Chaque printemps depuis des décennies à Fangieuse-les-Bains, on célébrait la Fête à la Fange. C?était un ancien rituel païen que le village avait toujours conservé et qui donnait lieu à des réjouissances fort attendues. On y rendait hommage à la fertilité. Le coup d?envoi se donnait autour d?une arène de boue spécialement aménagée sur la Grande Place. Là se déroulait un combat à même la fange qui opposait les deux filles les plus populaires de la région. La championne de ce pugilat coquin remportait alors le ’droit de cuissage annuel’ qui consistait en la possession charnelle d?un mâle de son choix.
Le village comptait environ une soixantaine de jeunes qui s?étaient massés tout autour de l?arène. Cette année, l?exquise Ophélie affrontait la plantureuse Ludivine dans une lutte qui risquait d?être serrée. D?autant que les deux demoiselles étaient les deux meilleures amies du monde. La brune Ophélie chargea la première et empoigna Ludivine sous les bras en lui entravant la cheville pour la faire basculer. Mais Ludivine, solidement plantée, résista facilement à l?attaque de la mince et longue Ophélie. Il faut dire que Ludivine était bien en chair, une chair rose et tendre, une chair qui appelait le désir d?y mordre comme dans un beignet fraîchement sorti d?un four. L?idée de la renverser et de pouvoir ensuite la dévêtir totalement, puisque tel était le but de ce tournoi, représentait un défi considérable pour la très délicate Ophélie. Elles luttaient donc avec une joie évidente lorsque la jolie brune perdit pied et se retrouva sous le corps somptueux de sa blonde compagne. Choquée, Ophélie plongea son regard ambre dans le bleu d?acier des yeux de Ludivine et la projeta à quelques centimètres d?elle avec une force surprenante. Un murmure parcouru les spectateurs et Ludivine rit de bon coeur. Ophélie s?en offusqua davantage et se rua sur Ludi pour lui arracher son bustier. Elle s?agrippa au corsage avec fureur mais son amie n?eut qu?un geste de la main pour la renverser de nouveau et s?asseoir sur son ventre. Ludivine tenait fermement les mains d?Ophélie entre les siennes et en profita largement pour lui baiser la bouche, ce que la charmante brune ne détesta pas. Elle se laissa déguster les lèvres avec un plaisir manifeste, sous les applaudissements et les sifflements de la foule attisée.
Ludivine était fort coquine car cette diversion devait lui permettre, d?un mouvement rapide et imprévisible, de faire sauter les boutons du chemisier d?Ophélie et d?offrir aux spectateurs ébahis la vue d?une splendide paire de nichons aux sommets discrètement rosés. Le sein maintenant découvert, la belle brune n?avait plus d?autre alternative que la vengeance. Elle respira profondément et lança un cri de guerre, accompagné d?une poussée qui ébranla les coutures des jupons de Ludivine.
-’Ah! Ah! Je vais bientôt te mettre la main à la chatte ma jolie’, déclara prétentieusement Ophélie.
Mais la stratégique Ludivine avait d?autres ruses dans sa besace. Elle se mit à titiller fort habilement les tétons de sa copine, en roulant les pointes entre le pouce et l?index, ce qui obligea Ophélie à sourire sous la délicieuse sensation qui la dardait jusqu?au clitoris. Dans l?assistance, des garçons commençaient déjà à se frotter l?entre-jambe et quelques filles audacieuses se dénudaient la poitrine. Bien malgré elle, la brune se déhanchait doucement, tanguée par le mouvement du bassin de sa compagne en dessous et elle mit un moment à comprendre que sa jupe s?affaissait lentement autour de sa taille. C?est alors qu?elle rugit et brisa les agraffes du bustier de Ludivine pour dévoiler au public enthousiaste la parfaite rondeur de ces seins généreux. Les deux filles se mirent ensuite à se couvrir de boue dans un concert d?encouragements et bientôt elles ne furent plus que deux masses brunâtres aux cheveux encrassés. La lutte battait son plein. Ludivine avait perdu ses jupons grâce à une attaque de dos et on en était à la culotte lorsque Ludi, ayant immobilisé les jambes d?Ophélie, parvint à lui arracher la sienne d?un féroce coup de dents. Les applaudissements fusèrent de partout, Ophélie était vaincue.
Ludivine attacha avec précaution Ophélie à quatre bouts de bois fichés en terre dans l?arène. Ensuite elle alla choisir sa récompense. Ce prix devait se consommer immédiatement après le combat, devant le regard de tous, sur le sol de l?arène. Quant à la perdante, elle devait se soumettre au rite de la fertilité, c?est-à-dire qu?étendue dans la boue à côté du couple amoureux, elle exposait son corps nu afin de recevoir la semence de tous ceux et celles qui déverseraient leur plaisir en assistant aux ébats des tourtereaux.
Chaque garçon dans l?assistance se tendait, espérant être recruté pour la copulation sacrée. Et Ludivine s?octroya un plaisir évident en prolongeant l?inquiétude. Elle tâta de la fesse rebondie avec nonchalance, elle testa même de jolie petits culs de filles, histoire d?ajouter à la confusion. Puis elle se décida enfin. Il s?appelait Guillaume, il était plutôt timide et Ludi le soupçonnait d?être encore puceau. Elle lui ôta sa vieille vareuse et ses baskets toutes neuves. Son jeans trop grand n?avait rien laissé voir de sa prodigieuse érection. Maintenant nu, on ne voyait que ça. Il avait la verge longue et effilée, ce qui réjouit instantanément Ludivine. La jeune fille était encore vierge et l?idée de s?empaler sur une massue la terrorisait. Au contraire, ce délicat fleuret promettait de rendre l?épreuve beaucoup plus agréable.
