La lourde porte de l’immeuble se ferme bruyamment derrière nous. Ela pose sa main sur mon épaule et me presse d’entamer les deux marches qui nous séparent de l’ascenseur.
— « Allez Lise, ne fais pas ta timide ! Je te dis qu’il est super sympa ! »
J’avais hésité à sortir avec mon amie ce soir-là. Il est vrai que le moral était en berne et qu’elle a été contrainte d’utiliser de nombreux arguments pour me sortir de ma bulle.
Ela avait ce don de convaincre les gens et de leur donner la banane même si elle devait leur annoncer un cancer en phase terminale. Un long sourire coupait son visage, au même titre que deux mèches de cheveux auburn qui ceinturaient ses jolis yeux bleus. Le reste de sa longue tignasse était attachée dans un gros chignon où elle avait planté deux baguettes. Ses yeux en amandes trahissaient une ascendance asiatique, au même titre que la texture de ces cheveux lisses. Tout cela lui avait valu le petit surnom de « mon sushi », donné à peine quelques jours après que l’on se soit rencontré à mon arrivée à Toulouse.
L’ascenseur fait ouvrir ses portes. Comme dans la majorité des vieux bâtiments du centre-ville historique, il était étroit et poussait à la promiscuité. Elle me pousse dedans la première et vient se glisser à peine un pas derrière moi. Je pouvais sentir la chaleur de sa présence et le pli de sa robe caresser mon jean.
Heureusement que l’ascenseur ne comportait pas de miroir, car il aurait trahi mon teint rouge tomate. Ela était très jolie, une beauté qui n’avait rien d’artificiel comme beaucoup d’autres. Un simple coup de crayon sous ses yeux suffisait à lui donner un regard mêlant joie et malice. Ses hanches étaient bien dessinées et la nature avait fini de tricher dans la répartition des bons points en lui offrant une poitrine d’une taille que je jugeais idéale.
L’ascenseur monte doucement en grinçant un peu. À chaque étage je sens la chaleur palpiter dans mon corps et mon visage. Je n’ose me retourner pour dévoiler à Ela dans un silence gêné que sentir sa présence si près ne me laissait pas indifférente.
J’ai toujours eu une attirance pour les filles, malgré que je sois abonnée au sexe opposé depuis l’âge de mes 15 ans. Je n’ai jamais osé en parler. Mais beaucoup de filles me semblaient banales ou trop lisses pour vaincre ma timidité. Ela est l’une des premières à avoir brouillé les frontières.
Si je m’étais déjà laissée aller à quelques fantasmes la concernant, je n’avais jamais osé tenter quoi que ce soit. Ela était une amie avec qui je me sentais particulièrement bien, toujours positive : un vrai coup de foudre amicale ! Et peut-être même plusmême si je refusais de pleinement le reconnaître.
Il faut dire que j’avais très peur d’oser quoi que ce soit, de crainte de la voir s’éloigner de moi. Je me contentais donc de rêver secrètement d’avoir l’occasion de lui avouer que j’aurais aimé la découvrir plus intimement que nous n’avions pu le faire jusque-là.
La porte de l’ascenseur s’ouvre maladroitement sur le dernier étage. Je laisse échapper un petit soupir de soulagement alors que la tension s’évapore lorsqu’elle sort de la cabine. Je me retourne pour découvrir devant nous un long couloir sombre menant à une unique porte d’où s’échappe une raie de lumière.
« Un peu plus et on se croirait dans un film d’horreur ! Mais j’ai de la chance, tu es la plus blonde de nous deux. » s’exclame Ela en riant doucement.
Elle pose sa main sur mon épaule. Je manque de sursauter et mon coeur fait un bond.
— Allez, passe devant, s’il y a un monstre, il est pour toi !
J’avance jusqu’à la porte en charmante compagnie. Ela semble chercher la sonnette et finit de reporter son attention sur le beau marteau de porte représentant un Dieu nordique dont le nom m’échappait.
Clac. Clac. Clac.
Nous attendons quelques secondes. Deux coups de clés se font entendre et la porte s’ouvre. Un relent d’encens parvient à mes narines, si bien que je croyais à cet instant avoir ouvert la porte d’un Temple antique ou d’un portail magique.
L’homme qui se tenait devant nous aurait très bien pu venir de ces univers parallèles. Plutôt grand, brun, les cheveux longs libres et sauvages jusqu’au milieu du dos, ses yeux noirs semblaient me transpercer. Il avait une barbe assez fournie, comme les Nordiques, même si la couleur de ses cheveux semblait en décalage avec les clichés
Il était plutôt fin de corps, serré dans un gilet élégant et une chemise de goût bordeaux. Son jean le moulait bien. Ce n’était pas l’image d’Épinal du Viking musclé que l’on peut voir au Hellfest. Il ne tenait pas la comparaison au niveau de la carrure, mais il se détachait clairement de la masse pour ce qui est du charme. Il dégageait quelque chose demystérieux. De mystique. Ses yeux et son allure auraient pu le faire passer pour un voyageur temporel ou un alien. Ou les deux.
