Chronologiquement, cette histoire se situe à peu près à la même époque que celle de mon précédent texte, concernant ma tante "M".
J’ai rencontré "N" sur les bancs du lycée. Nous étions dans la même classe et, rapidement, cette petite blondinette aux yeux d’un bleu d’azur, m’avait intéressé. Pas forcément pour la drague, d’ailleurs.
Contrairement à la plupart des jeunes filles de son âge, elle ne passait pas son temps à faire la belle ou à vouloir se rendre intéressante….
Ce qui, franchement, était plutôt reposant. Et plus simple au niveau de la relation.
"N" était naturelle, entière, dotée d’un solide sens de l’humour qui, à mes yeux, en rajoutait à son charme. Elle avait de petits seins, dont les bouts d’un rose tendre, ressortaient avec franchise sur sa peau d’un blanc laiteux. Sa blondeur se retrouvait dans la fourrure de sa chatte, tellement claire qu’elle en paraissait imberbe. Bien-sûr, je n’appris cela que bien plus tard….
Je la côtoyais donc tous les jours en classe ou dans la cour et nous devînmes vite des complices. Nous pouvions parler de tout, sans complexe ni fausse pudeur, y compris de nos relations amoureuses, de nos expériences sexuelles, de nos envies….
Par exemple, il y avait dans notre classe une jeune fille d’origine espagnole, superbe brune un peu ronde, qui me plaisait beaucoup et qui avait l’habitude, été comme hiver, de porter des jupes très, très courtes.
L’un de ses plus grands plaisirs, était de provoquer les garçons de la classe, notamment pendant les cours, où, assise sur sa chaise dans une apparence de calme et de sérieux, elle laissait sa jupe remonter, dévoilant très haut, parfois jusqu’à la culotte ses jambes magnifiques.
Quand nous étions chanceux et assis sous le bon angle, elle s’amusait, après nous avoir lancé une illade torride, à ouvrir ses jambes sur sa lingerie et à apprécier ensuite le résultat sur notre anatomie. Quand cela m’arrivait, j’avais pris l’habitude d’attirer l’attention de "N" sur l’érection qui gonflait mon pantalon. Elle me regardait alors en rigolant doucement et y allait d’un petit commentaire :
-"T’es vachement en forme aujourd’hui, dis donc !", ou encore : "Ri-di-cule !!", ou : "Gâteau !", tendant la main vers ma braguette, la langue pendante….
Son caractère fit que, de façon naturelle, notre camaraderie se mua en une franche amitié, marquée par une franchise, et une affection sincère. Très vite, notre amitié déborda du cadre strict du lycée et je la présentais à la petite bande d’ami(e)s, avec lesquels je traînais.
Elle s’y intégrât rapidement et nous accompagnât sans problème dans nos virées, n’hésitant pas à écluser des bières ou à nous défier au billard ou au baby-foot… "N" se lia notamment très intimement, avec "P" l’un de mes potes.
"P" était le genre de mec qui sortait depuis déjà quelques années avec la même fille, mais qui ne se privait pas de courir le jupon dès que l’occasion se présentait. Bien sûr, si ça copine avait fait la même chose, il l’aurait très mal pris, et, selon ses dires, n’aurait pas hésité à lui mettre son poing sur la figure !….
A côté de ça, paradoxalement, c’était un garçon serviable et généreux, y compris avec sa nana, avec laquelle il était au petit soin…
Quand je me rendis compte de leur début de flirt, je fis part de mes réserves à "N" et la mis en garde contre l’attitude "P". Elle me remerciât et m’assura qu’elle se rendait bien compte à qui elle avait à faire et me certifia que cela lui était égal car elle comptait juste s’amuser et profiter de la vie.
Ils sortaient ensembles depuis déjà quelques semaines, quand, au hasard de l’une de nos sorties, après avoir passé la soirée dans un bar, nous nous retrouvâmes tous les trois chez moi. A l’époque, je bénéficiais chez mes parents d’une très grande intimité, puisque ma chambre était située au rez-de-chaussée de la maison, isolée du reste de l’habitation. J’avais même une entrée séparée qui donnait sur le jardin et, dans une petite pièce en face de ma chambre, une minuscule salle de bains.
Le rêve pour un adolescent de mon âge !
Bref…, nous étions donc dans ma chambre à discuter tranquillement en fumant un joint et, vu l’heure tardive, je leur proposais tout naturellement de leur sortir un matelas pour qu’ils dorment ici. Ce qu’ils acceptèrent avec reconnaissance. Une musique planante en sourdine, nous nous installâmes donc pour la nuit.
