Le plus beau jour de ma vie
Préambule
Le poème « Câlin damour » écrit par Manu, publié dans « À la découvert dun monde inconnu, cahier dhistoires » marque la fin de cette aventure. Leur vie prend un nouveau tournant ; le récit de leur vie amoureuse et sexuelle vous sera raconté dans des chapitres indépendants les uns des autres avec leur propre titre.
Julie nous raconte :
Nous sommes toujours au camping naturiste. Les deux garçons sont partis de bonne heure faire les courses à la ville ; il faut bien donner à manger à toute cette petite équipe : nous ne vivons pas que damour et deau fraîche !
Maman et moi en profitons pour descendre au bord de l’eau pour bronzer. Il est tôt, et il n’y a personne : les campeurs font la grasse matinée, d’autres sont partis faire des courses, les plus courageux sont partis en randonnée (une « randonue », c’est ainsi que cela s’appelle). Manu et moi en avons fait une avec des campeurs qui connaissent très bien le site.
Nous sommes partis tôt le matin ; nos guides nous ont emmenés très haut dans la montagne ; le paysage était magnifique ! Je me sentais incroyablement bien, perdue en pleine nature, toute nue. Manu et moi avons discuté de tout avec nos accompagnateurs. Plus de remparts : je me sentais libre : cest surprenant que le fait dêtre nu facilite le contact avec les gens.
Nous nous installons, tels des lézards sur un rocher. Allongée sur le ventre, je demande à maman de me mettre de la crème bronzante, ce qu’elle fait à merveille. Avec elle, lapplication de crème est un véritable massage quelle pratique avec une grande douceur ; elle me masse le dos en partant du creux des reins, remonte le long de ma colonne vertébrale en jouant avec ses ponces à chaque vertèbre ; ses mains posées à plat remontent sur mon dos jusqu’aux omoplates puis redescendent par les côtés jusqu’à mes cuisses, remontent à mes fesses pour les enduire généreusement de crème, puis elle me met une petite claque sur une fesse.
Retourne-toi et mets-t-en devant.
Tu ne veux pas me le faire, sil te plaît, maman ?
Tu as de la chance quil ny ait personne
Je me retourne, je ferme les yeux et me laisse aller ; elle nenduit de crème, joue avec mon piercing au nombril, le papillon quelle ma offert pour mon anniversaire : ce bijou particulièrement beau est un élément de décoration sensuel pour le ventre dune femme, et ce qui plaît énormément à Manu, cest quil paraît que cela réchauffe le bas-ventre des garçons. Perso, je pense que cest exact.
Il te plaît ?
Jadore ; il est magnifique ! Merci encore, maman.
Elle continue son application de crème. Je me suis épilée entièrement : jai remarqué que la plupart des naturistes le font. Jaime beaucoup ! Manu aussi, et je trouve cela plus hygiénique. Par contre, je sens que les caresses de maman sont en train de menflammer le bas-ventre.
Visiblement, elle sen est rendu compte ; elle arrête et me met une petite tape sur le côté de la fesse en me disant :
Cest bien comme cela, ça suffit.
Tu veux que je ten mette aussi ? lui dis-je avec une idée derrière la tête.
Juste dans le dos, si tu veux.
« Elle a deviné, ou quoi ? » me dis-je.
Une fois mon application terminée, je range le flacon. Maman se redresse, lair grave, et sassoit en tailleur face à moi ; cest la position que nous prenons quand la discussion est importante. Cest une sorte de code, sauf quen général cest à la maison et quon a au moins un tee-shirt sur nous ; mais là, on est à poil : donc jai le droit à une magnifique vue sur son intimité (elle aussi, dailleurs). Mon esprit ségare mais est vite rattrapé par le son de sa voix.
Julie il faut que je te parle ; assois-toi là ! me dit-elle dun ton grave et solennel.
« Oups ! Quest-ce quil se passe ? Je crains le pire » Je mexécute et, assise en tailleur en face delle, jécoute.
Julie, je voudrais quon arrête les jeux de sexe entre nous.
Jai limpression que le monde est en train de sécrouler autour de moi ; je suis au bord des larmes. Elle sen aperçoit.
Ne pleure pas, ma chérie, viens.
