’Alice ne pouvait tenir debout sans poser ses mains contre ses genoux.
-C’est encore mou, tout ça, dit le professeur en soufflant dans son sifflet. Bon, on va passer à quelque chose de plus amusant. Formez deux équipes, vous allez faire une balle au prisonnier.
Les équipes se formèrent rapidement, sans prendre réellement en considération l’équité. Alice, Bastien, Mylène et Romaric se retrouvèrent ensemble, tandis que Stéphane, Véronica, Guillaume et Daphnée, la partenaire de ce dernier, se retrouvèrent dans l’autre. L’étudiante aux seins dénudés se trouvait également dans la seconde équipe. Le professeur délimita le terrain à l’aide des lignes peintes en différentes couleurs sur le sol, puis le match put commencer. Chaque fois qu’une équipe possédait la balle, les membres de l’équipe adversaire accouraient à l’arrière du terrain afin de maximiser la distance à parcourir et, par la même occasion, diminuer les risques de se faire toucher. Cependant, malgré cette technique, l’effectif de chacune des deux équipes diminuait rapidement. Il ne resta bientôt que cinq joueurs dans l’équipe de Bastien, six dans l’autre. Alice et Romaric avaient tous deux été éliminés, ainsi que Véronica, Stéphane et Daphnée dans l’autre équipe. Cinq minutes s’écoulèrent encore avant que seuls deux joueurs ne restassent dans chacune des équipes : Bastien et une jeune femme rousse que le jeune homme ne connaissait pas dans la première ; Guillaume et la jeune femme aux seins dénudés dans la seconde. Bastien, la balle en main, parvint à toucher Guillaume au niveau de la cuisse ; le jeune blond quitta le terrain, essoufflé.
-Allez, plus qu’une ! s’encouragea Bastien.
La jeune femme de la seconde équipe, qui avait récupéré la balle, visa la jeune inconnue de la première équipe. Cette dernière parvint à attraper le projectile en plein vol ; l’étudiante seins nus se rua à l’arrière du terrain en marche arrière ; ses seins se balancèrent dans un rythme que Bastien ne put ignorer. La balle manqua sa cible d’à peine quelques centimètres. Ce fut alors la seconde équipe qui tira. La cible fut derechef la jeune inconnue. Cette dernière alla chercher la balle qui avait roulé à plusieurs mètres du terrain.
-J’ai une idée, dit Bastien à sa coéquipière lorsqu’elle fut revenue, ballon en main. Puisqu’elle a l’air de se focaliser sur toi, essaie de la narguer pour qu’elle baisse sa garde. Quand elle tirera, j’attraperai la balle en plein vol et la lui renverrai.
La jeune femme hocha la tête en esquissant un large sourire amusé. La jeune inconnue lança la balle qui fut esquivée par sa cible devant maintenant aller chercher le projectile. Pendant ce temps, Bastien et sa partenaire s’écartèrent de deux mètres avant que la jeune femme ne lui envoyât un nouveau sourire. Quelques secondes plus tard, la femme dépourvue de tee-shirt revint sur le terrain, prête à tirer. La coéquipière de Bastien, rapidement, se retourna et baissa son short de sport. Elle se cambra alors en avant et se caressa la fesse gauche tout en regardant son adversaire. Cette dernière sembla affectée et se rua en avant avant de lancer la balle en direction de la jeune femme adverse. Ce fut à ce moment que Bastien courut afin d’intercepter la balle qui, sans cette intervention, aurait claqué contre l’arrière-train de la jeune femme. La jeune femme aux seins dénudés, surprise par l’événement, n’eut le temps de réagir que la balle l’atteignit dans le milieu de l’estomac. Deux secondes plus tard, un coup de sifflet retentit à travers le gymnase.
-Le match est terminé, déclara monsieur Brosse-Gite. L’équipe une l’emporte.
Lorsque tout le monde fut de retour aux vestiaires, tout un chacun se déshabilla pour déposer les tenues leur ayant été prêtées sur les bancs, là où ils les avaient trouvées. Lorsque tout le monde fut à nouveau nu, tous commencèrent à quitter les vestiaires afin de rentrer dans l’école. Le cours d’EPS ayant pris fin à dix heure moins le quart, il restait quinze minutes avant le début de l’atelier cuisine de Bastien et Alice.
-Joli coup, dit une voix féminine à Bastien.
Ce dernier se retourna pour se retrouver face à face avec une jeune femme rousse dont les cheveux, longs et lisses, lui tombaient au niveau des épaules. Un piercing, juste à l’extrémité de la lèvre inférieure de sa bouche, reflétait la lueur des ampoules accrochées au plafond.
-Euh… merci, répondit-il en passant une main derrière son crâne.
La jeune femme le fixa de ses yeux verts tout en se mordant légèrement la lèvre. Bastien crut entendre le bruit de ses dents contre son piercing.
