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La naissance d'une déesse – Chapitre 5




Olivia ouvrit la cage et en fit sortir son esclave. Ce dernier se tenait toujours à quatre pattes, regardant le sol. Elle l’observa, ressentant à la fois de l’excitation et de l’appréhension ; une légère pointe de pitié aussi, enfouie derrière ses autres sentiments, pour cet être s’avilissant ainsi en y prenant du plaisir. Ayant connaissance des jours difficiles passés par Médor en raison de son enfermement prolongé, elle décida de le laisser se détendre un peu :

« Mets-toi debout et étends-toi, tu l’as bien mérité. Tu peux marcher un peu si tu veux.

— Oui Maitresse, merci beaucoup ».

Lui obéissant, il se releva et entreprit d’étirer ses membres endoloris. Olivia put remarquer que sa peau était toujours aussi glabre, signe que sa mère l’avait refait épiler récemment. Ses cheveux avaient aussi été retondus. Son dos ne portait plus les traces de coups qu’il arborait deux semaines auparavant. Cela ne dérangea pas Olivia, qui pourrait ainsi reprendre le dressage de son chien sur de nouvelles bases. Assise sur son lit, elle continua de l’observer, ordonnant son esprit, pour se remémorer ce qu’elle avait prévu pour le reste de la soirée.

Après une minute ou deux, Médor fit quelques pas dans la chambre, sans oser poser plus de questions ou regarder sa propriétaire. Encore quelques minutes et Olivia estima avoir été suffisamment patiente et généreuse :

« Ca suffit maintenant. Reviens à mes pieds ». La voix d’Olivia était calme, mais son ton assuré. Sa voix ne ressemblait plus à celle mal assurée et troublée de leur première rencontre.

Sans hésiter une seconde, Médor se précipita aux pieds de sa maitresse. Il pouvait les voir de près, et même dans leurs ballerines, ils lui semblaient extrêmement attirants. Leur petite taille et leur finesse lui donnaient une folle envie de les embrasser et de les vénérer. Olivia ne lui laissa cependant pas le temps d’y réfléchir plus avant. Elle reprit en effet la parole :

« Médor, je veux que m’écoute attentivement. J’ai passé les deux dernières semaines à réfléchir à ce que je voulais faire, de ma vie et avec toi. C’est pour cette raison que tu ne m’as pas vu, et pour cela je te présente mes excuses. Je suis prête maintenant, et je te promets que je m’occuperai désormais de toi si c’est toujours ce que tu veux. Veux-tu toujours être mon esclave, te soumettre à moi totalement, vivre à mes pieds et te plier à mes ordres ? »

Le choix parut si évident à Médor qu’il ne lui fallut qu’un instant pour répondre :

« Oui Maitresse, je le souhaite. Je souhaite ne vivre que pour vous servir.

— Je me doutais de ta réponse, répondit Olivia en souriant. Dans ce cas, voici comment les choses vont se passer à partir de maintenant. Contrairement à ma mère, je souhaite continuer mon activité professionnelle. Tu seras donc seul en journée pendant la semaine. Le matin, tu te lèveras avant moi pour me préparer mon petit-déjeuner et mes affaires. Ensuite tu viendras me réveiller. Pendant la journée, tu t’occuperas de la maison, à savoir ranger mes affaires, faire le ménage, préparer le repas du soir. Pendant le temps qu’il te restera, tu en profiteras pour manger, faire ta toilette et tes besoins, et te reposer. Tu as compris ?

— Oui Maitresse, j’ai compris.

— Bien. Je rentre le soir entre 18h et 18h30. Quand j’arriverai, je veux te voir m’attendre prosterné à côté de la porte d’entrée, donc arrange-toi pour venir prendre ta position avant que je n’arrive. Tu seras puni sévèrement si tu n’es pas à ta place à ce moment-là. Tu me feras aussi la fête quand je rentrerai.

— Bien Maitresse.