Elle me tend la main et me tire vers elle. Je mallonge sur la serviette, ma tête dans le creux de son bras. Tout en me caressant doucement le dos, elle reprend :
Écoute-moi. On sest bien amusé tous les trois, mais maintenant il est temps de passer à autre chose ; cest pour toi et pour vous deux que je dis cela. Je pense quun jour Manu en aura assez de nous voir jouer : je ne voudrais pas que tu le perdes à cause de cela ni que le malaise sinstalle. Tu comprends ce que je veux dire ?
Jécoute avec attention. Je suis triste, mais je trouve quelle na pas forcement tort car je me rappelle que le jour où elle a attrapé Manu pour quil la saute après lhistoire du pain au chocolat, ça mavait grave énervée. Je ne réponds rien et écoute.
Je veux bien te faire des câlins comme en ce moment, mais pas plus. Je ne me trompe pas en disant que vous êtes fous amoureux, et je ne veux pas tout gâcher à cause dune histoire de cul. Il y a aussi Jean-Mi : on va peut-être construire quelque chose ensemble.
Cette nouvelle me rend folle de joie ! Je me redresse, elle aussi, sèche la larme qui coule le long de ma joue, embrasse maman sur la bouche le bisou que lon se fait pour se dire bonjour et je me rassois.
Cest vrai, maman ? Oh, comme je suis contente ! Il va venir à la maison ? Comment on va faire ? Allez, raconte ; je suis sûre que tu as déjà tout prévu. Allez, maman, raconte-moi ! Promis, je serais sage ; je vais faire attention et moccuper de Manu.
Elle mexplique quelle pense modifier la disposition de la maison. Elle veut créer un appartement en haut en réorganisant les pièces : Manu et moi aurions un joli petit appartement rien que pour nous. En bas, en rassemblant les deux chambres en une avec salle de bain pour eux, restera la cuisine et la pièce à vivre en commun.
Cest une idée géniale, maman ! Manu va être heureux quand je vais le lui dire.
Tu ne vas rien lui dire du tout : nous avons prévu de vous lannoncer aujourdhui. Si tu lui dis un seul mot, je te colle une fessée dont tu te souviendras un bon moment ; mais là, une vraie !
OK, je ne dirai rien, promis. Par contre, pour la fessée un peu sexe, je prends : jaime bien.
Tu es incorrigible ! Tu ne penses quau sexe !
La faute à qui, hein ? Non, je te taquine.
Jespère bien Il faut être sage ; ce sera mieux pour tout le monde. Cela nenlève en rien à la complicité que nous avons ; on fait comme avant, sans sexe, cest tout.
Daccord, maman, cest promis.
Et toi, avec Jean-Mi ? Raconte. Vous allez vous marier ?
Je ne sais pas ; pour le moment, il ne men a pas parlé.
Jaimerais bien, ce serait cool. Si tu te maries, je veux me marier en même temps que toi. Tu imagines la noce ?
On ne se marie pas pour faire la fête, ma chérie.
Je sais, mais ce serait chouette, cest tout. Bon, puisque tu ne veux plus toccuper de moi, je vais me venger sur Manu ! lui réponds-je en simulant un air boudeur.
La vue de ma mère dans cette position est en train de me mettre le feu, mais maintenant cest le fruit défendu. Jai envie de lui sauter dessus, de lembrasser, de la caresser, de lui faire tout un tas de choses
Maman, il faut que je bouge, sinon je ne sais pas ce qui va arriver.
Elle a bien compris de quoi je veux parler.
On plonge ? me propose-t-elle.
Oui, mais tu as testé leau ?
Je sais, elle est glaciale : ça va te rafraîchir les idées ! Donne-moi la main.
Elle mattrape la main, et plouf, nous voilà dans cette eau pure mais toujours aussi glaciale. Ce plongeon met immédiatement fin à toute pensée grivoise. Nous nageons puis sortons de leau et retournons à notre petite maison. Les garçons sont de retour. Bisous et tenue de rigueur oblige.
Vous avez trouvé ce que vous vouliez ? interroge maman.
Oui. Vous maidez à ranger tout cela ? répond-il en désignant le coffre de la voiture.
Maman et Jean-Mi entrent dans la maison, les bras chargés de sacs. Je bloque Manu contre la voiture et, ventre contre ventre, je me frotte à lui, je lembrasse avec passion. Le vent et le soleil mes caressent le dos et les fesses ; les mains de Manu aussi. Il commence à bander. Une voix nous interpelle :
Quand vous aurez fini de vous bécoter, vous viendrez nous aider ?
