4- Récit dune soumission précoce.
Le taxi roulait à vive allure. A lintérieur, une femme blonde dune quarantaine dannée au visage soignée suivait la route dun air détaché. Le chauffeur jetait quelques coup dil dans le rétroviseur : une robe très courte ne cachait quune petite partie des cuisses blanches, le haut de la robe se terminait pas des bretelles, on distinguait nettement au balancement de la poitrine labsence de soutien-gorge. Le chauffeur sénégalais se dit quelle ressemblait un peu aux filles de mauvaise vie qui traînaient dans les boîtes, cherchant à attirer le chaland. Mais un air incontestablement distingué contrastait complètement avec cette tenue.
Le taxi sarrêta devant « Le Fourchette », lun des restaurants les plus en vue de Dakar.
Anne-Sophie Girardin entra dans le restaurant dun pas tremblant. Comme tous les soirs, dans ce restaurant à la mode, il ny avait pas une table de libre.
« Bonsoir, Madame Girardin, vous aviez réservé ? »
« Non, non, je je suis venue rejoindre une amiela jeune fille là-bas. »
Elle alla prestement rejoindre la jeune Amandine. Celle-ci la regardait avec un grand sourire.
« Je vois que tu ma obéi : tu as mis les habits que javais demandé. Mais, ma chérie, tu sais que ça fait 10 minutes que je tattends ? »
« Oui Excuse-moiles embouteillages. »
« Ca mériterait une punition, tu crois pas ? »
« Amandine, je suis connue ici, sil te plait !!! »
« MADAME est connue et quest ce que ça peut me foutre. Et dabord tu mappelles Mademoiselle ! »
« Bien, mais calme-toi, je ten prie »
Elles continuèrent à discuter, tout en mangeant, de tout et de rien : de la vie à Dakar, la chaleur, la plage,. Amandine commanda du vin et remplissait le verre dAnne-Sophie dès quil commençait à être vide.
Au dessert, Anne-Sophie commençait à être un peu étourdie par lalcool. Tout devenait flou, imparfait.
Amandine lui souffla :
« Allons nous asseoir dans les canapés, on sera mieux pour discuter »
Elles allèrent rejoindre le salon situé près du bar : un coin très intimiste et moderne où les dakarois les plus aisés venaient boire un thé ou un cocktail au son dune musique dambiance.
Anne-Sophie saffala sur le canapé.
Amandine sassit à côté delle. Elle lui murmura quelque chose à loreille. Mme Girardin rougit soudainement et écarta lentement les jambes dun air absent, obéissante telle une marionnette.
« Dis-moi, il y a quand même quelque chose qui métonne : quest ce qui fait que dès le début avec moi, tu as pris tant de plaisir à être soumise ? Tu parais être une femme avec une éducation plutôt stricte ? »
Lalcool aidant, Anne-Sophie Girardin était prête à se livrer corps et âme.
« Ecoute, dès que tu as commencé à me donner des ordres, ça ma tout de suite rappelé les jeux que javais avec ma sur »
« Oh raconte moi donc tout ça ».
« Tout a commencé un mois de novembre, lannée de mes 18 ans. Je me souviens bien du mois car le temps sy prêtait tout à fait : une pluie fine et froide qui durait toute la journée.
Nous habitions avec ma mère, moi et ma sur, une petite ville de la Sarthe, en France. Jétais en première, ma sur rentrait le week-end de la faculté où elle étudiait. Mon père avait quitté ma mère quelques années plus tôt pour une autre femme.
Ma sur et moi nous nous ressemblions physiquement : la même blondeur de cheveux, les yeux clairs, la pâleur de la peau. Mais la ressemblance sarrêtait là. De 5 ans mon ainée, Sandrine était plus mince, les yeux verts acérés contre un bleu candide pour les miens. Mais le plus frappant était sans aucun doute la différence de caractère : Sandrine était dure, rarement souriante, vive et dynamique elle entreprenait pleins de choses ; sévère avec les autres comme avec elle-même, souvent hautaine, elle menait son petit copain par le bout du nez. Moi jétais plutôt nonchalante, souriante la plupart du temps. Mon physique traduisait ma nonchalance : les épaules rentrées, des fesses rebondies et des seins opulents dont javais parfois honte, rougissante pour un rien : en bref sûrement déjà un peu « poupée ».
