Cathy était née à Portsmouth. Son père était sous-officier dans les Royal Marines. Ils habitaient une petite maison à Hilsea dans la partie nord de la ville. Sa mère était une Irlandaise venue travailler en Angleterre. Jusquà son adolescence tout se passa très bien. Son père parti dans les premiers lorsque lArgentine envahi les Malouines. A son retour il avait beaucoup changé. Il sétait mis à boire et devenait de plus en plus violent. Sa mère en fût la première victime. Le soir quand il rentrait ivre, Cathy entendait dans la chambre de ses parents les bruits des gifles assénées et des coups de ceinture portés. Elle entendait les gémissements de sa mère. Plusieurs fois elle la vit sortir pour aller dans la salle de bains, nue, les cheveux défaits, recouverte de secrétions blanchâtres. Elle senfermait alors à clé et elle prenait de longues douches comme si elle avait voulu enlever la crasse. Son père se conduisait avec sa mère comme un salaud. Il la violait régulièrement. Seul son plaisir bestial comptait. Peu après, il commença à sen prendre à Cathy. Cela commença par des gifles puis des coups de ceinture sur les fesses et sur les jambes. Sa mère essayait de sinterposer mais il ny avait rien à faire. Un professeur remarqua les traces de coups et dénonça son père aux services sociaux. Sa mère ne voulût pas porter plainte, elle resta même avec son mari car elle laimait et elle considérait quil était malade. Il avait subi un traumatisme pendant la guerre quand il avait, lors dune charge restée célèbre, tué six jeunes argentins à la baïonnette. A quinze ans, Cathy fût alors placée dans un pensionnat près de Londres pour la soustraire à son père.

Lécole était une grande bâtisse glaciale. Lencadrement était assuré par des femmes au visage fermé, à laspect revêche. Les pensionnaires étaient en uniforme. Le règlement était sévère et les punitions corporelles autorisées. Elles couchaient dans des grands dortoirs sous la surveillance de dames qui couchaient dans des petites alcôves sur place.

Linstruction dispensée était de bonne qualité et la plupart des élèves sérieuses. En dehors des classes, un petit groupe de filles faisait régner sa loi. Elles étaient agressives. Quelquefois, elles se faisaient prendre et nous assistions à lexécution des punitions. La coupable devait se placer sur un coin de table buste à plat. Deux surveillantes lui tenaient les bras. Celle qui allait officier lui remontait la jupe sur les reins, lui enlevait sa petite culotte. Après la lecture de la sentence elle saisissait la badine et commençait à frapper. Les traces de coups marquaient le cul nu. Les cris de la suppliciée faisaient écho au bruit des coups sécrasant sur la chair meurtrie.

Deux mois après son arrivée, elle fût prise en grippe par lune des filles. Elle ne se laissa pas faire. Son père lui avait appris à se battre. Elle envoya son adversaire à linfirmerie. La sanction fût immédiate. Elle se retrouva fesses à lair dans cette position humiliante. Les coups lui firent très mal mais elle mis un point dhonneur à ne pas crier amenant la surveillante à intensifier ses frappes car vicieuse, elle voulant entendre les cris de souffrance de Cathy. Les surveillantes lamenèrent ensuite à linfirmerie pour quon lui badigeonne les fesses de pommade cicatrisante. Elle devait se présenter tous les matins et tous les soirs pour que linfirmière puisse lui passer de la crème sur les fesses. A la fin, cela ressemblait plus à des caresses quà des soins. Les mains de cette dernière avaient tendance à déraper. Au bout de dix jours, les vilaines marques bleues disparurent et elle cessa ses soins. Cathy aurait voulu quelle continue car elle éprouvait beaucoup de plaisir à ce massage. Elle sentait son sexe shumidifier sous les caresses. Linfirmière à la fin de la dernière séance lui fît un clin dil complice montrant quelle avait apprécié manipuler son postérieur et surtout quelle sétait rendue compte du plaisir quéprouvait Cathy.

Elle avait gagné par son attitude, lestime de toutes ses condisciples et lannée se poursuivit sans problème. Pendant les vacances quelle passa chez sa tante, elle rencontra ses premiers amoureux. Les deux années scolaires suivantes se passèrent très bien. Victime de la malveillance dune surveillante, elle se retrouva une nouvelle fois les fesses à lair. Le même scénario se reproduisit avec la même infirmière qui profita une nouvelle fois pour la caresser en la soignant. En sortant de linfirmerie elle se finissait à la main. Cathy aimait beaucoup se caresser, étirer, pincer ses tétons. Elle découvrait progressivement toute la jouissance quelle pouvait tirer de son corps. A dis sept ans elle perdit sa virginité avec un garçon de son âge. Ce ne fût pas extraordinaire mais la voie était libre. Elle découvrit aussi pour la première fois la fellation. Elle apprécia cette pratique pour le plaisir quelle lui procurait et la facilité qui lui permettait de satisfaire discrètement les garçons sans avoir à ouvrir les cuisses.