— Mesdemoiselles, bienvenue dans mon antre !
« Salutations Homme du Nord ! Offrirez-vous le gite et le couvert à deux belles sirènes en détresse ? » s’exclame Ela avec un ton théâtral.
« S’il sied à ces belles sirènes de s’avancer sur la terre fermeje leur offrirai volontiers de quoi étancher leur soif. Si bien sûr elles promettent de ne pas me dévorer après avoir chanté. » répond le garçon avec le même ton joueur, tout en exécutant une petite révérence.
— Vous avez surtout à craindre qu’il ne pleuve si nous nous mettons à chanter
Ils rient tous deux et se font la bise. Je reste un peu en arrière. Ela me tire le bras pour m’approcher de notre hôte avant de disparaître dans l’appartement.
« C’est Lise, elle est timide ! » pouffe-t-elle en cherchant à me mettre mal à l’aise.
Je manque de trébucher sur lui, mais je me retiens in extremis. Je le salue et lui fais la bise.
— Bonsoir belle demoiselle, moi c’est Björg .
Ela, au loin, était déjà entrée dans la cuisine et sortait les bouteilles d’alcool. Elle ne pu s’empêcher de crier au loin.
— Oui, Björg, comme la marque de yaourts !
Léger rire pincé de notre hôte qui m’invitait à entrer à mon tour.
Son appartement était assez grand et possédait une qualité inestimable : une terrasse en centre-ville ! Mais ce qui m’interpellait le plus n’était pas tant l’agencement de ce duplex que sa décoration.
L’ancienne religion nordique semblait être sa passion. De nombreuses statuettes et représentations runiques tapissaient chaque pièce. Une grande bibliothèque occupait la plus grande partie du séjour. Quelques armes anciennes trônaient, donnant une ambiance très médiévale voir ésotérique au lieu.
Je sens une main chaude se poser sur mon épaule. La voix de Björg se fait entendre et son souffle chaud frôle ma nuque.
— J’espère que tu te sentiras bien ici.
— C’est très bien décoré chez toi. Tu es scandinave ?
— J’ai un peu triché, en fait mes parents viennent du Hanovre, en Allemagne, à la frontière danoise. Mais les pays du Nord m’ont toujours passionné .
— Je voisj’aimerai bien que tu m’en parles !
Commençait alors une petite visite guidée dans les méandres des temps anciens. Björg me présentait chaque dieu et chaque déesse qui semblait comme habiter avec lui. Il me présentait quelques anecdotes historiques et Ela avait eu le temps de préparer des lignes entières de shots, avant de nous les apporter sur la table du salon. Tout passait si vite en si belle compagnie
— Merci de m’avoir parlé de tout ça, Björg .
— De rien Lise, soit la bienvenue, assieds-toi. .
Je m’échouais dans un pouf et mon regard croise celui d’Ela. Son sourire ne l’avait toujours pas quitté. Et à cela, s’était ajouté un regard de malice.
Alors que Björg se trouvait à un mètre de nous le dos tourné, elle le désignai de la tête et mimait une phrase, comme si elle hurlait, mais sans qu’un son sorte de sa bouche. Je lis sur ses jolies lèvres
— Il est canon hein ?!
Je lui rends son sourire en balançant mes yeux en arrière comme si je ne voulais pas le reconnaître. Dans ma tête, j’ajoutais qu’il n’était pas le seul à être canon icila soirée s’annonçait rude pour mes hormones
Une musique très terrienne avec des tambours ponctuait la nuit qui semblait être hors du temps et de l’espace. Les heures s’enchaînaient au même rythme que les verres d’alcool.
Nous faisons plus ample connaissance, notamment de notre hôte, qui derrière ses airs de beau ténébreux, semblait se cacher un homme sensible, raffiné et profondément bienveillant. Son côté calme et mystérieux me faisait me sentir en sécurité avec lui.
Je sentais parfois sur moi le poids de son regard, mais j’évitais de le croiser de peur de dévoiler un intérêt réciproque trop vite.
Nous étions déjà bien guillerets lorsque Ela proposa un autre jeu à boire.
« Action ou vérité ! » lance Ela avec un sourire satisfait de victoire, comme si elle avait attendu toute la soirée pour dévoiler son plan.
« Ça me va » répond Björg, impassible dans son air mystérieux.
Je hochais la tête avec mon sérieux habituel avant de craquer et de rire nerveusement. Mon coeur commençait à battre la chamade et sur l’instant, j’aurais pu étrangler Ela pour toutes les questions indiscrètes qu’elle me forcerait à révéler au grand jour !
« Je commence ! » crie Ela, tout en s’écroulant en arrière de rire. Ela aurait été très convaincante dans un rôle de diablesse au rire sardonique.
Björg et moi la regardons avec un mélange d’amusement et de doute. Nous nous demandons bien d’un regard quasi complice ce qu’elle allait inventer
— LISE, à toi !!
Je soupirais en même temps que mon sushi sadique me lançait la première dans l’arène.
