Un rêve délicieux

Il y avait bien un ennui, dans le bas du pré Elsa gesticulait tel le marin sur le pont de son bateau en perdition ; les bras levés au ciel, elle me cria :

Antoine, Antoine ; il y a un problème !

Les mains placées en porte-voix, je répondis.

Qu’est-ce qu’il se passe ?

Deux brebis boitent ; attends-moi, j’arrive !

Elle prit une brebis sous chaque bras et commença à grimper ; le pré était pentu et pour gagner du temps je me dirigeais vers elle au galop. Dès que je la rejoignis, j’en pris une pour la soulager.

Qu’est-ce qu’il leur arrive ? Que va-t-on faire ? demandais-je.

Elles étaient dans le fossé et se sont sans doute tordue ou cassée une patte. Il faut s’organiser. Toi, tu vas ramener le troupeau avec l’aide des chiens et moi je vais passer par un autre chemin. Il est plus court mais trop étroit pour y faire passer tout le troupeau. Normalement tu devrais arriver bien avant moi ; à ce moment là, tu préviendras ma sur pour qu’elle vienne me filler un coup de main. Tu piges ?

Ouais ! Mais tu crois que je vais y arriver ?

Ne t’inquiètes pas, les chiens et les bêtes connaissent parfaitement le chemin. Il faudra juste que tu surveilles qu’il n’y en ait pas une à la traîne ; dans ce cas si les chiens ne l’ont pas vue, tu les appelles. Et puis t’es un homme maintenant et un bon berger ! Allez ne perds pas de temps car la nuit tombe vite dans les montagnes.

D’accord, c’est comme tu veux, mais fais attention à toi.

Ne t’inquiète pas pour moi, tout va bien se passer, cousin ! Au fait, je voulais te dire un truc.

Oui, quoi ?

Tu sais que tu es super mignon tout nu avec ton joli bronzage uniforme.

Ce compliment, son sourire et son regard coquin m’ont presque fait rougir. Moi aussi je trouvais ça sympa et au fond de moi, j’étais pressé de le montrer à maman. Cette idée complètement folle : lui montrer que j’étais beau et désirable. Mon rêve de faire des choses avec maman me revenait toutes les nuits ; c’était devenu une véritable obsession. À cause de cela, je me réveillais tous les matins avec une trique d’enfer.

Mais il n’y avait pas de temps à perdre, je devais retourner à la bergerie. Je hélais les chiens.

Ya ! Ya ! En route !

Les bêtes et les chiens comprirent immédiatement et se mirent en marche ; Elsa parti de son côté.

J’étais fier ! J’avais la confiance d’Elsa, elle me laissait la surveillance de tout le troupeau, et par conséquent le gagne pain et toute la fortune ou presque de cette famille. Conscient de la lourde responsabilité qui reposait sur mes épaules. Je voulais mener à bien cette mission, alors, je bombais le torse, relevais la tête et telle une girouette je surveillais toute cette colonie de quadrupèdes bêlant. Je courrais dans tous les sens, tantôt pour remettre les brebis trop distraite dans le droit chemin, tantôt je me plaçais à l’arrière du troupeau pour mieux surveiller. Les chiens, un devant le troupeau et l’autre fermait la marche. Sur mon ordre, ils rattrapaient les brebis qui avaient décidé d’aller brouter ailleurs. Nous avancions rapidement et le temps passait très vite ; je me rendis compte que conduire seul, tout un troupeau n’est pas chose facile. Plus nous avancions vers la bergerie et plus les bêtes accéléraient le pas ; l’heure de la traite approchait et les brebis courraient maintenant. À l’approche de la bergerie c’était la course et une incroyable bousculade, aussi désordonnée qu’un jour de solde dans un grand magasin et le spectacle de certains clients et clientes prêt à s’étriper pour un bout de tissu.

Mon frère et Lyli nous attendaient près de la bergerie et canalisèrent le troupeau. C’était dans un concert de bêlement, de combats de corps à corps et de coups de cornes pour savoir à qui entrerait la première dans la salle de traite. Elles finirent, grâce à l’autorité des chiens, par entrer dans l’ordre et le calme puis attendirent patiemment leur tour.

Ne voyant pas sa sur à mes côtés, Lyli s’inquiéta.

Elsa n’est pas avec toi ! Que se passe-t-il ?

Rassure-toi, rien de grave ; il y a deux petits agneaux qui boitent et elle a pris un autre chemin plus court. Elle ne devrait pas tarder à arriver.

Ok, elle est partie de quel côté ?

Par le chemin qui est en bas du pré, près du ruisseau.

Flute je vais la rejoindre ; vous allez être obligés de commencer la traite seul, ça va aller ?

Oui ! Oui ! Ne t’inquiète pas, on va démarrer le groupe. Allez, vas la rejoindre avant la nuit, lui dis-je.

Elle n’attendit pas, appela un chien et fila à toutes jambes.

Rusty ! Va chercher Elsa !

