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Thèse à la grecque. L'étudiante et le pêcheur. – Chapitre 10




8 AOÛT

Je me réveille, nue dans mon lit. Il est 9 heures. Tant pis. Pas de crique ce matin non plus, il est trop tard. Je suis rentrée si tard hier soir après avoir quitté Eleni. Toute cette marche pour rentrer ici. Après nos ébats, nous sommes restées encore longtemps sur le rocher. Puis nous sommes remontées vers sa maison. Nous avons parlé. Je la connais mieux à présent. Adonis aussi. Ils se connaissent depuis toujours, ont fréquenté la même école, ont le même âge, ont toujours été très proches. Adonis était un peu son meilleur ami, son amoureux, son frère, il la protégeait, se battait pour elle à l’occasion ! Mais tout cela restait très chaste. Jusqu’à ce que leurs corps s’éveillent. Vers 16 ans, petit à petit, leurs sentiments ont changé. Ils ne se le sont jamais vraiment dit, mais c’était naturel, c’était là, depuis toujours. Ils se sont embrassés. Ils ne se quittaient plus. Mais jamais encore ils n’ont franchi le pas Elle est persuadée qu’Adonis était encore vierge, avant moi Comme elle. Mais ils s’aiment. Elle sait que c’est indestructible. Et pourtant elle m’a désirée, s’est donnée à moi, m’a baisée Comme lui. Elle aime mon corps, elle aime que je la désire, la dévore Comme lui.

Je comprends mieux les hésitations, les rebuffades d’Adonis au début. Comment suis-je parvenue à m’immiscer entre eux deux ? Pourquoi moi, si imparfaite, quand tous deux ont des corps si désirables, jeunes, flamboyants ?

10 heures. J’ai décidé de commencer à relire ma thèse. Après ces deux jours de grand n’importe quoi, on peut dire que je me suis déjà bien changé les idées ! Je m’installe face à mon ordinateur. Dans le plus simple appareil, comme toujours. Je suis une naturiste convaincue maintenant ! A nous, Marino et Alberto !

15 heures. Je me réveille de ma sieste. J’entends du bruit sur la terrasse. Certainement Adonis ! Je ne bouge pas. Je reste allongée. Soudain, la porte s’entrouvre J’aperçois la silhouette d’Adonis qui se faufile. Toujours aussi culotté le beau gosse ! Il s’approche du lit.

–    Bonjour Adonis

Je l’ai un peu surpris, il devait me croire endormie ! Il se tient debout, à un mètre de moi.

–    Bonjour Julia

–    Pourquoi tu ne t’approches pas ?

Il s’approche, s’assoit sur le lit.

–    Tu étais où Julia ?

–    Je te l’ai dit. Je voulais aller au port. À la plage. Aller danser. Je suis revenue très tard ces deux dernières nuits. J’étais trop fatiguée pour venir à la crique le matin. Je t’ai manqué ?

–    Je suis venu ici, je voulais te voir.

–    Je suis là maintenant. Viens. S’il te plaît.

Adonis se penche enfin vers moi. Une main s’est posée sur ma cuisse droite. Elle me caresse doucement. L’autre s’avance sur mon ventre. Remonte vers mes seins. Ses lèvres se posent sur ma bouche.

–    Adonis Je te veux… Je te veux en moi

La main d’Adonis s’immisce entre mes jambes. Elle se plaque sur mon sexe. Adonis tient ma chatte dans le creux de sa main. Il la prend, la pétrit. Ses doigts, pressés, me pénètrent soudainement. Je ne retiens pas un petit cri. Dès lors, tout se précipite. Nos corps fusionnent, se repoussent, se battent, notre étreinte est violente. Je lui ai arraché son short, son slip. Je tiens ses couilles fermement dans ma main, je les serre. Sa bite est dressée, tendue. Je la lèche, la mords, puis m’en vais attaquer une autre partie de son corps. Je sens sa langue, ses dents, ses griffes, sur mes seins, mes épaules, mon cou, mon cul, mes cuisses, ma chatte. Je bouffe ses pieds, ses tétons, ses fesses, ses couilles, sa queue Adonis, mon Adonis, baise-moi, prends-moi, défonce-moi !