« Vérité » répondais-je avec une certaine réserve.
Björg ne put s’empêcher de sourire. Ela prit son visage dans ses mains.
— Pourquoi j’en étais sûre ?! Allez Björg, décoince-là un peu, à ce rythme-là on n’est pas prêts de connaître sa position sexuelle favorite !
Je sentais le sang s’accumuler dans mon visage. Je bus une grosse gorgée d’un alcool fort pour cacher ma tension intérieure. Björg prit le temps de la réflexion et posa sa question.
— Lise, es-tu célibataire ?
— Oui ! .
Ouf. Je soupirais intérieurement que la question soit si facile. Je sentais que Björg gardait ses cartes le temps de laisser tourner la roue du jeu afin de voir quel type de joueuses nous étions.
Ela souriait bêtement et rigolait sous cape. Elle s’exclama d’un air dépité.
— Roooooh Björg, c’est du classique !
— Désolé ! Je ne la connais pas depuis longtemps, je ne voulais pas la mettre mal à l’aise. .
— On est là pour s’amuserallezrepose une question. Mais une VRAIE question. .
Mon coeur s’emballait de nouveau en entendant Ela pousser Björg dans la mêlée.
Je fixais malgré moi les yeux de Björg avant de me raviser. Un instant, j’ai senti qu’il était entré dans ma tête, découvrant l’un de mes secrets. Une sensation inexplicable. Je le savais, il le savait.
— Lise, j’aimerais savoir si tu es attirée par une fille en secret.
Mon champ de vision se rétrécissait et mon coeur palpitait frénétiquement. Merde Comment? Björg me regardait avec pour la première fois un regard des plus joueurs. Mais c’est surtout le regard d’Ela qui me mettait mal à l’aise. Qu’allais-je répondre ?
Je sondais mon esprit et fut happée par les yeux d’Ela. Et si c’était le bon moment pour planter la graine du doute en elle ? Oserais-je lui dire que c’était elle ?
— Ooui.
Je me tapais intérieurement la tête contre un mur en m’entendant lâcher mon secret avec une vulnérabilité des plus apparentes.
Un petit silence s’installa. La tension était palpable. Ela abaissa ses yeux et j’eus le plus grand mal à sonder le sens de sa réaction. Quelques secondes passèrent et le malaise sembla s’estomper quand Ela me sourit du coin des lèvres, comme si elle acceptait de découvrir ce secret et de le comprendre. Mais plus qu’une simple acceptation, je sentais que j’avais bousculé quelque chose. Dans ses yeux, je découvrais que j’avais touché une part d’elle que je ne connaissais pas encore. Une part secrète, une porte ouverte, qui ne demandaient qu’à être explorées
« Je crois que c’est à Ela maintenant ? » reprit le seul homme de la pièce.
« En effet ! » s’exclama Ela, se cachant de nouveau derrière sa bonne humeur et son entrain habituels.
— Action ou vérité ?
« Action ! Bande de coincés » répondit Ela, en ricanant.
Je me doutais parfaitement de pourquoi Ela m’avait invité chez Björg. Il suffisait de voir comment elle le dévorait du regard pour comprendre qu’elle le trouvait à son goût.
Nos deux regards se croisèrent un instant. Je décidais de mettre les pieds dans le plat
— Ela, embrasse Björg.
Je sentais Ela tressaillir avec un mélange de surprise – très convenue – et une pointe d’excitation. Elle se mit à rire comme une adolescente qui s’apprêtait à faire son premier baiser au jeu de la bouteille. Les bonnes recettes ne changent jamais
« D’accord. » répondit le garçon, qui ne semblait pas très gêné par la situation.
Mon sushi qui avait pourtant tout d’une grande-gueule ne dit rien en s’approchant de Björg, comme sincèrement émue par cet instant. Je ne loupais pas une miette de cette scène, n’osant même pas déglutir de peur de briser quelque chose.
La main de Björg se posa sur l’épaule d’Ela et il approcha ses lèvres des siennes. Et doucement ils échangèrent une suite de petits baisers qui bientôt laissèrent place à un quelque chose de beaucoup plus osé. La main d’Ela se plongea dans les cheveux de Björg comme si elle voulait empêcher sa prise de s’échapper du contact de sa langue que je voyais passer dans la bouche du beau nordique.
Je regardais leur très long baiser avec un mélange de jalousie et d’envie. Je ne savais pas lequel des deux j’aurais aimé le plus embrasser de la même manière.
Leur étreinte s’acheva dans un long silence complice. Ma présence les empêchait sans doute d’aller plus loin. J’aurais volontiers disparu pour leur laisser le champ libre, mais je ne pouvais me faire à l’idée de quitter ces deux êtres avec lesquels j’étais si heureuse de partager cet instant.
Je sentais Ela bien moins pimpante qu’avant ce long baiser. Lorsque je vis ses yeux, je sentis que si Björg n’était pas là, elle exulterait en sautillant partout comme elle avait l’habitude de le faire lorsqu’elle recevait une bonne nouvelle. Je lisais également dans son sourire un « Merci » complice.
