Je sens son plaisir sur mes lèvres. Léa fait pivoter sa chaise pour me faire face, et me fixe, attendant un écart de ma part. Je suis pourtant bien décidé à ne rien laisser me déconcentrer. Pourtant, j’ai très envie de me lécher les lèvres, même si c’est impossible. Elle sourit, contente de voir que je ne cède pas à la tentation. Pourtant, sa mouille sur mes lèvre et la vision d’elle que j’ai, jupe relevée, chemisier mi ouvert m’empli d’un désir irrépressible.

« Il n’y a rien à faire sur l’ordinateur vient avec moi, nous allons regarder la télé, me dit Maîtresse »

    Je la suis sagement, mes mains dans le dos. Elle file dans le canapé, se saisit de la télécommande et zappe pour trouver un programme qui lui convient. Je m’approche également du canapé mais m’en empêche.

« Par terre, j’ai mal aux pieds, masse les.»

« D’accord, lui répondis-je »

« D’accord, MAÎTRESSE ! »

    Alors qu’elle me reprend sur ma faute, elle me saisit les joues d’une main pour m’accompagner vers le sol.

« Tu t’allonges, et tu te tais ! »

    Je prends ma place sur le sol, à ses pieds. Je la vois alors retirer ses escarpins avec ses pieds et les laisser tomber à côté de moi. Elle ses pieds sur mon torse et je m’en saisi des deux mains. Je fais glisser consciencieusement mes doigts sur ses pieds, mes pouces glissants sous sa plante. Je sens Maîtresse se détendre petit à petit. Elle regarde la télé avec peu d’intérêt et me jette de temps en temps des regards vaguement intéressés. Elle a vraiment de jolis pieds, fins et dont elle prend vraiment soin. Ils sont délicieux pour mes yeux. Je n’ai jamais caché mon fétichisme à ma Maitresse et elle sent mon pantalon se tendre sous l’effet de mon érection grandissante. Elle retire alors un pied de mes mains et le glisse doucement sur mon ventre, jusqu’à pouvoir immiscer ses orteils vernis dans mon pantalons, tout proche de mon sexe. Elle s’en amuse car elle me sait incontrôlable dans ces moments. Elle retire son deuxième pied de mes massages et l’approche de mon visage. Elle le glisse sur ma joue, le passe sur mon nez, le nylon glissant sans difficulté. Elle le passe au-dessus de ma bouche et la tentation l’emporte sur la raison. J’ai l’habitude, je sais ce que je n’ai pas le droit de faire, mais le geste m’échappe et je laisse ma langue parcourir sa plante de pied.

    L’effet est immédiat. Elle retire brusquement ses pieds et se redresse dans le canapé confortable.

« C’est une blague ? Qui t’as dit de me lécher ?! »

    Elle me balance un coup de pied dans les côtes pour appuyer sa colère.

« File dans ta chambre, met toi nu, attache tes chevilles avec la barre en métal habituelle, et bande toi les

yeux. Je vais te faire regretter de jouer au plus malin avec moi ! »

    Je m’exécute et me relève, et c’est en me hâtant que je file dans la chambre. J’y enlève alors mon pantalon et mon boxer, me retrouvant nu avec mon simple collier de cuir autour du cou, balançant mes affaires dans le coin de la pièce. Je me dépêche car si Maîtresse arrive et que je ne suis pas prêt pour sa punition, je risque de vraiment le regretter… J’attache mes chevilles et me bande les yeux. Léa a rechaussé ses talons. Je suis privé de certains de mes sens et je ne peux qu’imaginer ses pas furieux qui m’approchent. La porte s’ouvre, et ce courant d’air me parcoure le corps. Je suis nu au milieu de la pièce, sans vraiment d’érection, ne sachant pas trop à quoi m’attendre de sa part. Elle me tourne autour doucement. J’entends ses pas et je sens quelque chose sur ma peau me toucher doucement. Je ne parviens pas à savoir ce que c’est. Une badine, ou quelque chose du genre je pense… Arrivée derrière moi elle m’attache les mains avec de la corde, et sert fort. Peut-être même trop fort. Mais après tout, je ne peux que m’en vouloir. Je me crispe un peu et je sens son talon sur mes fesses qui me pousse en avant. Je tombe sur mes genoux pour la deuxième fois de la journée, mais je reste silencieux. J’en ai déjà trop fait.