Oui maman, on arrive.
Une fois le déchargement effectué, nous nous installons sur les bancs en bois ; cul-nu là-dessus, ce nest pas très confortable, mais bon Jean-Mi prend la parole :
Je vous propose une sortie en ville cet après midi ; nous sommes allés au syndicat dinitiative où nous avons trouvé plein de choses intéressantes à visiter. Ça vous dit ? Et ce soir, nous pourrions aller manger quelque part.
Tout le monde répond par laffirmative.
Bien. Manu, te me donnes un coup de main.
Les deux garçons se lèvent, entrent dans la maison, et après quelques bruits de bouteilles, verres et autres froissement de papiers, ils réapparaissent les bras chargés dun plateau garni de toasts, coupes et champagne ; ils installent tout. Je lance à maman un regard interrogateur quelle me renvoie accompagné dun haussement dépaules.
Jean-Mi sort une petite boîte du sac quil porte à la main, louvre et la présente à maman :
Alice, veux-tu te fiancer avec moi ?
Bizarrement, je ne suis pas très surprise de cette demande ; je souhaitais tellement que maman puisse avoir une vraie vie de femme et quelle se marie aussi. Je suis suspendue à ses lèvres Je vois dans son regard lémotion ; elle sourit et laisse échapper un petit « oui », puis elle enlace Jean-Mi et lembrasse avec fougue.
Je regarde Manu ; il est assis à califourchon sur le banc. Il me met sous le nez un petit écrin ouvert ; à lintérieur, une jolie bague avec une pierre dessus.
Et toi, tu veux bien aussi ?
Là, cen est trop ! Je suis émotive, moi Je me mets à trembler, les larmes montent, et comme dhabitude je suis incapable de répondre. En guise de réponse, je me hisse sur ses cuisses, je colle mon sexe au sien, et mes bras autour de son torse je serre fort. Nos bouches se rencontrent ; le baiser est fougueux. Son sexe grandit ; je me soulève pour lui faciliter le passage, et il entre en moi doucement. Je ne sais pas si maman nous regarde ; je men fous, je suis heureuse ! Mes oreilles bourdonnent, jai des étoiles plein les yeux ! Nous nous étreignons très fort tandis que je le sens à lintérieur de moi. Nous ne bougeons pas. Cest bon, trop bon
On le boit ce champagne, ou pas ?
Cest la voix de Jean-Mi. Discrètement, je glisse sur le banc. Maman et Jean-Mi apparaissent à la porte de la maisonnette. « Visiblement, ils nont pas dû voir » je me dis. Manu me passe la bague au doigt ; heureusement, car jen suis incapable. Je jubile comme jamais. Je la regarde, embrasse Manu, la regarde à nouveau ; jen tremble encore démotion !
Maman resplendit de bonheur : ça se voit, comme elle dit, « gros comme le nez au milieu de la figure ».
Nous triquons. Les toasts son excellents ; ils on acheté des antipasti : avec le champagne, cest merveilleux. En réalité, tout est merveilleux : Manu, maman, Jean-Mi, cette bague Je suis fiancée ; je narrive pas à y croire !
Mon grand amour, le premier vrai ; pas celui du collège, pas lamourette de petite fille en couettes et jupe plissée. Cest celui qui fait vibrer, trembler, pleurer aussi. Que la vie est belle dans ce cadre magnifique ! Nous sommes tous les quatre nus, à trinquer à notre amour. Nous trinquons à cet instant qui est en train de bouleverser notre vie ; une nouvelle page se tourne.
Finis, les jeux avec maman : je savais bien quun jour cela finirait par sarrêter. Nous avons été tellement fusionnelles pendant toutes ces années où personne na pu venir perturber notre complicité, maman déçue par les hommes Puis il y a eu Manu. Oh, Manu, avec sa trombine dange, ses cheveux roux et bouclés et ses picoupanes, cest un rayon de soleil qui est arrivé !
Et voilà cette histoire de PC, comment elle nous a punis « comme des gosses qui ont fait une grosse bêtise » nous avait-elle dit. Tu parles Elle voyait bien que Manu était en train de menlever à elle, mais ce nest pas grave, vu ce que cela a engendré : on se retrouve toutes les deux avec des garçons charmants, doux et attentionnés, et en prime une bague de fiançailles au doigt. Je sors de mes pensées.