Au bout d’un temps indéterminé, je commençais à entendre des bruissements, des froissements de draps, des petits rires et des murmures étouffés. Tout de suite en alerte, je tendais l’oreille dans l’obscurité.
Ces bruissements de transformèrent rapidement en gémissements et en bruits humides, tandis qu’une lourde odeur de sexe se répandait dans ma chambre.
A même pas un mètre de moi, ma meilleure amie s’envoyait en l’air avec l’un de mes potes !
Dans ce moment très égoïste, qui en isole les acteurs dans une bulle de sensations, ils semblaient ne plus se rappeler où ils étaient, ni avec qui…
J’étais évidement très troublé et je ne tardais pas à bander comme un cerf. Je fis glisser lentement mon caleçon et commençais à me masturber au rythme des gémissements de "N", qui, de temps en temps faisait part de ses exigences d’une voix essoufflée :
-"Remet ton doigt !… Va plus fort…! Attend !" (suivi d’un froissement de drap) Lèche-moi !….". etc., etc. …
Pendant de longues minutes, ils se donnèrent du plaisir, me plongeant dans un état à la fois d’intense excitation, mais aussi de…, comment dire… de jalousie ? D’envie ? C’est la première fois que j’expérimentais cela et j’avais bien du mal à le comprendre. Une envie et une jalousie puissamment érotiques et jouissives, qui suscitaient en moi des désirs que je ne connaissais pas encore.
Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire ??
Mon sexe était lourd et brûlant, des tas d’images me traversaient la tête. Je les imaginais devant moi, baisant en pleine lumière pendant que je les regardais, "N" me fixant de ses yeux où se reflétaient son plaisir, me regardant me branler devant elle et m’encourageant. Ou encore, eux deux baisant devant moi, alors que je suis attaché, ligoté sur une chaise, ne pouvant rien faire d’autre que bander sans pouvoir me soulager…
La voix de "N" se tût et ne se firent plus entendre que des petits cris, des soupirs et des bruits cadencés. Quand "N" poussa enfin une série de cris moins contrôlés et de "Oui…, Oh !… Oui !", je me laissais aller à ma jouissance, giclant dans mes doigts et éclaboussant les draps…
Le lendemain matin, ils se levèrent tôt et partirent avant que je ne m’éveille. Je ne revis donc "N" que le lundi au lycée. Elle se comporta comme si rien ne s’était passé et je fis de même, jusqu’à ce que nous trouvions le temps de nous retrouver un soir après les cours, autour d’un bière dans le rade où nous avions nos habitudes.
La discussion débuta par des sujets anodins et, fatalement, bifurqua sur la question du sexe et en particulier sur ce qui s’était passé ce samedi là. "N" s’excusa auprès de moi (elle rougissait même un peu) et m’expliquât qu’elle s’en voulait de s’être permis de faire l’amour en ma présence. Je la rassurai en lui affirmant qu’il n’y avait rien à pardonner, que je comprenais,… genre mec cool !…
Je me souviendrai longtemps du regard qu’elle me lança alors, pétillant et malicieux….
-"Je paris que tu t’es branlé ?", me demanda-t-elle en mimant discrètement le geste sous la table.
Je ne sais pas si les choses se seraient passées différemment si j’avais menti. Quoiqu’il en soit, je lui répondis, en me surprenant moi-même de cette audace, que oui, effectivement, je m’étais branlé, que j’avais joui en même temps qu’elle et que j’avais trouvé ça très bon. J’ajoutais que, d’ailleurs, depuis, je m’étais masturbé à plusieurs reprises en repensant à cela.
"N" éclata de rire. Elle reprit bien vite son sérieux et, pendant un moment, se concentra sur l’allumage d’une cigarette, qui dura un bon bout de temps… Je pensai que nous en resterions là, mais "N" reprit alors la conversation pour m’avouer que, pour elle aussi, cela avait été très bon. Et même, m’expliqua-t-elle, pour la première fois avec "P", elle n’avait pas eu besoin de se toucher pour jouir !
Devant mon air interloqué, elle me dit que jusqu’à présent, elle avait toujours été obligée de se caresser pour atteindre l’orgasme quand elle faisait l’amour avec lui (et, en général avec les autres), indépendamment du plaisir qu’elle ressentait.
Elle me posa quelques questions sur ce que j’avais ressenti et pensé et voulu savoir comment j’avais pu être certain qu’elle jouissait….
Nous vidâmes nos bières et elle conclut notre discussion en lançant :
-"Et bien si c’était bon pour nous deux, il faudra qu’on le refasse, alors !!… Et cette fois, je te dirai quand je vais jouir,… on le fera ensemble !".
