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La boîte à outils – Chapitre 2




Au fil du temps nous nous sommes revus. En premier, cest ma soeur Emilie qui a servi dintermédiaire pour un rendez-vous. Personne nen sut rien, ma sur, toute fière de partager mon secret désir de revoir Marie sut garder pour elle mes confidences. Chaque week-end désormais nous nous retrouvions soit le samedi soir au bal-cétait le bon temps, les salles de bal foisonnaient, le public sy pressait- soit le dimanche après-midi au cinéma. Nous faisions plus ample connaissance. Mon oncle nous surprit ensemble et sempressa dannoncer la nouvelle à mes parents alors que nous venions juste de décider de nous fréquenter plus souvent. Puis elle attendit que soient passées les obsèques de son grand-père mort subitement, pour me présenter à ses propres parents.

— Tu es sérieux? Attention, jai dit à ma fille que si elle revenait avec un polichinelle dans le tiroir, je la jetterais dehors avec son sac à main. Tu as compris?

minterrogea son père en guise de bienvenue. Les manières étaient rudes, mais je le découvris par la suite, elles cachaient des curs dor. Le soir dété où jai demandé à Marie si elle voudrait bien mépouser, je neus aucun doute sur son acceptation. Pourtant après avoir laissé exploser sa joie, elle prit tout à coup un air grave.

— Avant de te répondre, il faut que je te dise une chose importante. Tu te détermineras ensuite et si tu le désires tu pourras retirer ton offre. Sache en premier que ta proposition me comble de bonheur et si tu le souhaites toujours quand jaurai fini de parler, ce sera avec une immense joie que jaccepterai de devenir ta femme.

-Je ne vois pas ce qui pourrait me faire hésiter. Mais je técoute.

-On dit souvent quon nachète pas un chat dans un sac. Je te dois donc une vérité quil ny a pas habituellement lieu détaler sur la place publique: ainsi, sache que la fille que tu veux épouser nest plus vierge. Tu es seul à le savoir.

Elle reprenait son souffle après ce difficile aveu. Elle continua presque aussitôt:

-Je texplique ce qui mest arrivé. En réalité je nai eu quun seul rapport sexuel avec un garçon et encore, je ne me souviens de rien.

Laquelle de ces déclarations était la plus surprenante? Jétais curieux den apprendre plus.

-Voilà ce qui sest passé. Lan dernier, en été, donc avant notre rencontre, un collègue de travail a voulu que je sois demoiselle dhonneur à son mariage. Tout sest déroulé dans une formidable ambiance. Javais pour cavalier attitré un garçon plus âgé que je connaissais assez bien. Nous avions habité dans le même village et maintenant nous vivions dans la même ville. Cétait un ami de mes parents, il travaillait à lusine avec mon père, venait assez fréquemment à la maison et noubliait jamais de madresser des compliments flatteurs sur mon développement, notant combien le petit canard quil avait connu au village se métamorphosait en belle jeune fille et deviendrait certainement une superbe femme, à vrai dire le parti idéal.

Et son regard finissait invariablement sur ma poitrine qui sépanouissait. Il avait parfois un éclair dans les yeux en fixant mon décolleté alors que ma mère saffairait à préparer un café. Ma jeune poitrine en pleine croissance semblait lexciter et javoue que javais plaisir à mettre en évidence mes seins qui pointaient hardiment sous ma blouse. Ma féminité faisait de leffet, jen étais flattée, quitte à rougir quand ce regard se faisait insistant.

-Il faut reconnaître que tu es superbe et que tes seins si bien proportionnés accrochent le regard. Combien de fois tai-je déjà complimentée. Jadore les caresser. Ce cavalier serait-il encore un prétendant, en concurrence avec moi?

-Non, nous ne nous voyons plus.

-Jai eu peur. Pourquoi me parles-tu de lui?

-Cétait un célibataire, sportif bien découplé, de figure agréable mais la bière bue sans modération lui donnait déjà un léger embonpoint. Compagnon de travail mais aussi de beuverie de papa, il aurait pu être pour mes parents le gendre idéal: de bonne famille paysanne, possédant quelques terres au village, travailleur vigoureux et peut-être bientôt contremaître à lusine. Le parti idéal se retrouvait en face du gendre idéal.

6/1 -Comment es-tu libre dans ce cas?