    Son ton est immédiatement plus glacial, presque énervé.

« Quand je ne te demande pas de lécher, tu ne lèche pas ! »

    L’objet s’abat sur mes fesses dans un claquement bruyant. Je tressaille, puis le deuxième coup s’abat sur mon autre fesse. Un gémissement m’échappe. Je sens déjà de petits picotements sur ma peau.

« Tu… – un coup – Ne dois pas… – un deuxième plus fort encore – Faire ce qu’il te plait ! »

    Le dernier coup est puissant et ma fesse me brûle.

« Oui Maîtresse… »

« Tais-toi »

Puis le silence. Je crois l’entendre enlever ses chaussures à nouveau mais je ne parviens plus à savoir où elle se déplace.

« Tu aimes mes pieds ? Ouvre la bouche. »

    J’ouvre alors un peu la bouche, l’excitation me gagne de nouveau.

« Ouvre plus grand la gueule ! »

    J’ouvre en grand et sans même pouvoir m’y préparer, elle m’enfonce le bout de son pied dans la bouche. Elle le remue pour bien me l’enfoncer et je suis complètement impuissant, le visage au sol et son pied dans la bouche. Elle ne rigole pas.

« Je suis déçue de toi. Tu espérais peut être me prendre ce soir, ou je ne sais quelle autre sottise… Ici, c’est toi le jouet.»

    Le noir est complet pour moi. Je suis privé de ma vue et je ne peux que sentir qu’elle pousse dans mes côtes pour me retourner. Je me laisse rouler sur le dos, je souffle haletant. Le sol est froid sous ma peau. Mes jambes sont légèrement écartées par la barre qui m’entrave les chevilles, et mon sexe est totalement vulnérable. Une odeur me parvient de plus en plus distinctement. J’entends alors un petit bruit sourd à côté de chacune de mes oreilles. L’odeur est claire maintenant. Je sens le sexe de ma Maîtresse certainement à quelques centimètres de mon visage.

« Fais-moi jouir, mais ne t’avise pas de bander. »

    Puis elle descend son sexe sur mon visage. Il est chaud et mouillée. Son odeur me rend complètement dingue. Je sors la langue alors qu’elle ondule le bassin pour frotter son sexe sur mon visage, de mon menton à mon nez. Ma langue la lape à chaque passage, récoltant son précieux liquide, et essayant difficilement d’atteindre son petit bouton.

    L’excitation est finalement trop forte et je sens mon sexe se dressé alors que mes mains me font mal dans mon dos. Sans un mot, je sens un coup de badine s’abattre sur mon entrejambe, ce qui fait redescendre immédiatement mon plaisir.

« Le prochain sera plus fort, me menace-t-elle »

    Son bassin s’arrête enfin sur ma bouche, et j’affaire ma langue entre ses cuisses. Elle gémit de plus en plus et je la sens relâcher le poids de son corps de plus en plus sur mon visage. Elle se crispe et jouit bruyamment. Son orgasme est sans fin alors que je peine à respirer sous sa pression. Elle se relève enfin.

« C’était bon non ? NON ? »

« Oui Maîtresse, merci Maîtresse »

    Elle se recule, enlève mon bandeau des yeux, et vient s’agenouiller à mes côtés. Elle m’aide alors à relever la tête, qu’elle pose sur ses cuisses, et me caresse doucement les cheveux.

« Je pense que tu as compris mon chiot, ne me déçoit plus… »

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