A dix huit ans ans elle fût admise à luniversité, ayant bénéficié dune bourse. Son père avait été déclaré victime du conflit des Malouines. Elle intégra luniversité de Greenwich. Elle suivi un Business management programme qui lui permit de décrocher un poste dans notre groupe. Elle avait une vie sexuelle dune jeune fille de son âge faite de rencontres passagères. Elle faisait son apprentissage au travers de ses expériences.

A vingt six ans elle rencontra John. Cétait un homme séduisant plus âgé quelle. Ils sinstallèrent rapidement ensemble. Elle appréciait le fait quil nétait jamais rassasié. Il aimait lui faire lamour. Il appréciait la sodomie. Il lui demandait souvent de le doigter et de le goder. Ils avaient une vie sexuelle intense. Ils néprouvaient pas le désir daller voir ailleurs

Au bout de quelques années, elle saperçu que John laissait de pus en plus traîner des revues fétichistes ou traitant du BDSM. Il aimait bien les jeux où ils se retrouvaient à tour de rôle attachés à la merci lun de lautre. John lentrainait doucement vers des pratiques SM et elle appréciait cette nouvelle sexualité et les moments où elle lavait à sa disposition. Ils achetèrent des accessoires et des tenues adaptées. John se complaisait dans le rôle de soumis et elle dans celui de dominante. Dès quil arrivait de son travail, il se mettait nu, un collier au cou et une cagoule sur la tête pour bien lui montrer quil navait plus de visage, quil était un objet. Elle le promenait en laisse dans lappartement. Il accomplissait les taches ménagères Elle adorait lui martyriser les seins et travailler son cul. Elle le forçait à porter des plugs de plus en plus importants que son conduit culier souvre progressivement. Elle le forçait à lui lécher les pieds, le sexe, le périnée, lanus. Sa langue devait être en permanence prête à la satisfaire. Il était devenu son jouet, sa chose. Il navait droit de jouir que sur son ordre. Comme il se laissait régulièrement aller, sa punition était immédiate et le martinet ou la planche à pain rentraient en action. Les marques sur son corps marquaient sa soumission. Elle lui acheta une cage de chasteté qui lempêchait de bander. Cétait très douloureux. Elle lui fît percer les tétons et mettre des anneaux permettant de lui mettre des poids, des chaînes ou des laisses.

Ils devinrent membres dun célèbre club de Londres. Elle adorait exhiber son soumis. Avec son autorisation, il était livré aux autres. Elle veillait à ce que les rapports soient bien protégés. Elle fît la rencontre de master James, un superbe métis jamaïcain de un mètre quatre vingt dix, un véritable colosse doté dun sexe imposant. Il venait avec sa soumise Nora une petite femme de un mètre cinquante cinq, elle aussi métissée et très bien proportionnée.. Le spectacle était impressionnant et excitant de voir cette poupée aller et venir sur ce colosse noir, comme un bilboquet et son sexe ou son cul avaler très facilement ce sexe imposant.

Cathy invita James à la maison. Pendant quils faisaient lamour, leurs soumis attendaient sagement sur le tapis. Dès quil se retirait delle après avoir éjaculé, Nora se précipitait pour la lécher, la nettoyer. Sa langue était très longue et agile. Pendant ce temps, John soccupait du sexe de James.

Elle se rendit compte quelle devenait de plus en plus dépendante de James qui était un amant infatigable lui faisant éprouver des sensations de plus en plus intenses. Elle devenait de plus en plus soumise à son amant et elle délaissait John qui ne lintéressait plus. Leur séparation était inévitable. John trouva un autre maître et se vautra encore plus dans la soumission la plus totale et la plus abjecte.

James était très fier de ses conquêtes. Le contraste était saisissant entre Cathy, grande femme à la chevelure flamboyante avec ses taches de rousseurs, ses formes épanouies, sa peau très blanche et Nora, petit bout de femme métissée à la peau cuivrée. Il organisait des soirées chez lui où elles étaient à la disposition de ses amis. Il avait aménagé une pièce. Elles se succédaient sur la croix de Saint André pour se faire fouetter, caresser, triturer, fouiller, goder. Elles se retrouvaient aussi allongées sur le dos sur une table les bras et les jambes immobilisées les grandes lèvres écartées par des pinces, laissant leur sexe ouvert et leur clitoris accessibles à tous. Certains se comportaient en brutes épaisses, en particulier les femmes, martyrisant leurs seins, forçant leurs culs. Leurs vagins accueillaient toutes sortes de sexes et dobjets. Elles furent fistées parfois sans délicatesse. Les martinets striaient leur corps de marques qui tournaient rapidement au bleu. Elles étaient devenues des objets, des trous à la disposition de tous. De plus en plus Cathy rentrait chez elle fourbue, éreintée, son sexe, son anus, sa bouche douloureux davoir autant servi. Elle mettait de plus en plus de temps à récupérer et à soigner ses marques mais elle avait besoin dêtre traitée ainsi pour trouver la jouissance totale, absolue avec des orgasmes dévastateurs qui la laissait inconsciente.