  -Je me demandais si mes parents et lui navaient pas, à mon insu, convenu que nous étions faits lun pour lautre. Comme je navais pas encore 19 ans, rien ne pressait: il ne fallait rien brusquer. Je sentais que mon destin était décidé sans que lon mait dit quoi que ce soit. La ligne était fixée et avec un peu de patience le garçon gagnerait mon cur avec la bénédiction paternelle. On ne vend plus les filles, on prépare sérieusement leur avenir. Les mailles du filet se resserraient, je me sentais mouche prise au piège de laraignée. Javais trop souffert des excès de boisson de mon père pour envisager d épouser un mari buveur.

-Tu envisageais de lépouser: laimais-tu?

-Je ne sais pas, je me faisais une raison. Je me consolais en silence, en espérant que le mariage le transformerait, que la prise de responsabilités familiales lui mettrait plus de plomb dans la cervelle que dalcool dans le sang. Je considérais avec un certain fatalisme le déroulement des événements. Nous étions sur une pente, il suffisait de se laisser aller, lamour viendrait après.

-Je croyais naïvement que les filles rêvaient dun mariage damour. Toi, tu nen rêvais pas?

-Maintenant oui depuis que je tai rencontré, si tu veux toujours de moi. Parfois on me plaisantait: « Avoue quil te plaît » ou « Tu en ferais bien ton chéri! » ou « Est-ce que tu nas pas envie de lembrasser? » Une petite voix au fond de moi disait: Méfie-toi, crois-tu que tu feras mieux que ta mère. Tu sais que ton père prend encore trop de cuites; qui te dit que tu sauras amener AL à plus de tempérance; la sobriété ne se découvre pas dans une robe de mariée, aussi blanche soit-elle.

-Buvait-il vraiment autant que tu le laisses entendre? Est-ce pour cela que vous ne vous voyez plus?

-Sois patient. Les visites de AL étaient de plus en plus fréquentes. AL, cétait labréviation de son véritable prénom ALOYS. Au village dans le passé cest ainsi quon lappelait. Ici également. Un dimanche, après la messe, il nous avait accompagnés au café, lui et mon père voulaient parier au tiercé. Il avait à peine franchi la porte que je pus constater quil était très populaire. Tous les habitués lui donnaient du AL. Mais je fus aussi choquée par sa capacité à ingurgiter force bière. Comment une petite femme pourrait-elle arrêter un tel torrent? Au retour, je ne le vis même pas tituber ou trébucher: il avait du coffre le gaillard, pensai-je avec un brin dadmiration.

-Je sens que tu as gardé une bonne image de lui. Saurai-je le faire oublier? Es-tu sure de maimer? Cest la vraie question. Je viens de te demander de mépouser parce que je taime. Je suis heureux quand je suis avec toi. Ce que tu viens de me dire ne me fait pas revenir sur ma proposition. Epouse-moi si tu maimes. Si tu as des doutes, ne te crois pas obligée daccepter.

-Je taime de tout mon cur. Je souhaite tépouser parce que je taime. Mais je te prie de me laisser te raconter ce que tu seras le seul à savoir. Jai besoin de confier ces choses à une personne de confiance, comme pour me soulager. Tu es cette personne qui pourras maider à me délivrer dun passé lourd à porter.

-Bien, je técoute. Ta confiance mhonore.

-Nous étions donc à la noce. Lassemblée était joyeuse à souhait, les boissons coulaient à flot, nous chantions, nous dansions et après leffort venait le réconfort. Aussi, sans prendre garde, moi qui ne touchais jamais à un verre dalcool, je me laissai un peu aller prise par lambiance et acceptai un premier verre, puis un autre. AL mencourageait:

— Tu vois bien, quand on sest bien dépensé sur la piste un verre bien frais ça donne des ailes.

-Il me poussa quelques paires dailes cet après-midi là. A un certain moment, jai bien cru que mon verre se remplissait tout seul pendant que je dansais blottie dans les bras de mon cavalier. Curieusement dailleurs, alors que les autres couples se faisaient et se défaisaient, AL me gardait près de lui, contre lui surtout en dansant. Il ne laissa à personne loccasion de me faire danser. Et pour la première fois de ma vie jéprouvais une sensation étrange quand se manifesta contre mon corps une bosse aussi dure quinattendue. Comme toutes les filles, et cétait un de nos sujets de conversation privilégié entre donzelles, je savais que les garçons avaient des érections. Entre savoir et constater, crois-moi , il y a une différence. AL avait déjà asséché moult verres et ne semblait pas se rendre compte de son expansion. Jai dû rougir, mi gênée mi curieuse.

-Est-ce pour cette raison que tu danses toujours à distance avec moi?