Adonis est derrière moi, il me pilonne. Sa belle et longue verge me pénètre. Son bassin s’écrase sur mon postérieur qui ne demande que cela : sentir les violents les coups de boutoir qui le font vibrer d’un plaisir inouï. Je crie. Je gémis. Je hurle. Je ne retiens rien. Je veux que toute l’île le sache. Le bel Adonis me baise. Il est là. Il est en moi. Il est à moi. Eleni Eleni Eleni Il est à nous. Vous êtes à moi. Je vous baise. Vous ne baisez que moi. Je connais sa bite. Je connais ta chatte, ta langue. Je connais vos culs sublimes. Le moindre recoin de vos corps parfaits. Je les aime. Je les veux. Je vous apprends tout. Vous me devez tout

Adonis est reparti. Je suis toujours allongée sur le lit. Fourbue. Couverte de nos liquides. Sentant le sexe. Quelle sauvagerie ! Je n’avais encore jamais subi de tels assauts de mon jeune étalon. Il faudra qu’il redevienne un peu plus sage avec Eleni au moins au début ! Eleni Que vais-je faire ? Dois-je en parler à Adonis ? Vais-je la revoir ? Nous ne nous sommes rien dit, mais nos regards étaient suffisamment éloquents Elle m’a tant fait jouir hier soir. J’aime tellement son corps, son sexe rose aux lèvres brûlantes, ses petits seins tendus, ses minuscules tétons érectiles, son derrière si rond, ferme et sensible Son odeur intime, son goût, sa peau suave Le contact de nos épidermes, ces frictions ultrasensibles qui déclenchent d’immenses vagues de désir, de telles envies de fusion, de possession, d’union infinie Nos orgasmes s’apprennent, s’attendent, se conjuguent, comme jamais celui d’un homme ne pourra le faire. Même Adonis

Mais lui, quand il me prend, que je sens ses mains sur moi, que je sens son membre qui me remplit, quand je lui appartiens, quand je me donne, quand je le chevauche, que son sexe vibre en moi, que je le serre au plus profond de mon con, quand je sens ses décharges violentes, quand son foutre envahit ma bouche, mon cul, mon ventre Le goût de son sperme, de son sexe, de sa sueur, de son cul Ces drogues dures, amères et poivrées, qui déchaînent mon désir Quand il me regarde, qu’il m’épie, quand je me dévoile secrètement Quand il se glisse, que je sens son corps puissant entre mes cuisses, que sa tête se perd dans ma faille, que sa langue m’emmène si loin, si haut Plus loin que la langue agile, tendre et si sensible d’Eleni ? Cette petite langue, ces doigts lestes, qui ont su si bien faire résonner mon sexe, mon cul, mon âme ? Adonis Eleni… Je vous veux. Tous les deux.

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9 AOÛT

Je nage au milieu de la crique. Adonis est là, il pêche. Je sais qu’il va venir. Qu’il va me prendre. Que je vais me donner. Eleni nous regarde. J’ai aperçu son ombre, sur le promontoire. Elle va nous mater, adorable petite voyeuse. Bouche entrouverte, souffle court, ses doigts vont effleurer sa peau électrique. Doucement ils vont glisser, soulever le tissu blanc de sa robe, déplacer ses dentelles soignées, s’avancer sur les tendres mamelons blancs, sur les lèvres gonflées de désir, trouver la voie, la vibration, la résonnance des chairs intimes Son désir pour moi, son amour pour Adonis, la vision de nos corps qui s’imbriquent, qui se donnent, qui s’envolent, décupleront sa jouissance. Jambes grandes ouvertes, main dans sa fente, sur ses seins, ses fesses, ses cuisses  Nos déferlantes synchrones provoqueront son raz-de-marée. La crique entière vibrera de nos paroxysmes.

Flottant sur le dos, main droite entre les cuisses, souriante, désirante, je fixe le promontoire. Les yeux loin dans ceux d’Eleni. C’est pour toi, ma toute belle, ma toute douce, ma chérie  Ma jouissance, je te l’offre Regarde, il arrive, il nage je vais vous faire l’amour

————

10 AOÛT

9h. Je somnole sur la terrasse. Je reviens de la crique mais Adonis n’y était pas. Pas de marché aujourd’hui. Où était-il ? Pourquoi ne m’a -t-il pas prévenue ? Etait-il avec Eleni ? Chez elle ? Dans sa chambre ? Me trompe-t-il ? Me trompent-ils ?