Connaissant son caractère, je n’y prêtais pas plus attention que ça, mais je dois bien avouer que notre conversation m’avais laissé une impression étrange. Une sorte d’impatience douloureuse, un désir d’être de nouveau le témoin de leurs ébats… pas forcément acteur, non, juste témoin,…. voyeur quoi !
Je quittai le bar avec une sacrée gaule, que je m’empressai de calmer en arrivant chez moi.
Le lendemain en cours, j’eus l’intuition de le lui avouer…
-"Ah bon !… Ben… moi aussi !", me répondit-elle.
Une semaine ou deux plus tard, nous nous refîmes une soirée avec toute la bande et, dans la nuit les survivants avaient échoué chez "N". La plupart partirent peu à peu et, comme l’autre fois, il ne resta plus que nous trois.
"N" me proposa innocemment de dormir là et je m’empressai d’accepter. Elle me prépara des couvertures et des draps et m’installa à côté de son lit.
Quand elle éteignit la lumière, je me dénudais rapidement et m’étendis sur le lit de fortune, attendant impatiemment la suite des événements en bandant déjà douloureusement.
Je n’eus pas à patienter longtemps, car après quelques minutes de silence, les mêmes bruits de baisers et de frôlements se firent entendre. J’étais là, immobile, attentif, le corps et le visage brûlants, retardant le plus possible le moment où main s’emparerait de mon sexe. La même odeur lourde et puissante envahit la chambre. "N" commença à gémir et à parler d’une voix étouffée et tremblante.
Je ne voulais toujours pas commencer à me branler franchement, de peur de gicler trop vite. Aussi, je me retournai sur le ventre et frottai doucement mon sexe sur les draps pour en apaiser la tension.
Ce faisant, je découvris une chose à laquelle je n’avais pas pris garde jusqu’à maintenant. Ma position et mes mouvements, faisaient que mon torse, lui aussi, frottait contre les draps. Je m’aperçus alors que mes tétons étaient durs et que le contact avec la toile me procurait un certain plaisir. Je ne savais pas trop quoi en penser, car pour moi, jusque là, c’était une zone de mon corps que j’ignorai complètement. Je n’aurai jamais imaginé qu’un garçon puisse ressentir du plaisir par un contact avec ces minuscules boutons. Allons donc ! Cela était réservé aux filles !…
Et bien, je venais de découvrir que, visiblement,… pas uniquement !
Autant en profiter…
Toujours à l’écoute de ce que faisaient "N" et mon pote, je me soulevai légèrement sur les coudes pour permettre à mes mains de se poser sur mon torse. Après un instant d’hésitation, je pinçais doucement mes tétons entre mes doigts. Mon plaisir devint instantanément encore plus aigu.
Comme lors de la première fois, des images, des désirs obscènes crus et dérangeants, mais incroyablement excitants, déferlaient en continu dans ma tête, mélange de plaisir intense et de jalousie jouissive :
Je voulais me branler en pleine lumière devant eux ! Je voulais qu’ils me regardent me donner du plaisir en les regardant et que ce faisant, ils s’excitent et jouissent de me voir faire ! Je voulais qu’elle me branle pendant que "P" la baisait ! Je voulais aussi les regarder, usant de ma volonté pour ne pas me branler, gardant mon excitation et ma jalousie tendues vers eux comme mon sexe ! Je voulais voir la queue de mon pote coulisser dans le con de "N" ! Je voulais voir "P" jouir, gicler dans le sexe ou sur le ventre de "N" ! Je voulais sentir l’odeur de son sperme ! Je voulais que "N" me demande, me supplie de la prendre, après que mon copain ait joui en elle ! Je voulais que ça soit lui qui me guide en elle ! Je voulais sentir sa semence déborder sur mon membre pendant que je m’enfonçai en elle ! Je voulais le voir lui, se branlant à son tour pendant que je la prenais ! Je voulais le voir éjaculer sur nos corps enchevêtrés ! Je voulais nous voir poisseux et moites dégoulinants de nos secrétions mélangées !…
J’étais à la fois terrifié et honteux de ce que j’imaginai, de découvrir que je portai en moi des désirs aussi …fous…, aussi débridés ! En même temps je me rendais parfaitement compte de l’intense excitation qui m’emportait et du plaisir troublant que cela me procurait.
Je continuai à me frotter lentement, langoureusement le gland sur les draps, pendant que mes doigts jouaient avec mes tétons, les pinçant tantôt avec douceur, tantôt plus durement, profitant de ce nouveau et étonnant plaisir.
Sur le lit, mes deux amis s’activaient avec plus de frénésie. "N" poussa un long "HAA !" sonore, certainement sous l’effet d’une caresse, suivi bientôt d’un deuxième, qui se termina en :
-"Hooo,… oui, derrière !…".