— Ce que javais avalé précédemment avait partiellement baissé ma garde. En dautres temps et dautres circonstances je laurais violemment repoussé et je me demande encore pourquoi je suis restée aussi passive alors quil se frottait sans vergogne contre mon ventre. Avais-je peur du scandale ou avais-je perdu mes valeurs. Et lui, ne sentait-il vraiment rien ou faisait-il semblant, profitant de mon manque de réaction pour pousser son avantage. Heureusement la série de slows sarrêta et confuse je retournai masseoir à ma place sous le regard satisfait de mon prétendant protecteur, cavalier officiel. Dans ses yeux brillait par instants une lueur de satisfaction mélangée dorgueil. Plus bas je remarquai une déformation du pantalon que mon métier de vendeuse en confection ne me permettait pas de confondre 7/1 avec un défaut de fabrication.

-Tu te rendais compte de ta gêne et de son attitude? Et tu nopposais pas de résistance: tu as employé le mot curieuse. Ce doit être une réaction normale face à une telle surprise la première fois. Pour le garçon ça peut ressembler à un encouragement.

-Tu crois ce que tu me dis? Je nai fait aucun commentaire, et je navais rien fait pour provoquer cette réaction.

-Cest une expérience que je nai pas faite. Je ne tai pas caché que javais eu des petites aventures avant de te connaître. Mais je nai pas connu la situation que tu me décris. Il peut arriver quon soit excité, ça nautorise pas à se comporter comme un singe en public.

-Tu es naturellement un garçon correct, cest une des qualités qui font ton charme. Mais nexagère pas ta vertu: je crois que tu nes pas insensible au contact dun corps de fille! Jai remarqué que tu nes pas de bois; cependant tu sais faire preuve de retenue; cest toute la différence avec le garçon dont je te parle. Il était un peu exhibitionniste sans sen rendre compte, dautant quil avait bu. Cétait nouveau pour moi, jétais gênée quon pût croire que javais provoqué son état.

Vers onze heures nous nous levions pour retourner valser quand mon père se présenta et me fit appeler, il venait pour me ramener à la maison: ainsi devait agir une jeune fille bien élevée et ainsi en avait-il été convenu quand il mavait autorisée à participer à ce mariage. AL qui mavait suivi intervint:

— Allez, Joe, on commence seulement à samuser, laisse nous profiter encore un peu de la fête. Tiens, il y a une chaise vide à la table, je suis sûr que le marié sera heureux de toffrir un verre pour avoir permis à ta fille de remplir son rôle de demoiselle dhonneur de la mariée. Il fit quelques signes aux mariés, dautres aux serveurs. Mon père navait pas encore pu sasseoir que déjà un demi de bière était devant lui. Il ne pouvait pas être seul à boire, AL réclama une tournée pour les occupants de la table,

— Toi y compris,

dit-il avec un clin dil appuyé à mon adresse. Je compris que cela faisait partie de la négociation qui allait sengager, je devais être belle, me taire et approuver tout ce quil ferait ou dirait si je tenais à faire la fête plus longtemps. Fallait-il que jaie lesprit embué pour jouer le jeu. Quand mon verre fut devant moi, lhypocrite eut le culot de me recommander à haute et intelligible voix:

– Attention, petite, bois doucement et modérément. Tu sais que les femmes ne supportent pas comme nous les hommes.

Ce fut du meilleur effet sur papa qui attaquait son deuxième demi. Ce type qui mavait fait trop boire pour ce que jétais capable de supporter, faisait maintenant du cinéma pour amadouer mon père et minvitait à la sobriété tout en me faisant servir un verre de plus. Ma tête commençait à tourner, mais je souhaitais encore mamuser un peu et jétais en même temps furieuse contre mon père qui venait publiquement me traiter comme une gamine en mintimant de rentrer à la maison avant la fin de la noce.

Pour la première fois je venais de tremper mes lèvres dans ma coupe de mousseux quand un troisième demi atterrit devant lautorité suprême. La mousse émoussa ses convictions et le discours de AL eut raison de ses dernières hésitations.

— Allons Joe, tu vois quon samuse. Tu sais que ta fille est en bonne compagnie ici. Tout le monde ladore. Dis-moi, tu as confiance en moi, oui ou non. Tu me connais bien, tu sais qui je suis. Je tassure que je vais veiller sur elle comme sur la prunelle de mes yeux et je te promets de la ramener à la maison, saine et sauve dici une heure ou deux. Dis que tu es daccord, et tope là .

