Premiers pas à Suurla
Quelle chaleur, le vaisseau était au moins climatisé ! ,Mais à peine pensait elle ça que Justine vit passer un groupe de jeunes filles se rendant à la plage. Je retire ça, la chaleur a un effet plus qu’appréciable sur les tenues vestimentaires locales, à moi de me mettre à l’aise. C’est ainsi qu’elle partit en quête d’un hôtel où poser ses affaires et se changer.
Suurla était une planète tropicale à l’activité volcanique intense, mais la seule ville avait plus l’air d’un petit paradis. Le grand lac d’eau tempérée formé dans le cratère dun volcan éteint était, depuis des décennies, le point de chute de vacanciers fortunés en quête de relaxation. Les complexes hôteliers et rues de magasins luxueux avaient donc poussé comme des champignons blancs immaculés sur la roche noire du cratère, et tout l’intérieur du volcan n’était plus aujourd’hui qu’un immense terrain de jeu pour la jeunesse dorée de la fédération.
Le spatioport situé au sommet du cratère triait ainsi dès leur arrivée les scientifiques et explorateurs partant dans la jungle depuis la banlieue mal famée à l’extérieur du volcan, et les riches touristes qui ne quittaient jamais l’intérieur de celui-ci.
Justine savait qu’elle avait fait le bon choix quand elle arrêta celui-ci sur l’hôtel des Douces Nuits. Il était proche d’une plage et dans une rue calme, mais surtout la réceptionniste était une métisse toute fine qui la gratifia d’un sourire qu’elle jugea un peu plus que commercial. Sa chambre se révéla aussi luxueuse qu’elle l’espérait, une grande pièce avec un caisson de douche dans un coin, un grand lit sous la fenêtre et divers rangements intégrés aux cloisons. Comme toutes les rues du cratère, le sol était fait d’une couche de sable noir doux, chauffé par en dessous, contrastant avec le blanc immaculé du mobilier. Justine posa sa valise et jeta une poignée de sable en direction des draps blancs du lit. Les grains rebondirent doucement en l’air et vinrent se poser au sol. Ingénieux ces petites barrières magnétiques, dommage que ça ne marche pas sur les gens. Elle se frotta les mains puis posa sa valise sur la petite table basse et commença à trier ses affaires.
Certes, ses maillots pouvaient être assez échancrés pour faire style local, mais on voyait vite que ce n’étaient pas des habits de ville. Et ses robes et jupes qui semblaient courtes chez elle avaient ici l’air issues des esprits les plus prudes que l’univers ait connus, et chaque carré de tissu en plus était un peu de chaleur en trop. Justine décida donc de revêtir un simple bikini rouge et un petit paréo orange autour de la taille et d’aller faire les boutiques au plus vite. Quand à ses sandales, elle n’avait vu personne en porter, et le sable avait tout d’un masseur de voute plantaire professionnel, alors autant en profiter.
Elle allait quitter l’hôtel par la petite porte de son aile, quand elle eut une idée. Plutôt que de chercher bêtement un magasin, elle avait l’excuse toute trouvée pour retourner à la réception. La jeune femme était encore là au comptoir, concentrée sur une pille de documents à remplir.
hem… hemm…
Oh excusez-moi, j’étais concentrée. Justine se sentit rougir en voyant le sourire d’excuse illuminer le visage en face d’elle. Que puis-je faire ?
Je me disais que mon style ne faisait pas très local et je me demandais si vous ne sauriez pas où je peux trouver des vêtements plus adaptés.
Pour ce genre de service, tu peux me tutoyer, je m’appelle Sahïna ! Et avec un petit clin d’il, elle se dirigea au bord du comptoir et passa du côté de Justine.