Ma sur mavait toujours taquinée sur plein de points pendant mon adolescence : ma timidité, ma « fainéantise », et aussi, entre autre mes gros seins.
Mais comment tu fais quand tu fais du sport, ça doit être horriblement gênant, tout le monde doit les voir se balancer et toi de les sentir bouger quand tu cours ça ne te donne pas honte ? »
Je me contentais de rougir et de fuir son regard.
Un soir de novembre donc, pluvieux, pendant lequel jétais restée toute la journée ou presque au lit à paresser, Sandrine frappa à ma porte et entra, comme dhabitude, sans attendre ma réponse.
Jétais déjà en chemise de nuit, juste un slip dessous.
« Déjà prête pour aller te coucher ? Je voulais parler un peu. »
« Pas de problème, ça me changera les idées. » dis-je dun air mélancolique.
« Quest ce qui se passe ? Ca ne va pas ? »
« Ben, en fait cest les garçons, chaque fois que je commence à avoir une histoire avec un, jai limpression quil se croit tout permis et il commence à me peloter. » racontai-je, heureuse de trouver ma sur à lécoute de mes problèmes.
« Oh ma pauvre chérie, mais tu sais pourquoi ? »
« Non ?!»
« Cest parce que tes trop timide, tu te laisses trop facilement faire. Ils pensent que tu nattends que ça. Et puis, je vais te dire, les gros nichons, ça les excite, les mecs ! »
« Oh arrête avec ça »
« Ben quoi, cest vrai ce que je dis. Dailleurs jai limpression quils ont encore poussé ! Tu peux me les montrer, rien que par curiosité, moi je suis plate comme une limande ! »
« Texagère, je suis pas une bête de cirque et puis ça me gène. »
« Oh allez rougis pas, je suis ta sur quand même. Je veux juste voir si ils sont si gros que ça. 2 minutes et cest fini. Comment tu fais alors chez le docteur ? »
« Bon daccord, 2 minutes et après tu me laisses tranquille. »
Je commençais à déboutonner les boutons de devant sur ma chemise de nuit. Mes doigts tremblaient. Je sentais son regard impatient sur mes mains. Javais limpression de détenir des trésors honteux que jallais dévoiler.
Une fois déboutonné, je nosais plus rien faire, je tremblais, de honte et je crois, déjà, de plaisir. Plaisir pervers, tabou : celui de mexhiber sur les ordres de quelquun. Ces injonctions me dédouanaient de ce que je faisais ou allais faire, du plaisir que jen tirai. Javais déjà entendu que les femmes qui avaient pris du plaisir pendant un viol étaient quand même considérées par la justice comme violées, c’est-à-dire quelles nétaient responsables de rien.
« Ben alors, tu me les montre tes jolies nénés ! Tu veux que je taide, cest ça ?! »
Ma sur se mit debout devant moi, et avança ses mains pour écarter les pans du tissu qui couvraient mes seins.
« Voilà, une grande fille sage qui se laisse bien faire. » ricana-t-elle.
Elle écarta doucement le premier pan de la chemise de nuit. Elle semblait savourer cet acte. Elle fit glisser lentement le tissu sur le sein gauche tout en le tendant ce qui accrocha sur le téton avant de le libérer et me procura un élancement de plaisir. Je ne savais même pas que je pouvais être si sensible des seins.
Ma sur fit de même avec lautre pan de la robe tout en observant mon visage, me fixant des yeux dun air dominateur.
« Oh, oh, Mademoiselle a les bouts de seins qui bandent, serais tu excitée ?»
« Nan, je, je, jai un peu froid »
« Oui, cest ça, avoue plutôt que ça texcite de te montrer. Tes vraiment une sacrée vicieuse sous tes airs de sainte nitouche ! »
Sandrine avança ses mains vers mes seins.
Cest à ce moment que tout a basculé. Je savais que je devais lempêcher de me toucher, mais jétais paralysée. Mon esprit criait quil fallait se rebeller, empêcher ses mains de me toucher, au moins dire quelque chose pour parer lirrémédiable, mais mon corps réclamait ces mains de tout son être.