J’imaginai sans peine ce qu’il lui avait fait. Soit il lui avait rentré un doigt derrière, soit il venait carrément de la pénétrer.
L’image de cette pénétration, s’imprima alors à moi en s’ajoutant à la fois à toutes celles qui s’imposaient déjà à mon imagination et au plaisir que je me donnais par mes caresses.
Je me trouvais au bord de l’orgasme. Je ne pouvais pas me retenir. Je sentais mon sexe pulser et battre contre mon ventre. Mes doigts, comme indépendants de ma volonté, serrèrent encore plus violemment mes tétons et je ressenti un intense et surprenant mélange de plaisir et de douleur.
Je commençais à éjaculer au moment même où "N" poussa un cri et, dans un soupir, comme promis, me prévint :
-"Oui ! Voilà ! Je joui ! Vas-y, à toi !…".
Je me laissais donc aller avec reconnaissance. Je me redressais, m’agenouillant sur ma couche, mes doigts se serrant toujours sur mes tétons, le sexe pointant devant moi, libérant de grandes giclées de sperme sur les draps. Je serrai les dents violemment, mais ne pus m’empêcher de gémir moi aussi.
Je me laissai enfin retomber, exténué, tremblant, me sentant coupable de mes fantasmes et des désirs suscités par la situation.
"P" se leva peu après, apparemment pour aller aux toilettes. "N" m’appela dans l’obscurité de la chambre, me demandant si ça allait. Je répondis que oui, d’une voix aussi essoufflée que la sienne. Elle me demanda, comme si c’était moi qui lui avais fait l’amour, si j’avais trouvé ça bon. Là encore, je lui dis que oui et même très bon.
Elle semblait comblée, repue…
Nous entendîmes mon pote qui revenait, aussi nous en restâmes là pour cette fois.
Quelques jours plus tard, je rencontrai une jeune fille d’à peu près mon âge. Je me suis rendu compte, avec le recul, qu’elle ressemblait étrangement à "N", du moins physiquement. Même peau laiteuse, même yeux bleus, même blondeur, etc. …
Pendant une quinzaine de jours, je ne revis pas "N" ailleurs qu’en cours.
Avec cette fille, il ne s’agissait pas d’amour, ni pour l’un ni pour l’autre. Quand nous en vînmes à baiser pour la première fois ensemble, je m’aperçus tout de suite, que sexuellement, elle ne me satisfaisait pas vraiment. J’avais eu peu de plaisir et n’avais même pas joui. J’avais même, à chaque fois, été obligé de me branler discrètement après pour ne pas rester sur ma frustration. Bref, ça ne cassait pas des briques. Peut-être était-ce d’ailleurs réciproque…
Des fois, c’est ainsi, c’est tout. Sans que l’un soit plus responsable que l’autre. Un manque d’atome crochu, pourrait-on dire. Ou une sorte de retenue timide qui n’est dépassée ni par l’un ni par l’autre ?….
Évidemment à l’époque, je ne raisonnais pas comme maintenant. Et cette absence de passion, ce plaisir au rabais, m’agaçait. Parce que je voulais absolument, avoir du plaisir, et jouir avec elle. Peut-être inconsciemment, pour rendre jalouse "N", ou pour pouvoir dire que, moi aussi, je vivais une histoire de cul. Va savoir !….
Enfin, peu importe…
Un soir, à la fin des cours, je proposais à "N" d’aller boire une bière et, pendant que nous l’éclusions, cachés au fond de la salle, je lui parlais de tout cela. Elle se marra un bon coup et me fit remarquer que je n’avais donc pas fini de me branler. Elle redevint sérieuse pour m’expliquer que c’était un peu pareil pour elle avec "P". Depuis que nous n’avions pas retenté les expériences de l’autre fois et qu’elle faisait l’amour avec lui sans moi, elle était de nouveau obligée de se masturber pour jouir. Comme avant, en fait.
Je lui proposai, qu’à l’occasion, nous pourrions essayer de nous retrouver tous les quatre pour passer une soirée et… la nuit, chez l’un ou l’autre.
-"Qui sait !", lui dis-je, mi-figue mi-raisin, "Si on fait l’amour l’un à côté de l’autre on arrivera peut-être à prendre notre pied !?".
Nous eûmes en fait, à deux reprises, l’occasion de mettre cela en pratique. A chaque fois chez elle.
La première fois, nous nous étions retrouvés chez des amis communs. "N" était venu avec mon pote et moi avec ma conquête. Nous avions mangé, bu et fumé quelques joints, puis, nous étions sortis faire la fête dans un bar de nuit que nous connaissions. Nous étions finalement rentrés chez "N" vers 2 ou 3 heures du matin, roulant prudemment dans la nuit glacée, juchés sur nos mobylettes.