Celle-ci resta bouche bée. Ne voyant que son buste, elle pensait voir un haut blanc très fin fixé autour du cou, mais le vêtement de Sahïna était tout autre. C’était une bande blanche d’une vingtaine de centimètres de largeur en étoffe fine, qui se fixait autour du cou, puis descendait en spirale, passant sur ses seins, son ventre, plus resserré sous sa taille pour passer deux fois sur ses hanches et se fixait ensuite avec un petit tour complet en haut de la cuisse gauche. L’ajustement était parfait et cachait le haut de seins qui se dessinait plus petit, mais tout aussi charmant que les siens, laissant voir le dessous de la poitrine, et pareillement la naissance des dessins des hanches disparaissait juste avant d’en montrer trop, un double tour de tissu étant nécessaire pour masquer des fesses bien plus rebondies que ce que Justine voyait sur elle ou ses copines habituelles. Les seuls ornements des bras et des jambes étaient de petits bracelets en argent aux poignets et chevilles.
Enchanté, moi c’est Justine, dit-elle en espérant à tort ne pas bafouiller.
ça c’est la tenue locale, tu as de la chance Justine, je ne sors pas souvent du comptoir, mais tu as l’air d’une fille de goût, alors écoute ou tu peux en avoir une sur mesure.
Tout en lui expliquant le chemin, Sahïna s’amusait à bouger dans une danse presque imperceptible, mais à laquelle Justine était plus que sensible. Elle dut se concentrer pour retenir de l’explication plus que les mouvements de bassins et de poignets envoutants qui s’offraient à ses yeux.
Si tu as de la peine à l’enfiler ce soir, c’est normal, c’est un peu complexe. N’hésite pas à me demander à l’accueil, je finis à 18h, je passerai te donner un coup de main, je suis sûr que tu porteras ça très bien !
Elle ponctua sa tirade par un petit tour sur elle-même qui fit décoller la partie inférieure de la bande, révélant un peu trop de ce corps qui brulait déjà la rétine de Justine. Mais avant que celle-ci ne puisse répondre, la clochette de la porte d’entrée de l’hôtel sonna, et Sahïna plongea derrière le comptoir. Un jeune homme en costard cravate entra, elle lança un dernier clin d’il à Justine avant de s’occuper du nouvel arrivant le plus chaleureusement du monde. Mais le buste rentré, l’air sérieux, cet accueil était simplement le standard, point que Justine pour son plus grand bonheur avait dépassé avec une facilité déconcertante.
Comparée à la mixité alien du vaisseau, la population ici était très majoritairement humaine, et flânant dans les rues, Justine esquiva habilement les propositions offertes par des clins d’il de plusieurs hommes. Elle avait l’habitude, mais maintenant qu’elle avait compris que cela ne l’intéressait plus, elle se sentit irritée bien vite. Les propositions d’autres filles en revanche la faisaient sourire, et même si ses pensées et son ventre lui faisaient ressentir que Sahïna s’était ancrée bien vite dans ses phantasmes, elle profitait de ce sentiment de liberté de choisir.
Le magasin était une petite baraque dans une ruelle de service, et sans indications, elle n’aurait jamais trouvé. Les visiteurs qui ne gardaient pas leur vêtement habituel ou qui ne passaient pas leur vie en maillot de bain préféraient des tenues complexes bien que tout aussi légères. Ceux qui portaient la même tenue que Sahïna avaient l’air de local, qu’ils soient des travailleurs du coin ou des touristes longue durée, et c’est exactement ce qui intéressait Justine. Elle poussa la porte.
A l’intérieur, la lumière douce et homogène contrastait avec le dur soleil du dehors et elle mit un petit moment à s’habituer. En face de la porte se trouvait une grande table en bois massif, et un petit vieillard releva la tête de son travail de couture pour la saluer.
Mademoiselle, vous êtes ici pour une tenue, je suppose ? Il parlait avec une voix mesurée, tout en regardant Justine avec un regard qui aurait été le plus vicelard du monde s’il n’avait été aussi professionnel. Elle comprit pourquoi elle ne voyait aucun mètre ruban dans ses outils.
C’est cela, on m’a conseillé votre établissement !
Il se leva de sa table, se dirigea vers une penderie et en sortit une longueur d’étoffe. Il l’étala sur sa table et se saisit de ses ciseaux.
Il y en a pour quelques minutes, vous pouvez vous asseoir pour attendre. Tandis qu’elle s’exécutait, il poursuivit : cest rare qu’une touriste comme vous choisisse une tenue locale en premiers lieux, mais elle vous ira à merveille. Avec un physique comme le vôtre, c’est facile d’attirer les regards, vous comptez être captivante à quel point ?
