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Les minettes du Val de Saône – Chapitre 5




Après le départ de Nadia, Noémie et moi avons profité des dernières lueurs du jour, accompagnés de quelques toasts et d’une bouteille de vin blanc. Quand il a commencé à faire vraiment nuit, j’ai prêté un sweat-shirt extra large à Noémie qui commençait à avoir froid, et dans lequel je la trouvais extrêmement sexy. Nous sommes rentrés dans la maison une fois la bouteille de vin terminée, et je nous ai fait un simplissime plat de pâtes, que l’on a mangé en vitesse avant de s’installer confortablement sur le canapé devant Netflix.

Le film était sans grand intérêt. Dès les premières minutes, les scènes d’action archi découpées, ultra-rythmées, et super chiantes, m’ont fait comprendre que l’histoire de nous ne tiendrait pas en haleine. Au bout de quinze minutes, j’étais déjà plus concentré sur mes doigts, qui se baladaient sur le dos de Noémie, et sur les siens, qui caressaient mes cuisses, que sur le film qui défilait devant nos yeux. Une demi-heure plus tard, j’avais presque abandonné, et me concentrais sur mes caresses, sur mes mains qui remontaient sous le sweat-shirt qu’elle portait, haut sur son ventre, jusqu’à toucher l’arrondi sensuel de sa poitrine. Noémie, elle, continuait de regarder la télé, mais sa main caressait désormais distraitement mon sexe.

L’heure de film était passée et cette fois, nous avions rendu les armes. Noémie avait sorti mon sexe, et l’avait pris en bouche, abandonnant définitivement l’écran. Elle tétait mon gland, le suçotait, lentement, délicatement, en caressant mes testicules du bout de ses ongles, et même si j’en avais eu envie, j’aurais été bien incapable de suivre la fin du film. Certes, jetons l’éponge. J’ai glissé mes doigts dans ses cheveux. Noémie y a vu une sorte d’encouragement et a commencé à faire venir mon sexe dans sa bouche. Puis elle est allée plus vite. Plus profond. Mes doigts se sont crispés sur son crâne, et j’ai fini par la saisir fermement. C’est désormais moi qui imposais le rythme. Je faisais aller sa tête sur mon membre, remuant mon bassin pour m’enfoncer plus profondément encore. Noémie s’est mise à tousser et je me suis arrêté un instant, mais elle a avalé, d’elle-même, un peu plus encore de mon sexe.

Puisqu’il en était ainsi, j’ai poussé sur l’arrière de son crâne. Noémie a toussé à nouveau, mais je n’ai pas relâché la pression. Elle a craché et j’ai senti sa bave dégouliner sur mes bourses. Mais je n’ai pas relâché la pression. J’ai commencé à baiser sa bouche. Doucement, puis moins doucement. C’était tellement excitant que j’ai mis moins de deux minutes pour éjaculer contre sa langue, les doigts serrés sur le haut de sa tête, poussant un long grognement. Elle a tout avalé. Et ce qui avait coulé d’entre ses lèvres, elle est allée le chercher du bout de sa langue, sur mes testicules.

Bon sang, ce que c’était bon !

Viens m’embrasser, lui ai-je dit.

Noémie m’a souri et a essuyé sa bouche du revers de la main, puis je l’ai attirée vers moi et ai glissé ma langue contre la sienne. Elle avait le goût du vice, et j’adorais ça.

Tu es une fille épatante, Noémie.

Merci, m’a-t-elle répondu en riant.

Puis, en se mordillant la lèvre, elle a rajouté :

Je suis sûr que je peux t’épater encore plus.

Oh j’en suis sûr ! Après avoir vu de quoi tu étais capable, avec ta copine, j’en suis sûr et certain ! D’ailleurs, je suis curieux. Il faut que tu me racontes un peu votre histoire, avec Nadia.

