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Les malheurs (?) de l'avocat – Chapitre 2




VISITE A UNE HONNÊTE FAMILLE

— Quest-ce quon va foutre ?

Jean repose son verre sur la table. Ses copains Marc et Luc se regardent.

— Et si on restait ici ? suggère Marc.

— Passer toute la soirée au bistrot ? Non-merci !

— Pourquoi pas, propose Luc, le match de ce soir promet dêtre passionnant, France-Espagne !

— Très peu pour moi. Moi jen ai marre de cet endroit, manque de nanas. Allons ailleurs.

Jean termine son verre et fait signe au serveur.

— Ouais, ça ne devrait pas être trop difficile de trouver un troquet avec une ambiance plus féminine, admet Marc.

Il règle les consommations. Le trio quitte la table, immédiatement remplacé par un groupe de supporters bruyants. Luc au lieu de marcher sur le trottoir, fait le tour de la place du regard.

— Quest-ce tas ? Tes pas bien ? le bouscule Marc.

— Je crois que jai une idée pour la soirée

Jean et Marc se tournent vers lui.

— Accouche !

Luc montre une belle bâtisse bourgeoise.

— Vous voyez cette maison ? Cest là que réside Maître Vermont.

— André Vermont lavocat ?

— Oui.

— Celui qui a la réputation de donner de bonnes notes de stage si on se laisse trouer la rondelle ? intervient Marc.

— Lui-même. Un membre du barreau ne peut refuser la visite de futurs confrères surtout si lun dentre eux est le fils du Bâtonnier.

— Cest vrai que ton père Ouais, mais ça me dit rien de passer une soirée à bavasser sur les anecdotes des tribunaux même sil y en a de croustillantes.

— On vient pas pour ça ! affirme Luc. Ce soir, je me sens investi dune mission sacrée : venger les générations de stagiaires obligés de sacrifier leur vertu pour une bonne note.

— Tu veux lui foutre une bonne trempe ? Chez lui ?

— Tout de suite la violence ! Mais non ! Je me proposais de lui faire découvrir ce que ses victimes ressentent, peut-être quaprès il aura plus de considérations pour elles.

— Tu veux lenculer quoi ! A ton aise. Moi un cul dhomme ça me fait pas bander. Tant quà faire je préfère regarder le match.

— Lun nempêche pas lautre. Il est de notoriété publique que Maître Vermont est un fervent supporter de léquipe de France, donc il ne voudra pas louper la rencontre à la télé.

— Et nous alors ? Déjà que regarder le match me passionne pas des masses, si en plus il faut attendre que monsieur ait tiré son coup Je me casse. Tu viens Marc ?

Luc le retient par le bras.

— Joubliais de te dire Jean, il a une charmante épouse qui te plaira sûrement.

— Ah ? Quest-ce quelle a de remarquable ?

— Je préfère te laisser la surprise, mais crois-moi tu ne seras pas déçu.

— Et moi quest-ce que je deviens ? interroge Marc.

— Ils ont aussi une fille.

— Ah ? Elle est bien au moins ?

— Oui, tout à fait baisable.

— Tu parles dexpérience ?

— Malheureusement non, pas eu loccasion, mais je suis sûr que cest un bon coup.

Marc se laisse tenter.

— Se dégorger les couilles tout en apportant la joie et lanimation dans une honnête famille, cest un programme qui me botte. Et toi Jean ?

— Ouais, je suis partant.

Le trio se dirige vers la maison de lavocat. Les volets du rez-de-chaussée sont clos mais de la lumière illumine les portes-fenêtres au premier et au deuxième étage. Luc appuie sur la sonnette. Au bout de quelques secondes, le couloir séclaire. La porte souvre sur une accorte dame à la poitrine généreuse.

— Que désirez Oh ! Bonsoir Luc, je ne tavais pas reconnu.

— Bonsoir madame, je vous

— Voyons Luc ! Tu ne me tutoies plus ? Et tu as oublié mon prénom ?