Comment ça ?
Pour toute réponse, il lui montra le tissu et plusieurs tailles de bande possible.
Ahhh, c’est possible d’en faire une que les hommes et les filles ne voient pas de la même longueur ? demanda-t-elle sur le ton de la blague, qui fit mouche.
Malheureusement pas, et étant moi-même un homme, cela m’attristerait, répondit-il en rigolant et lui faisant un clin d’il.
Elle lui indiqua alors une longueur semblable à celle de Sahïna qui puisse décoller avec le geste adéquat, mais légèrement plus large quand même, vu leur différence de poitrine. C’était fascinant de le regarder travailler avec autant d’aisance et en quelques minutes, la tenue était prête.
Pour l’ajustement, vous avez quelqu’un pour vous montrer la méthode ?
Oui, on s’est gentiment proposé de m’aider. Et au picotement qu’elle ressentait dans le bas du ventre, Justine ne fut que plus pressée de revoir Sahïna avec sa tenue comme prétexte.
Alors je vous laisse me régler, et je vous conseille de porter quelques bijoux simples avec, vous trouverez plusieurs bijoutiers le long de la rue adjacente.
Après avoir demandé à son terminal de transférer les crédits à l’artisan, elle se retrouva à suivre son conseil. Elle était impatiente de rentrer, mais il n’était pas encore 18h, aussi elle flânait entre les amoncellements de luxe derrière les vitrines, et finalement craqua. Elle n’était certainement pas pauvre, et sa famille lui avait laissé suffisamment de bien pour suivre les études qu’elle avait mises en pause. Elle ne pourrait sans doute pas tenir une éternité à ce rythme, mais elle se laissa tenter. Dans une boutique, elle prit des petites chainettes de poignets, qu’elle fit sertir de pierres rouges dont une fausse contenant son terminal, et prit une paire pour ses chevilles avec des pierres bleues. Son compte se vida de moitié, mais elle avait de quoi agrémenter sa tenue avec de quoi se trouver jolie, et plaire à Sahïna, et à la suivante, et à tout ce que l’univers avait créé de sensible à la beauté et capable de l’amuser au lit.
Enfin 18h ! Dès que les chiffres apparurent, Justine appela l’accueil avec son bracelet tout neuf, seule pièce de sa nouvelle tenue déjà essayée. D’une voix qu’elle voulait assurée, elle demanda si la fille de l’accueil pouvait passer dans sa chambre pour une petite demande. Elle entendit Sahïna lui répondre.
Mais très certainement Madame. Je finis justement mon service et mon collègue vient d’arriver. Je serai chez vous sur mon temps libre, j’aurai tout le temps de m’occuper de vous.
Elle entendait la malice subtilement dissimulée dans cette demande et prépara la bande de tissu et les bijoux sur le lit. L’attente nerveuse se prolongea encore quelques minutes et enfin la porte de la chambre s’ouvrit pour laisser une Sahïna au pas dansant rentrer dans la pièce.
Alors, tu as trouvé cette tenue ? Prête à l’essayer ?
Sa voix contrastait totalement avec la formalité de son rôle de tout à l’heure, et Justine se laissa entraîner sur ce ton plus décontracté.
Oui, j’ai tout et j’ai aussi craqué pour des bijoux, j’espère que tu aimeras, j’ai hâte de me voir dedans.
Tu seras magnifique, cette tenue est parfaite pour être sexy non ? Elle accompagna sa question rhétorique d’une petite pause les mains sur les hanches bien plus provocantes que seulement sexy, et sembla heureuse de voir un éclat malicieux illuminer le regard de Justine. Allez, on l’essaye !
Un peu nerveuse, Justine porta sa main à son nud de bikini et commença à le retirer.
On ne porte rien dessous, j’ai l’impression ? en disant ça, elle tenta de rendre la pareille à Sahïna et laissa tomber son maillot, se tenant nue devant elle. Elle voyait les regards à la dérobée qu’elle lui jetait tout en essayant de converser normalement. Tu es mignonne quand tu aguiche, mais aussi quand tu essayes de te retenir de te jeter sur moi, continuons de jouer un peu. Justine prit la longue bande de tissu et la posa dans les mains de Sahïna.