Le chien parti au triple galop et s’engouffra dans un chemin qui débouchait dans le bas du pré où nous étions.

Quant à nous, un travail colossal nous attendait ; traire cinquante brebis n’est pas une mince affaire. Nous nous mirent au travail et Julien m’interrogea.

Alors frérot, cette journée ; raconte. Je suppose que vous n’avez pas fait que de surveiller le troupeau ?

Putain tu fais chier ! Pourquoi tu veux tout savoir ? Bon Okééé Et bien oui, on s’est amusé, voilà tout. Et toi tu as fais quoi ? Tu as baisé Lyli dans le fromage ?

On s’est amusé aussi ; mais moi ce soir, je veux dormir avec Elsa.

Ou pas !

Et pourquoi ce « ou pas » ? Tu ne vas pas dormir tout le temps avec elle ; moi aussi j’ai envie d’elle.

T’inquiète, tu l’auras ; mais pas ce soir.

Et pourquoi, pas ce soir ? C’est quoi l’idée ?

En fait Elsa voudrait qu’on fasse un truc.

Quel truc ? Ne me dis pas qu’elle veut qu’on se caresse devant elles ?

Enfin si, et même un peu plus. Elle m’a demandé si on pouvait faire des choses tous les deux et elles nous regarderaient.

Tu lui as dit qu’on avait déjà baisé ensemble ?

Tu me réponds ?

Oui

T’est vraiment con, et maintenant elles doivent bien se foutre de notre gueule. Ah ! Je les vois déjà à leur arrivée. Imagine quand elles vont rentrer et nous dire « Allez les petits pédés, vous nous montrez comment vous faites l’amour ! »

Excuse-moi, j’n’aurais pas du.

T’as raison putain quel con tu fais !

Allez ! On peut le faire, après ce qu’elles nous ont appris ; tu ne crois pas ?

Mouai ! Tu n’as pas vraiment tort. Ok, on le ferra quand ; ce soir ?

Je ne sais pas, car je suis crevé ; demain si tu veux ?

D’accord, alors ce soir je dors avec Elsa et elle va voir que je ne suis pas un pédé.

Alors que la nuit était presque tombée et la traite quasiment terminée ; les filles montrèrent le bout de leur nez.

Ça va les garçons ? Mais vous avez presque terminé la traite ? C’est super ! s’écria Lyli

Vous avez vu les filles ; on est des pros, hein ?

Pas mal effectivement, vous méritez une récompense, pas vrai, Elsa ?

D’accord, ce soir je m’occupe d’Antoine ; je veux te voir tout nu car il parait que tu es super mignon tout bronzé.

Tu sais Lyli, je ne suis pas plus bronzé qu’hier, repris-je.

C’n’est pas ce que ma dit ma sur, alors je veux constater par moi-même ; et j’ai aussi envie de jouer un peu.

Sur le coup, je n’osais rien dire car cette journée dans la montagne m’avait complètement épuisé. Je ne me voyais pas faire d’acrobaties mais la proposition n’était pas pour me déplaire. À table, charcuterie, pain, fromage et un peu de vin on eu raison de moi ; je m’endormais et piquais gentiment du nez dans mon assiette.

Lyli, tu vas pouvoir aller coucher ton bébé et je crois que tu vas être obligée de t’occuper de toi toute seule. Moi je dors avec Julien, pas vrais ? dit Elsa.

Avec plaisir, cousine, repris mon frère.

Il n’avait pas du faire grand-chose de la journée pour être toujours en forme. Après tout peu m’importait et je m’en foutais royalement. Après une bonne douche à la cascade qui, ce soir, me paru presque chaude ; je suis allé directement me coucher et Lyli me rejoignit aussitôt.

Allez, je vois que tu es claqué. On va être sage ce soir, viens contre moi et on dort ; bonne nuit, me dit-elle.

Elle me déposa un doux baiser sur les lèvres, passa son bras sous ma tête et je me blottis tout contre elle. J’étais bien contre son corps nu, sa peau douce et fraiche à l’odeur de lavande m’enivrait. Elle me caressait doucement la poitrine et tenta même de réveiller mon sexe, mais se fut peine perdue. Je m’endormis doucement espérant faire un joli rêve.

Le rêve fut si beau qu’aujourd’hui encore, il reste présent dans ma mémoire avec quelques passages un peu confus; il commençait ainsi :

J’avais l’impression d’être en apesanteur dans un brouillard très épais puis, petit à petit, il devint moins dense. Au loin je distinguais une formeune silhouette ? Oui c’était bien une silhouette. Alors je me suis avancé, j’avais un peu peur car j’étais dans un bois ; je me suis mis à courir vers la silhouette qui me tendait les bras, et chantait. C’était l’air d’une chanson que je connaissais ; c’était une des chansons préférées de maman, elle s’appelle « La Javanaise ».