— Euh Non Odile. Je te présente Jean et Marc qui font les mêmes études que moi. Nous passions dans le quartier quand je me suis souvenu de votre Pardon, de ton invitation.

— Tu as eu raison, je suis très contente de votre visite. Entrez, je vous en prie.

Elle sefface. Luc savance, puis Marc. Jean les suit. Au passage il frôle la poitrine opulente de leur hôtesse. Il sourit de voir les tétons pointer sous le corsage. Odile referme la porte derrière eux comme sil ne sétait rien passé.

— Excusez-moi, je vous montre le chemin.

Elle emprunte lescalier suivie par les trois jeunes gens.

— Alors, quest-ce que ten dis ? souffle Luc à Jean.

— Oh ! Ces nichons !

Marc lui, est plus sensible au balancement du postérieur

— Regarde chéri qui nous rend visite !

Odile fait rentrer les trois garçons dans le salon. Son mari fronce les sourcils devant linvasion puis sourit en reconnaissant Luc.

— Entrez, entrez ! invite-t-il.

Il a un faible pour le fils du Bâtonnier et les regards échangés lors des visites que le jeune homme faisait avec ses parents lui font espérer que lattirance est réciproque. Pourquoi diable est-il venu avec dautres garçons ? Malgré ce contre temps, il fait bonne figure, on ne sait jamais

— Que nous vaut le plaisir de ta visite, Luc ?

— Comme je le disais à Odile, nous passions dans le quartier et je me suis souvenu de votre invitation.

— Tu as bien fait de venir. Tu ne me présentes pas ces jeunes gens qui taccompagnent ?

— Euh Excusez-moi. Voici Jean et Marc Tous les trois nous préparons lentrée à lécole davocat.

— Enchanté

Après les présentations, André installe Jean et Marc sur un grand divan et guide Luc à ses cotés sur un canapé deux places.

— Odile, sers à boire à ces jeunes gens. Que prenez-vous ? Whisky, cognac ?

— Whisky sil vous plaît, répond Jean approuvé par Marc et Luc.

— Sec ? interroge Odile.

— Sil vous plait.

La maîtresse de maison fait le service puis cherche à sasseoir. A coté de son mari, lemplacement est pris. Elle ricane en silence : son époux ne changera pas, même en famille il ne peut sempêcher de faire le joli cur dès quil y a de la jeunesse dans les parages !

— Pouvez-vous me faire un peu de place ? quémande-t-elle en sasseyant entre Jean et Marc.

Elle frémit lorsque les genoux de ses voisins frôlent ses cuisses. Le silence sinstalle pendant quils sirotent leur boisson. André repose son verre.

— Comment va ton père Luc ?

— Très bien merci.

— Na-t-il pas eu dennuis après son dernier procès ?

— Non, tout sest bien arrangé en définitive.

— Je suis content pour lui.

Jean fronce les sourcils. Ce quil craignait arrive. La conversation tourne autour des affaires judiciaires. Heureusement Odile ne goûte pas le sujet abordé. Elle interrompt André et sadresse à Jean.

— Ainsi vous faîtes les mêmes études que Luc ?

— Oui madame, nous espérons devenir avocat.

— Comme mon mari.

— Oui, cest un peu notre modèle à lécole.

Odile soupire en silence (« Je souhaite pour vos futures épouses que vous ne lui ressembliez pas dans la vie de famille »). Ces derniers temps, son mari la néglige. Est-ce quIngrid sen plaint aussi ? Il faudra quelle lui demande. Peut-être a-t-il une autre maîtresse, de nouveaux stagiaires ? En tout cas cela ne semble pas lui suffire à voir comment il sempresse auprès de Luc ! Elle le savait amateur de chair fraîche, garçon ou fille, mais là ! Oserait-il passer à lacte devant elle ? Ce serait une première ! Que ferait-elle dans ce cas ? Se venger sur le champ ? Ma foi, pourquoi pas ! Ses deux voisins se feraient une joie, elle nen doute pas, de la seconder dans cette entreprise ! Elle les observe tour à tour et laisse son esprit vagabonder. Il ny a pas à dire, ils sont mignons tout plein, elle naurait pas à se forcer !