Il faut que je travaille.

16h. Allongée dans la pénombre. Un corps vient d’entrer dans la maison. Ce n’est pas Adonis !

Je l’ai reconnue. Son pas léger. Le mouvement de son corps flottant qui fait vibrer l’espace, pulsation vive et légère. Eleni Viens. Viens ma toute tendre. Regarde, je suis là, toute offerte. Mes cuisses, mon ventre, mes seins Viens poser ta beauté sur mon corps. Fais chavirer mon âme

Elle est là. Elle est nue. Eleni. Je la regarde. Debout près du lit, cotons et dentelles gisent à ses pieds. Elle me montre son corps. Sereine, elle me fixe. Elle veut voir le désir incendier mes pupilles. Ma main se tend. Lentement, elle l’accueille dans sa paume. Contact électrique. Désir intense. Nos peaux se rapprochent. Fusion lente. Bouches mêlées. Seins vibrant sous ses doigts. Mains incandescentes sur ses douces collines. Sa chatte sur mon ventre Les sexes se cherchent, se frottent. Liquides. Mélange intime. Ses lèvres sur les miennes. Nos jambes entremêlées. Danse langoureuse de nos bassins en symbiose. Ses petits pieds que je tiens, que je lèche, que je croque. Vibrations lentes, profondes. Souffles syncopés. Cris légers. Présence absolue. C’est si subtil, si présent, là, au creux de mon ventre Nos matrices sont une. Je sens son sexe vibrer en moi. Les ondes puissantes qui me parcourent la font gémir. Notre danse dure longtemps. La vague enfle, gronde, absorbe tout, nos corps, la maison, l’univers  

Adonis Adonis Je sens ta présence Tu es là ? Je sens ton regard. Tu nous as vues. Tu sais ! Regarde bien, comme elle est belle ! L’as-tu déjà vue nue ? Elle est là, elle se prépare, bientôt elle sera à toi, toute à toi Regarde son sexe qui danse sur le mien. Sa toison qui se fond dans la mienne. Ses beaux seins clairs, ses tétons roses dardés, tout son corps arqué, sa bouche épanouie qui dit son plaisir… C’est une déesse. Son corps est fait pour ça. Vas-y, branle-toi mon beau pêcheur ! Ta belle queue dressée. Elle est en moi et en elle, nous n’avons plus qu’un seul sexe. Tu nous transperces. Je te regarde. Je t’ai vu derrière le volet. Ton visage tendu. Ta jouissance. Ton sperme qui nous féconde. Qui déborde et se répand sur nos corps. Ton foutre que nous buvons avidement. Ta source ne se tarit plus. Nous nageons dans le sperme, la cyprine, la sueur Nous hurlons. Nous sommes transfigurées. Nous disparaissons dans le flot de plaisir.

Nues, allongées sur le lit, jambes et bustes emmêlés. Encore étourdies de nos assauts réitérés. Depuis combien de temps ? C’est déjà le soir

–    Eleni je n’avais jamais connu cela avec une autre femme

–    Tu avais déjà fait l’amour avec des femmes ?

–    Oui, j’étais bien plus jeune, et ce n’était pas aussi puissant. Beau. Tu es si ton corps est fait pour l’amour Eleni. Il est si sensuel si réactif si doux Tu es si attentive

–    Je ne peux pas comparer Julia mais c’est si fort là où tu m’emmènes

–    Adonis aura bien de la chance

–    

–    Tout à l’heure j’ai cru sentir sa présence, son regard je suis presque sûre qu’il nous épiait par la fenêtre, derrière le volet

–    Je ne sais pas j’ai cru sentir une présence moi aussi. Je ne suis pas sûre

–    Et s’il sait ?

–    Ce n’est pas grave. Non ? Il ne peut pas être jaloux, il nous a déjà toutes les deux !

–    Tu es vraiment surprenante de décontraction ma belle petite femme ! Tellement sûre de toi ! dis-je en l’embrassant à pleine bouche.

–    Pas tant que ça me répond-elle lorsque nous nous séparons. Mais Adonis, je le connais si bien. Je sais qu’il est à moi Mais je te le prête, ma belle Française. Lui aussi aura appris. Notre union sera inégalable !

