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Prisonniers des émeutiers – Chapitre 4




Lanarchie semblait sêtre installée de façon permanente dans notre région. Les secours narrivaient pas. Quand jentendais le bruit dun avion, je tendais loreille, et quand je le pouvais je sortais pour voir sil ne lâchait pas des parachutistes qui viendraient à notre secours, mais rien.

Notre villa était devenu le bordel des rebelles. Ma femme y était exhibée en permanence. Et utilisée. Le chef sétait rendu compte du profit quil pouvait en tirer, et les chefs rebelles de passage, après avoir acquitté leur dû, pouvaient monter à létage avec elle. Parfois, ils ne se donnaient pas cette peine, et la prenaient devant tout le monde, dans le vaste living qui était maintenant devenu un bar. Ma femme, souvent en porte-jarretelles ou guêpière, était prise à même le sol, à quatre pattes, ou alors, poussée sur une table, retroussée, et possédée à grands coups de sexes noirs. Quand elle navait pas de clients, elle se tenait souvent agenouillée entre les jambes du nouveau maître de ma maison, qui parfois lempoignait par sa chevelure blonde et lui fourrait la tête dans lentrejambe. Elle ouvrait alors docilement la braguette du maître noir et en extrayait le sexe énorme, qui , même au repos, aurait rendu jaloux nimporte quel européen.

Pour ma part, jétais toujours excité de la voir ainsi traitée, et lhumiliation dêtre cocufié en public tous les jours me procurait un plaisir de plus en plus grand. Plaisir intellectuel, toutefois, car concrètement, je me rendais compte que mes érections étaient de moins en moins fortes, comme si les démonstrations de virilité africaine, les profanations à répétition de mon épouse par ces sexes noirs à la dureté de roc et à la taille démesurée, me faisaient perdre peu à peu mon statut de mâle. Je me rendais compte que je ne parviendrais jamais à faire gémir Laurence comme ces noirs le faisaient, à la faire chavirer de jouissance. Je lentendais proférer des obscénités qui lauraient fait rougir avant la guerre. Des « baise-moi, je suis ta salope », ou des « mets-moi ta grosse queue bien dure » quelle exprimait dune voix haletante, comme si son mari avait jamais existé.

Par ailleurs, elle était souvent débordée, car les « clients » se succédaient à un rythme effréné, et simpatientait à faire la file. Une autre pauvre femme avait été amenée aussi, mais elle avait fini par rendre lâme, épuisée par les mauvais traitements. Une fois, lattente se faisant trop longue, deux clients sénervèrent, et me voyant accroupi dans un coin, la laisse au cou, attaché à un meuble, ils se précipitèrent sur moi. Je mattendais à être lynché, mais leurs intentions étaient autres. Tandis que lun deux me maintenait, lautre menduisit lanus dun liquide poisseux (je crois que cétait de lhuile de palme, et puis, je sentis (sans rien voir, car jétais maintenu à quatre pattes, la tête coincée entre les cuisses du complice) une pression contre mon orifice. Avec effroi, je me dis que ce monstre allait me déchirer. En effet, le passage de son gland me causa une telle douleur que je faillis mévanouir. Néanmoins, malgré mon cri de douleur, le colosse noir poursuivit sa poussée, et je sentis mon sphincter sécarter et la progression du bâton de chair se poursuivre dans mon intimité. Quand il eût atteint une pénétration maximale (tellement profonde que javais limpression dêtre rempli de lui), il commença un va-et vient qui me fit défaillir de douleur. Insensible à mes cris, et peut-être même excité par eux, il poursuivit son investissement de mon rectum. Cétait incroyablement douloureux, mais ma déchéance me causait un plaisir malsain qui me transformait à mon insu en une bête en chaleur. Je comprenais la réaction de ma femme, et sa rapide transformation en une chienne lubrique. Je ressentais le même processus se dérouler en moi.

Je fus épouvanté quand je sentis son sperme se répandre en moi. Je pensais bien sûr au risque, mais au point où jen étais, je ne savais pas si je ne serais pas liquidé dune rafale de mitraillette le lendemain. Lorsque le deuxième noir pris la place du premier, il ne fut plus nécessaire de me tenir. Je me laissais faire et tendais mon fessier au mâle puissant qui me pénétrait. Jaccompagnais le mouvement, cambrant les reins et mempalant sur lénorme sexe. Jétais honteux de moi, mais je ne résistait pas au plaisir que me procurait ma posture dégradante. Les nègres autour de moi semblaient stupéfaits. On comprenait quils se demandaient comment un homme (un homme ?) pouvait se comporter aussi abjectement.

Quand tout cela fut fini, je fus apostrophé par Laurence, qui avait été mise au courant de lévénement. Elle me traita de lopette, et me dit quelle comprenait maintenant pourquoi je ne lui avais jamais donné de plaisir. Je baissais les yeux devant laffront. Elle poursuivit, et me dit que puisque jétais aussi doué pour faire la femelle, elle allait my aider. Je la soulagerais ainsi dune partie de sa charge qui, malgré sa lubricité, devenait épuisante pour elle, face à tous ces hommes.

Cest ainsi quelle mapprit à me maquiller, tandis que les rebelles trouvaient dans dautres maisons abandonnées des vêtements et sous-vêtements féminins à ma taille. A partir de ce jour, je ne quittai plus mon aspect de femme. Je faisais une certaine concurrence à Laurence, car, si jétais évidemment infiniment moins féminine et moins belle quelle, les noirs appréciaient de pouvoir dominer un homme blanc féminisé. De mon côté, mon anus totalement distendu me faisait maintenant moins souffrir, et je pouvais au contraire me concentrer sur le plaisir dêtre sodomisé par ces énormes queues. Je découvrais aussi le plaisir de la séduction féminine. De plus en plus à laise dans mes sous-vêtements, sur mes hauts-talons, je me prenais à balancer ma démarche et à dandiner du cul pour plaire aux noirs. Jétais également apprécié pour mes fellations expertes, pour lesquelles mon expérience dex-homme métait utile.

Parfois, je me faisais prendre par deux hommes à la fois, et jappréciais ces grosses queues qui sactivaient simultanément au fond de ma gorge et de mon cul. Enfin, mes propos étaient devenus plus infâmes que ceux de la putain dépouse, et je suppliais mes maîtres noirs de me défoncer, de me traiter comme une grosse cochonne blanche, de me faire connaître la loi de leur sexes de maîtres.

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