— Quand je serai avec toi, tu ne te déplaceras qu’à quatre pattes, sauf ordre contraire. Tu ne feras aucune action que je ne t’ai pas ordonnée ou autorisée à faire. Tu seras aussi tenu en laisse en permanence ou attaché quelque part, mis à part si tu dois faire quelque chose nécessitant le contraire. A partir de maintenant, tu n’as plus le droit de te servir des meubles pour ton usage personnel, hormis dans la salle de bain pour ta toilette. Cela te parait clair ?

— Oui Maitresse, c’est très clair.

— En ce qui te concerne, tu seras entravé en permanence, avec les liens que tu portes actuellement, et j’en ajouterai d’autres ponctuellement par la suite. Tu garderas ta cage de chasteté. Je te l’enlèverai régulièrement pour que tu puisses avoir des érections, mais dans ce cas, tu auras les mains attachées dans le dos pour ne pas pouvoir toucher à ton sexe. Je t’autoriserai à jouir de temps en temps, mais uniquement à des moments que j’aurai choisis. Ta position d’attente lorsque tu n’auras pas reçu d’ordre sera de te prosterner à mes pieds. Enfin, tu seras battu, pour te punir si tu me désobéis ou pour mon plaisir. Bien, je pense avoir tout dit pour le moment. Si tu veux arrêter là, c’est ta dernière chance.

— Non Maitresse, je vous supplie de me garder à vos pieds.

— Dernière chose : je me suis beaucoup renseignée ces deux dernières semaines, mais je reste tout de même novice dans le domaine de la domination. Il est donc très probable que je ferai des erreurs, je tenterai des choses que je n’apprécierai finalement pas. Tu en feras les frais, je tiens à te prévenir.

— Je subirai tout ce que vous m’infligerez Maitresse.

— Parfait, dans ce cas. Ne bouge pas, je vais attacher la laisse à ton collier. »

Cette présentation des intentions d’Olivia les avait tous les deux fortement excités. Le sexe d’Olivia était mouillé, et celui de Médor, enchâssé dans sa cage, le faisait souffrir. Elle ne voulait cependant pas encore prendre de plaisir, ayant le désir de continuer à faire monter son excitation afin de rendre la chose plus intense par la suite.

Ils descendirent ensemble les escaliers pour se rendre à la cuisine, elle devant et lui la suivant à quatre pattes. Il se mouvait vite eu égard à ses entraves, mais Olivia fit tout de même attention d’adopter une allure qu’il put suivre aisément. Une fois arrivés, elle noua la laisse de Médor à un pied de la table. Se rappelant des directives de sa maitresse, il se prosterna immédiatement à ses pieds. Cette dernière lui dit en se rendant vers le réfrigérateur :

« Aujourd’hui c’est moi qui prépare le dîner, profites-en, cela n’arrivera pas souvent ! »

Une fois les repas prêts, elle se servit et remplit les gamelles de son esclave, entama son repas et lui intima d’en faire de même. A la fin du repas, Olivia se leva dit à Médor en le détachant :

« Je vais dans le petit salon, tu débarrasses la table, tu fais la vaisselle et tu me rejoins. Dépêche-toi, je ne veux pas t’attendre.

— Bien Maitresse. »

Quand il rejoignit Olivia, Médor la trouva confortablement installée sur le sofa, ses pieds posés sur un pouf devant elle. Elle avait enlevé ses ballerines et les avait posées à côté d’elle. La pièce était d’une surface relativement petite et recouverte de tapis. Outre le canapé, elle comportait deux fauteuils, un meuble télé, une petite table deux étagères. Le tout conférait à la pièce atmosphère cosy, très agréable pour une soirée seul ou à deux. Une lampe halogène trônait à côté d’Olivia qui regardait une émission. La lumière tamisée agrémentait l’ambiance. Médor se plaça en position d’attente. Après avoir ignoré son esclave pendant quelques minutes, Olivia lui ordonna enfin :

« Lèche-moi les pieds Médor.

— Oui Maitresse, tout de suite ! ».