Elle m’a regardé avec un petit sourire en coin, a mordillé à nouveau sa lèvre inférieure, et est venue s’allonger sur moi, sur mes cuisses, le visage à quelques centimètres de mon sexe que je n’avais pas encore rangé. Alors elle a commencé son récit :

Nadia et moi, on se connaît depuis qu’on est gamines, on était à l’école maternelle ensemble. On a toujours été super proches, on allait dormir chez l’une ou chez l’autre, et puis on faisait constamment des conneries ensemble. Du coup, à l’adolescence, on a découvert nos corps ensemble. On s’est entraînées l’une sur l’autre avant d’embrasser un garçon. Quand on a découvert la masturbation, on s’est aussi entraînées ensemble. Et puis plus tard, quand je me suis fait dépuceler, elle était là, à côté de moi. Faut dire que c’était avec son cousin. Du coup, oui, avec Nadia, on partage tout.

C’est beau ! Une belle amitié que vous avez là !

Tu m’étonnes, que tu trouves ça beau ! m’a-t-elle dit en se retournant sur le ventre pour me faire face. T’as passé l’après-midi à profiter de cette belle amitié !

Je l’avoue ! J’ai adoré cette journée.

Moi aussi. Et elle a un joli cul, ma copine, hein ?

Très. Et très accueillant aussi. Mais j’aime aussi beaucoup le tien, ai-je ajouté en venant flatter sa croupe du bout des doigts.

Noémie m’a souri un instant puis s’est relevée.

Et si on allait au lit ? Ce film est nul.

J’avais déjà oublié le film. J’ai éteint la télé sans le moindre regret, puis je lui ai donné une brosse à dents et nous nous sommes lavés, tous les deux devant le miroir. Ce miroir me renvoyait l’image d’un bien joli couple, je trouvais cette situation charmante, et romantique, et je me demandais si je n’étais pas en train de développer quelques sentiments pour Noémie.

Balayant cette idée pour le moment, nous sommes allés dans la chambre et nous sommes mis au lit. C’est en posant ses bagues sur la table de nuit qu’elle a vu l’iPad et un paquet de mouchoirs posés dessus.

Tu es un grand consommateur ? a-t-elle demandé.

Pardon ?

De porno.

Oh !

J’ai eu comme une montée de stress. Grillé. Grillé comme lorsque j’avais quinze ans, et que mon père m’avait fait comprendre l’existence des historiques sur Internet, et qu’il voyait précisément ce que j’avais regardé une fois seul à la maison. Je me suis finalement repris. Je n’avais plus quinze ans, et je n’avais pas à avoir honte.

Pas mal, oui, ai-je avoué. Célibataire, que veux-tu. Mais ces derniers jours, je n’y suis pas beaucoup allé.

Oh, même quand j’étais en couple, j’y allais tous les jours, tu sais !

Ah oui ? Grande consommatrice aussi alors ?

Pas mal, oui.

Je serais curieux de savoir ce que tu regardes.

Pour toute réponse, elle m’a tendu la main afin que je lui donne la tablette, et s’est installée sur le lit. Une fois l’iPad en mains, elle a ouvert une fenêtre de navigation privée, ce qui m’a fait sourire, et s’est connectée à un site porno que je connaissais plus ou moins. Elle a commencé à fouiller parmi les nombreuses catégories proposées, avant de s’arrêter et de me regarder.

En fait non, a-t-elle dit soudainement, montre-moi plutôt ce que tu regardes toi, d’abord.

Okay, si tu préfères.

Je me suis installé à côté d’elle, et ai pris la tablette. Qu’est-ce que je regardais ? Ma foi, un peu de tout. De tout, tant qu’il s’agissait de vidéos amateurs. Je n’aimais pas le côté professionnel du porno professionnel. Toutes ces mises en scène, ces dialogues, ces gémissements simulés. Ça sonnait faux et ne m’excitait pas du tout. Les vidéos amateurs, en revanche, avaient cet aspect réel, presque documentaire, qui me faisait bander à chaque fois. C’était comme pénétrer dans l’intimité de ces filles que je regardais se toucher, de ces couples en train de baiser.