Björg lui semblait prendre les choses avec un certain plaisir, mais un trouble bien moins prononcé. Mystérieux jusqu’au bout, ce jeune homme C’est d’ailleurs lui qui relança le jeu.
— Ela c’est à toi
Elle sembla réfléchir un peu. Puis elle désigna Björg.
— Björg, action ou vérité ?
— Après une telle entrée en matière, j’hésite vérité !
« Ah tiens » s’exclama Ela, avec une pointe de déception mêlée à de l’impatience.
— Björg, as-tu déjà fantasmé et couché avec deux filles en même temps ?
La question était tellement osée vu le contexte que lui comme moi pouffa de rire. Je sentais que nous étions tous deux un peu gênés par la question
« Ça fait deux questions ça ! » répondit-il avec un ton plaisantin.
« Oui roh allez accouche ! » rétorqua Ela.
« Ouij’ai déjà fantasmé sur deux filles, mais je n’ai jamais eu le plaisir de partager mon lit avec deux belles créatures pour échanger des baisers. » avoua t-il, avec un petit air de poète romantique.
Ela et moi manquâmes d’exploser de rire tant c’était à la fois mignon et excitant, il faut l’avouer ! À cet instant, dans mon esprit, ce n’était plus vraiment un fantasme si lointain
« D’accord Björg ! Nous en prenons bonne note. » surjoua Ela comme si elle notait ce secret dans les nombreux dossiers qu’elle possédait sur à peu près tout le monde.
« À toi ! » dis-je à Björg.
Il me regarda un instant et j’eus le plus grand mal à garder mon sourire de façade. S’il pouvait me déshabiller d’un simple regard, il est probable que je n’aurai plus grand chose sur moi
« Action » répondit Ela, notant le regard complice que nous partagions avec sa fraiche conquête.
— Ela, j’aimerais que tu embrasses Lise.
Je me mis à trembler en entendant sa proposition. J’aurais pu aisément lui taper l’épaule, le disputer, ou le prendre dans mes bras, les trois en même temps. Un mélange de malaise, d’envie et d’euphorie me tenait le coeur. Il me fallut au moins cinq très longues secondes pour que j’ose tourner mes yeux vers Ela en appréhendant sa réponse. Je ne sais pas comment j’aurais pu prendre un refus
— Hmmd’accordsi tu veux bien Lise
Je me surpris à prendre les devants en parcourant la totalité de la distance qui nous séparait l’une de l’autre. Je plongeais mes yeux dans les siens et chercha ses lèvres. Alors que nos lèvres rentraient en contact les unes avec les autres, je sentais un feu exploser partout dans mon corps. Mon coeur aurait pu sortir de ma poitrine pour rejoindre le sien. J’avais horriblement peur qu’un simple smack fût ma seule récompense pour m’être ainsi avancéemais à ma grande surprise elle ne s’éloigna pas une fois que le premier baiser fut échangé. Mon Dieu, que ces lèvres avaient bon goût !
Si nous n’osions l’une et l’autre venir nous caresser les cheveux ou serrer notre nuque pour que nos lèvres ne se quittent plus, je décidai d’avouer à Ela qu’elle m’attirait bien plus qu’une amie. Ne sachant quels mots choisir et ne pouvant lui dire à haute voix sans quitter ses lèvres que j’avais tant désirées, je décidai de simplement lui caresser la main et de la prendre dans le creux de la mienne. Et à cet instant, peau contre peau, que je sentis qu’elle la serra comme pour m’avouer qu’elle ressentait la même chose
Je ne sais pas combien de temps dura notre long baiser, où sa langue vint à son tour rejoindre la mienne et danser avec, mais c’était une délicieuse éternité. J’eus le plus grand mal à m’éloigner d’elle et y consentit avec un pincement au coeur.
Björg nous regardait avec un mélange d’émotion et de satisfaction. Je savais qu’il avait compris que notre relation avec Ela n’était pas aussi simple qu’il n’y paraissait.
Nous regagnons chacun notre place, écrasés par un silence total. Je ne savais plus quoi dire. Et visiblement, Ela non plus. Elle semblait très perturbée et plongée dans ses pensées
Björg nous regarda à tour de rôle puis sans dire un mot il ouvrit ses bras pour que nous venions à son contact. C’était fait avec beaucoup d’élégance, si bien que ni l’une ni l’autre n’avons pas hésité à le rejoindre.
J’appuyais ma tête contre son torse et Ela vînt partager cet espace avec moi. À cet instant, j’avais le plus grand mal à ne pas pleurer d’émotion. Ela caressa mon visage du revers du doigt et me fit l’immense honneur d’un baiser qui, même s’il était bref, m’apaisa immédiatement.
Björg passa ses deux mains dans nos cheveux. Pendant quelques minutes, nous restèrent ainsi lovés dans un câlin sans mots. Et puis je décidai de lever mes yeux vers notre hôte et pressai mes lèvres contre les siennes.