« Voilà, cest bien, tu aimes ça te faire toucher les seins, ils sont sensibles on dirait ».
Ses mains entouraient maintenant mes seins, les malaxaient.
Je réussi à sortir quelques mots de ma bouche :
« Non sil te plait, tu ne peux pas faire ça »
« Oh mais si je le fais et tu vas rester bien obéissante ! Histoire que je ne me fâche pas». Pendant quelle disait cela, elle serra plus fort mes seins, mimprimant une grimace signe de la douleur que je ressentis. Mais je ne fie rien. Ma nature soumise saffirma dans toute son ampleur. Je ne fis pas un geste. Mieux les pointes de mes seins se tendirent de plus belle, je mouillais, je tremblais. Il me semblait que mon corps avait depuis toujours attendu ce plaisir dans la soumission jusque dans la douleur.
Ses mains me relâchèrent, laissant des marques rouges sur ma peau si blanche.
De ses doigts, elle se mit à caresser la pointe de me seins. Je nen pouvais plus, lenvie de me toucher devenait irrésistible, je fermais les yeux de plaisir.
Les doigts si caressant serrèrent très fort les pointes, marrachant un cri.
« Tu ouvres les yeux ! Et je ne veux pas tentendre ! »
Après avoir recommencé ses caresses, Sandrine pinça dabord doucement, puis de plus en plus fort les tétons.
« Jai limpression que tu aimes ça quon fasse mal à tes seins, nest ce pas ? »
« Sil te plait arrête. » Je disais cela alors que mon corps disait le contraire. Les bouts de mes seins étaient tendus de désir, javançais, malgré, mon buste vers les caresses douloureuses de ma sur.
Sandrine, toujours assise tout près de moi, susurra à mon oreille en continuant de triturer mes seins :
« Je suis sûre que tu es toute mouillée, on va regarder ça. »
« Non non. Non. je ne veux pas ! »
Mais malgré moi jouvris les jambes comme une invitation.
« Allez, je suis sûre que ton sexe nattend que ça ».
Sa main se posa sur mon genou, me donna des frissons. Elle allait me caresser, je nen pouvais plus. La main continua ses caresses sur ma cuisse, avançait millimètre par millimètre vers mon slip.
Elle commença à me masturber par-dessus mon slip, celui-ci était déjà humide. Elle lissait ma culotte le long de la fente, faisant légèrement pénétrer le tissu. Puis avec son index, elle enfonça complètement la culotte avant de la retirer doucement.
Elle continua de ma chuchoter à loreille : « Je vais te faire jouir, tu vas voir, petite vicieuse ! Mais surtout, tu ne jouis pas sans mon accord, je veux tentendre me le demander ».
Elle continua denfoncer délicatement ma culotte pour la retirer après, ça me mettait dans tout mes états, me laissant frustrée quelle naille pas plus loin. Ses doigts suivirent le contour du clitoris à travers le tissu. Javançai le bassin pour que ses doigts touchent mon petit organe.
Finalement, elle se mit à masturber franchement mon clitoris à travers le tissu, scrutant mon visage.
Jallais jouir. Jouir comme jamais, honteusement.
« Sil te plait, ça vient ! »
« Quest ce qui vient ? Dis le moi. Dis le à ta grande sur ! »
« JeJe vais joui.Aaaaaaaaahje jouis.oh oui »
« Chuuuuut, cest bien laisse toi aller. »
Je partais, ça navais jamais été aussi bon, le plaisir, aussi long.
Me laissant reprendre mes esprits, Sandrine se leva et sans me regarder :
« Tu viendras demain après-midi, à 14h dans ma chambre, en jupe et sans culotte. »
Elle quitta discrètement ma chambre.
Le lendemain, pas un mot de ce qui sétait passé la veille. Je ne vins pas dans sa chambre comme elle me lavait demandé, je voulais arrêter tout cela pendant quil était temps. Les jours passaient. De plus en plus, le soir dans ma chambre je me remémorais lépisode avec ma sur, je me masturbais à ce souvenir, en rajoutais.
Après deux semaines, je nen pouvais plus, jespérais un geste de sa part mais elle ne fit rien.