Chez-elle, nous avions rapidement préparé nos lits respectifs et éteint la lumière, après un dernier joint.
Ma compagne, qui avait été émoustillée toute la soirée, à cause du mélange d’alcool et de marijuana qui lui faisait cet effet, se collât très vite contre moi. Elle m’embrassât, saisit ma queue dans sa main et commençât à me branler, passa l’une de ses jambes par-dessus les miennes et frotta sa chatte humide et chaude contre ma peau.
Et, effectivement, je constatais que je me sentais plus excité, plus réceptif que je ne l’avais jamais été auparavant, avec elle.
Du lit de "N", me parvenaient les bruits et les murmures que j’avais appris à reconnaître.
Je repoussais le drap qui nous recouvrait et rendis ses caresses à ma partenaire, pinçant ses mamelons, mes mains descendant lentement vers son ventre et sa fente. Je pris dans ma bouche la ponte d’un sein et descendis en l’embrassant, pour saisir son clitoris entre mes lèvres. Je fis pénétrer ma langue devant et derrière. Elle gémit. Sa main s’activait sur ma queue ou sur mes couilles.
"N" soupirait de plus en plus fort, dans le lit à côté de nous.
J’écartais les jambes de ma copine et m’y frottais le visage, me barbouillant de sa mouille. Elle changeât de position, me fit m’allonger sur le dos et prit ma bite dans sa bouche, commençant par en lécher le bout avant de l’engloutir. Je gémis à mon tour et comme l’autre fois, je me pinçais les tétons.
C’est à ce moment que j’ouvris les yeux ! Quand la lumière s’était éteinte, je les avais clos instinctivement. Je m’apercevais maintenant que "N" n’avait pas fermé les volets de sa chambre et que les lumières de la ville, diffusaient dans la pièce, une clarté largement suffisante pour se voir.
"N" était adossée au mur, à la tête de son lit et mon pote, allongé, était plongé entre ses jambes, où il la léchait avec avidité. Mais ce que je vis surtout dans la douce pénombre, ce fut le regard de "N", les yeux écarquillés, fixés sur moi, ou plutôt sur mon sexe que ma partenaire suçait.
Depuis le début, elle avait dû se rincer l’il !
Quand elle s’aperçut que je la regardais, elle eut un sourire, mélange de plaisir et de surprise. Puis, elle ouvrit ses jambes plus grand et posa ses talons sur le dos de "P". Ses mains remontèrent vers ses seins et elle en saisit les bouts qu’elle commençât à triturer. Son bassin bougeait au rythme des coups de langues de "P".
Les mêmes images obscènes recommencèrent à hanter mon imaginaire. En pire ! Puisque là, en plus d’entendre les bruits caractéristiques du sexe, j’avais aussi la vue ! Sous mes yeux, je voyais "N" se faire caresser et prendre, pendant qu’elle même rendait la pareille à mon pote !…
Au bout de quelques instants, elle lui fit comprendre de se relever sur ses genoux et de s’allonger sur le dos. Sans me quitter des yeux, elle avala son sexe et se mit à le pomper, pendant que, de mon côté, j’allais et venais dans la bouche de mon amante. Elle enjamba son corps et s’assit sur son visage, faisant doucement onduler ses hanches et son sexe sur sa bouche. Elle me regardait toujours, ses yeux fixés aux miens, surveillant ce que je faisais.
Puis, elle se retourna, me présentant ainsi sa croupe et se mit en position de 69. Je vis "P" tressaillir et se jeter littéralement sur la chatte et le cul de mon amie, l’un de ses doigts la pénétrant par derrière. "N" poussa un cri et son corps se balança, ses hanches accompagnant les va-et-vient du doigt qui la fouillait.
Je fis la même chose à ma partenaire, l’allongeant sur le dos et me positionnant au-dessus. Je remis ma bite à hauteur de sa bouche et commençais à faire entrer ma langue dans sa chatte, ou lui aspirant le clitoris. Elle prit ma queue dans sa main et me branla doucement, pendant qu’elle me léchait le gland, comme s’il s’agissait d’un cornet de glace. Je fis entrer deux doigts dans son sexe et en fit glisser un troisième dans son cul. Comme "N", elle cria en sourdine, poussât son clitoris entre mes lèvres et avala ma queue.
Pendant de longues minutes, je me concentrais sur ma compagne, ne prêtant attention à "N", qu’au travers de ses gémissements et des bruits humides qui émanaient de ses ébats.