Alors, montre-moi comment je devrais la mettre.
Heum… tu dois d’abord prendre ce bout-là, et le tourner…
Elle montrait en l’air le geste, mais Justine l’interrompit en attrapant sa main du bout des doigts. Sa peau était douce et apparemment sensible, vu la réaction à un geste aussi peu appuyé. Elle guida cette main vers son cou et la força à poser le tissu contre elle.
Fais-le sur moi sinon je ne retiendrais jamais !
Sahïna sourit après s’être reprise, et commença à enserrer sa gorge avec le tissu.
Alors, essayons que tu t’en souviennes un bon moment ! et disant cela, elle commença à enrouler le vêtement.
Justine sentit le tissu se resserrer autour d’elle, et les doigts délicats qui plaquaient le haut de la bande contre sa peau. L’étoffe était si fine qu’elle avait l’impression de sentir les doigts courir sur elle. Voir Sahïna s’appliquer et la sentir ajuster l’étoffe plus que nécessaire autour de sa poitrine, juste pour jouer faisait monter en Justine une envie de jeux bien plus directs, mais elle attendit. Quand la douce torture fut finie et ses seins bien mis en avant, quoique dissimulés, après un rapide tour d’étoffe, son apprêteuse s’agenouilla pour faire la mise en place des hanches.
Justine se mordit la lèvre pour retenir un petit gémissement quand le souffle chaud de la respiration de sa compagne passa sur l’humidité toute féminine qui commençait à perler sur sa vulve. Si par hasard elle avait raté mes tétons pointant sous le tissu, maintenant ce sera difficile de lui cacher mon état, pensait Justine qui de toute façon se sentait rougir.
Jouant sans doute de la tension, Sahïna continua dans le silence d’ajuster le tissu qui cacha bientôt ce petit puits de désir, et finit par se relever et se camper bien en face de Justine.
Maintenant, la partie la plus marrante !
Elle se retourna et se dirigea vers la cabine de douche. Justine resta interdite.
Viens ! il faut que le tissu se forme bien à ton corps la première fois, dit-elle en montrant du doigt la cabine.
Prudemment, Justine entra dans la cabine, sous le regard amusé de l’autre, qui alluma les jets dès qu’elle fut entièrement dedans.
L’eau jaillissait des 4 coins et instantanément, Justine sentit l’eau rouler sur ses cheveux, son visage, tout son corps et imprégner son mince vêtement. Le tissu déjà serré devint collant, et comme une deuxième peau vint épouses ses formes. La sensation de l’eau chaude et les frottements du tissu qui prenait place ne faisaient qu’échauffer Justine qui brulait d’envie de sauter sur Sahïna. Celle-ci riait, mais quand elle croisa son regard, lui fit un sourire entendu et coupa l’eau. Elle pointa un doigt dans sa direction, elle le retourna en invitation.
Justine ne se fit pas prier et sortit de la cabine. Ses bras se refermèrent sur sa compagne, elle l’éclaboussa, mais aucune des deux n’y prêta attention. Enfin… sans prononcer un mot de plus, sa bouche embrassa les lèvres tendues. Sous ses doigts, le dos de Sahïna s’ouvrait sur le plus beau cul que Justine n’ait jamais vu, et d’autant plus touché. Passant les doigts sous le vêtement, elle sentit la peau douce et rebondie ferme qui lui remplissait les mains. Elle sentait la langue joueuse de Sahina danser avec la sienne et des caresses plus directes qui lui étaient adressées. Sous le mince tissu de sa poitrine, des doigts se faufilaient, venant presser ses seins et jouer sur ses tétons. Puis elle sentit la chaleur d’une caresse descendre le long du ventre, passer sous le tissu qui ne défendait rien qui remonte le long de la cuisse.
A l’aveugle, elle essayait de décrocher la bande à la cuisse de Sahïna, mais c’était peine perdue, car les doigts de celle-ci avaient trouvé sa vulve et commençaient à la frotter doucement. Se laissant aller, Justine lâchât sa si habile partenaire et termina leur premier et langoureux baiser en se laissant tomber en arrière sur le lit. La douce caresse à son entrejambe la suivit dans sa chute, et maintenant qu’elle avait le bassin plaqué contre les draps, ce fut plus ferme.
