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D'aspirant à salope – Chapitre 2




Je le prends et découvre un string de bain pour femme.

Je ne sais pas quoi dire. C’est une blague, encore un bizutage, encore un truc pour me mettre mal à l’aise.

Il sort de me bureau sans rien dire. Je m’assois et regarde ce bout de tissus. C’est la première fois que j’en vois un de prêt et c’est aussi la première fois que j’en touche un. J’en ai souvent vu sur des cartes postales grivoises, ou sur des calendriers de routier et c’est quelque chose qui m’a toujours excité.

Mais que mon supérieur me le donne je suis sans voie.

On frappe à ma porte, je le cache vite dans mon tiroir. C’est l’adjudant de la compagnie, un homme d’une cinquantaine d’années dans les 1 m 80 mais sans doute 100 kg avec un ventre qui doit être dû aux années de bière ingurgitée.

— Mon Lieutenant nous avons un point avec l’ensemble du personnel pour l’incorporation de demain, vous pouvez nous rejoindre en salle de réunion, le Capitaine nous attend.

Il fait demi-tour pour sortir de mon bureau, il ouvre la porte, sort et avant de la refermer, il penche sa tête.

— La Capitaine m’a dit de vous dire de bien ranger vos petites affaires avant de descendre.

Nouveau coup de massue. Que lui a dit mon supérieur ? Sont-ils de mèche ? Que dois-je faire ? Comment me comporter ?

Je me lève, verrouille la porte de mon bureau et rejoins la salle de réunion. J’ai les jambes en coton et très chaud. En rentrant dans la pièce je croise le regard du capitaine et je baisse la tête en regardant mes pieds. J’ai eu l’impression d’un regard de connivence entre lui et l’adjudant. Mais je crois que je me fais un film.

La réunion se passe normalement, j’expose les objectifs et l’organisation que j’ai prévus.

En sortant le capitaine me félicite pour mon intervention et me souhaite pleine réussite pour le lendemain. Je rejoins mon bureau et finis la paperasse nécessaire avant de rejoindre ma chambre.

Je me souviens du bout de tissus dans mon tiroir. Je vais le rendre à celui qui me l’a donné et je prépare une enveloppe. Je sens encore monter en moi une chaleur qui doit me faire rougir. J’ouvre le tiroir.

Le maillot de bain string est toujours à sa place mais posé sur une boite. Je la prends fébrilement et j’ai encore très chaud sans bien comprendre pourquoi. Je ne peux pas l’ouvrir, elle est verrouillée par un code à 4 chiffres.

Dessus il y a un papier où il est écrit :

"Cadeau de bienvenue pour ma sa-LOPE, le code c’est ce que tu es sans le savoir"

Je me retrouve dans ma chambre seul avec ma boite et le maillot de bain. Je ne me souviens pas comment je suis arrivé là. J’ai dû marcher comme dans un rêve. Je regarde cette boite sans savoir quoi en faire.

Je décide de prendre une douche. Quand je suis en train de me savonner, je repense au string et à la boite. Je bande aussitôt. Mon mini sexe est au garde à vous. Je le caresse quelques secondes et je jouis violemment. Tellement fort que je sens mon périnée se contracté. Je me sens vidé et soulagé.

Je sors de la douche et m’essuie. Je cherche un caleçon et je vois ce maillot de bain sur mon lit. Dans un état comateux je l’enfile. Il me va parfaitement bien.

Ma petite bite et mes bourses sont complètement cachées et tenues. Quelles sensations fantastiques, et que dire du bout de tissus qui passe dans ma raie.

Je dois appeler ma mère comme tous les soirs et je ne me sens pas de rester avec ce string sur moi. Alors j’enlève à contrecur mon nouveau vêtement. Je reste nu pour l’appeler et après l’appel je remets le string naturellement et avec envie.

Je me regarde dans la glace, je me trouve bien foutu avec ce truc, surtout ça me fait un cul d’enfer ! Mais je suis en train de devenir fou ! Il faut que je me calme. Je dois trouver une solution pour ouvrir cette boite qui me fait tellement envie.

"Le code est ce que tu es", je ne comprends pas. Je cherche un mot de 4 lettres :

— MECS, TYPE, ASPI,

Je ne sais pas et puis si je trouve le mot c’est 4 chiffres que je cherche. Je m’assois sur mon lit, croise les jambes et regarde autour de moi pour trouver une idée.

Mon regard s’attarde sur le téléphone et oui il y a des lettres avec les chiffres. Maintenant il faut trouver le mot.

