Pauline était heureuse. Elle était maintenant une femme, une vraie femme et son amant avait su se montrer patient et bon « initiateur ». Elle était allongée dans le lit de Marc, ce dernier était parti prendre sa douche. Elle attendait. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle attendait, mais elle était allongée dans le lit à attendre. Elle rêvassait et revivait ce qu’ils venaient de faire. Elle ne regrettait rien.
Elle s’était donnée à un Vieil homme qu’elle ne connaissait que depuis très peu, mais elle ne regrettait rien, bien au contraire. Elle avait envie de recommencer.
Au bout d’un moment, elle commença à trouver le temps un peu long. Il en prenait bien du temps pour prendre sa douche elle se leva et se dirigea vers la salle de bain.
Quelle ne fut pas son étonnement en apercevant la pièce vide. La cabine de douche avait même été nettoyée. Pauline sortit vers le couloir et se dirigea vers l’escalier. En arrivant aux marches, elle se rendit compte qu’elle était nue. Il fit demi-tour pour aller se couvrir, mais à peine deux pas faits qu’elle se trouva ridicule.
Il l’avait vu nue, avait même caressé son corps avec ses mains et l’avait parcouru de multiples baisers et elle jouait les prudes à vouloir mettre un vêtement. La maison était chaude et elle était certaine qu’il serait ravi de la voir si peu vêtue elle avait en effet quand même mis des pantoufles aux pieds.
Quand elle arriva en bas, Marc était dans son bureau, habillé et travaillant sur son ordinateur.
– Mais je ne savais pas que tu étais descendu ?
Lui dit-elle en entrant dans la pièce. Marc leva la tête, la regarda de la tête au pied étant donné sa tenue, l’expression « déshabiller de la tête au pied » est ici inutile, mais il se régala du spectacle.
– Voilà une belle uvre d’art.
Dit-il en riant.
– Que fais-tu ?
– Je regarde un porno.
Dit-il en éclatant de rire.
– Tu préfères te regarder un porno que venir me rejoindre dans ton lit ?
Dit-elle sincèrement surprise par cette information.
Il tourna alors l’écran de son ordinateur pour lui montrer.
– Mais non, il me fallait faire quelques paperasses, je suis en train de faire une lettre qu’il me faut absolument poster aujourd’hui.
Pauline est devenue toute rouge et se trouva idiote d’avoir été si naïve elle n’avait pas marché à sa plaisanterie, elle avait couru.
Marc lui fit signe de s’approcher et caressa ses fesses puis posa un baiser « chaste » sur sa chatte.
– J’aime taquiner, j’espère que cela ne te dérange pas.
– Non, non, je suis quelquefois un peu longue à comprendre.
– Tu pars au quart de tour, cela est certain mais ce n’est pas pour me déplaire.
Il fit un nouveau baiser sur la chatte de Pauline, mais cette fois, il sortit la langue pour la lécher. Pas une caresse de sa langue sur son petit abricot, mais à la manière d’un chat qui lape
– Tu peux rester là si tu veux.
Il reprit sa paperasse et elle, resta debout à côté de lui à le regarder. De temps en temps, il posait sa main sur ses fesses ou laisser glisser un doigt sur sa petite fente encore un peu humide.
La paperasse terminée, sans rien dire, il se leva, se plaça à côté de Pauline et la fit basculer sur le parquet du bureau. Il lui fit l’amour rapidement et sans ménagement. Puis, il lui ordonna d’aller prendre sa douche.
Quand la douche prise elle est revenue danse le bureau, celui-ci était vide. Elle se dirigea dans le salon, il n’y avait personne. Elle se demandait où il pouvait bien être quand elle vit une grande feuille sur la petite table à proximité du canapé.
Un croquis grossier avec le nom des pièces et des flèches, était dessiné sur cette feuille. Une légende en bas indiquait « suivre les flèches ». Ce qu’elle fit.
Il s’était un peu amusé avec ce dessin et elle tournait un peu dans toutes les pièces du rez-de-chaussée jusqu’au moment où le plan l’amena jusqu’à l’escalier du sous-sol.
Elle se retrouva finalement dans le studio de Marc.
– Ah, te voici
Elle n’avait pas pris la peine de s’habiller en sortant de la douche.
– Tu ne vas pas avoir froid, si peu vêtue ?
Elle regarda son corps nu et se sentit soudainement impudique et ridicule.
– Enfin, personnellement, je n’ai rien contre, la vue est si belle.
La rassura-t-il en s’approchant d’elle.
Il lui montra le dressing et tous les vêtements qu’il mettait à la disposition de « ses modèles » lors de ces shootings photos.
Ils firent un grand nombre de photos sous différents thèmes. Il lui fit prendre des poses suggestives et plus ou moins lascives. Elle se prêtait de bonne grâce au jeu.
Puis apercevant la porte qui avait tant intrigués Jessica, elle lui demanda où celle-ci menait.
– Tiens, je ne l’avais pas vu, qu’y-a-t-il derrière cette porte ?
– Secret ma petite Pauline secret.
Elle joua une moue réprobatrice laissant croire qu’elle était contrariée par sa réponse.
– Si tu es sage, enfin, façon de parler, je te ferais franchir cette porte.
Il prit un air mystérieux puis ajouta :
– Il faut le mériter pour la franchir, mais aussi le vouloir car elle contient des secrets qu’il ne faudra ensuite jamais révéler.
– J’adore les secrets, enfin, ceux que je connais, ceux qu’on me confie.
– Oui, mais je ne sais pas si tu es prête pour cela.
– Si, si, je le suis et je ne dirais rien à mes parents
– Ni à tes parents, ni à personne cela peut être dangereux si tu romps ce serment. Et ce n’est pas à toi de décider si tu es, ou si tu n’es pas prête.
– Mais que dois-je faire pour l’être ?
– C’est à moi et à moi seul de prendre cette décision. Mais ne t’inquiète pas quand tu seras prête, je te poserai les questions et te ferai ensuite prêter serment.
Il demanda ensuite à Pauline de se remettre nue et ils remontèrent à l’étage.
La porte resterait fermée encore quelque temps et il ne savait pas trop si Pauline était digne de recevoir le sacrement qui permet de la franchir, mais il savait qu’elle n’était pas encore prête.
– Jessica l’est et quand elle reviendra, il faudra que je l’initie et l’introduise.
Se dit-il à voix basse.
Alors que Pauline était partie s’habiller, il prit son téléphone et tapota sur le clavier.
– Quand viens-tu ?