Sans réfléchir, dans un mouvement réflexe, Joe topa et quand Joe avait topé, il ne revenait jamais en arrière! Jattendais son départ pour retourner en piste. AL le précipita en lui rappelant que le lendemain matin, à six heures, il devrait être à lusine. Enfin il sortit gentiment escorté par AL et jétais certaine quil ne viendrait plus gâcher la fête.

En revenant AL triomphait, fier de me prouver sa force de conviction et il fallut célébrer sa victoire en levant une nouvelle coupe. Avec difficulté javalais une petite gorgée et chassait définitivement le stress de linterruption paternelle en vidant dun seul trait mon verre. Etonnant comme la boisson glissait maintenant dans ma gorge. Toutes mes appréhensions, toutes les mises en garde de ma mère sétaient envolées, je ressentais un grand bien être, jétais reconnaissante à mon chevalier servant de mavoir sauvé la mise, je me sentais rassurée par les engagements quil avait pris et je goûtais enfin sans retenue au plaisir de lalcool. Que de légendes stupides on nous inculquait: tout était défendu et cette fois ma révolte envoyait valser tous ces préjugés.

-Quelle révolte! Un excès mène à un autre excès. Trop de mises en garde poussent à goûter au fruit défendu. Si tu te retrouvais dans une situation similaire, réagirais-tu de la même façon?

-Ca ne sest jamais reproduit; mais jespère que la leçon ma servi. Jai beaucoup appris cette fois-là.

-Comment, quoi?

— Nous avons dansé et nous avons chanté. Curieusement chaque fois que je rejoignais ma place ma coupe était à moitié pleine, par quel miracle? Etourdie par la valse, troublée par les derniers signes

8/1 dérection de mon unique danseur, et sous leffet sournois du mousseux ma tête salourdit, une fatigue étrange menvahit progressivement. Je dansais les yeux fermés, entrainée comme un pantin, mon corps abandonné, porté par AL mon cavalier et il en profitait pour susurrer à mon oreille des mots doux que je navais jamais entendus. Il était si doux découter en suivant le rythme, emportée dans ses bras solides. Quand vraiment il fallut que je lutte pour ne pas tomber de sommeil, quand la coupe fut pleine, quand disparut la notion de plaisir, je lui demandai de me ramener au bercail.

-Voilà une sage décision. Je te reconnais mieux.

-Al salua, je levai vaguement la main en guise dadieu et me laissai emmener en traînant les pieds jusquà sa coccinelle grise. Jétais, moi aussi, grise, lessivée, cuite! Assise sur le siège passager avant de sa Volkswagen, dès les premiers ronronnements du moteur je me suis endormie.

-Donc tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Tu étais heureusement avec un ami de tes parents qui sétait engagé à veiller sur toi.

-Ne me demande pas ce qui est arrivé ensuite. Je lignore, je nen ai gardé aucun souvenir. A quelle heure suis-je rentrée à la maison, comment me suis-je retrouvée dans mon lit? Impossible de savoir. Mais le lendemain, jentendis ma mère maugréer que jamais elle ne sétait conduite de la sorte, jamais elle nétait rentrée si tard, si défaite, dépeignée, les vêtements en désordre. Elle avait honte de moi.

Quand le dimanche suivant AL tenta un rapprochement, il prit une volée de bois vert, mais finit par déclencher lhilarité générale en racontant comment je métais soudain écroulée. Il rit de moi, il maurait cru plus résistante, je navais pas hérité de lendurance de mon père assurément. Il ne comprenait pas que trois ou au maximum quatre petites coupes étalées sur autant dheures et malgré tout le mouvement de la danse purificatrice, non il ne comprenait pas, le menteur, le tentateur, que si peu de boisson ait eu si brutalement raison de moi. Et il imitait mon comportement et ses simagrées faisaient rire lassistance. Jévitais de le contredire, puisque tout semblait rentrer dans lordre.

Mon père fut pourtant inflexible quand AL proposa de memmener faire un tour en voiture. Il voulait bien passer léponge, comprendre que je métais laissé surprendre. Il avait vécu tout cela, nest-ce pas. Mais je devais subir une punition et ma punition serait le refus de sortie avec AL ce dimanche. AL tenta den rire, essaya de lamadouer. Ni grimaces ni prières ni supplications; rien ny fit. Dailleurs le regard courroucé de ma mère ne lui permettait aucune indulgence. Il y avait de lélectricité dans lair. Al, moins glorieux cette fois battit en retraite, ce qui lui évita davoir à répondre à des questions embarrassantes sur le comment et le pourquoi de notre retour tardif et de létat dans lequel on mavait recueillie.