J’ai commencé à naviguer pour montrer quelques vidéos à Noémie. J’avais choisi un mode aléatoire, et faisais défiler les vidéos qui me plaisaient, passant celles qui m’attiraient moins.

Il y a eu la vidéo de cette fille, tournée au téléphone comme c’était le cas la plupart du temps, dans sa salle de bain, qui se déshabillait progressivement, et finissait par utiliser sa brosse à cheveux comme s’il s’agissait d’un sex-toy. Il y avait ce couple, qui se filmait de très près, en pleine sodomie. Il y avait cette rousse qui léchait sa copine, et je les suspectais d’être des professionnelles, mais tant pis, deux filles en plein cunnilingus m’ont toujours fait de l’effet. Et puis il y a eu ce couple. La fille était attachée au lit, bras en croix. L’homme venait titiller son corps, puis jouait avec à l’aide d’un martinet. Il s’agissait clairement d’amateurs, et bien que durant treize minutes, j’ai laissé la vidéo défiler.

Le regard fixé sur cette queue que l’homme faisait à présent coulisser dans la bouche de sa partenaire, Noémie a glissé sa main sur son ventre, puis son short qu’elle a ouvert.

Il commence à faire chaud, a-t-elle dit en souriant.

Oui… Déshabille-toi.

Elle s’est exécutée immédiatement, sans jamais s’arrêter de regarder l’écran de la tablette. Son short a glissé le long de ses jambes, et le sweat-shirt a volé de l’autre côté du lit. Elle était maintenant nue, les tétons bien dressés, les cuisses déjà entrouvertes, ses doigts sur son pubis.

C’est ça que tu aimes regarder ? ai-je demandé.

Elle ne m’a pas répondu, et s’est contentée d’acquiescer en remuant la tête. Ses doigts s’activaient à présent sur sa fente, je pouvais entendre son souffle s’accélérer. A l’écran, l’homme pénétrait maintenant la gorge de la femme, puis l’a léchée rapidement avant de la pénétrer. C’était loin d’être la plus hard des vidéos que j’avais pu voir, mais au moins elle m’avait permis de mieux cerner Noémie. La vidéo s’est terminée après que Monsieur ait arrosé la poitrine de Madame de son sperme, et Noémie m’a demandé, presque suppliée, d’en remettre une du même genre.

D’accord. Mais tu ne jouis pas sans ma permission.

Oh. Salaud ! OK, deal !

Sur la vidéo suivante, une fille était allongée sur les genoux d’un homme, qui frappait son derrière avec une brosse. C’était terriblement excitant, et me rappelait les fessées que j’avais déjà données à Noémie ces derniers jours. C’était excitant et ça me donnait envie d’aller plus loin avec elle dans ce domaine. A l’écran, la fille commençait à crier tandis que ses fesses tournaient au rouge, mais on entendait à peine le son de la tablette, tant les doigts de Noémie dans son sexe clapotaient.

Si tu jouis, ai-je chuchoté, tu seras punie comme elle.

Oh putain… Ça va me faire jouir, tu sais…

Retiens-toi.

Vidéo suivante. Une fille était assise sur une chaise, nue, attachée. Entre ses cuisses était fixé un énorme vibromasseur. L’homme qui tenait la caméra tournait autour d’elle, et la filmait tandis qu’elle subissait les orgasmes, forcés et répétés, et finissait par fouetter ses seins tandis qu’elle jouissait, encore et encore. À côté de moi, Noémie se branlait frénétiquement, et je la voyais retirer, difficilement, ses doigts de son sexe, pour s’empêcher de jouir trop vite.