La silhouette était là debout juste en face de moi ; le brouillard se dissipait encore et tout à coup, la silhouette devint parfaitement nette ; c’était maman qui était devant moi ! Sa chevelure coulait sur ses épaules, elle était nue sous une robe longue et transparente. Son visage brillait de milles étoiles scintillantes ; elle m’ouvrit ses bras. Comme poussé par une force inconnue, je couru alors vers elle ; elle m’enlaça. Le contact de nos corps me paru étrange il était doux, frais et sentait bon. C’est là que je m’aperçu que moi aussi j’étais tout nu et totalement imberbe ; je n’avais aucun poil nul part.

Que tu es beau mon chaton avec ton joli bronzage. Viens avec moi, je vais te montrer quelque chose.

Elle me prit par la main et m’entraina, nous nous élevions dans les airs ; nous volions au dessus des arbres et nous arrivâmes à la maison. Elle avait changé, les meubles du salon brillaient de mille feux ; maman m’entraina dans sa chambre et me déposa sur son lit. Il était grand, doux, moelleux ; j’étais étendu sur le dos. Maman, assise devant une coiffeuse se brossait les cheveux avec soin ; ils étaient longs, très longs, éclatant dans la clarté des lampes de la coiffeuse. Quand ses mains décidèrent que ses cheveux étaient suffisamment lisses, elle se leva et à l’aide d’un vaporisateur elle remplie la pièce d’un parfum envoutant ; je fermais les yeux pour mieux sentir.

Quand je les ai réouverts et je vis maman à quatre pattes au dessus de moi ; sa robe avait disparue. La vue de sa poitrine provoqua instantanément chez moi une puissante érection. Elle s’en aperçu, me sourit, posa ses lèvres sur les miennes et me fit un doux baiser. Mais elle ne s’arrêta pas là, après m’avoir mordillé les lèvres, elle continua à descendre vers mon torse. Ses doigts s’occupaient de mes petits tétons ; ils en faisaient le tour, frôlaient le bout, tournaient au tour à nouveau et finissaient par les pincer avec délicatesse. Ses mains sur mon ventre, sa langue léchait mais boutons ; s’était terriblement bon, j’ondulais sous ses caresses. Ses mais avaient atteinte mon pubis nu, je ne comprenais pas pourquoi je n’avais aucuns de poil à cet endroit.

Alors, je lui posais la question. Elle me répondit que c’était elle qui m’avait rasé alors que je m’étais assoupi ; elle voulait me voir sans rien comme au jour de ma naissance.

Puis, elle reprit ses caresses et sa bouche couvrait ma poitrine de baisers et descendit, descendit. Mon gland complètement à nu dans ce milieu chaud et humide, complètement bloqué par ses dents, se faisait masser. Sa langue aussi douce qu’agile s’amusait à le lécher et essayait même de forcer le petit trou tout à son bout. Sa bouche imprima un mouvement de va et vient, mon sexe de plus en plus raide et dur commençait à baver d’envie. Cette bave qui annonce un orgasme imminent ; mais il n’eut pas lieu, maman remontait sur moi. Ses seins glissaient sur ma peau et m’excitaient encore plus. Elle remonta très haut puis redescendit, faisant entrer mon sexe dans son antre tant désirée.

Elle s’assit sur moi, droite comme un I, et entama un long mouvement de va et vient. Puis elle se lança dans une chevauchée où elle rebondissait presque sur moi. Je vais arriver àLe brouillard revient maman me fit un sourire et disparut. Mais le mouvement était toujours là et l’orgasme arriva brutal et puissant, un flot de space m’envahit et le sperme jaillit de mon membre.

Je suis secoué, remué dans tous les sens ; quoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Je ne comprends pas, j’étais bien, j’étais où ? J’ouvre les yeux, il fait nuit. Je bande terriblement, je suis trempé. Dans la pénombre, Lyli était là, au dessus de moi, et me chuchota :

Antoine, Antoine, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu as vu dans quel état tu es ? Je suis trempée avec ton sperme.

Tu as rêve ? De moi ?

Oui, non, si, je ne sais pas ? Putain que c’était bien !

Et bien mon cochon, préviens la prochaine fois que j’en profite aussi ; je me serais empalée sur toi. Quel gâchis ! Alors maintenant, raconte-moi.

Je ne sais plus, mais je crois que je viens de faire l’amour avec maman.

Et bien dis-donc, t’es vraiment obsédé-toi. Allez rendors-toi, on verra ça demain.

Instinctivement je passais mes doigts sur mon pubis : mes poils étaient bien là, rassuré je refermais les yeux. Maman, Maman ; où es-tu ? J’eu beau la chercher mais elle resta introuvable.

Au réveil, il faisait déjà jour et Lyli me poussa hors du lit, récupéra le drap souillé en disant :

Aujourd’hui, c’est lessive ! Antoine et moi allons nous en occuper, alors tout le monde à poil et donnez vos fringues sales.

Après le petit déjeuner, nous voici tous les deux à la cascade et j’appris à laver le linge à l’ancienne.

[Â suivre].

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