Elle se rendait compte quelle allait trop loin. Son travail sen ressentait. Après une soirée très chaude elle fût obligée aller à lhôpital, le rectum déchiré par un fist trop violent. Le médecin voyant son état, la fît hospitaliser. Après une opération réparatrice et des entretiens avec des spécialistes qui lui firent prendre conscience de son état, elle décida darrêter.

Après deux mois dabstinence, James lui manquait beaucoup. Elle accepta de le revoir sous condition davoir des relations sexuelles normales. Elle ne voulait plus fréquenter le club et participer aux soirées SM. Sexuellement elle trouvait son compte avec ce beau noir infatigable mais ce nétait pas le même type de plaisir et de jouissance. James insista plusieurs fois pour lentraîner à nouveau dans ses pratiques passées mais elle eût la force de résister.

On lui proposa le poste à Edimbourg, quelle accepta. James venait la voir de temps en temps et elle appréciait ses étreintes fougueuses. Elle fréquentait des clubs où elle fît la connaissance dhommes et de femmes mais malheureusement pour des rencontres sans suites. Si ses sens étaient apaisés, elle aurait cependant aimé établir une relation stable.

Le week-end précédent mon arrivée, elle avait été invitée à une soirée par un couple rencontré en club peu de temps avant Il y avait deux autres couples et trois hommes seuls. Elle les trouvait vulgaires et brutaux. Ils la firent boire, fumer des joints et profitaient de la situation pour la caresser et essayer de la baiser. Se sentant mal, elle demanda à ce quon la raccompagne. Elle se retrouva avec les trois hommes et dans la voiture les attouchements reprirent. Très vite, elle fût vite cul nu, vêtue uniquement de ses bas et de sa guêpière, un sexe dans la bouche. Des doigts forçaient son sexe et son cul, pinçaient ses tétons lui faisant mal. Le conducteur arrêta la voiture dans un endroit tranquille car il voulait participer à la fête. Les sexes se succédaient en elle. Elle sentait le sperme couler de son vagin, de son cul de sa bouche. Elle navait plus la force de réagir. Ils se conduisaient en soudards. Elle néprouvait aucun plaisir et ils lui faisaient mal. Son calvaire dura plus dune heure. Repus, ils lui remirent sa robe qui ayant servi à protéger les sièges, portait les traces des viols quelle avait subis. Ils la portèrent jusquau pallier de son appartement. Je la récupérais sale et les vêtements souillés. Elle puait le sperme.

A lévocation de tout ce quelle avait enduré, elle se mît à pleurer se traitant de garce, de putain, de salope. Elle réalisait quelle était dans une impasse et que la façon dont elle avait géré sa sexualité, lavait perdue. Je la prît une nouvelle fois dans mes bras, je lembrassais, la caressais pour la calmer. Elle, la femme qui paraissait si forte était en fait très fragile. Elle méritait de la tendresse et de lamour mais elle avait été trop loin dans sa quête du plaisir. Je comprenais aussi Il pourquoi elle possédait toutes ces tenues et tous ces accessoires dans sa chambre.

Les jours suivants furent particulièrement agréables. Nous prenions beaucoup de plaisir à être ensemble à nous promener. Elle me faisait découvrir lEcosse. Nous étions belles et nous sentions des regards appuyés sur nous Nous faisions lamour tendrement, amoureusement et je profitais de son corps et de ses odeurs de rousse. Sous mes caresses, ma langue, elle ruisselait littéralement et nos étreintes étaient ponctuées par des orgasmes fabuleux.

Le patron était très content de voir que mon stage se passait bien. Je lassurais que mes progrès en « langue anglaise » étaient significatifs.

Frédéric annonça sa venue le week-end suivant. Je racontais à Cathy mon histoire avec lui. Elle me proposa de la recevoir chez elle ce que jacceptais immédiatement. Avant son départ de France, jeus un contact téléphonique avec lui. Je lui racontais sommairement lhistoire de Cathy et lui expliquais quelle avait surtout besoin de tendresse, daffection et dêtre bien entourée. Il fallait lui redonner confiance. (à suivre)

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