Julie
Il faut que je me rende à côté de Nant dans le Larzac. J’arrive au viaduc de Millau. Je vais faire une halte. Cela fait plusieurs heures que je roule, j’ai besoin de me reposer. J’ai dit que j’arriverai en fin de matinée.
Quand j’y réfléchis, je suis étonnée. Il n’y a pas si longtemps, j’étais une jeune bourgeoise avec un mari. Je vivais très bien et paraissais heureuse. Et maintenant, un simple ordre de la part de David me fait parcourir des centaines de kilomètres.
Il s’en est passé des choses depuis notre dernière soirée. Après qu’il soit parti, je suis rentrée chez moi. J’ai dormi tout le samedi tellement j’étais fatiguée. Et puis quelques jours après, je l’ai de nouveau aperçu à la terrasse du café. Je me suis approchée, il m’a regardée et m’a dit de venir avec lui. Il s’est dirigé vers les toilettes du café. Là, il m’a fait agenouiller entre deux urinoirs, au milieu de la pisse. Les hommes sont incapables de pisser sans en mettre à côté. Pendant que je le suçais, il m’a insultée en disant qu’un jour c’est moi qui servirais d’urinoir. Je n’avais jamais été autant humiliée et pourtant, j’ai pris beaucoup de plaisir à le satisfaire.
Cela a continué ainsi, des rencontres impromptues, une autrefois, il est venu au tribunal. Je sortais du bureau d’une juge pour le cas d’un divorce compliqué. Il m’a emmenée dans un couloir, un peu à l’écart, j’étais en jupe, il m’a troussée et m’a prise sans préparation. Quand il a eu fini, il m’a interdit de m’essuyer. Je lui ai obéi. J’ai passé le reste de l’après-midi ainsi. J’avais honte, je pensais que tout le monde voyait que j’étais souillée. Cette honte se mélangeait au plaisir d’être ainsi. Je n’avais
qu’une envie, allez me masturber pour jouir.
Bien sur, il passe au cabinet régulièrement ou il me domine et j’aime ça. Je suis toujours une petite bourgeoise mais, aussi et surtout, une femelle en rut comme il dit et je suis prête à tout pour le satisfaire. Je porte un rosebud rouge toute la journée. Je ne l’enlève que pour me coucher. C’est lui qui me l’a offert. Le jour où je veux arrêter, il suffit que je le lui donne. Mais je n’ai aucune envie que cela s’arrête, au contraire, j’en veux encore plus. Je veux qu’il m’emmène au de là de mes limites. C’est pour cela que je vais à ce rendez-vous, pour qu’il m’emmène plus loin, pour que je m’abandonne, que je lâche complètement prise.
Je regarde le paysage, le Tarn qui passe en bas. Le vent fait voler ma robe découvrant mes fesses, je le laisse faire. J’écarte un peu les jambes pour sentir le vent sur mon pubis. Je me penche sur le parapet pour regarder le fond de la vallée. Cela a pour effet de découvrir le haut de mes cuisses et le vent fait le reste. Une petite exhibe, rien que pour quelques personnes, encore une évolution, encore quelque chose que je n’osais pas faire et que je fais maintenant grâce à David.
Je retourne à ma voiture. J’ouvre le coffre et me penche pour chercher quelque chose dans ma valise. Je sais que l’on me regarde, plus exactement que l’on me mate. Ils ont vu que je ne portais pas de culotte. Si cela peut aider des messieurs a bandé, c’est une bonne chose. Ils se sont bien rincé l’il. J’espère qu’ils penseront à mon cul quand ils baiseront leurs femmes.
Ils ont vu mon cul mais ils n’ont pas vu que je suis trempée. Oui, je mouille, encore une évolution, ce qui m’excite, c’est que je le dirai à David. Je lui dis tout, je n’ai aucun jardin secret pour lui et lui, me traitera de femelle en rut mais je verrais dans ses yeux qu’il est fier de moi.
Je repars, je ne suis plus très loin, environ quarante kilomètres. J’ai les coordonnées GPS. C’est au-dessus de Nant. Je m’engage dans une petite route vallonnée. Nous sommes en plein Larzac, c’est désert, il n’y a personne.
Je remonte ma jupe, J’ai envie de jouir, mais je ne sais pas si je peux, si David serait d’accord. Je le fais le soir chez moi, je me caresse jusqu’à la jouissance. En règle générale, elle vient rapidement, il suffit que je pense à David et aux tourments qu’il m’impose. Je passe ma main sur mon pubis, je touche mon bouton je frissonne. J’arrête. Il faut que je sois en forme. Je sais que le week-end va être long.
Voilà, c’est sur la gauche. La grille est ouverte, j’emprunte le chemin, fait un léger virage et découvre une grande maison entièrement refaite. Je descends. Je fais le tour de la maison, c’est ce que David m’a laissé comme message sur mon téléphone. Je découvre une grande terrasse et une superbe vue sur la vallée. Sur la table de jardin, il y a deux enveloppes et deux boîtes. Une enveloppe à mon nom, l’autre pour Carine, je souris, je me doutais bien que Carine viendrait.
Le mot est écrit de la main de David. Une fois le mot lu, j’ouvre la boîte à mon nom. Elle contient un collier avec une laisse et une paire de menottes. J’enlève ma robe, passe le collier, mets la laisse. Je prends les menottes et je me les passe aux poignets. Je vais au milieu de la pelouse et m’assieds sur l’herbe. Je commence à me caresser. Le mot dit : caresses toi mais interdiction de jouir et cela jusqu’à ce que j’arrive.
Le connaissant, je ne sais pas quand il va venir, mais je suis certaine que ce n’est pas tout de suite
Il veut juste que sa chienne en rut soit prête à le recevoir.
Ce n’est qu’un pervers qui sait ce que j’aime.