À cet instant, je me sentais pleine de gratitude à son égard. Et il est vrai que dès mon arrivée, il m’avait charmé par son charme et sa bonté. Je l’embrassais ainsi tantôt pour le remercier que par une envie sincère de partager cet instant avec lui
Il embrassait divinement bien et je comprenais aisément pourquoi Ela n’avait pas que difficilement quitté son étreinte. Il sentait bon. Sa langue à la fois tendre et joueuse passait sur mes lèvres, c’était très érotique. Je sentais les papillons frétiller dans mon bas ventre.
Il quitta mes lèvres pour accueillir celles d’Ela et les deux s’embrassèrent pareillement. L’une de mes mains passa dans le cou et le dos d’Ela, tandis que l’autre glissa sur la cuisse de Björg.
Je sentais la main du premier glisser le long de mon cou et descendre dans mon décolleté pendant que celle d’Ela remontait sur ma cuisse arrière pour longer mes fesses du bout des doigts.
Cette dernière défait lentement chaque bouton de la chemise et du gilet de notre hôte. Et je m’associe à son petit jeu en fixant Björg dans les yeux de mon regard le plus coquin.
La complicité entre nous était évidente. Nous n’avions échangé aucun mot. Nos caresses parlaient pour nous. Sentir le regard enflammé d’Ela sur mon corps et dans mon âme me faisait vibrer. Je me sentais libérée de mes doutes et prête à assouvir toutes mes envieset les leurs.
Le torse nu de ce délicieux inconnu était à présent offert à nos baisers. Nos lèvres humides parcouraient la longue distance entre ses épaules et son ventre de manière presque synchronisée. Ela me lançait un regard complice.
Elle était plus aventureuse que moi, cela ne faisait aucun doute. Sa main passa sans vraie subtilité sur le sexe de Björg encore lové dans son jean. Plus pour longtemps. Sa braguette céda à ses avances. Rapidement le boxer tomba au champ d’honneur. Et Björg fût ainsi le premier mis à nu.
Le garçon était bien équipé. Sans vulgarité. Sa verge était bien droite et son gland était chatoyant. Le soldat était au garde-à-vous. En même temps, à cet instant je sentais pareillement mon sexe en feu et l’humidité bien présente. Comment résister à un homme et une femme à la fois tendres, complices et beaux ? Et alors à deux jolies femmes prêtes à assouvir un fantasme avoué avec quelques grammes d’alcool dans le sang pour vaincre toute timidité ?
Ela commença les hostilités sur sa lancée. Sa tête plongea au niveau des testicules de Björg et une langue joueuse remonta son membre vigoureux accompagné d’un regard des plus tentateurs. Je regardais la scène sans pouvoir résister à glisser ma main entre mes jambes pour me caresser.
La langue d’Ela avait laissé un fin filet de salive sur tout le sexe qu’elle désirait. S’armant d’un sourire très sournois et d’un regard de braise, elle lui offrit sa bouche. La verge disparue lentement dans la belle bouche d’Ela, délicatement serrée entre des lèvres gourmandes et coquines. Elle commença des vas et viens très osés, semblant pousser le sexe masculin dans sa gorge, ce qui semblait lui plaire au plus haut point. Notre hôte lâchait déjà un soupir d’aise : l’excitation était à son comble.
Il était hors de question pour moi d’interrompre ce délicieux ballet. J’aurai bien le temps de m’occuper de Björg plus tard. Mon attention était portée sur Ela.
J’étais tellement absorbée par la belle fellation qu’offrait Ela à Björg que je ne m’étais même pas rendu compte que ma main s’était glissée dans le soutien-gorge d’Ela. J’en prenais conscience alors que la chaleur de sa poitrine remontait le long de mes doigts. J’adorais ses seins. Ils me faisaient déjà tellement d’effet rien qu’en les regardantles avoir entre mes doigts, massés doucement, était un rêve éveillé.
Il était hors de question qu’elle soit déçualors j’entrepris de commencer à jouer avec ses tétons en les faisant rouler entre mes doigts. Je les pinçais doucement et je sentais progressivement qu’elle prenait autant de plaisir à avoir la bouche pleine qu’à se faire peloter par mes mains.
Je retirais son soutien-gorge totalement pour m’offrir la vue de sa belle poitrine. La pointe de ses seins était légèrement relevée. C’était à la fois peu commun et exotique. Ela avait vraiment de la chanceelle était le fruit d’un mélange eurasiatique qui avait pris le meilleur des deux côtés. Ses tétons quant à eux étaient déjà bien durs et semblaient me provoquer.
J’approchais mes lèvres de ses seins et lui fit sentir mon souffle chaud, puis le contact humide de ma langue partout sur ses rondeurs. Je dessinai des cercles avec ma langue autour de ses tétons avant de les glisser dans ma bouche. J’étais tellement excitée de pouvoir passer aux choses sérieuses avec elle que je retins in extremis un petit gémissement de plaisir.