-J’étais persuadée que tu serais distrait par ce que je faisais, mais tu étais assez concentré pour viser en plein dans le mile.
-Disons que, des culs, j’en ai vus quelques-uns depuis l’année dernière, rit Bastien.
La jeune femme sourit à son tour.
-Qu’est-ce que tu dirais que je te félicite pour ce magnifique tir ? proposa-t-elle enfin en attrapant le bras de Bastien afin de l’attirer dans les douches des vestiaires.
Le jeune homme voulut résister, mais son corps semblait refuser de laisser passer l’offre.
-Bastien ? Qu’est-ce qui se passe ? demanda une voix provenant de la porte des vestiaires.
Alice entra dans la pièce et put observer la scène : son petit-ami entraîné dans les douches par une jeune femme blonde.
-C’est ta partenaire ? demanda la jeune femme rousse à l’homme qu’elle tentait d’attirer.
-Sa petite-amie, pour être plus précise, répondit Alice. Je peux savoir ce que tu lui veux ?
-Juste le féliciter pour notre petite victoire, sourit-elle. Mais, si tu veux, tu peux te joindre à nous.
Bastien était persuadé qu’Alice piquerait une crise et ordonnerait à l’autre femme de le lâcher, mais il n’en fut rien. Au lieu de cela, Alice s’approcha d’eux et aida la jeune femme à entraîner Bastien dans les douches. Le jeune homme, surpris, ne put résister aux deux jeunes femmes qui l’emmenèrent sous les douches des vestiaires mixtes. Lesdites douches ressemblaient trait pour trait à celles dont les dortoirs étaient équipés.
-Il est l’heure de recevoir ta récompense, susurra la jeune inconnue à l’oreille de Bastien en le plaquant contre le mur des douches.
Le dos de Bastien heurta l’un des boutons poussoirs ; les trois jeunes gens furent bientôt trempés à cause de la douche venant d’être actionnée. Cela ne sembla pourtant déranger aucune des deux femmes qui se collèrent au jeune homme en plaquant leurs poitrines contre le torse de Bastien. Bientôt, Alice descendit le long du corps de son petit-ami pour positionner son visage devant le membre vigoureux de Bastien. Elle ne tarda pas à s’occuper de cette partie sensible en la stimulant à l’aide du bout de sa langue, avant d’y ajouter la pression de ses lèvres. Bastien, ne ressentant que pur plaisir dans cette situation, voulut pousser un petit gémissement, mais il en fut incapable : la mystérieuse inconnue plaqua ses lèvres contre celles du jeune homme avant que leurs salives ne se mélangeassent ardemment. Le petit groupe de trois maintint cette position pendant plusieurs secondes, avant que les deux femmes n’échangeassent leurs places : tandis qu’Alice embrassait fougueusement son homme, la jeune femme rousse donnait du plaisir à son partenaire à l’aide de sa bouche. Puis, lorsqu’Alice décida avoir suffisamment embrassé son petit-ami, elle se sépara de lui avant de le forcer à s’allonger dos au sol. La jeune inconnue, en conséquence, dut relâcher l’organe de Bastien.
-Première arrivée, première servie, se réjouit Alice en enjambant Bastien avant de s’asseoir au niveau de son entrejambe.
La jeune femme rousse haussa les épaules avant d’adopter la même position, mais au-dessus du visage du jeune homme. Ce dernier avala sa salive tandis que l’intimité de la jeune inconnue s’approchait de lui. Bientôt, cette grotte intime entra en contact avec sa bouche entrouverte. Cependant, il fut contrait de l’ouvrir par Alice, venue s’empaler sur la virilité de son homme. Les deux femmes poussèrent chacune un cri lorsque le sexe et la langue du jeune homme se mirent en branle. Tandis que leurs entrejambes se vidaient pour se remplir en se réchauffant, Bastien sentait le plaisir envahir son corps. Les contractions du vagin de sa petite-amie autour de sa verge tendue lui procuraient un bien fou, et le fait de donner du plaisir à une inconnue qu’il n’avait remarquée qu’une heure et demi auparavant l’excitait au plus haut point. Cela l’excitait tellement qu’il ne put s’empêcher de lâcher un râle lorsqu’il sentit la jouissance venir.
-Alice, je ne vais plus tenir longtemps ! lâcha-t-il péniblement.
La jeune femme ne se préoccupa pas des dires de son homme et poursuivit ses mouvements de bassin. Son excitation lui ordonna même de se pencher vers la mystérieuse inconnue pour l’embrasser. Cette dernière ne refusa pas se baiser lesbien qu’elle sembla rendre à sa partenaire. La vision de deux femmes s’embrassant de manière si séduisante fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase : de violents jets de semence furent expulsés de l’extrémité de la virilité du jeune homme.