Alors, maman, Jean-Mi va venir habiter chez nous ?
« Comme si je ne le savais pas »
Bon, eh bien voilà
Et elle nous explique ce quelle ma dit tout à lheure, que la question de savoir où ils en étaient tous les deux est résolue, puis la maison, les travaux. Jécoute, attentive. Ma main posée sur la cuisse de Manu se balade, joue avec lorgane de tous mes désirs. Manu écoute attentivement, impassible ; si je continue, il va bander. Jarrête.
Nous savourons notre bonheur et dégustons notre apéro dinatoire, puis Jean-Mi propose de prendre en dessert une bonne glace lorsque nous serons en ville. Nous terminons notre repas, puis Manu et moi allons à la douche main dans la main. La douche ressemble plus à une séance de bisous quà une douche, qui se termine par un mot denfant :
« Maman ! Tu as vu ? Ils sont en train de faire un bébé ! »
« Mais non, ma chérie : ils se font un bisou. » lui répond sa mère.
Et la petite de partir en courant et en chantant :
« Ils se font des bisous, ils se font des bisous »
La maman nous lance un clin dil complice accompagné dun large sourire.
Notre bisous-douche terminée, nous nous habillons ; je nen nai pas vraiment envie. Cela fait plus dune semaine que je nai pas mis un seul vêtement. Hier jai vu, alors quune famille devait rentrer, les enfants carrément refuser de shabiller, et après de rudes négociations, leurs parents les ont autorisés à ne pas mettre de sous-vêtements pour le début du trajet.
Je choisis la robe dété légère à pressions (celle qui peut souvrir en un éclair) ; dessous, string et soutien gorge en dentelle noire. La robe décolletée, légèrement ouverte sur le soutien-gorge, met en valeur le joli pendentif. Comme elle est ouverte en bas jusqu’à mi-cuisses, cela met une touche érotique, ce qui me vaut de beaux compliments de la part de maman et des garçons. Maman met une robe du même style, mais à boutons (elle est plus prudente que moi).
Nous quittons le camping et arrivons en ville. Nous nous promenons dans un magnifique parc où trônent de nombreuses fontaines ornées de sculptures et des statues de nus, copies de grands artistes ; Jean-Mi, amateur averti en photographie, me prend en photo avec Manu et aussi maman quand nous imitons les poses des sculptures. Manu me fait remarquer un détail :
Julie, ta pose nest pas bonne : elle est toute nue, celle-là !
Sil ny a que ça, je peux le faire !
Nous rions.
Julie, tu aimerais poser pour des photos ? me demande Jean-Mi.
Nue ? Pourquoi pas ? Mais pas du porno. Tu pourrais nous prendre Manu et moi ; hein, Manu ?
Au camping, sur les rochers, ça vous dirait ?
On pourrait reproduire les sculptures du parc.
Très bonne idée !
Il shoote tout ce quil peut, nous compris.
Ma robe déboutonnée presque jusquen haut des cuisses vole au vent par moments à loccasion dun souffle indiscret et découvre une partie de ma fesse, pour le plus grand plaisir des passants et de Jean-Mi qui ne manque pas dimmortaliser linstant. Après ce que ma fait vivre Manu à midi, je compte bien me rattraper en lui mettant le feu ! Je suis tellement heureuse que jai envie de lui faire lamour, là, maintenant ; mais non, ce nest pas possible.
Maman propose une pose dans un glacier. Nous nous installons à une terrasse dans un coin calme et discret, notre séjour au camping nous faisant apprécier la tranquillité. La rue est plutôt calme ; il fait particulièrement chaud, et il ny a pas grand-monde. Jean-Mi mitraille. Je demande de regarder les photos et je nous vois, Manu et moi : joue contre joue, bisous, gros plan sur nos pendentifs en forme de demi-cur. Manu me fait une réflexion :
Perso, je pense que ce serait plus joli si on ne voyait pas ton soutif.
Ah oui ?
« Il veut jouer, on dirait »
Il na pas tort, reprend maman.
Là, cest de la provoc ; il ne faut pas trop me chauffer ! Personne sur la terrasse. En un éclair je dégrafe le soutif dérangeant, fais passer les bretelles par les manches de la robe, lattrape par-dessous, et hop ! En trois secondes, le voilà arrivé dans mon sac. Je me rajuste, ouvre un peu plus le décolleté, tends lappareil à Jean-Mi.