Je les sentais tous durs dans ma bouche. Je les dorlotais comme si je serrais Ela dans mes bras pour l’embrasser pendant des heures. Je semblais bien faire, car Ela lâcha un gémissement de plaisir en passant ma main dans mes cheveux, avec un mélange de douceur et d’impatience.
Je me laissais porter par mon envie de la satisfaire comme jamais. Alors je m’intéressai à son ventre en l’embrassant, tout en retirant son bas. Ses jambes étaient effilées et vraiment belles. Cette femme avait-elle quelconque défaut ? À part peut-être de n’avoir qu’une seule bouche ?
Elle portait un string de dentelle noir et son soutien-gorge complétait l’ensemble. Elle semblait prête à toute éventualité avec Björg. L’était-elle avec moi ?
Je déposa des baisers chauds sur tout l’intérieur de ses cuisses en remontant doucement pour venir lécher le contour du tissu qui couvrait son sexe. J’avais terriblement envie de la goûter. Et visiblement elle aussi, car elle semblait frissonner et parfois trembler sous la menace de ma langue
Mes doigts glissèrent sous les ficelles de son sous-vêtement pour le faire glisser le long de ses cuisses. Se dévoila à mon regard plein d’envie l’objet de tant de désir
Son sexe était fin, discret, à l’opposé de son caractère sanguin et enjoué. Un fin filet de cyprine trahissait une excitation très intense. Son clitoris semblait m’appeler de sa cachette en dépassant doucement, dur et rouge, prêt à être dévoré.
J’embrassa ses grandes et petites lèvres comme je dégustais celles de sa bouche. Sentir qu’Ela m’offrait son intimité, me rendait folle de désir pour elle et l’émotion atteint mes lèvres. Je les animais sur tout son sexeet le bout de ma langue prit bientôt le relais.
Mon Dieu, que sa cyprine était délicieuse
Ma langue céda à l’envie de s’élargir pour pleinement laper ce sexe offert à ma gourmandise. Le premier contact de ma langue sur l’ensemble de son sexe jusqu’à son clitoris lui arracha un gémissement de plaisir à moitié étouffé par le sexe de Björg encore dans sa bouche.
Son clitoris gonflé entra rapidement entre mes lèvres pour être sucé avec passion. Doucement enlacé, il commença à danser et rouler sous ma langue joueuse. Ela semblait comblée, ne contrôlant plus ses râles de plaisir, s’acharnait sur Björg dont je croisais le regard.
Son regard était un peu gêné. Le pauvre devait être tellement excité qu’il devait lutter de toutes ses forces pour ne pas craquer et jouir dans la bouche d’Ela qui semble t-il avait un talent certain. L’égo masculin l’empêchait sans doute de se laisser totalement aller au plaisir de peur de nous décevoir Pourtant j’aurais sans problème aimé lui offrir sa jouissance en nous occupant le temps qu’il retrouve sa vigueur
Il retira son sexe de la bouche d’Ela et me regarda. Il s’approcha de moi alors que j’étais à quatre pattes pour faire plaisir à Ela. Celle-ci ne semblait guère vexée, plutôt satisfaite, de voir Björg jouer avec les limites de sa jouissance. Elle se tournait à son tour vers moi, laissant plus d’amplitude à ma langue pour la satisfaire en la léchant avec toujours autant d’appétit.
Elle prit mes cheveux entre ses doigts, se laissant pleinement aller au plaisir. Visiblement, je m’y prenais bien. Très bien même. Elle était en feu. Pour rien au monde je n’aurai arrêté de lui faire plaisir
Je sursautai quand Björg caressa mes fesses. Il retirait mon jean doucement. Je le laissai faire et caressa sa cuisse de mon pied pour l’inciter à continuer ses avances. Je sentais mes fesses à l’air. J’espère que mon ensemble rouge lui plaisait
Ses mains parcouraient mes fesses et j’eus du mal à résister à l’envie de les accompagner. Ses lèvres chaudes embrassèrent l’arrière de mes cuisses et mes formes. Visiblement, j’étais plus qu’à son goût. Je sentais son excitation sur le fil de sa langue.
Mon sous-vêtement chuta sur le sol quand il le retira. J’étais maintenant offerte à lui. Je me concentrais sur Ela afin qu’elle ne se sente pas délaissée, même si elle semblait bien trop en extase sous mes coups de langue pour se soucier d’autre chose. Ses petits gémissements me rendaient folle d’excitation.
Le souffle chaud de Björg me ramena aux sensations de mon propre corps. Ses lèvres embrassèrent mon sexe. Je sentais sa langue chaude qui dessinait le relief de mes lèvres. Il les suçaient doucement. Sa langue me lapait et j’étais presque gênée en sentant ma mouille couler le long de ma cuisse. Sous le choc d’un tel plaisir, je laissais échapper malgré moi un lent soupir de plaisir, qui sembla l’encourager. Il mit encore plus de coeur à l’ouvrage, serrant mes cuisses entre ses bras pour s’approcher au plus près de moi. Il me dégustait avec une certaine dévotion et sous ses coups de langue, je me sentais comme une déesse.
