Mindy devait venir le samedi après-midi, et j’espérais qu’elle puisse passer la nuit avec moi. J’avais pris soin de nettoyer mon appartement, de prendre une douche et de bien m’habiller.

Mon appartement était dans une dans une maison rénovée qui comprenait quatre petits appartements destinés à accueillir des étudiants. Nous étions donc quatre locataires et le manque d’isolation phonique permettait d’entendre tout ce qui se passait. Nous avions fixé l’heure du rendez-vous à 15h, et dès 14h40 ; j’étais devant la porte. Trépignant d’impatience, je guettais les moindres mouvements et sons qui pourraient m’avertir de sa venue. Le temps de jeter un dernier coup à mon appartement, j’avais laissé la porte ouverte et mon cur fit un bon en la voyant arriver alors qu’il n’était pas encore 15 heures. Elle entra directement.

— Coucou ! me dit-elle.

— Salut Mindy ! Comment vas-tu ?

Elle me répondit en me serrant dans ses bras et en m’embrassant. Ce baiser fut un véritable délice, le goût si délicieux de sa salive me donna presque la chair de poule et mon bas-ventre vibrait de désir. Elle s’écarta et je pus admirer sa petite robe d’été bleu, légèrement moulante, je cherchais à deviner ce qu’elle pouvait bien porter dessous ; mon espoir était qu’il n’y ait rien. Le bleu de sa robe mettait en valeur ses jambes fines et bronzées ; aux pieds de simples "Convers" beiges.

— Tu es très belle aujourd’hui, lui dis-je.

— Merci beaucoup ! J’étais sûre que ça te plairait.

— Viens, entre ; ne reste pas dans l’entrée, l’invitais-je en lui tendant la main.

Je la fis entrer et visiter mon appartement.

— Alors dis-moi, comment tu trouves ?

— C’est petit… mais c’est charmant, j’aime beaucoup.

— Ah, merci, tu me flattes… !

— Alors qu’est-ce que tu as prévu ?

— Alors, j’ai plusieurs trucs à te proposer, on peut regarder un film sur mon ordinateur, ou s’installer sur le canapé pour discuter, ou bien encore sortir si tu veux ; à toi de voir.

— Je suis partante pour regarder un film, qu’est-ce qu’as-tu à me proposer ?

S’il y a bien une chose que j’avais toujours rêvé de faire avec ma petite amie, c’est de regarder un film « d’Hayao Miyasaki », un très célèbre producteur de films d’animation japonais. Je connaissais chacun de ses films et la plupart étaient des chefs-d’uvre à mes yeux. C’était l’occasion rêvée !

— Alors j’ai : "Le Château dans le Ciel", "Princesse Mononoké", "Nausicaä de la vallée du vent"…

— Allez, mets celui que tu veux, j’imagine que je n’ai pas trop le choix non ?

— T’as tout compris, dis-je en riant. Bien ! "Le Château dans le Ciel", c’est mon préféré, et sans doute le mieux pour commencer.

Nous nous installâmes dans mon canapé. Combien de fois avais-je bien pu rêver de ce jour ? Enfin je pouvais partager ce que j’aimais le plus avec quelqu’un qui me comprenait vraiment ! Connaissant le film par cur, je pouvais me permettre de jeter de rapides coups d’il sur Mindy. La tenue dans laquelle elle était m’excitait beaucoup. De ma position je pouvais voir le haut de ses jambes, à chaque fois que je la regardais mon excitation montait. Plusieurs fois j’avais dû contenir mon érection pour ne pas avoir l’air louche. Quand la fin du film arriva Mindy se tourna vers moi et me dit :

— C’était vraiment très beau, je comprends pourquoi tu apprécies autant ce film.

Puis elle se jeta sur moi pour m’embrasser, c’était le moment parfait ! Son baiser m’excitait encore plus, et il fallait que je relâche toute cette pression. Tremblant légèrement, je glissais une main dans son dos, tout en approchant l’autre de sa poitrine.

Elle s’écarta brusquement de moi

— Qu… Qu’est-ce que tu fais ? ! Dit-elle affolée.

Conscient de la gaffe que je venais de faire, je sentis le rouge me monter aux oreilles ; j’étais très mal à l’aise.

— Je… Heu… pardon Mindy, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise, je pensais juste que c’était le bon moment pour ça.

Le malaise qui flottait dans la pièce était palpable. Il était certain que je venais de faire une sacrée bourde ! Je voyais bien qu’elle semblait déçue de moi, mais cette fois-ci j’étais déterminé à comprendre ce qui n’allait pas.

Encore une fois je pris mon courage à deux mains.

— Bon… Écoute Mindy, je suis désolé de te dire ça de cette façon mais, j’ai envie de toi.

