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Nuit de concert – Chapitre 4




Pas de paroles ni de mots pour rompre cette magie. Tu ressens le contrecoup de cette pause car ton corps est endolori par les multiples sollicitations de cette nuit. Ladrénaline a su couvrir les tourments que jai pu tinfliger et tu les perçois clairement maintenant. Moi également de mon côté dailleurs aussi. Après un temps qui a paru infini mais qui aurait pu aussi bien être très court, je me redresse et descend vers le fond du lit.

Mes mains se posent sur tes chevilles et je commence un lent massage. Je descends un peu sur tes pieds puis je remonte le long de tes jambes, je passe sur tes fesses pour ensuite me concentrer sur le dos, les flancs, un peu la nuque pour finir par un massage de cuir chevelu.

Cette excellente initiative te remet un peu en forme et je le sens à la baisse de tension perceptible dans ton corps et tes muscles.

Je me lève pour prendre ton portable. Tu me regardes très interrogativement et presque avec suspicion, te doutant quil sagit là de ta punition.

Je te le lance sur le lit

— « Appelle Jules. Sil te répond, je te laisse lui parler de ce que tu veux. Si cest son répondeur, laisse lui un message. »

Je prends mon propre portable pour mettre un chrono. Je sens à ton regard que tu ne vois pas trop où je veux en venir.

— « Jai oublié de te dire que durant cet appel, je vais moccuper de toi. A toi de faire en sorte que »

Tu composes son numéro. Tu commences à être à bout et là, ça te paraît insurmontable tellement que tu es épuisée et que tu ne te sens pas la force de résister si je suis trop entreprenant.

Tu tombes par chance sur son répondeur. Par chance, remarque tu ne sais pas trop car tu vas devoir faire un monologue sans aucune idée de la durée.

Ta voix semble fatiguée et tu commences à expliquer que le concert fut génial que tu sens mes mains te caresser très délicatement. Cette douceur est bienvenue. Je ne mattarde pas sur ta chatte déjà bien éprouvée mais davantage sur ton ventre et ta poitrine que je nai pas assez sollicitée à mon goût encore. Tu frétilles un peu sous quelques chatouilles mais tu arrives à bien te retenir. Mes pouces titillent tes tétons. Mes mains prennent pleinement ta poitrine et ma langue et mes lèvres agacent tes goûts qui se dressent rapidement tout excités. Ces caresses tapaisent tout en texcitant, mais sans excès. Tu es allongée sur le dos et je continue. Mon chronomètre également.

Tu te crispes quand ma main se pose près de ton entrejambe. Dautant plus dailleurs quand je descends pour te titiller puis pénétrer ton petit trou dune phalange, puis dun doigt entier. Tu écrases à la lisière de tes lèvres un gémissement coupable et tu te concentres sur ce que tu dis au téléphone. Un second doigt te sollicite et commence à te sodomiser. Mes deux doigts sagitent dun petit mouvement circulaire et ça te fait un bien fou. Tu sens que tu ne vas pas venir ainsi même si cest très plaisant et à moins dune mauvaise surprise tu penses gagner le challenge. Je nécoute même pas ce que tu dis, tout à mes caresses et au contrôle de ton plaisir. A ceci sajoute mon pouce qui se pose sur ton clito tout humide. Je pense quheureusement que tu es si trempée car sinon tant de sollicitations auraient été impossibles. Il bouge en cercle, faisant monter doucement et en profondeur la tension.

Mon portable sonne enfin et tu te dépêches de raccrocher, heureuse davoir réussi ce challenge. Tout comme le premier dailleurs. Tu te demandes si je lai fait exprès dailleurs et je le devine à ton regard.

— « Non je ne lai pas fait exprès si tu te le demandes. Je ne veux pas non plus te tuer et que ça sarrête là alors jai varié et rien fais qui devrait tirriter. »

Tu me remercies de ma sollicitude. Tu regardes lheure à ton portable et il est déjà 4h30 du matin. Tu proposes que nous dormions un peu pour nous reposer avant de finir tout cela.

Cest ainsi que nus, nous nous endormons lun contre lautre. Jai mis le réveil et seul moi connait lheure fatidique

Le réveil vibre. Il est 6h30. Cela nous laisse peu de temps encore devant mais la nuit fut longue, intense, délicieuse. Tu dors encore, magnifique enlacée dans les draps. Belle endormie victime de la luxure dun jeune diable profitant de son corps et de son âme peut-être. Je décide de te réveiller uniquement par ma bouche et mes lèvres. Je parcours alors tout ton corps accessible hors des draps, te bisouillant, tembrassant, soufflant aussi.

De mes dents je tire sur les draps pour découvrir davantage tes magnifiques formes encore endormies. Je ne sais encore comment je vais te manger. Je continue mes jeux de bouche, de lèvres et de souffle et malgré lécrasante fatigue tu téveilles et ouvres les yeux en me regardant fixement. Silencieuse. Je ne sais comment interpréter ce regard.

Regrettes-tu nos folies ? Te les remémores-tu ? Te projettes-tu dans les prochaines.

Les doutes senvolent lorsque tu te redresses pour membrasser langoureusement, profitant ainsi des derniers moments qui nous sont dévolus ensemble et dans ce contexte. Tu ne pensais certainement pas vivre tout cela en tabandonnant ainsi à moi et à toi-même dailleurs. Jamais lidée de prononcer le mot interdit ne tai venu une seule seconde et la seule hésitation que tu as pu avoir était sur la vidéo et le challenge des 4 minutes, en lécartant très vite, prête à tout essayer, à tout avec moi et peut-être à tout pour moi cette nuit.