Je frissonnais de savourer le bout de ses doigts à présent taquiner ma vulve. Ils entrèrent doucement en moi. Il avait de grandes mains et ce détail avait son importance Je sentais pleinement ses phalanges à l’étroit en moi. C’était si bon de sentir ces vas et viens m’envahir. Cela semblait beaucoup l’amuser. Il orientait ses doigts dans tous les sens en cherchant à me donner le plus de plaisir possible.
En remuant subtilement mes fesses, j’essayais de lui faire comprendre qu’il pouvait utiliser plus que ses doigts. À vrai dire, j’aurai pu m’offrir tout à lui sans réserve tant j’étais enivrée par l’envie et désinhibée par l’alcool.
Je le sens se lever et entends quelques pas au loin, un tiroir qui s’ouvre et la même mélodie au retour. Un étui de préservatif est jeté au loin. Il semblait que je ne pouvais plus reculer. Je choisissais le contraire, je cherchais le contact de son sexe en me reculant pour lui montrer mon désir pour lui.
Je donnais quelques derniers coups de langue à Ela qui sembla tressaillir de plaisir avant de lâcher un cri de jouissance tout en se laissant tomber en arrière.
— Oh putain Liset’es trop douéemerde
Si Ela avait facilement tendance à avoir un langage fleuri, les mots choisis semblaient tellement venir du coeur que le mien fonda d’émotion. Si j’aurais aimé à cet instant avoir ses bras et ses lèvres pour me sentir lovée contre elle, je ne pouvais que voir le délicieux profil de son sexe trempé et son corps reposant de tout son long, ses bras dessinant des angles droits alors qu’elle tenait son visage entre ses mains.
Je laissais juste filer quelques caresses sur ses cuisses qui la firent sursauter. Il était temps que je la laisse regagner ses espritsde toute manière une pression sur mon sexe me ramena rapidement sur un autre théâtre de plaisir.
Björg avait posé ses mains sur mes hanches et me tirait vers lui. Je sentais son sexe délicieusement dur et ardent malgré le bout de plastique entrer en moi. Il faisait les choses doucement, mais il n’y avait guère besoin de tant de précautions. Je le poussai en moi d’un coup de rein en venant plaquer mes fesses contre ses cuisses. Je m’empalai sur lui et il lâcha un juron de plaisir sous l’effet de surprise.
Je le sentais reprendre ses esprits et armer ses mains sur mes hanches. Il commença de lents vas et viens. Je baissai la tête entre mes épaules, le plaisir m’envahissant. Je m’abandonnais à ses envies. Il accéléra. Je sentais ses testicules claquer sur mon clitoris. Je le sentais prendre sa vitesse de croisière et se lâcher pleinement en y allant de plus en plus fort. C’était puissant et sauvage. Délicieux.
Absorbée par les sensations qu’il m’offrait, je n’avais pas noté qu’Ela s’était redressée et me regardait me faire prendre avec un fin sourire.
« Dites donc coquine, c’est moi qui l’excite et c’est toi qui en profites » dit-elle en venant embrasser mes lèvres.
Je n’avais pas l’occasion de m’en excuser et quand bien mêmeje sentais que me voir prise par Björg l’excitait beaucoup. Elle se retourna et se glissa sous moi afin d’atteindre mon sexe et celui du mâle qui semblait prendre pleinement son pied en m’envoyant une fessée bien dosée qui me fit sursauter de plaisir.
J’avais de nouveau devant moi le sexe d’Ela offert. Malheureusement, je ne pouvais baisser la tête assez confortablement pour la lécher de nouveau. Alors je libérai l’une de mes mains pour la caresser. Et sentant que nous n’étions plus à ce simple stade, je décidai de glisser mes doigts en elle.
Pas simplement un ou deuxje décidais d’essayer d’en mettre bien plus. Au tressaillement du corps de mon sushi, le pari était visiblement réussi. Trois doigts s’infiltraient en elle.
Et c’est alors que je sentis la langue d’Ela plaquée sur mon clitoris. Elle débuta un délicieux manège qui mêla le plaisir de la pénétration et de la stimulation clitoridienne
J’avais le plus grand mal à continuer d’enfoncer mes doigts entre les cuisses de celle qui me donnait tant de plaisir. D’un naturel introverti, j’exprimais rarement ce que je ressentais. Mais là, c’était trop intense. Je cria et me laissa totalement aller, manquant de m’écrouler tellement les forces m’abandonnaient. L’orgasme me transperça et mon corps se prit d’une série de soubresauts.
Björg me soutenait les fesses et semblait apprécier lui aussi la chaleur de la langue d’Ela qui passait sur ses testicules. Elle ne cessait jamais de me surprendre
Je regagnais tant bien que mal mes esprits. Mes bras ne soutenaient presque plus rien. Je me laissai rouler sur le côté, sortant maladroitement Björg de mon vagin, afin d’éviter d’écraser Ela sous moi.
« On dirait que tu as aimé » lança Ela, sournoisement.
« T’as pas idée » répondais-je dans un long soupir.