— Mais… Oui moi aussi… !

— Je ne comprends pas, pourquoi tu me repousses ? Je voudrais tant que nous allions plus loin tous les deux, j’ai très envie de toi, tu comprends ?

Elle eut un mouvement de recul et son visage s’assombrit, elle semblait tout à coup très distante.

— C’est donc ça ! Les mecs, vous êtes vraiment tous les mêmes, dès que vous voyez une nana pas trop mal foutue ; il faut la sauter !

— Mais non, ce n’est pas cela du tout ; ce n’est vraiment pas comme ça que je vois les choses Mindy. Je suis vraiment désolée je pensais que tu éprouvais la même chose que moi tu comprends ?

— Ah… excuse-moi, c’est que je… je ne suis pas très à l’aise avec ça.

— Qu’est-ce que tu veux dire par pas à l’aise ?

— Je n’ai pas envie de le faire… ça ne me plaît pas.

Mais pourquoi donc ? pensai-je. Je trouvais son attitude tellement étrange qu’il fallait absolument que je comprenne pourquoi. Alors pour la rassurer je pris un ton plus lent et posé.

— Mindy, si ça ne te plaît pas, nous ne le ferons pas. Mais… j’aimerais comprendre pourquoi est-ce que cela te rebute tant que ça. À chaque fois qu’on en parle, tu évites le sujet, normalement à ce stade, toi aussi tu devrais avoir envie de moi, c’est dans l’ordre logique des choses non ?

— Ben, c’est qu’en fait… dit-elle en rougissant. Non, je ne peux pas en parler… c’est trop personnel.

— Allez, n’ai pas peur de te confier. Tu me connais maintenant, tu sais que je ne vais pas te juger, alors explique…

— Bon alors… je suppose que tu le sais déjà, mais je n’ai jamais fait quoi que ce soit avec d’autres hommes et… j… je…

Je voyais bien qu’elle était en train de paniquer. Elle se mit à rougir, ses yeux devinrent brillants, sa respiration s’accéléra et son menton commençait à trembler. Afin de la rassurer je m’approchais d’elle et lui pris les deux mains. J’étais très ennuyé devant cette situation, mon impatience de puceau avait bien failli tout foutre en l’air ; alors j’essayais de gérer la situation au mieux. Je n’avais pas envie de la laisser partir ; alors, je pris mon courage à deux mains et lui dis :

— Mindy, calme-toi… Tu peux tout me dire tu sais, on est ensemble depuis déjà deux mois, alors ne te fait pas de soucis, dis-moi ce qui ne va pas et puis tu sais, mon non plus je ne l’ai jamais fait.

Elle me fixa et lentement elle reprit une respiration normale.

— En fait… je … j’ai déjà essayé de me donner du plaisir toute seule, mais je n’ai jamais rien ressentis. Et comme je vis encore chez mes parents je n’ose plus le faire. Plus jeune, je me suis touchée et ma mère m’a surpris et m’a interdit de le faire. Mes parents sont pratiquants et m’ont dit que c’était mal. Tu sais Greg, j’en souffre et c’est un calvaire pour moi quand les copines me posent des questions.

Ce fut un choc pour moi ! J’avais toujours imaginé qu’elle se masturbait au moins une fois par jour, et là, elle me dit ne l’avoir jamais fait.

Me levant alors du canapé, je commençais à marcher dans la pièce tout en réfléchissant, une idée me vint : puisqu’elle ne connaissait pas du tout ce plaisir, pourquoi ne pas lui faire découvrir avec tact et douceur.

— Donc, tu ne t’es jamais masturbée ; mais tu en as envie ou pas ?

— Heu… Je ne sais pas trop…

— Mais tu n’en as jamais ressenti le besoin en regardant du porno ?

— En fait à la maison j’utilise l’ordinateur de mes parents, donc je n’ose pas trop aller regarder ce genre de chose.

— Bon, écoute-moi ! Je comprends mieux maintenant pourquoi tu ne voulais pas m’en parler. Alors ne t’inquiète pas, nous ne ferons rien ce soir, mais par contre on ne va pas pouvoir continuer comme ça…

— Hein ! Mais moi je t’aime, je ne veux pas arrêter ! S’écria-t-elle en se levant brutalement du canapé.

— Non-non ! Ce n’est pas ça que je voulais dire, jamais je ne te quitterai pour ça. Je voulais dire…

Elle se jeta dans mes bras et me dit :

— Tu m’as fait tellement peur, ne me refais plus jamais ça !

— Ce que je voulais dire, Mindy, c’est qu’avec un peu d’effort, tout le monde peut changer, il ne faut pas que tu restes comme ça. Tu n’imagines même pas à côté de combien de choses tu as bien pu passer.