Je changeais enfin de position, ma copine poussant un " Non ! " de frustration, essayant de me retenir, mais je l’embrassais tout en l’allongeant sur le dos. Elle saisit ma bite et s’en frotta le clitoris et les lèvres de se son sexe, jusqu’à ce que je craque et la pénètre.
Je vis que "N", de son côté, venait de s’asseoir à califourchon sur mon pote et, s’emparant de sa queue, s’y était empalée. Ses yeux étaient de nouveau fixés sur moi, ou plutôt, sur nous deux, car dans notre position, elle devait avoir une vue plongeante sur les fesses de ma compagne et même, sur mon sexe plongeant en elle. A cette pensée, je dus interrompre mes mouvements pour ne pas éjaculer tout de suite.
Je lentendis distinctement demander à "P", qui lui caresser les seins :
-"Remet encore ton doigt derrière !". Il dû s’exécuter, car "N" ferma les yeux quelques secondes, gémit fortement et poussa ses fesses vers l’arrière…
Je glissais moi aussi une main sous les fesses de ma copine et fis rentrer un doigt dans son anus, après l’avoir léché.
-"Bouge le tout au fond !", me dit-elle. Son con me paraissait plus mouillé que d’habitude et ses mouvements plus intenses, plus désordonnés… Peut-être que pour elle aussi, l’ambiance était source d’inspiration !?
Les balancements de "N", toujours plantée sur la queue de mon pote, se firent soudain plus rapides. Celui-ci avait passé ses deux mains sous fesses et je me doutais de ce qu’il devait lui faire. Il poussa un cri et se tétanisa, soulevant son bas-ventre.
"N" avait repris entre ses doigts, les pointes de ses seins et les pinçait. Elle gémit : "Non attend ! Pas maintenant !". Elle accéléra encore ses ondulations, sa bouche se tordit et enfin, les yeux posés sur moi : "Ca y est je jouis ! Je jouis ! A toi, oui aussi !".
J’éjaculais dans la chatte de ma compagne qui, cramponnée à moi, se laissait également aller à l’orgasme…
Bon ! Je sais… Même à l’époque je me rendais compte qu’il n’y avait là rien de très glorieux. Car enfin, j’avais fais l’amour à "N" par procuration, en utilisant ma compagne à son insu.
Mais sur l’instant, quel plaisir ! Quelle excitation !
Je restai un instant allongé sur ma partenaire qui continuait à remuer doucement des hanches, ma queue enfoncée en elle. Je roulais sur le dos et nous restâmes ainsi, humides de nos sucs respectifs, la chambre fleurant le parfum puissant du sexe.
Les jours suivants, au lycée, j’eus l’impression que mes relations avec "N", avaient changé. Comme si notre amitié et notre complicité s’étaient accentuées, avec peut-être quelque chose d’indéfinissable en plus. A plusieurs reprises, je vis ses yeux posés sur moi, me regardant avec attention et insistance. De mon côté, je m’aperçu que je recherchai encore plus souvent sa présence et que, moi aussi, je l’observai à la dérobée, avec un sentiment… d’attente. De désir, aussi.
Quelques jours plus tard, "N" m’informa qu’elle avait mis fin à sa relation avec mon pote. Ce que celui-ci me confirma de son côté. Il va sans dire que son ego en avait pris un coup, étant donné que ça n’était pas lui qui avait été à l’origine de la décision. Dur pour l’amour propre d’un macho comme lui d’être largué comme ça…
Nous eûmes donc l’occasion, lors d’une autre soirée de passer une seconde nuit à trois. J’étais de mon côté toujours avec ma copine (je pense que ce que nous avions vécu avait dû donner un coup de fouet éphémère à notre sexualité). Quoi qu’il en soit, nous nous retrouvâmes chez "N" après une séance de ciné et quelques verres au "Piano Bar" dans la vieille ville.
Nous avons fumé un ou deux joints en écoutant de la musique et en discutant et "N" nous avait cédé son lit et s’était préparé le sien, par terre.
Cette fois ci, elle avait pensé à fermer les volets, aussi nous étions dans le noir complet lorsque nous nous couchâmes. Violemment excité par la présence de "N", seule ce coup ci, je commençai à caresser ma partenaire et à l’embrasser. Elle répondit avec enthousiasme à mon désir et se colla contre moi. Elle enleva doucement sa culotte et fit de même avec mon caleçon. Elle me prit dans sa main et me branla, pendant que nous continuions à nous embrasser avec avidité. Elle s’interrompit en me murmurant, essoufflée :
-"Attend, on fait un 69 !".
Elle plongea sous la couette et se mit à califourchon sur moi, sa fente à hauteur de ma bouche. Elle avala ma queue et posa sa chatte humide sur mes lèvres. Son odeur m’envahit et je regrettai de ne pas avoir de lumière pour pouvoir la regarder pendant que je la léchai.