Mes mains te caressent, te massent, tout en douceur et volupté pour éveiller ton corps paisiblement. Lheure nest plus forcément aux folies mais plutôt aux câlineries et cette légèreté est aussi très appréciable. La lueur du jour traverse légèrement les rideaux et nous prenons notre temps pour jouir de ces secondes volatiles et fugaces.

Tu te blottis contre moi profitant de la chaleur de mon corps et te rendors progressivement.

Je tourne la tête pour voir lheure et me glisse lentement hors de tes bras, mhabille et je sors. Javais vu une boulangerie pas loin et jy vais acheter quelques viennoiseries pour un petit déjeuner gourmand.

Mes achats réalisés je rentre et te réveille doucement avec un croissant à la main que tu manges à ma main, en jouant un peu de tes lèvres et de ta langues quand mes doigts sont proches avec un air gourmand qui te va si bien.

Je te demande si tu es rassasiée en laissant lambiguïté et tu me réponds que pas tout à fait.

Je me lève et te prend alors la main pour que tu me suives. Nous nous dirigeons vers la salle de bain où je mets un bain à couler avec du gel moussant. Une fois prêt et à température tu y prends place et de mes mains savonneuses et savonnées je parcours ton corps dans les moindres replis, plutôt sensuellement. Tes petits gémissements, sourires voire cris ponctuent agréablement mes excursions et intrusions, mes caresses. Tu te retournes pour que je puisse te laver et frotter le dos mais je ne lentends pas forcément ainsi et ma main dans ton dos te fait pencher pour que tu sois en quatre pattes dans la baignoire. Je prends le jet, vérifie la température et mets une pression moyenne pour débuter.

Je passe le jet sur tes épaules, sur tes flancs, jouant à varier un peu la température, un coup plus chaud, un coup légèrement plus frais. Tu sembles apprécier ce jeu. Quelques variations de pression et le passage à certains endroits intimes de ton anatomie te font te trémousser et vibrer davantage. Quand je mattarde sur ton sexe lisse, glissant un doigt en toi tandis que le jet stimule ton clitoris, je te sens assez réceptive et je continue ces caresses en enfonçant davantage mon doigt en toi et en augmentant la pression. Je me penche vers toi et nous nous embrassons de nouveau avec des jeux taquins, coquins, câlins de langues mais en tout cas très stimulant et excitant. Je sens ton plaisir monter à tes gémissements, lèvres sur lèvres, bouche à bouche, langue contre langue.

Je me relève, entre dans la baignoire et je maccroupis, jambes écartées. Tu es intriguée. Je te demande de tasseoir. Je te tire vers moi et te demande de prendre appui sur tes mains. Tes jambes passent sur les miennes, mon sexe est contre le tien et dun coup je te pénètre.

Je débute mes vas et viens en toi. Nos corps sont portés par leau et son inertie et en plus de mes mouvements, une certaine indépendance de notre enlacement se fait. Cest très agréable dêtre ainsi et je continue de te pénétrer le plus amplement et régulièrement possible. JE te vois prendre encore plus de plaisir. Je pose ma main sur ton pubis et mon pouce sur ton clitoris mais à peine lai-je bougé que cest trop fort pour toi et tu tombes presque à la renverse, ce qui me fait arrêter directement. Tu me regardes avec un petit air que tu sais si bien faire et contre lequel je ne peux rien. Tu te redresses et attend que je te sèche. Puis une fois ceci fait tu sors, pose une jambe sur le bord de la baignoire, lautre tendue et tu me fais face en te pourléchant la lèvre supérieure, minvitant clairement à te prendre fougueusement.

Je passe derrière toi, positionne bien mon gland et nhésite pas à investir ton intimité dun coup jusquà la garde, te faisait sursauter de plaisir. Même si tu ty attendais un peu la violence de cette pénétration ta surpris et les mains posées sur tes hanches je tâche de te donner tout le plaisir que tu mérites après ces folles heures. Je me penche un peu plus sur toi pour prendre ta magnifique poitrine à pleine main et te titiller encore tes tétons. Cest le déclencheur de ton orgasme qui dure, dure. Je te sens te contracter et de ce fait pulser autour de mon sexe en toi. Je te donne quelques gros coups de boutoir pour accompagner ses spasmes puis me cale bien en toi dans les derniers instants. Je me dégage, sans avoir encore jouis.

Tu te retournes vers moi en taccroupissant et en prenant mon sexe entre tes mains. Ta langue commence à me laper les boules, les avaler même parfois et à remonter le long de ma verge de langoureux coups de langue pour arriver au prépuce et à mon gland. Une de tes mains me délaisse pour te caresser les cuisses tandis que lautre continue une masturbation douce mais intense et que tes ballets de langue, lèvres et bouche font monter la pression, au sens propre comme figuré. Je me raidis de plus en plus quand mon portable sonne, indiquant ainsi lheure fatidique des 8h du matin.

Tu nen as cure et tu continues, voulant me finir comme tu lentends, et, lorsque tu sens mon jus de plaisir arriver, tu me sors légèrement de ta bouche et me fais le plus éclatant de sourire pendant que je monte au firmament étoilé dun orgasme extraordinaire. Mon sperme coule sur ta langue, tes lèvres, quelques gouttes dans le coup et sur ta poitrine.

Légèrement souillée par ma jouissance, ton sourire resplendissant me laisse admiratif.

-« Merci beaucoup pour cette nuit folle que tu mas fait vivre. Les mots sont peu comparés à ce que jai vécu pour moi et pour toi. Il est 8 heures certes, mais rien ne nous empêche de continuer encore un peu les folies jusquà retrouver notre vie, quen dis-tu ? »

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