Elle rougit brusquement. Quest-ce quil lui prend davoir de telles pensées ? Daccord, elle non plus na pas été dune fidélité exemplaire mais de là à envisager de tromper son époux sous ses yeux ! Elle nest pas dans son état normal ! Elle tente de se reprendre.

— André et moi nous apprêtions à regarder le match.

— Vous êtes supportrice de léquipe de France ? senquiert poliment Marc.

— Supportrice, cest un bien grand mot, mais je ne déteste pas regarder les matchs, surtout à ce niveau.

— Vous devez être comblés en ce moment avec la Coupe du Monde.

— Oh ! Je ne suis pas aussi passionnée que mon mari.

Celui-ci regarde sa montre.

— Odile, il est lheure, tu devrais allumer la télé Euh Cela ne vous dérange pas ?

— Pas du tout, ment Jean. Nous ne voudrions pas vous priver du spectacle.

La jeune femme se lève pour chercher la télécommande. André dun geste naturel pose la main sur la cuisse de Luc. Celui-ci soutient le regard de Marc qui sourit. Voilà pourquoi ils ont été accueillis dans cette maison ! Lavocat a des vues sur le fils de son confrère ! Par contre lui se sent un peu brimé. Où est la fille promise par Luc ? Devra-t-il se rabattre sur leur hôtesse et la partager avec son copain ? Bah ! Il y a pire comme situation, juge-t-il en se souvenant du balancement éloquent du cul de la femme de lavocat.

Odile revient vers sa place. Elle se penche et offre à Jean une vue plongeante sur sa poitrine. Le garçon avale sec. Que ne donnerait-il pas pour patouiller ces globes laiteux !

Le match commence. Bien quelle ait déclaré ne pas être aussi passionnée que son mari, Odile ne tient pas en place dès que léquipe de France possède le ballon.

— Oui, vas-y ! Vas-y ! Oh ! Vous avez vu ? se plaint-elle en se tournant vers Jean. Larbitre na pas sifflé et pourtant il y avait faute !

Le garçon approuve de la tête, incapable de détacher le regard des seins qui tressautent et que la jeune femme expose sous ses yeux. Marc lui, se contente de regarder la cuisse que les mouvements ont libérée de la jupe, avec lenvie de la triturer. André suit les évolutions des joueurs tout en caressant le pantalon de Luc. Il y a longtemps quil rêve de ce jeune homme. Il senhardit et enveloppe lépaule dune main distraite. Luc ne bronche pas.

-Vas-y, lâche-toi, espèce de vieux pédé. On verra ce que tu diras tout à lheure quand je moccuperai de ton cul ! murmure-t-il entre les dents.

Il adresse un sourire à son hôte et pose les doigts sur le pantalon de lavocat.

— Oh non, cest pas vrai ! se désole Odile dont le chemisier souvre libérant à moitié les seins quun soutien-gorge carmin peine à maintenir.

André tente de la calmer.

— Je ten prie, que vont penser ces jeunes gens !

— Y a pas penalty ! Lattaquant fait du cinéma ! continue sa femme qui en oublie de refermer son corsage.

— Cest pourtant lavis de larbitre, suggère timidement Jean pendant que lhomme en noir désigne le point blanc devant les buts français.

Un joueur espagnol se prépare à tirer. Il recule, prend de lélan. Odile prise par le spectacle serre convulsivement la main de ses voisins. Le joueur marque le but.

— Oh !

La jeune femme déçue, ramène les bras contre la poitrine. Marc gêné se dégage. Les poitrines opulentes ce nest pas son fort. Il préfère les fesses. Il repose la main sur la cuisse. Jean profite de loccasion offerte. Ses doigts glissent sous corsage à la limite de la dentelle du soutien-gorge et senfoncent avec délice dans la chair tendre.

— Odile ! gronde André. Un peu de tenue ! Veux-tu laisser tranquille ces jeunes gens !

— Zut, maugrée Jean, il pouvait pas la fermer celui-là !