Et pour que "N puisse profiter du spectacle, me dis-je aussi…
Mes fantasmes reprenaient le dessus !
Je me concentrai néanmoins sur ce que je faisais, parcourant de ma langue son sexe, du bouton à l’entrée étroite de son cul, sur laquelle j’insistai… Elle gémit et s’ouvrit de plus belle et saisit mes couilles dans sa main. Je ne résistai pas à l’envie d’y faire entrer un doigt, puis, tout de suite, un deuxième… Je la senti qui lâchait ma queue et se retournait vers moi en poussant "Ho !" surpris. Elle me reprit rapidement dans sa bouche et me pompa avec frénésie, pendant que ses deux mains écartaient ses fesses, avant de revenir me branler à nouveau.
Elle finit par remonter à ma hauteur, me demandant plaintivement dans le creux de l’oreille de venir en elle. Par jeu, je fis encore durer ce moment et me contentais de la caresser de mes doigts. Mais rapidement, je cédais et la pénétrais profondément. Pendant que je bougeais en elle, tantôt lentement, tantôt plus brutalement, elle poussait de petits cris, qui, parfois, se faisaient moins discrets. A tel point que, d’une voix saccadée et hésitante, elle me demanda d’aller moins fort et moins vite, craignant que "N" nous écoute.
Que n’avait-elle pas dit là ?
Cette simple évocation m’excitât encore plus et, au lieu de me calmer, je m’activais encore plus fort, plus loin dans son con.
-"Tant mieux !", lui soufflais-je.
Je la sentis se crisper, se tendre contre moi et planter ses ongles dans mon dos, essayant de retenir ses gémissements qui se faisaient de plus en plus forts, puis, vaincue, se laisser aller, criant et ruant sous mes coups de reins…
Ce fut la dernière fois que je fis l’amour avec elle. Je décidais en effet de mettre fin à notre relation, qui, j’en étais conscient, ne tenais que grâce à l’étrange connivence qui me liait à mon amie, "N". Elle me dit que c’était un désir réciproque, elle-même ayant envisagé cette décision. On ne se quitta pas forcément "bons amis", mais au moins ce fut correct.
Mes relations avec "N" avaient donc, je l’ai déjà dit, changées de façons indistinctes et larvées. Cette dernière nuit avait encore précipité les choses.
Je me souviendrai toujours de ce samedi d’hiver glacial, après une semaine de cours, où nous nous étions tournés autour ; étrangement gauches et timides, dans une relation qui jusque là avait toujours été marquée par du "brut de décoffrage", de la franchise… Mes parents n’étaient pas là et, seul dans la chambre je fus tiré de mes occupations par un coup de sonnette. "N" se tenait devant le portillon du jardin, patientant à côté de sa mobylette. Je la revois dans son épais blouson de cuir fourré, une écharpe palestinienne autour du cou, une robe en laine noire laissant apparaître des collants fantaisis à rayures rouges et noires, les pieds chaussés d’énormes Doc Marteen’s !…
Elle me fit un petit signe de la main, souriant sous le casque. Elle fit entrer la pétrolette dans la cour et me rejoignit à la porte du garage, qu’elle refermât derrière elle. On se fit la bise et elle se précipitât dans ma chambre, à la recherche de chaleur.
Elle m’y attendait, droite comme un "i" au pied de mon lit, se débarrassant de son cuir et de son écharpe.
-"T’attend quoi pour me réchauffer ?", me demanda-t-elle.
En rigolant, je m’approchais d’elle et entrepris de lui frictionner le dos et de réchauffer ses mains dans les miennes. Elle me laissa faire quelques instants, puis me demanda d’une voix étrange :
-"C’est tout ce que tu veux me faire ?".
Je la regardai et le temps s’arrêta ! Vraiment !
Nous nous sourîmes et je l’embrassais.
Enfin !!
Mes mains descendirent sur sa robe, pendant qu’elle poussait son ventre vers le mien. Je soulevais le vêtement et me glissais dessous, empoignant ses fesses, un peu froides sous le collant. Elle mordit mes lèvres et me poussât sur le lit, s’asseyant à califourchon sur moi et entreprit de déboutonner ma chemise. Je fis de même avec sa robe, la dégrafant sur un soutien-gorge de couleur sombre, qui ressortait sur sa peau laiteuse. Elle saisit mes mains et les plaquât sur ses seins, pendant que ses hanches ondulaient sur mon sexe déjà durci dans mon jean. Je m’amusais un instant avec ses mamelons, au travers du soutien-gorge, les pinçant, les embrassant, jusqu’à ce que, prenant les devants, elle l’enlève d’elle-même.