Il faut laisser la robe se former, je veux bien jouer avec toi, mais le petit challenge sera de rester habillée. Et pour ponctuer sa provocation, Sahïna fit rentrer un premier doigt dans la chatte bien prête qu’elle travaillait habilement.
Moi je veux bien, répondit Justine en essayant de gémir le moins possible, mais tu m’as déjà vue alors que moi non, et en plus ta robe est déjà prête, tu peux l’enlever !
Je ne me montre qu’à celles qui le mérite, et tu m’as l’air bien facile à échauffer pour quelqu’un qui tiendrait assez longtemps pour me satisfaire.
Cette réponse aurait jeté un froid sur Justine si la douce chaleur de son bas-ventre n’était pas en train de la faire fondre.
Si tu arrives à tenir ça sans jouir, alors je veux bien passer à plus gros avec toi. Je suis sûr que tu y arriveras pour me faire plaisir !
En un clin d’il, la tête de Sahïna disparut entre les cuisses de sa proie. LE tissu du vêtement était assez large pour écarter les jambes, mais pas beaucoup plus et tout l’espace libre se retrouva comblé par ce charmant visage. JE dois tenir jusqu’à ce qu’elles doivent sortir pour respirer, faciiiiiii… Justine avait connu des filles douées, douces ou brutales, mais il fallait toujours un petit moment pour que la langue trouve la bonne pression et le bon mouvement. Cette fois-ci, ça avait duré 5 secondes avant qu’on ne trouve son point faible. Le talent ou la chance, peu importait, elle était en train de perdre pied. Résiste ma fille, pense à autre chose., Mais les murs blancs n’avaient aucun motif ou rattachaient son attention, et le seul bruit de la pièce, c’était le sien. Ses muscles se contractaient, son dos se cabrait et elle se sentit partir. NON, je dois la voir nue ! à la pensée de ne jamais voir cette peau bronzée sans attributs, elle parvint à se calmer.
Après quelques instants Sahïna ressortit la tête et prit une grande respiration en se redressant.
J’ai cru que tu allais craquer, mais je suis contente de voir que tu as de la ressource. Disant cela, elle fit glisser le ruban qui l’emballait.
Justine avait sans doute évité un des plus gros orgasmes de sa vie, mais ne le regrattait pas du tout. Elle avait maintenant sous les yeux sa récompense. Totalement subjuguée, sa pensée rendue fébrile par l’orgasme si proche et toujours repoussé, elle ne pensait plus qu’à amener l’autre dans le même état qu’elle. Sautant du lit, elle cueillit Sahïna à la nuque et derrière les genoux et la coucha sur le sable de la pièce. La petite fente rosée devant ses yeux devait être aussi humide que la sienne, et dès les premiers coups de langue, elle sentit sa bouche envahie par une odeur musquée, mais pas trop forte, inimitable goût de cette douce réceptionniste. On commence toujours un cunni par les mouvements qu’on aime bien recevoir soi-même, et en se servant de cet adage, Justine trouva fort vite la clef des plaisirs de l’autre. Allongée sur le sable, elle se laissait totalement aller à cette bouche et ses gémissements gardaient le feu de Justine qui n’avait pas explosé proche de sa limite.
Sentant que sa compagne allait partir, elles se relevèrent. A genoux dans le sable face à face, les joues rouges, toutes les deux prêtes à partir. Sans un bruit, Justine se pencha et elles s’embrassèrent, mêlant sueur et mouille dans un baiser bref, car toutes deux voulaient en finir. Lentement, elles firent glisser leurs jambes en ciseau et leurs chattes moites se rencontrèrent. Au contact elles gémirent, et les yeux dans les yeux, elles firent avec douceur les derniers tours de bassin qui finirent d’enflammer leur clitoris et leur vulve.
Elles crièrent, rirent, pleurèrent, et ce tourbillon d’émotions finit dans le bras l’une de l’autre dans le sable, qui glissait de leur corps gentiment repoussé par le champ magnétique.
C’était la première conquête de Justine sur Suurla.