La jeune femme rougissante écarte la main indiscrète.

— Je ne vous ai pas fait mal jespère, sexcuse-t-elle, ces injustices sur le terrain me font perdre mon sang froid.

— Oh non ! Pas du tout !

Il se demande comment retrouver le contact avec la poitrine de lhôtesse. Ce ne devrait pas être trop difficile sil prend la précaution de se cacher du mari. Discrètement, Jean glisse la main sous le chemisier. Odile frémit mais ne bouge pas : la caresse sur sa peau est si agréable ! « Je devrais lempêcher ce nest pas correct » pense-t-elle, mais elle nen a pas envie. Les doigts remontent à labri du tissu jusquà atteindre un mamelon quils soulèvent de la paume.

— Voulez-vous vous tenir tranquille. Vous nêtes pas raisonnable, murmure-t-elle.

Jean ne tient aucun compte de la remarque et appuie la caresse. Il a le plaisir de sentir le tétin durcir sous la dentelle. Marc passe la main sur les fesses dOdile qui semble ne pas sen rendre compte toute émue quelle est par les attouchements sur ses seins.

Larbitre siffle la mi-temps. André se lève.

— Excusez-moi, je vais aux toilettes. Sers-donc à boire à ces messieurs.

— Votre fille nest pas là ce soir ? interroge Luc.

— Si, répond Odile, elle sest réfugiée dans sa chambre, car elle naime pas trop le foot.

— Monte la chercher et demande-lui de nous rejoindre, ordonne André. Elle tiendra compagnie à ces deux jeunes gens que le match na pas lair de passionner, ajoute-t-il en désignant Marc et Jean. Je ferai le service des boissons.

Luc se dirige vers le balcon. Ses copains le rejoignent.

— Dis, je ne savais pas que tétais pédé, persifle Marc. Tu vas voir quil va tenculer dici la fin de la soirée.

— Menculer ? Moi ? Tes ouf ! Cest lui qui va y passer et pas plus tard que tout de suite.

— Tu crois quil te laissera faire ? samuse Jean.

— On parie ? Toi de ton coté tu as un ticket avec Odile. Mest avis que les rôles sont distribués pour la deuxième mi-temps. A toi Jean la mère et ses gros nichons, Marc la fille et moi le pèr

Il se tait brusquement. Jean et Marc se retournent. André leur sourit.

— Ah ! Vous êtes là !

— Oui, nous prenons le frais.

Lavocat leur tend à chacun une canette de bière quils sifflent.

— Ah ! Ça fait du bien !

— Nest-ce pas ? Que fait mon épouse ? sinquiète André en se retournant vers le salon. Ah les voilà !

Odile revient trainant à sa suite Martine dont la prunelle séclaire en reconnaissant Luc.

— Oh bonsoir Luc ! Je ne savais pas que tu devais venir.

— Moi non plus, cest le hasard de la promenade qui nous a conduits dans le quartier. Je te présente mes camarades Jean et Marc Et voici Martine la ravissante fille de nos hôtes.

— Tu me fais rougir !

Les jeunes sembrassent comme de vieilles connaissances. Elle nest pas mal la gamine admet Jean, mais pas assez de poitrine à son goût, elle na pas la chance de sa mère. Il porte un regard ému sur les imposantes rondeurs. La surprise le fait tousser :

— Theu ! Theu ! Theu !

Odile a ôté son soutien-gorge et les seins ballottent sous le corsage.

— Quavez-vous ? sinquiète la jeune femme. Vous avez avalé de travers ?

— Non Euh Oui Theu ! Theu ! Ce nest rien.

— Rentrons, invite André. Le match va recommencer.

Marc se fiche bien du match. Il na dyeux que pour Martine. Luc a raison, elle est bandante la fille. Pourvu quelle ne soit pas vierge ! Un dépucelage ne lui ferait pas peur, mais devant les parents cela fait désordre. En cachette il frôle le postérieur. Martine se retourne en souriant. Cest tout bon ça ! se réjouit le jeune homme. Ils suivent le reste de la troupe

A suivre

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