Tu peux en reprendre pour voir si monsieur à raison ! dis-je en pouffant de rire.
Pris au jeu, Jean-Mi reprend des photos, les montre à Manu.
Alors ?
Eh bien sincèrement, cest beaucoup mieux ainsi.
En fait, ce sont mes miches qui tintéressent Montre !
Je regarde ; cest quil a raison, le bougre : le pendentif placé juste au début de mon sillon, mes seins légèrement découverts donnent une image digne dune présentation dun bijou de grand joaillier.
Nous rions, plaisantons, parlons aussi du grand projet davenir tout en dégustant notre glace. De temps en temps je marrange pour que mes jambes soit découvertes très haut. Je surveille Manu du coin de lil : il narrête pas de me mater les jambes. Je lattire à moi, pose ma main sur la bosse de son short, lui mordille loreille et lui chuchote :
Arrange-toi pour menlever mon string et caresse-moi.
Son visage rosit.
Tu es folle ! Pas ici, pas maintenant.
Si, maintenant ! Débrouille-toi pour être le plus discret possible.
Ma main posée sur son short et un doux baiser accompagné dun regard coquin lencouragent. Je minstalle pour lui faciliter la tâche. Au regard amusé et au clin dil de maman, je comprends quelle ma démasquée.
La main de Manu simmisce sous ma robe qui se relève jusquà ma fesse ; un doigt touche le triangle de tissu, passe dans la ceinture, la fait glisser sous mes fesses. Je me soulève légèrement pour laider. Maman me fixe du regard ; je lui envoie un clin dil complice.
Le serveur nous apporte les boissons ; mon cur cogne dans ma poitrine. Manu arrête net et retire sa main. Le serveur encaisse et repart. Manu mange sa glace dune main tandis que lautre reprend sa dure besogne. Le string roule le long de mes cuisses et se retrouve au sol ; je le récupère dun pied, et hop, dans mon sac ! Une pause ; pas de réaction de quiconque.
Manu continue son exploration. Vu la forme de son short, il est aussi excité que moi. Ses doigts me caressent ma fente ; je mouille, la sensation est terrible ! Cette caresse et la crainte de se faire surprendre mexcitent terriblement. Je prends la main de Manu et la repousse gentiment. Mon regard lui fait comprendre quil vaut mieux arrêter là pour le moment.
Nous avons terminé notre glace ; je me rajuste, lui fais un bisou et lui murmure dans le creux de loreille en lui broyant littéralement son matériel :
Je suis à poil, dessous. Tu es content ? Ça texcite, hein !
Si tu continues comme ça, il va tarriver des histoires
Il membrasse, ses mains sur mes fesses. Je sens ma robe remonter : jai le cul à lair ! Il me pousse contre la haie derrière moi qui sert de pare-vue et me lâche.
Salaud, ça pique Tu vas me le payer !
Ma pauvre chérie, je te plains de tout mon cur.
Nous nous prenons par la main. Le serveur nous souhaite un très bon après-midi avec un large sourire : cest sûr, il a vu quelque chose. Je le regarde pour le saluer ; il me renvoie un autre large sourire accompagné dun clin dil qui en dit long.
Nous continuons notre promenade. Nous nous tenons par la main, par la taille, par le cou, nous nous faisons des bisous plein de bisous des caresses dans le dos, sur les fesses. On na pas assez de mains pour se tenir, se caresser, de bouches pour sembrasser.
Nous nous lâchons ; je vais rejoindre maman et nous faisons du lèche-vitrines, de filles bien évidemment. Nous nous prenons par la main comme toujours, commentons les tenues, chaussures, sous-vêtements, sacs, accessoires : tout y passe, même les magasins pour les garçons.
Les garçons sont tous les deux ; ils sentendent bien, ont une certaine complicité. Je réalise tout à coup que le prof et entraîneur de jiu-jitsu de mon amoureux va peut-être devenir mon beau père, un père que je nai jamais eu. Je ne sais pas où il va nous entraîner ; cest un meneur.
Maman et moi comparons nos bagues. Un seul regard et nous nous comprenons ; nous nageons dans le bonheur ! Notre vie vient de prendre un tournant, elle va être différente : Jean-Mi va venir habiter à la maison, elle va être transformée. Manu et moi nous allons bosser : il faut que nous ayons ce bac. Nous allons rentrer dans deux jours.
