Adolescente, j’étais de nature plutôt timide, voire très timide, n’osant pas trop approcher les garçons et lorsque l’un d’eux me draguait, je devenais rouge écarlate et incapable de prononcer un seul mot. Je passais donc pour la jeune fille intellectuelle, plutôt mignonne, mais nunuche… Mon cur vibrait pour un garçon à l’époque, ou devrais-je dire un homme, un vrai, qui par rapport à mon âge était un « vieux ». Cet homme, marié et père de trois adorables enfants, j’avais le plaisir de le voir très régulièrement, puisqu’il était l’ami d’enfance de mon père. À chaque fois mon cur chavirait, des sensations étranges parcouraient tout mon être, bien souvent le soir, seule au fond de mon lit je me touchais, en pensant à lui. Je crois bien, que j’ai découvert mon corps grâce à lui, à ces pensées érotiques, qui sans cesse me ramenaient à lui et rien qu’à lui.
Mais lui me considérait comme sa fille aînée, m’ayant toujours connue, la première fois il me croisa à la maternité, durant toute mon enfance il jouait avec moi, autant sinon plus que mon propre père, il me faisait sauter sur ses genoux et maintenant j’avais envie, non besoin, qu’il me saute tout court. Me retrouver près de lui emplissait mon cur d’un mélange de joie et de tristesse, chaque soir après l’avoir vu je pleurais m’en voulant de ne pas lui déclarer mon amour.
Un soir durant les vacances de la Toussaint, il appelle mes parents pour requérir mon aide, il recherche une baby-sitter, devant conduire sa femme à l’hôpital. J’accepte de bonne grâce, vous vous en doutez. Arrivée chez lui, il me fait la bise avant de filer auprès de sa femme. Seule avec les trois enfants, jessaye tant bien que mal de rassurer les deux plus grands, du haut de mes 16 ans je réussis finalement à les rendre moins inquiets. Les enfants couchés, je minstallais dans le salon dans le but d’attendre le retour de l’homme que j’aime secrètement. Il est rentré tard, je m’étais endormie sur le canapé.
Je sens une présence près de moi, ouvre les yeux, il est là, assis sur le canapé, les bras posés sur les genoux, la tête dans les mains, visiblement pas en grande forme, je pose délicatement ma main sur son dos après avoir longuement hésité, en lui demandant si cela allait. Il tourne son visage vers moi me regarde les yeux pleins de larmes, instinctivement, je le prends dans mes bras, il pose sa tête sur mon épaule et pleure. Parvenant à reprendre ses esprits, il me parle de l’état de santé de sa femme pendant un moment, je suis suspendue à ses lèvres, sans réellement savoir si j’entends ce qu’il me dit. Il me propose d’aller nous coucher, vu l’heure tardive, là j’ai bien entendu, évidemment il me présenta la chambre d’ami, qu’avais-je donc cru ?
Il me souhaita bonne nuit et se tournant me laissa seule sur le seuil de la chambre, je le regardais s’éloigner, en me disant que peut être jamais plus une telle occasion se présenterait à moi. Prenant mon courage à deux mains, je chuchotais son prénom, il se retourna, j’osais avancer vers lui, et lui déposais un vif baiser sur la bouche, m’écartais en lui disant
« Je t’aime »,
Avant de fuir, rouge de honte, me réfugier dans la chambre qui m’était destinée.
Il entre dans la chambre, je me tourne vers lui prête à recevoir un sermon sur mon attitude qu’il jugerait sans aucun doute inqualifiable. Je n’ose le regarder, baissant la tête, il est tout près de moi maintenant, sa main droite se pose sur mon bras, sa main gauche délicatement relève mon menton, ses yeux me fixent, sa bouche s’approche de la mienne et lentement se pose dessus, je réponds à son baiser. Ce dernier s’éternise, pour mon plus grand plaisir, sa langue se fraye un passage, machinalement ma bouche s’entrouvre pour accueillir cette intruse dont je souhaite ardemment la présence. Ses mains si fortes me tiennent avec une douceur infinie, m’attirant de plus en plus près de lui. Les miennes inexpérimentées se posent sur son dos et le caressent, nos bouches se dévorent littéralement, nos langues valsent à l’unisson.
Je me sens transportée, plus rien ne compte pour moi, une seule envie me fondre en lui. Ses yeux me regardent, pour la première fois avec une telle intensité et cela me bouleverse. Sa main gauche se pose sur mes fesses les caresse, s’insinue sous ma jupe et du bout des doigts il entreprend de langoureuses caresses qui me font l’effet d’une décharge électrique. Son autre main se pose sur mes seins effleurant l’un puis l’autre, ils durcissent, mes tétons fièrement dressés ne laissent aucun doute sur le plaisir procuré par ces gestes si tendre. Il me conduit vers le lit, sans cesser de m’embrasser, une fois étendus, ses mains reprennent l’exploration de mon corps, passant sous mon pull, dégrafant mon soutien-gorge, caressant mes seins, quelle sensation exquise cette première main, hormis la mienne, prenant enfin possession de mes deux petites poires. Une de ses mains glisse le long de mes jambes, remontant toujours plus ma jupe, pour finir sa course sur mon postérieur, jouer avec ma culotte avant d’entreprendre, de passer sous l’élastique de celle-ci pour parcourir chaque centimètre carré de peau. Elle finit par glisser sous mes fesses, dévoilant ainsi l’intégralité de mes lunes, si heureuse d’être enfin reconnue en tant que fesses de femme.