Elle fit allonger Guillaume qui se contracta légèrement en s?enfonçant dans la boue. C?était un peu comme être dans une merde chaude et moelleuse, un juste milieu entre le confort et le desagrément. Conservant sa petite culotte, Ludi se vautra félinement sur le garçon, lui mordilla les tétons avec sauvagerie ce qui le fit geindre et sourire. Elle lui ficha sa jolie langue pointue dans la bouche et l?entraîna dans un maelström de salive, de lèvres et de langues et ils s?essoufflèrent ainsi un bon moment. C?est alors que Ludivine se disposa à l?agonie de son encombrante virginité. Elle grimpa jusqu?au sommet de Guillaume et s?assit à même son visage. L?homme pouvait sentir l?odeur âcre de sa jeune chatte brûlante à travers le coton humide de sa culotte. Sa langue se fraya un chemin et plongea dans cette chair écumeuse qui avait le goût du sel. Ludivine, les yeux égarés de contentement chaloupait doucement pour suivre le va-et-vient de la langue du jeune homme. Quant il s?agrippa à ses hanches et qu?il la tint serré pour que sa langue, comme une flèche sacrée, rejoigne l?hymen, elle laissa échapper une plainte suave. Guillaume glissa ensuite ses mains de chaque côté de la culotte pour dégager enfin ce sexe émoustillé et le dévorer à sa guise. Il déchira le vêtement et empoigna les fesses magnifiquement dodue de la jeune vierge et imposa à son corps un mouvement qui lui permit de la goûter de l?anus à la vulve. De vastes courants de chaleur la parcouraient, des délices incroyables lui électrisaient l?échine. Le souffle court, elle fit couler son bassin jusqu?à la majestueuse lance de Guillaume et introduisit le prépuce de cette arme prometteuse entre les lèvres enfiévrées de son vagin. Elle le prit d?abord au tiers avec un léger spasme de douleur puis, peu à peu, se déflora avec courage, soulevée par des sensations mêlées. Guillaume vit un filet de sang courir sur sa verge lorsque celle-ci déchira l?entrée de la forteresse de Ludi mais constatant sur le visage de la jeune femme un ravissement évident, il se mit à serpenter en elle avec une agileté surprenante. Guillaume n?était assurément pas puceau!
L?assemblée, sous le choc de tant de sensualité, y allait gaillardement de caresses et de baisers langoureux. Tous se touchaient, se masturbaient bien qu?aucune pénétration ne fut autorisé. Des doigts expérimentés furetaient sur des clitoris enflés et dur comme du nacre, des paumes dans lesquelles on avait salivé s?activaient avec ardeur sur des bites énormes et au bord de l?explosion. Certains ne purent se retenir davantage et la pauvre Ophélie, qui se tordait de désir dans la proximité du spectacle se déroulant sous ses yeux, reçu les premières giclées de sperme bouillonnant. Quatre garçons l?arrosèrent copieusement et quatre filles ensuite allèrent lécher sur le ventre dégoulinant d?Ophélie la tiède et blanche liqueur de leurs compagnons. Ophélie gémissant sous les coups de langues, aurait souhaité que quelqu?un la prenne, lui introduise quelque chose de long et dur dans la fente pour apaiser la souffrance entre ses cuisses. Comme elle avait envie qu?on la foute, qu?on la remplisse aussi.
Guillaume, quant à lui, sentant ses couilles se charger dangereusement, avait retourné Ludivine sous lui et s?apprêtait à la prendre de partout. Tandis que d?une main experte il lui pétrissait un sein, il engouffrait avidement dans sa bouche les lèvres pulpeuses de sa blonde amante. Il était au bord de l?extase, n?en pouvant plus de se démener le glaive dans cet étroit fourreau, étourdi par l?émoi que lui causait ce sexe neuf, grisé à l?idée de se savoir premier à marquer cette grotte inexplorée de son membre victorieux. Il s?enfonçait très loin en elle et ses soupirs lui montraient combien elle était heureuse d?être fouillée de la sorte. Alors Guillaume se fit violence pour ne pas jouir, il voulait qu?elle hurle de plaisir, il souhaitait qu?elle connaisse enfin l?euphorique bonheur de l?orgasme. Il se cambra et poursuivit sa danse entre les reins de la jeune femme. Puis s?humectant généreusement un pouce, il l?enchâssa délicatement dans l?oeillet de Ludivine qui se tendit pour ensuite s?abandonner à une suite de spasmes violents. Ludivine, remplie de partout à la fois, jouissait follement, chaque orifice de son corps lui procurant des ondes de choc fantastiques. Guillaume poussa à son tour un cri rauque quant le nectar cuisant monta dans sa verge et fusa, se répandant vigoureusement dans le ventre de Ludivine. Ce fut alors un concert de râles et de gémissements et chacun cracha virilement son offrande lactée sur tout le corps de la brune Ophélie. Elle reluisait de foutre, une trentaine de bites bien grosses et bien juteuses s?écoulaient sur elle. Mais Ophélie rageait. Aussi Guillaume et Ludivine, à peine rassasiés, envoyèrent le signal et la foule se rua sur Ophélie. On la suça, on la mangea, on la bu, on la lécha et l?orgie se prolongea bien après l?aube. Voilà comment on célébrait l?amour lors de la Fête à la Fange.