Nous flânions près de port, les enfants s’amusaient et je n’ai pas regardé l’heure. Nous arrivons au tout dernier moment au spectacle de magie. Nous demandons une place devant pour les enfants, mais nous devons nous contenter d’un petit espace à gauche de la scène, dans une quasi-obscurité. En se contorsionnant, Thierry parvient à s’agenouiller derrière les enfants tandis que je reste debout, environ deux mètres derrière lui.
Alors que le spectacle commence, je sens quelque chose sur ma hanche. Je ne sais pas comment je me retiens de crier. Juste un mouvement brusque qui fait réagir Thierry :
— Ça va, chérie ?
— Oui, juste une grosse bête qui volait autour de moi.
L’homme est là, derrière moi. Je ne m’y attendais pas du tout. Immense shoot d’adrénaline ! Mon cur double ses pulsations en un instant. Spontanément, je passe ma main derrière mon dos et caresse son entrejambe. Il bande déjà. Ma seule présence le fait bander. Je regarde alentours. Il est dissimulé derrière le mur et seuls quelques personnes situées à ma droite peuvent le voir derrière moi. Si Thierry se retournait, il ne pourrait pas le voir. Alors que le premier numéro débute, l’homme repousse ma main et passe la sienne sous ma jupe. Il caresse mes fesses et glisse vite sous mon entrejambe. Je suis trempée et ses doigts glissent loin dans mon vagin. Mon Dieu que c’est bon !! Dedans, puis sur mon clitoris, ce con va me faire jouir
Applaudissements soudains. Il retire sa main. Noooooon, pas maintenant. Je suis bouillante, surexcitée ! Remets ta main, je t’en prie ! Oui ! Voilà ! Juste comme il fallait ! Oh oui ! C’est trop bon, trop bon ! Mmmh J’ai tellement chaud Il est en train de me rendre folle et je dois tout faire pour me contenir. Lui derrière, Thierry juste devant, c’est suicidaire mais enivrant.
Mmmh que fait-il ? Non ! Non ! Noooon ! Pas là ! Pas par là ! Non Oh my God Non Je ne Il ne faut pas Oooooh Doucement alors Oui Comme ça, oui Tout doucement Ton doigt dans mon cul ! Oh ! Laisse-le, bouge un peu Oh oui Encore un peu plus loin
Sur scène, le numéro se termine. J’applaudis doucement mais je prends surtout un pied fabuleux avec ce doigté anal.
— Oui, chéri ?
Thierry m’appelle, je dois me pencher. Derrière moi, il retire son doigt et je dois déployer des trésors de self-contrôle pour ne pas que Thierry remarque mon excitation.
Au moment où le troisième et dernier numéro commence, je sens qu’il vient juste derrière moi. Il a sorti son sexe ! Il est fou ! Je le repousse, mais il revient et je ne retrouve pas la force de l’éloigner. Sa bite glisse entre mes jambes et, dans un mouvement de hanches, je la pousse dans mon vagin. La force qui me pousse à agir ainsi est considérable. Thierry est juste devant
Mais l’homme se retire immédiatement et son gland remonte entre mes fesses. Oh non ! Non non non !! Le salaud, il veut me sodomiser ! Je sens son gland se faufiler entre mes fesses et appuyer contre ma rondelle. Il pousse doucement, sans préparation. Je deviens folle. Pourquoi est-ce que je résiste ? Je cède et écarte doucement mes fesses. Son gland me déchire l’anus. C’est horriblement douloureux mais je ne sens rien. Mon excitation prend le pas sur toute sensation. Ooooooooh ! Ça y est ! La moitié de sa bite, peut-être. Il me prend par le cul au milieu de la foule, il m’encule juste derrière Thierry. Je suis surexcitée ! Je sens son souffle chaud dans ma nuque puis vers mon oreille.
— Je parie que ton mari n’est jamais venu ici
Je fais non de la tête.
— Alors que toi, à une période de ta vie, tu aimais beaucoup ça
Je fais oui de la tête.
— Et tu te faisais souvent sodomiser
Oui.
— Tu as envie que je t’encule ?
Oui.
— Ici, là, maintenant ?
Non.
— Plus tard ?
Non.
— Demain ?
Oui.
— Demain après-midi à la plage ?
Non.
— Demain soir ?
Oui.
Il passe ses mains sous mon débardeur et les pose sur mes seins. Il me pelote et pince mes tétons. Ses petits coups de rein me rendent folle et je regrette la sécheresse de mon anus tant j’ai envie qu’il vienne entièrement dedans. Je suis ailleurs, loin, absente. Ce que je fais est inconsidéré et totalement inconscient.
Puis, soudain, il cesse tout contact. Ses mains, son sexe, son souffle dans mon cou. Tout cela quitte mon corps d’un coup et je me sens violemment abandonnée. Je ne veux pas qu’il arrête, j’en veux encore ! Reviens, je t’en supplie J’ai envie de hurler, de pleurer ! Reviens ! Ta bite, s’il te plait, encore un peu de ta bite dans mon cul ! Je lève ma jupe, écarte mes fesses, ouvre mon petit trou bien dilaté. Sodomise-moi encore un peu !! C’est tellement dur, j’ai tellement envie !
Il ne bouge pas et les applaudissements me ramènent violemment à la réalité. Je lâche ma jupe. Tandis que Thierry aident les enfants à se lever, je me tourne vers l’homme :
— Demain, 19h, devant l’entrée du camping des Palmiers.
Il s’en va.
Je retrouve un peu de consistance en rentrant à notre gîte. Je m’occupe du petit tandis que Thierry couche la grande. Un peu après, à la cuisine, il me cherche, me caresse. Je le suce nonchalamment. Ce soir, j’ai la tête ailleurs et son sexe me dégoûte presque. Je me lève et nous allons dans la chambre. Thierry s’active entre mes jambes. Je ferme les yeux, mais je ne parviens même pas à penser à l’homme ou à Eric. Tout est si différent Je simule un orgasme. Alors qu’il me prend ensuite en levrette, Thierry me fait remarquer que j’ai l’anus très rouge
— Je suis un peu constipée en ce moment
Je gémis un peu et Thierry jouit enfin. Je l’allonge sur le lit tandis qu’il va à la douche. Quand il revient, il m’embrasse et s’endort rapidement. Je vais à mon tour à la salle de bains et me masturbe longuement. J’ai plusieurs orgasmes et je me surprends à me doigter également l’anus.
Au réveil, je sais que la journée va à nouveau être difficile. Contrairement à la veille, je ne cherche pas à le mettre à distance de mon esprit. Je l’imagine, je le sens, je mouille. Je me rends à cinq reprises aux toilettes pour me masturber. Cela fait rire Thierry :
— La constipation semble terminée.
En fin de journée, nous mangeons sur la terrasse. Les enfants ont du sommeil à rattraper et nous allons les coucher tôt. Je laisse cette tâche à Thierry. Mon compagnon sait que j’aime aller me balader le soir, près de la plage. Parfois, la famille m’accompagne mais ce soir, il a compris que je préférais y aller seule. Tellement habituel qu’il n’a même pas fait attention à ma tenue, ni au sac que je porte. J’allume la voiture et m’en vais.
Nous avions passé trois étés dans ce camping avec Thierry et notre fille avant de passer à la location de gîte l’an passé, après la naissance de notre fils.