Il faut que jaille parler avec Anne, la patronne du camping : elle ma dit quil va leur falloir embaucher ; à deux, ils ny arrivent plus, et puis ils voudraient avoir un bébé. Jaimerais bien travailler ici.
Les magasins ont fermé. Jean-Mi sest acheté un objectif pour son appareil photo ; cest vrai que demain nous jouons les modèles. Lidée me plaît. Il a également acheté un kimono à Manu. Maman et moi avons trouvé de jolies petites tenues : celles-là seront réservées à la vie privée.
Nous allons au restaurant ; nous goûtons les spécialités, nous nous régalons, puis nous reprenons la route en direction du camping. Manu et moi sommes installés à larrière de la voiture. Jean-Mi, au lieu de poser sa main sur le levier de vitesses comme à lhabitude, la visiblement placée plus loin.
Nous somme à peine partis que Manu ma quasiment déshabillée ; la robe à pressions na pas résisté, elle est grande ouverte. Manu me caresse partout. Je le touche : il est terriblement excité. Discrètement je lui ôte son short : il na rien en dessous. Cette découverte menflamme le ventre ! Jouvre sa chemisette ; nous sommes presque nus. Maman tourne la tête, me regarde et comprend. Elle se penche vers Jean-Mi et augmente le volume de lautoradio. « Merci, maman ! » me dis-je. Léclairage public me permet de deviner quà lavant de la voiture il est en train de se passer quelque chose ; peu importe
Je continue leffeuillage de Manu, et nous finissons complètement nus. Nos échanges de bisous reprennent, des plus doux aux plus fougueux, accompagnés de caresses dune douceur exquise. Quelquefois dune violence inouïe aussi ; enfin, pour moi qui suis un peu douillette. On samuse à se pincer les tétons : le premier qui lâche a un gage. Je gagne parfois car jai une ruse : quand je sens que je commence à avoir trop mal, je lui plante mes ongles dans les bouts, et là, il lâche. Une fois il a tenu, et pour le coup jai eu mal aux tétons pendant trois jours ; tant pis pour moi.
Ce soir, je vais être douce et câline. Je vais même essayer un truc quon a vu sur Internet : je le bisouille, lui suçote les tétons, lui lèche le sexe, lembouche au plus profond ; il touche le fond de ma gorge, ce qui me provoque un haut-le-cur. Je bave Alors, à tâtons, je récupère sa chemisette pour essuyer : pas grave.
Je suis mal installée, en partie sur le côté ; la position nest pas géniale. Jinsiste. Sa main me parcourt tout le corps. Je le reprends en bouche ; le va-et-vient est lent et appliqué. Son gland touche à nouveau le fond de ma gorge ; je prends une grande inspiration et je force. Je me force à avaler ; le gland progresse. Je fais une pause.
Je retourne vers sa bouche et lembrasse goulûment. Il me palpe les seins, en titille les bouts. Je lécarte et retourne à ma besogne ; je vais y arriver. « Têtue comme une mule ! » me disent parfois maman ou mamie. Jembouche la chose, inspire, force. Il rentre ; je le sens pénétrer dans ma gorge. Je le masturbe à la base ; il se tend et éjacule dans mon sophage. Son liquide chaud descend en moi, puis je fais ressortir cet intrus qui normalement na rien à faire là, mais cest moi qui suis allé le chercher.
Je suis au bord de lorgasme Je détache ma ceinture. « Ce nest pas bien, Julie » me dit ma conscience en colère Vite, je me mets à califourchon sur lui. Pas de préliminaires, il y a urgence ! Je mempale sur lui avant que son érection ne faiblisse, et le feu dartifice éclate en moi immédiatement ; il était tellement désiré Nous nous embrassons, nous disons des milliers de « Je taime, pour la vie, pour toujours. »
Japerçois les lumières du camping ; vite, nous rectifions tout : la chemisette essuie les dégâts éventuels et je mets la ceinture vite fait sans lattacher.
Nous avons traversé le camping nus, pris un douche rafraîchissante, puis cest une belle nuit remplie détoiles, de robes de mariées, de fleurs et de bisous, enlacés dans les bras lun de lautre, qui conclut cette journée qui restera gravée à tout jamais dans mon esprit.