Je soulevais sa robe, saisissant à nouveau ses fesses et glissais mes mains entre ses jambes. Elle s’y pressa fortement en imprimant à ses reins un frottement langoureux. Le collant était trempé ! Je me léchais les doigts et, la faisant basculer sur le matelas, lui ouvrais les jambes pour coller ma bouche sur sa chatte, à travers le tissu. Je lapais, embrassais, mordais, faisant aller et venir mes doigts sur le vêtement détrempé. Elle plaqua ses mains sur les miennes et les pressa sur sa chatte, faisant pénétrer mes doigts en elle à travers collants et culotte.
Elle se redressa brusquement pour m’embrasser, tout en bataillant avec la ceinture et la braguette de mon jean. Ma queue jaillit à l’air libre, gonflée, douloureuse, le gland humide. Elle lécha ses mains, les inondant de salive et commençât à me branler. Ma langue jouait avec la sienne pendant que mes doigts, coincés sous elle, continuaient de remuer à l’entrée de sa chatte, s’engluant de sa mouille.
"N" me repoussa soudain et se rallongeât sur le dos, retroussant sa robe.
-"Viens en moi ! Je n’en peux plus !", me dit-elle en tirant sur ses sous-vêtements, les descendant jusqu’à ses pieds, toujours chaussés de ses Doc Marteen’s.
Il y avait dans sa voix un ton d’urgence, de désir impossible à repousser. Elle avait ouvert ses cuisses et je voyais son sexe humide et ouvert, qu’elle poussait vers moi en ondulant du bassin, comme si j’étais déjà en elle.
Cette urgence était aussi la mienne.
Elle attrapa ma bite et m’attira en elle. J’y plongeai brutalement et elle poussa un cri de contentement, en donnant un coup de rein. Nous fîmes l’amour frénétiquement, assouvissant une envie longtemps retenue. En quelques va-et-vient, "N" se cambra, ses mouvements se firent désordonnés et elle cria, m’ordonnant de jouir, au moment où j’entrais un doigt dans son anus :
-"Ca y est ! Vas-y, vas-y jouis ! Hoo, jouis !….".
J’éjaculais dans son con, comme libéré d’une tension, d’un poids…
Nous restâmes côte à côte, épuisés et heureux, nous tenant par la main.
-"Et bien mon cochon !", me dit-elle.
Je lui fis remarquer que sur ce coup là, nous étions deux à égalité.
Je me déshabillais et m’enroulais dans une couverture pour monter au rez-de-chaussée, piller le bar de mon père. Je revins avec une bouteille, que nous entamâmes à même le goulot, puis j’entrepris de rouler un joint.
"N" me parla de la dernière nuit que nous avions passée ensembles chez elle, avec ma copine. Elle m’expliqua que c’est cela qui l’avait décidé à franchir le pas avec moi. Quand nous avions commencé à faire l’amour, avec ma partenaire, elle s’était sentie jalouse et excitée, exactement comme ce que je ressentais, quand elle baisait avec "P".
Elle avait alors enlevé sa culotte et, nous écoutant dans le noir, avait posé ses pieds sur le bord du matelas, à quelques centimètres de nous. Écartant les jambes, elle s’était alors masturbée, espérant que je me rende compte de son état et que je la rejoigne, seul, me dit-elle, ou même avec mon amante, qu’elle s’imaginait embrasser ou branler pendant que je venais en elle…
Cette idée l’avait fait jouir une première fois.
Une fois apaisée, toujours à l’affût des bruits que nous faisions, elle avait repris ses caresses. Elle s’était fait jouir une seconde fois, quand elle avait écouté ma partenaire perdre pied et crier comme si nous étions seuls. Elle s’était alors imaginée à sa place et avait, elle aussi, poussé un cri au moment de l’orgasme.
Cette conversation nous ayant, évidemment, de nouveau excité, nous refîmes l’amour, plus lentement cette fois, prenant le temps de nous découvrir et de savourer.
Ce fut le début d’un autre genre de relation, qui dura plusieurs mois. Presque un an, si je me souviens bien.
Puis, elle prit fin doucement, naturellement, sans heurt ni souffrance. Juste une nostalgie pour ce que nous avions partagé. Nous conservâmes notre amitié et il nous arriva néanmoins, de temps à autre, rarement, quand nous étions tous deux célibataires, de faire l’amour.
Notre scolarité prit fin. Nous continuâmes à nous voir, de plus en plus rarement, chacun arpentant son propre chemin. Nous nous perdîmes de vue à l’époque où je partis à l’armée, loin de ma ville natale.