De moi-même j’entrouvris légèrement les jambes pour lui signifier qu’il avait l’autorisation d’entreprendre des fouilles plus poussées sur ma personne. Le message fut perçu et rapidement je me retrouvais sans culotte, ses doigts jouant avec mes lèvres, triturant le clitoris, avec dextérité et savoir faire, à mille lieux des attouchements que je pratiquais dans le fond de mon lit. Son autre main avait relevé mon pull exposant à l’air libre mes seins, Pour la première fois sa bouche quitte la mienne pour venir titiller mes seins. Cela en est trop pour moi et j’atteins la jouissance, mouillant convenablement ses doigts, j’en suis toute honteuse et me confonds en excuse. Cela le fit rire, il m’embrasse, m’assure qu’il est heureux de me voir ainsi et approche ses doigts de sa bouche pour les lécher, replongeant vers mon intimité pour une nouvelle récolte, il me présente ses doigts pour me faire goûter ma mouille, je l’avais déjà fait, mais pas de façon aussi érotique.
Il commence à m’embrasser le visage, le cou, l’arrière des oreilles, les épaules, les seins, le ventre, puis ma petite fente où il s’attarde, je sens sa langue jouer avec le moindre recoin de ma chatte, jamais telle sensation ne fut aussi agréable, il me lape, rentre sa langue, titille mon clitoris, me pénètre avec elle, cette langue aussi agile en bas qu’elle ne l’a été dans ma bouche, je ne peux retenir une nouvelle fois le trop plein de jouissance de mon corps. Il remonte lentement vers mon visage pour de nouveau venir prendre possession de mes lèvres, entreprenant de me dévêtir intégralement. Je me retrouve bien vite nue, sous son regard admiratif et sous la caresse de sa main qui effleure ma peau, provoquant une multitude de frissons. Ne prenant aucune initiative, il ouvre son pantalon, en extirpe son sexe, se saisit de ma main pour la déposer dessus. Je suis stupéfaite de la douceur de cette chose, de la chaleur qui semble s’en dégager, absorbée par ma découverte, je ne remarque même pas qu’il est nu. À mon tour je décide de couvrir son torse relativement musclé de baisers, de jouer aussi avec ses tétons, poursuivant par son ventre légèrement bedonnant, pour finir par me retrouver face à son sexe et de ne pas trop savoir quoi faire, je le regarde, il m’encourage à l’embrasser.
Le contact est plaisant, après quelques baisers dessus il me demande de le prendre en bouche, j’entrouvre les lèvres et ose refermer la bouche sur son sexe, ensuite je suis ses conseils pour effectuer ma première fellation, je ne trouve pas cela désagréable, jusqu’à prendre peur en la sentant grossir dans ma bouche, il me rassure en me disant que cela est des plus normal. Il me demande de cesser et de venir dans ses bras, je sens son sexe frotter mon entre cuisse, il a envie de moi et veut me pénétrer, me demandant de m’empaler sur lui, je lui avoue que jamais je ne l’ai fait. Il parut à ce moment-là ravi de mon inexpérience. Avec d’infini précautions, en reprenant les caresses manuelles et buccales, il me prépare, je suis bien et détendue, soudain je sens son gland s’appuyer sur ma fente et entrer forçant l’entrée de mon puits d’amour, il ne bouge plus attendant que mon corps s’habitue à cet hôte des mieux intentionnés, m’embrassant, me caressant, me disant sans cesse des mots tendres, il entre progressivement en moi, je ne sais pas combien de temps a duré l’introduction de son sexe, mais la douleur a été des plus supportables, il bouge maintenant en moi, tout doucement, s’arrêtant dès que j’exprime un semblant de rictus de douleur, je l’encourage à poursuivre, de faire de moi une vraie femme.
Il entre et sort de plus en plus aisément, il accélère le rythme, le ralentit, sans cesse changeant de tempo, je suis sur mon nuage, mordant dans son épaule pour ne pas crier, il accélère encore, encore et encore, je deviens folle, je jouit intensément, me crispant, plantant mes ongles dans ses chairs, mes muscles vaginaux resserrant l’étreinte de son membre, quelques allers et retours à une allure vertigineuse et il sort de ma fente, pour épandre plusieurs jets d’un liquide blanchâtre sur mon ventre, en récoltant sur l’un de ses doigts, il porte ce dernier à ma bouche, pour me faire découvrir la texture de son sperme.
Le baiser qui s’en suit est emprunt d’émotion, de tendresse et de passion, collée à lui, ses mains jouant avec mes cheveux, heureuse, fière d’être enfin devenue femme, je me suis endormie, comme une enfant…dans ses bras pour ce qui fut, après cette soirée merveilleuse, une nuit fantastique…