Il attendait cet ordre et désirait les pieds de sa propriétaire depuis si longtemps ! S’approchant religieusement, il ouvrit la bouche et commença son travail. Il appliqua tout d’abord sa langue sur les plantes d’Olivia, les léchant doucement de bas en haut en alternant entre les deux pieds. Puis au bout de quelques minutes, il se releva un peu pour prendre les orteils de sa maitresse un à un entre ses lèvres, recommençant plusieurs fois, avant de passer sa langue entre ses orteils. Son excitation augmentait au fur et à mesure ; son sexe le faisait souffrir de ne pouvoir atteindre l’érection, mais il n’en montra rien. Sa patience semblait infinie, et il continua longtemps ainsi.

    Le contact doux de la langue de Médor surpris tout d’abord Olivia, qui dut réprimer le réflexe de retirer son pied lorsqu’il commença son travail. Mais cette première seconde passée, elle trouva ce contact et les suivants extrêmement plaisants, à la fois par leur douceur mais aussi par le sentiment de toute puissance qu’ils lui conféraient. Quand son esclave se mit à lui sucer les orteils, elle releva légèrement le bassin pour faire glisser sa culotte au niveau de ses genoux. Retirant ses pieds à la dévotion de Médor, elle la retira et la fit tomber à terre. Puis elle reprit sa position précédente, écarta légèrement ses jambes et commença à se masturber.

Le plaisir ne tarda pas à la gagner, ce qui la fit ralentir un peu, avant de reprendre de plus belle. Elle continua ce manège quelques temps avant de se décider à jouir. Elle atteignit l’orgasme plus rapidement qu’elle ne l’avait cru ; la présence de son esclave ne la gêna pas comme elle l’avait imaginé. Ce dernier restait en effet silencieux, comme totalement absorbé par sa tâche. Si la situation l’excitait, il n’en montrait rien. Olivia décida de profiter longtemps de cette première séance de léchage prodiguée par Médor. Comme elle l’appréciait ! Elle ne serait que la première d’une très longue série !

Plus tard dans la soirée, Olivia décida de se redonner du plaisir une seconde fois. Après avoir joui, elle voulut récompenser son esclave, qui s’activait toujours pour son plaisir :

« Approche Médor.

— Oui Maitresse. »

Ce dernier obéit immédiatement, venant se placer près d’elle. Olivia lui caressa la tête en le remerciant :

« Bon chien, tu as vraiment bien travaillé ce soir !

— Merci Maitresse ! » Médor était aux anges suite à ce compliment.

Voulant le remercier, elle l’autorisa à lui lécher les doigts pour les nettoyer. Il lui obéit avec délectation, suçant lentement un à un ses doigts divins, jusqu’à ce qu’Olivia n’y mette fin :

« Ca suffit maintenant. Remets-moi mes ballerines, il est temps d’aller nous coucher.

— Oui Maitresse, tout de suite. »

Une fois arrivés dans la chambre, alors que Médor se plaçait devant sa cage en attendant d’y entrer pour la nuit, Olivia dévoila la surprise qu’elle avait préparée pour son chien :

« Pour me faire pardonner de t’avoir abandonné ces dernières semaines, j’ai décidé de t’offrir un cadeau. Ouvre-le, il est ici dans ce carton. »

L’ouvrant, Médor découvrit un tapis pour chien.

« Ce soir, et les autres si tu seras sage, tu pourras dormir aux pieds de mon lit, lui annonça-t-elle en souriant.

Merci Maitresse, vous êtes trop bonne avec moi ! »

Avant de dormir, Olivia attacha la laisse de Médor à l’un des pieds de son lit, plaça une petite couverture sur lui et lui souhaita une bonne nuit. Cette première soirée de domination s’était passée presque exactement comme elle l’avait imaginée ; elle était satisfaite, et confortée dans le choix de vie qu’elle avait décidé. S’endormant d’un sommeil bien mérité, ils rêvèrent tous les deux de la suite des évènements.

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