Alors, un jour, à 14h, je me décidai. Comme un pantin, je nétais plus moi, je me changeai. Je navais quune seule jupe, mon habitude allait plutôt aux pantalons. Une jupe, un chemisier, pas de sous-vêtements, respectant ainsi les consignes données deux semaines plus tôt, allant même au-delà. Je tremblais de mon audace. Lexcitation me gagnait à grande enjambées.
Je frappai à la chambre de ma sur.
« Entrez ! »
Elle travaillait à son bureau. Japprochais, rougissante, mal à laise.
Tout dun coup elle éclata de rire.
« Ce nest pas vrai, jamais je naurais pensé que tu le ferais ! »
« Jeje vais y aller, pardon, je naurais pas dû. » Dis-je confuse.
« Non, non, tu restes, maintenant que tu es là, on va faire quelque chose de toi ! Cest ce que tu veux, grosse vicieuse !»
Je mapprochai de son bureau.
« Ecoute, Sandrine, je ne sais pas ce qui ma pris de venir comme ça. Cest comme lautre jour, je me suis laissé faire mais je ne voulais pas. Je ne veux plus faire ça. »
Tout en mécoutant, elle commença à caresser mon genou, remontant petit à petit la jupe.
« Mais oui, bien sûr, et tu vas dire que tu naimes pas ça te faire cajoler comme une poupée, nest ce pas ? »
Sa main allait atteindre le haut de ma cuisse, juste à côté de mon sexe, là où cest le plus doux.
« Arrête, sil te plait. »
« Tu sais que tu me fais mouiller lorsque tu dis comme ça sil te plait !? Tu sais je vais bien moccuper de toi. Tu sens mon doigt qui approche de ta fente ?»
Je respirais bruyamment, je nen pouvais plus de désir, de plaisir. Ses doigts étaient maîtres de mon corps. Je ne pouvais pas bouger, à laffut de ses moindres mouvements responsables de mes plaisirs.
Elle colla sa main sur ma fente déjà mouillée, appuya, caressa. Elle effleura mon clitoris déjà sorti mais le contourna finalement pour revenir vers ma fente. Son doigt senfonça doucement, fit plusieurs aller et retour. Aucun bruit, seulement le clapotis causé par ma mouille trahissant mon plaisir. Sandrine ressortit son doigt et le porta à ma bouche.
« Tiens ma chérie, goûte comment tu es vicieuses. Allez, obéis-moi et je te donnerai ton plaisir. »
Elle força délicatement mes lèvres. Cétait la première fois de ma vie que je faisais une telle chose, mais je suçai le doigt comme une sucette au bon goût. Le goût fortement musqué allié à ma soumission augmenta mon plaisir de façon exponentielle. De son autre main, Sandrine reprit les caresses commencées sur mon vagin. Cette fois elle toucha mon clitoris, me lançant un plaisir électrique. Elle le pinça, le griffa à me faire mal tout en faisant coulisser son doigts dans ma bouche.
« Voilà, petite salope, tu peux jouir maintenant. »
Elle sortit dun seul coup le doigt de ma bouche et me claqua les fesses plusieurs fois comme pour me punir du plaisir que je prenais, tout en continuant de triturer mon clitoris.
Cela déclencha ma jouissance et comme si jattendais son ordre, je chancelai de plaisir, perdant léquilibre, je meffondrais sur ma sur.
« Eh ho, tas fini de te laisser aller ! Aller, dégage maintenant ».
Et je ressortis de la chambre rapidement.
Ce jeu dura longtemps, alla même plus loin il dura en fait jusquà ce que je quitte le domicile familial. »
Amandine avait écouté Anne-Sophie Girardin sans un mot, savourant son récit.
« Je comprends maintenant pourquoi, sous tes airs de sainte-nitouche, tu es si vicieuse ! Tu as été bien éduquée. »
Elle souffla à loreille dAnne-Sophie :
« Tu vois le vieux monsieur, là-bas, qui nous regarde ? Eh bien on va lui faire plaisir. Tu aimes ça, hein, faire plaisir aux messieurs ? Allez écartes tes cuisses ! »
Après son récit, cette dame à lallure distinguée nétait plus elle-même. Ou plutôt une autre elle-même qui nattendait, telle une poupée, que dêtre à la merci dune autre femme.