–    Salope.

–    Oui. Mais tu aimes ça les petites salopes grecques ! N’est-ce pas ? Ça tombe bien parce que je ne travaille pas ce soir. C’est mon jour de repos. Je suis toute à toi tant pis pour Adonis !

Cette petite coquine se rue sur mes seins. Elle les dévore. Je gémis déjà. Elle est insatiable ! Sa main s’enfonce entre mes jambes. Ma faille ruisselante l’accueille à nouveau. Son corps léger glisse contre le mien. Sa tête fouille ma toison, hume, lèche, mordille, et bientôt se place entre mes cuisses. Sa bouche brûlante accueille mon coquin lutin fièrement dressé. Ses lèvres l’aspirent, sa langue le caresse, descend tout du long de ma fente, au plus profond de mes plis, et remonte le lécher avidement sur toute sa longueur. Il exulte. Elle me baise. Ma chatte lui appartient. Sa bouche est devenue experte. Elle connaît déjà si bien mes tressaillements, mes points cardinaux, mes bruits et mes cris Mais cette fois Je me lève. Eleni proteste.

–    Ne t’inquiète pas, je reviens tout de suite !

Je me presse. Je vais fouiller dans ma valise et en sors mon inépuisable et docile partenaire de solitude, mon godemichet rose vibrionnant ! Puisque nous avons toute la nuit

Eleni découvre l’engin. Lentement elle l’approche de mon vagin grand ouvert. Elle l’allume. Ca l’amuse, elle rit, me regarde d’un air franchement lubrique. Je sens les vibrations à l’entrée de ma caverne. De premières contractions me saisissent. Eleni a compris, je suis déjà tellement excitée, je ne tiendrai pas longtemps. Mais elle ne veut pas renoncer à son festin ! Je sens son visage qui plonge dans ma fente. Je l’engloutis entre mes lèvres. Son nez pointu, sa bouche, sa langue : elle me dévore, m’aspire, m’avale. Le brave soldat rose, lui, prend la tangente. Il pointe son dard frétillant entre mes belles collines, vers mon anneau serré. Mmm Eleni tu as des idées bien coquines pour une pucelle ! Je me positionne de façon à faciliter ce double jeu. Je l’allonge sur le lit et la chevauche à quatre pattes, en 69. Son visage avide de ma chatte mouillée se glisse à nouveau entre mes jambes tandis que sa main introduit doucement l’outil magique dans mon puits serré. Je me penche moi aussi vers ses lèvres gorgées de désir et commence à m’y affairer. Je retrouve son goût enivrant et délicat. J’embrasse son clitoris, ma langue s’enfonce dans son sillon. Je sens son bas-ventre, ses cuisses, réagir. Elle me bouffe la chatte de plus en plus voracement, branle mon clitoris et manuvre avec doigté le manche vibratile au creux de mes entrailles. J’explose en quelques secondes de ce traitement divin. Tout mon corps vibre, je crie, je hurle, un jet puissant inonde le visage d’Eleni qui rit, crie, follement excitée, et qui ne cesse pas ses efforts malgré mes supplications. Je jouis à nouveau. Plusieurs vagues s’enchainent, mon âme est totalement submergée, mon corps flotte, ivre, mon sexe se répand encore et encore, mon cul serre le godemichet, je ris, tout mon sexe se contracte sans fin Eleni boit mon jus, mange mes cuisses, mon postérieur épanoui, lèche encore ma fente Enfin, elle me laisse reprendre mon souffle. Épuisée, radieuse, baignant dans une ivresse totale, je m’effondre sur le lit.

Il fait nuit. Nous sommes allongées sur un matelas dans le jardin. Eleni se blottit contre moi. Elle dort. Je sens sa douceur, sa chaleur, contre mon ventre, entre mes bras, mes jambes. Comme avant-hier, nous avons voulu faire l’amour sous la voie lactée. Ce fut une explosion. Je l’ai pénétrée à mon tour, armée de mon précieux outil, dans ses deux orifices. Elle a joui, encore et encore. M’a comblée à nouveau. Nos orgasmes appelaient les étoiles. Nous nous sommes envolées.

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Prochain chapitre : Envol

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