-Je cherche en vain ce que tu peux te reprocher ou reprocher à ton cavalier.

-Le dimanche suivant, tiré sur son trente et un, et sans doute encouragé par mon père au travail, en tout début daprès-midi, Al vint chercher son dû. Il allait de soi que je devais laccompagner en voiture pour une promenade. Personne ne fit dobjection et nous voilà partis. Dans un endroit isolé, il arrêta son véhicule sur une allée forestière, à lécart de toute circulation. Il se tourna vers moi, me dédia son plus charmant sourire, posa sa main droite sur mon épaule gauche, la glissa derrière ma nuque comme pour prendre possession de moi. Jeus un léger mouvement de recul qui le surprit, sans toutefois le décourager. Il décida alors de me persuader par la parole:

— Marie tu devrais avoir compris que je suis amoureux de toi, fou amoureux de toi et je veux que tu sois ma femme et la mère de mes enfants.

Apparemment il ne se souciait guère de mon avis. Sa déclaration enflammée devait me convaincre et lui permettre demporter le bastion. Jétais surprise plus que flattée. Cétait dans lordre des choses, mais jétais jeune, pas 19ans encore, et je ne mattendais pas à prendre si vite une résolution qui engagerait ma vie. Cétait lengagement le plus solennel, le plus grave et le plus décisif que jaurais à prendre. Jaspirais à lamour, au mariage sans vouloir mettre la charrue avant les bufs. Je ne pouvais pas donner une réponse immédiate. Devant mon hésitation , il engagea une nouvelle manuvre:

— Amour de ma vie, permets que je tembrasse pour te prouver mon amour.

Lui avais-je donné des espoirs lors du mariage il y avait deux semaines. Il sétait montré très possessif, presque trop, et je métais peu à peu laissé aller. Les circonstances particulières de la fête ne mavaient pas aidée à garder mon sang froid. De là à mengager, ici et maintenant, à jeun, je le trouvais brusque. Joignant le geste à la parole, sa main attira ma tête à lui et je me retrouvais la bouche collée à ses lèvres épaisses, pendant que mon sein droit était enserré, pressé, malaxé par sa grosse patte. Je navais rien permis, je navais rien à permettre: mon maître se servait. En réalité, ce nétait pas si désagréable, ce long baiser bouche à bouche. Cétait même assez enivrant, je découvrais et prenais goût à la chose. Nous avions juste le temps de reprendre notre souffle et nous repartions pour un tour en apnée. Sous les doigts nerveux le téton durcissait et des ondes étranges se répandaient dans toute ma poitrine. Il menait, je subissais, mais cétait si bon. Soudain sa langue franchit mes lèvres lors dune

9/1 reprise. Je serrais les dents, mais, dis-moi, comment résister longtemps, dents serrées pendant que les salives se mélangent?

-Jai remarqué que tu embrassais divinement. Cest que tu as de lexpérience. Tu ne pourrais pas faire une pause et me faire bénéficier de tes talents?

-Plus tard, sil te plaît, sinon je ne pourrai pas terminer mon récit.

Finalement sa langue franchit ce dernier rempart et vint combattre la mienne. Sensation imposée mais si exquise. En peu de temps je faisais un voyage accéléré dans le monde du plaisir, des frissons secouaient tout mon corps, des cheveux jusquaux pieds et tout particulièrement dans mon bas ventre naissait une excitation indescriptible . Wow. cétait si délicieux mais malgré tout jétais aussi prise de panique. Jessayai déchapper à létreinte en vain. Sa grosse main me maintenait en position. Je grognai un petit cri de protestation, quil traduisit comme un cri dassentiment. Il me lâcha et reprenant haleine repartit dans un discours passionné.

— Tu sais, puisque tu seras ma femme, puisque tu es daccord et puisque tes parents sont daccord pour notre mariage lannée prochaine..

-Je tombais des nues, ainsi donc, mes soupçons à propos dun mariage arrangé étaient justifiés, jétais mortifiée de navoir pas été mise au courant et de nêtre dans ce marché quun objet soumis à la volonté des autres. Jencaissai le coup sans broncher pour entendre la fin de sa phrase..

-Donc puisque nous nous aimons,( cétait lui qui le disait, qui limposait) et que nous nous sentons si bien ensemble, le moment est venu dapprofondir notre relation. Je sais que tu nas encore aucune expérience avec les hommes. Je tai donc amenée ici, à labri des regards, pour que je puisse te montrer en plein jour certaines choses inconnues de toi.

A suivre…

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