Il y a ensuite eu la vidéo d’une fille, toute mignonne dans sa robe blanche, allongée sur un lit, tête à l’envers, subissant les coups de reins de son compagnon au fond de sa gorge. Et puis une autre vidéo où un homme s’amusait à claquer les seins de sa copine, et de filmer le tout à vitesse ralentie. Mais surtout, il y a eu cette vidéo, s’ouvrant sur l’image d’une jolie brune aux yeux clairs, ressemblant un peu à Noémie, ligotée sur un lit, bâillon sur la bouche. L’homme qui la filmait s’amusait à nous la montrer sous tous les angles, me faisant apprécier au passage la beauté de ces cordages. Le bondage était un art que j’aurais aimé mieux maîtriser. Puis l’homme a posé la caméra, est passé devant elle, a retiré son bâillon et a utilisé sa gorge pour son plus grand plaisir. Il a baisé ainsi sa bouche pendant une dizaine de minutes, se retirant pour la laisser respirer, et baver, et pour claquer son cul offert. À côté de moi, Noémie n’en pouvait plus.

Je voyais à présent trois doigts aller et venir en elle.

S’il te plaît… a-t-elle chuchoté, laisse-moi jouir, s’il te plaît, je vais…

Non.

S’il te plaît, je ferai tout ce que tu veux.

C’est déjà le cas.

Oh p…

Trop tard. Était-ce ma phrase ? Ou l’éjaculation faciale et abondante qu’on pouvait voir à l’écran ? Quoi qu’il en soit, c’en était trop pour Noémie, qui s’est mise à crier, arc-boutée, tremblante comme une feuille, ravagée par un orgasme qui grondait en elle depuis trop longtemps maintenant.

Putaaaaaaain ! a-t-elle crié en agitant frénétiquement ses doigts contre son bouton.

Je l’ai regardée prendre son pied, et j’ai attendu que son corps retombe sur le lit, que la tempête soit passée et qu’elle ait repris son souffle. Je dois l’avouer, j’avais agi avec une pointe de sadisme. Je savais qu’elle ne pourrait pas tenir longtemps. L’envie de la punir était trop grande. Puis j’ai éteint la tablette.

Tu m’as désobéi, ai-je dit avec un sourire en coin.

Je n’avais pas vraiment le choix, désolé.

Je n’aurai pas non plus d’autre choix que de te punir, alors.

Pour seule réponse, Noémie m’a souri. Petite vicieuse, il se pourrait bien que je finisse par tomber amoureux de toi, finalement. J’ai mis ma main à sa place, entre ses cuisses, et l’ai branlée à mon tour. Elle était tellement trempée. Trois de mes doigts ont glissé en elle avec une facilité déconcertante.

Je ne vais pas me contenter de te donner la fessée, lui ai-je dit alors qu’elle se remettait déjà à geindre, tu risquerais de jouir à nouveau. Par contre, voilà ce que je te propose. Demain, du réveil jusqu’au coucher du soleil, tu seras entièrement à moi. Mon esclave pour toute une journée. Qu’est-ce que tu en dis ?

Oui… a-t-elle gémi, les yeux fermés. Oui, je serai toute à toi. Super obéissante, tu verras.

Bon sang, j’en bandais d’avance. Il a fallu que je sorte mon sexe et que je chevauche le visage d’ange de Noémie, avant de m’enfoncer dans sa bouche. Elle a pris le relai entre ses cuisses et a continué à se branler tandis que je glissais contre sa langue, loin, à l’entrée de sa gorge. Elle toussait, s’étouffait, aussi je n’osais pas pousser trop loin, mais me promettais, intérieurement, que j’y arriverais dans les prochains jours. Puis Noémie a joui, et j’en ai fait de même, secouant mon sexe au-dessus de son visage et de sa bouche grande ouverte.

Putain… Tellement bon ! a-t-elle soufflé.

Noémie s’est relevée après avoir repris ses esprits et est allée se rincer, puis est revenue se lover contre moi dans mon lit. Il ne lui a pas fallu beaucoup de temps avant de s’écrouler de fatigue. J’ai pris quelques minutes à caresser son corps nu contre le mien, et l’ai finalement rejoint dans les bras de Morphée.

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