En disant cette phrase je me remémorais mes meilleures masturbations, les meilleurs pornos que j’avais vus, des images, des textes, des vidéos. Et je comprenais alors que jamais Mindy n’avait goûté à tout cela. Je n’étais plus du tout déçu qu’elle refuse pour ce soir, mais excité de la prochaine fois. J’allais préparer plein de choses pour qu’elle découvre sa sexualité, j’avais vraiment hâte !

— Tu sais, c’est bien qu’on ait eu cette discussion tous les deux. Je sais que c’est difficile pour toi de te confier, et ça me fait vraiment plaisir que tu me racontes tout ça.

Tout à coup elle baissa le visage et serra les poings

— Mais toi tu as envie de moi et… je ne veux pas te décevoir… je t’aime beaucoup, et je le ferai rien que pour toi.

Elle était tellement craquante quand elle prenait cette voix, mais la pauvre était au bord des larmes.

— Moi aussi je t’aime Mindy, lui dis-je en lui caressant les joues. Mais ce qui compte le plus pour moi, c’est que tu sois heureuse, si tu n’en as pas envie alors moi non plus, d’accord ?

Elle hocha la tête en guise de réponse et tomba dans mes bras.

— Ça va mieux maintenant ?

— Moui… merci d’être aussi gentil avec moi. Répondit-elle d’une voix faiblarde.

Il était déjà 19h, et puisqu’elle n’allait pas dormir chez moi cette nuit, il fallait que je la raccompagne chez elle.

— Je vais te raccompagner chez toi, il commence à se faire tard.

Je refermais mon appartement et nous nous mîmes en route. Pendant le trajet nous parlions un peu plus de ses parents, et d’après ce qu’elle m’en dit, en effet ils la protégeaient un peu trop à mon goût.

Nous étions à quelques pas de chez elle et il était temps de se dire au revoir.

— Tu sais Mindy, tu es la plus belle chose qui me soit arrivée depuis longtemps. Tu vas sans doute trouver cette réflexion sans doute conne et bateau, mais c’est vraiment ce que je pense. Je veux que tu le saches que je tiens à toi plus que tout au monde.

Elle vint près de moi pour m’embrasser, mais quelque chose avait changé. Son baiser était cette fois différent, plus… sensuel, plus profond. Elle colla son corps contre le mien, et pour la première fois ses mains passèrent dans mon dos.

Elle décolla ses lèvres aux miennes. Je pus alors m’apercevoir que dans ses yeux brillait une lueur différente, c’était vraiment bizarre et excitant à la fois.

À ma grande surprise ses mains étaient maintenant contre mes hanches.

— Mindy ?

À ces mots elle reprit sa posture habituelle et s’éloigna de moi, mais elle resta silencieuse.

— Est-ce que ça va ?

Au bout de quelques longues secondes elle se décida à me répondre;

— Heu… je… je ne sais pas ce qui m’a pris… je… je vais rentrer chez moi, à plus !

Puis elle partit sans me laisser le temps de répondre, je n’avais aucune idée de ce qui venait de se passer, mais ce qui était sûr c’est qu’elle m’avait sacrément excité !

Ce regard qu’elle avait pris me hanta l’esprit sur tout le chemin du retour, je ne l’avais jamais vu dans cet état-là…

Alors que j’étais de retour dans mon appartement, je constatais que je n’avais pas arrêté d’avoir des pensées coquines. Et que je continuais à en avoir, sa robe bleue m’avait rendu fou, comment savoir si elle avait vraiment mis quelque chose en dessous ? Je savais pertinemment que c’était irréaliste comme théorie, mais je préférais m’imaginer qu’elle ne portait pas de sous-vêtements. Je frissonnais rien qu’en imaginant lui soulever lentement sa robe. Je lui aurais alors lentement caressé les jambes. Puis je l’aurais embrassée, lentement mes mains seraient montées jusqu’à son entrejambe. Je lui aurais alors doucement effleuré son minou jusqu’à ce qu’elle ait un orgasme. Puis j’aurais passé ma tête sous sa robe pour aller lécher sa cyprine qui coulait le long de ses jambes. Enfin ma bouche se serait collée à sa minette pour que ma langue puisse aller s’enfoncer au plus profond d’elle, goûtant à son intimité. Je lui aurais léché la chatte jusqu’à ce qu’elle ne puisse même plus tenir debout…

Tout à coup la sonnerie de mon portable m’interrompit, c’était Mindy ! Elle m’avait envoyé un message dans lequel elle s’excusait de m’avoir laissé comme ça. Je trouvais cela tellement mignon, je pensais qu’elle se faisait beaucoup trop de soucis inutiles.

[À suivre]

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