Obéissante elle écarta les cuisses, évitant de regarder ce vieux monsieur. Mais, et cétait peut-être pire car elle imaginait ce quil regardait et pouvait voir et penser.
Son récit ayant duré quelques temps, il ny avait quasiment plus personne dans le restaurant, à part elles deux, à labri des regards sauf de celui de ce monsieur qui lobservait maintenant avec attention.
« Oh oui on va être coquine ! Nest-ce pas grosse poupée ?! » Continuât elle à murmurer
Elle remonta doucement la courte jupe et caressa au passage ses cuisses.
« Quelle grosse vilaine tu es de te laisser faire comme ça devant un inconnu ! Je suis sûre que tu es capable de jouir comme ça devant lui ! Tes vraiment incroyable, on peut te faire faire nimporte quoi.»
Ses doigts avaient atteint le clitoris, lendroit le plus sensible de son anatomie. Son récit sur sa sur, les paroles dAmandine lexcitaient tellement quelle était déjà sur le point de jouir.
« Oui vas-y petite pute, laisse toi aller devant le vieux monsieur. Montre quelle salope tu es ! Je suis sûre quil peut voire combien tu es mouillée. »
Pendant quelle la masturbait, la faisant approcher de lorgasme, elle lui pinça un sein à travers son chemisier. Cela la fit partir : ses paroles, cet inconnu qui la regardait, limage quelle avait delle-même, la légère douleur sur son sein et bien sûr les doigts sur son clito la firent décoller.
Amandine mit sa main dans la bouche de Mme Girardin, celle-ci mordit de tout son plaisir afin déviter de crier ouvertement.
Pendant quelle se remettait de ce plaisir inouï quelle avait ressenti, Amandine, sans un mot, discrètement partit du restaurant. Mme Girardin se retrouva seule, honteuse de ce quelle avait fait et montré. Le vieux monsieur la regardait avec un sourire. Elle se précipita vers la caisse, paya sans regarder personne et sortit.
Bien quil fit nuit depuis longtemps, Anne-Sophie Girardin mit ses lunettes de soleil en sortant du restaurant et héla rapidement un taxi. Ainsi, le chauffeur de taxi ne pouvait voir les yeux brillants et les larmes qui coulaient doucement le long de ses joues. Elle se sentait sale et seule. Amandine, elle en était folle, cette jeune beauté cruelle qui prenait plaisir à lhumilier et elle, amoureuse qui ne savait résister. Comment est-ce que tout cela allait se finir ? En arrivant devant chez elle, elle pria pour que son mari dorme. Les griffures sur ses seins et surtout sa tenue exempte de sous-vêtements Il serait difficile dexpliquer tout cela.
Elle poussa la porte dentrée en silence et avança à pas feutrés lorsque son téléphone portable sonna. Fébrile, elle décrocha. Amandine.
— Salut ma grosse poupée, déjà rentrée ?
Anne-Sophie, parla bas :
— Oui, je viens darriver.
— Quel dommage, javais envie de toffrir mon petit bonbon.
Anne-Sophie frissonna
— Maintenant ?
— Tu nas pas envie de me lécher ?
— Euh, si bien sûr, bien sûr.
— Je suis toute humide tu sais. Déjà tout à lheure au restaurant Tu ne ten es pas aperçue mais jai ôté mon petit string et il est dans ton sac à main.
— Dans mon sac à main ?
Anne-Sophie fouilla précipitamment et trouva le petit bout de nylon humide au fond du sac. Elle navait même pas remarqué. En touchant létoffe, elle savait quelle ne résisterait pas, où que cette jeune garce lemmène, elle la suivrait, aveuglément. Cest au même moment que la lumière salluma et que son mari apparut, bedonnant dans son pyjama rayé.
— Ma chérie, mais que fais tu ?
— Euh, rien rien, retournes te coucher, jarrive.
— Mais, tu es au téléphone, il est déjà 2 heures du matin ? Et quest-ce que cest que cette tenue ?
— Je suis sortie avec une amie, j’arrive mon chéri.