Et c’était la boite de Pandore, il ne faut peut-être pas que je l’ouvre. Quels sont les risques ? En apprendre plus sur moi ? Me faire peur ? Découvrir des sensations aussi sympas que de porter ce maillot de bain de femme ?

J’arrête, je vais de venir dingue. J’enlève le string et me mets en survêtement.

Je sors de ma chambre pour aller manger au mess. Il faut aussi savoir qu’autour du régiment il n’y a rien, pas un resto, pas une supérette. Il n’y a que des bars, comme si tous les militaires ne connaissaient que les bars pour s’amuser.

Je mange seul à une table. J’ai l’esprit ailleurs. Je pense au code, je pense à cette boite, à ce quelle peut contenir. Je pense tellement à ça que je mange très peu et que je rentre rapidement pour ne pas attraper froid. Il doit faire dans les zéro degré.

Je rentre dans ma chambre et je ne peux pas refréner l’envie de remettre ce string. Je me sens bien avec. Je me regarde à nouveau et je trouve cela esthétique et sexy sur moi. Il y a juste un peu de poil qui dépasse même si je suis peu poilu.

Je retourne sous la douche pour raser ces poils disgracieux. Je ne sais pas quoi faire avec le pubis et je n’ai pas envie de raser ces poils. Je décide de le tondre avec la tondeuse à cheveux. Parfait, je remets le string mais des poils pubiens dépassent du string. Je les rase pour que rien ne dépasse et reprends une douche.

Je m’aperçois que cette manip fait que j’ai un triangle au niveau du pubis avec la pointe vers mon sexe. Sans poils et avec ce triangle pubien, mon corps devient androgyne. Je rougis tout seul devant mon miroir. Je remets ce string qui m’obnubile, et là ça devient féminin car on ne voit plus mes attributs.

Je mets et tee-shirt et m’allonge sur le lit avec la boite. Je commence à faire les codes un par un 1-1-1-1, puis 1-1-1-2 etc. Au bout d’un quart d’heure je m’arrête. Je vais y passer la nuit. Je dois me lever tôt demain pour être à mes responsabilités à 7h du matin.

Je me réveille en sursaut, il est 5 heures du matin. Je me suis endormi d’un coup. Je sens ma bite coincée et je me rappelle que je porte un string. Je me lève et vais à la douche en me regardant dans le miroir, je bande aussitôt en me voyant comme cela.

Je me masturbe doucement sous la douche à travers le string et je jouis dedans. Ouah quelle sensation de fou ! Je m’assois dans la douche tellement l’orgasme a été violent. Je suis hors du temps, hors de ma vie, hors de mon corps… Je ne sais plus qui je suis.

Je retire le string pour le nettoyer et je le mets à sécher sur le porte-serviette. Je mets ma tenue de sortie "terre de France" en fait gris clair (je ne sais pas qui a trouvé ce non). Je fais mon nud de cravate. Mes chaussures brillent, je peux sortir.

Je rejoins mon unité avec dans un coin de ma tête ce code que je n’ai toujours pas trouvé.

Je salue mon Capitaine et je donne les ordres pour la journée. Les nouvelles recrues commencent à arriver vers 8h et on commence le chemin d’incorporation.

Visite médicale

Coiffeur

Dotation du paquetage

Formation des sections

Tout se passe comme prévu et je suis assez fier de moi. Je reçois les félicitations de mon supérieur, même l’adjudant me confirme la bonne organisation de la journée.

C’est la fin de journée, je suis dans mon bureau et regarde par la fenêtre les sections qui partent vers le réfectoire quand je sens une présence dans mon dos. Il se colle à côté de moi, c’est le capitaine. Il pose sa main sur ma hanche sous la vareuse. Il met sa bouche à côté de mon oreille et me chuchote.

— J’ai vu que tu as pris tous mes cadeaux. J’espère qu’ils te plaisent.

— Mais pourquoi faite vous cela mon capitaine. Je ne suis pas ce que vous croyez.

— Si tu es exactement ce que je veux, mais tu ne le sais pas encore. Un jour tu seras à moi et c’est toi qui le décideras et qui viendra à moi.

Sa main me caresse la hanche et se déplace et effleure mes fesses. Je me redis même si la sensation est plus qu’agréable.

— Non jamais, vous prenez vos désirs pour des réalités mon capitaine.

— Pas du tout, sinon tu m’aurais déjà rendu la boite ma belle. Passe une bonne nuit.

Et il disparaît de mon bureau, me laissant seul et désemparé.

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