Le pauvre Björg n’avait pas le temps de soupirer qu’Ela le tirait sur elle pour l’embrasser avec fougue. D’ailleurs, ce n’était plus vraiment des baisers. Si Björg avait été un gâteau, il ne resterait plus rien de lui. Je la vois tirer son visage vers le sien et le tourner pour atteindre son oreille.
Si je ne percevais pas les mots murmurés, Björg sembla en être tout excité et s’infiltra en elle avec une certaine hâte. Je la voyais enrouler ses cuisses autour de lui, comme une prédatrice refermant le piège sur sa proie. Les deux amants s’adonnèrent à ébat particulièrement intense, Björg semblant tout donner pour contenter l’avidité d’Ela qui le dévorait du regard.
De longues minutes passèrent où je les voyais furieusement s’offrir l’un à l’autre. Remise de mes émotions, je décidais de venir goûter de nouveau les lèvres de mon amie en m’allongeant à côté d’elle.
Une longue embrassade débuta, sous le regard complaisant de Björg qui ne manquait pas une seule seconde de ce spectacle. Comment aurait-il pu ? Nos langues féminines se dévoilaient à lui tels des trésors tant convoités. Il suffisait de voir ses yeux émerveillés et enflammés pour se rendre compte que bientôt il ne pourrait plus contenir son plaisir
Sans même nous concerter avec Ela, nous avions décidé de jouer notre petit jeu de séduction à l’attention de ce beau mâle qui avait été plus que convaincant pour nous contenter. Telles des succubes de l’enfer, l’envie de le rendre fou nous plaisait autant à l’une que l’autre.
Ela profita d’une micropause de Björg pour le repousser hors d’elle et se mettre à genoux. J’imitai ma partenaire de jeux. Nos regards se plantaient à présent dans ceux du jeune homme qui ne pût s’empêcher de commenter.
— Oh putain
Qu’il était bon de jouer avec les fantasmes d’un homme. Il était totalement désarmé face à nous. Avide. Ela pressa ses doigts à la base de son pénis et retira doucement le préservatif, libérant son sexe chaud et dur d’un emballage fortement indésirable. Elle se précipita sur ses testicules pour les lécher chaudement.
Pour ma part, j’avais décidé de saisir ma chance de le goûter. Je m’approchai du haut de son sexe, léchant son gland avec un regard joueur qui me surprenait moi-même. Je glissai son sexe entre mes lèvres et prenais déjà un malin plaisir à le sentir palpiter d’excitation au contact de ma langue. Je m’appliquais maintenant pour le faire craquerjouant à le glisser à l’entrée de ma gorge, suçant son sexe de mes lèvres bien serrées comme s’il était entre les cuisses de l’une d’entre nous.
Je sentais son sexe grossir toujours un peu plusbientôtquelques vas et viens de mes lèvres et
Cela arriva presque sans prévenir. Il se retira brusquement de ma bouche et eut à peine le temps de prendre son sexe en main qu’il éjacula dans ma bouche ouverte, ricochant de fait sur le visage d’Ela juste en dessous. Elle remonta tout aussi vite pour goûter la précieuse semence. Nos visages à présent au même niveau, Björg sembla faire attention malgré l’intensité du plaisir à répandre son sperme chaud équitablement sur le bas de nos visages, nos cous et même nos seins.
Je prenais plaisir à sentir son liquide chaud couler le long de mon corps Nos regards tenaient son plaisir comme nous aurions pu tenir fermement son sexe. Il avait aux lèvres un sourire extatique.
— Mon Dieu les fillesvous n’imaginez pas à quel point c’étaitwouahje n’en reviens pas .
Ela lâcha un petit rire et je me sentis rougir, regagnant tout d’un coup une certaine pudeur. Mais c’était sans compter l’impulsivité d’Ela qui saisit mon visage pour venir presser ses lèvres suintantes de sperme contre les miennes pour m’embrasser. Nous échangèrent le précieux liquide sous les yeux ravis de Björg qui semblait sur un nuage.
Ela s’éloigna et m’adressa un clin d’oeil.
Je regardai mes deux compagnons de plaisir avec un léger sourire, qui aurait cru que cette soirée serait si pleine de surprises ? Je laissai ma tête tomber en arrière en écartant mes bras, étirant mon corps encore dégoulinant. Je laissais sortir de ma bouche un soupir d’aise.
Alors que je relevais la tête, leurs regards caressèrent mon visage. Un long échange silencieux débutait alors que la nuit était déjà bien avancée, mais loin d’être terminée. Un frisson parcourut mon échine en imaginant déjà tous les autres moments sensuels que nous allions partager
Björg, Ela et moi. Déjà si complices Pleins d’envie les uns pour les autres Notre imagination et nos fantasmes semblaient être la seule limite Comme disent les rêveurs romantiques dont je fais parti : « Sky is the limit ».
Toutes ces aventures promises finiront sans doute par inspirer bien d’autres histoires comme celles-ci Et j’espère encore vous voir les lire ;)