— Khajurâho –

Poser ses bagages dans un hôtel 1 étoile se fait toujours avec une petite appréhension. Punaises ? Blattes ? On avait été là à se demander quelle surprise cette petite pension familiale allait nous réserver, et nous avions été surpris par létonnante propreté du lieu. La terre humide pouvait sentir lherbe fraîche saturée de rosée le matin, il ny avait trace de boue ni sur les chevilles des hommes et des femmes, ni sur les chemins dallés.

Les villageois avaient pris soin de nous, avec une bienveillance de grands frères, et nous navions pas tardé, moi le premier, à voir dans cette manière de nous couver une pointe de condescendance et dironie à la limite du mépris. Ornella ny avait vu que de lhospitalité, et le monde avait dû basculer pour elle avec la brutalité booléenne dun switch de chaise électrique lorsquest venu le jour J.

Un jour J, cest tellement arbitraire que cest même aléatoire. Il suffit quun dictateur assez riche et con pour allez botter le cul du pays voisin le décide un beau matin, et voici venu le jour J de milliers de personnes, quand bien même ailleurs dans le monde, ce sera lanniversaire du petit Borg Jürgensen des pots de Dakatine, ou le mariage du jeune Otto Muller qui ressemblait jadis tant à la mascotte des oeufs Kinder. Au même moment, la petite Nomendjanahari apprend pour la première fois à pêcher sur une plage de Mahajanga avec son père. Autant de jours J. Le nôtre était arrivé le jour où lune des villageoises ma souri, et que jeu répondu à son sourire. Elle mappela alors dun hochement de tête sur le côté, plusieurs fois, et je finis par rappliquer, mon sac à dos sur lépaule et ma casquette saharienne vissée au crâne. Cétait une jeune fille magnifique, avec des traits dun exotisme qui mavait toujours charmé chez les jeunes indiennes du nord. Celle-ci avait de très longs cheveux noir de jais attachés en catogan, et dimmenses yeux sombres presque couverts par une épaisse frange carrée. Son saari turquoise et or faisait le contraste entre lenvironnement minimal et presque sauvage quelle habitait et sa beauté immaculée. Il était difficile de deviner les formes de son corps, mais je me prenais déjà à ce jeu qui inondait dalcool fort mon coeur engourdi par le froid du matin.

Jétais à présent proche delle, et je ne compris pas ce quelle me murmura… peut-être son prénom ? Il métait difficile de dire sil sagissait de plusieurs mots articulés rapidement, ou dun seul, interminable.

Ornella était encore à la pension, deux ruelles plus loin, à préparer son sac pour la randonnée aux temples de Khadjurâho. Le temps sarrêtait, et quelques secondes devinrent des années quand lindienne du nord se dévêtit. Elle le fit sans le moindre effort, le voile de soie qui recouvrait son corps dalbâtre glissant sur ses hanches comme si elles avaient été sculptées dans la pierre. De la soie qui coulait sur elle comme de leau sur les galets dune rivière. Elle était complètement nue, dans la pénombre de la demeure où elle mavait attiré, pas à pas. Une maison sombre aux murs peints de vert turquoise, avec peu de meubles, et la porte était restée ouverte. Elle sagenouilla et fit glisser mes jeans le long de mes jambes avec presque autant de facilité, et entoura mon pénis déjà vibrant de fièvre de ses doigts fins. Je sentais le sperme perler et même couler sous ma hampe, et je culpabilisais. Pour Ornella que jétais pour la première fois en train de tromper, et pour la jeune fille qui semblait nêtre quune adolescente dont je mouillais déjà les doigts graciles de ma semence. Jessayais de ne voir en elle quune sorte danimal, elle était presque muette… je voulais minimiser cet écart, en me répétant sans cesse : «ça ne compte pas !»

Elle lécha la fine coulée humide que parcourait ma longueur et ses doigts et sourit. Ce sourire était de trop, un pas de trop hors du sentier du «qui-ne-compte-pas» qui me rappelait que pour étrangers que nous étions lun à lautre, elle était bel et bien humaine. Belle, et magnifiquement divine. Ornella, dont jétais complètement amoureux, me semblait subitement imparfaite en comparaison de ce corps si finement ciselé. Elle se releva, panthère pantelante, et saccouda à une vieille commode de bois sombre et patiné. Ses jambes étaient si longues et fines quont leut crue chaussée descarpins, mais ses pieds étaient nus. Elle nétais vêtue que de quelques bijoux, deux colliers fins, et une chaine enrubannée autour de la taille, un pan de soie cachant le début du sillon de ses fesses de déesse. Je crus voir une arabesque, du sanscrit tatoué sur son pubis pâle et nu, dans la pénombre, avant quelle ne se retourne pour moffrir ses reins. Je saisis sa taille à deux mains, et glissais mon gland gonflé comme une pierre entre le haut de ses cuisses. Jy glissai sans peine, si facilement que je crus avoir manqué son entrée, complètement englouti par la fleur de cette adolescente. Ma belle indienne était trempée et brûlante, et il me sembla que cette brûlure se précisait au-delà de la fièvre, comme si ma chair, quelle contenait, était à vif. Jai regretté de ne pas mêtre protégé, mais la chaleur qui mavalait était si délicieuse, et la créature que je chevauchais si belle, que je remettais ce genre de soucis à plus tard. Je coulissais comme un long trombone gonflé dans le doux tunnel de son vagin, caressé par sa chaleur brûlante, et voulus la sentir métreindre. Bon dieu, cétait juste une adolescente, et je my sentais comme baigné dans un océan de feu. Je voulais la sentir serrée comme une vierge sur ma pine. Je ressortis de sa vulve lisse qui dégorgea une lampée de nos liquides, et appuyais mon gland gonflé à la rupture contre lanneau sombre qui dominait son sexe. Jétais trempé, gras delle, fou denvie et lui pris une poignée de ses longs cheveux comme une longe, une main dans le sillon de ses reins creusés. Je me suis planté en elle, et jai senti son anus glisser comme une bague serrée le long de ma tige grasse. Je lai senti se contracter et saccrocher à larrière de mon gland, et la belle indienne à la peau divoire poussa un râle discret. Elle me laissa disposer delle, et tirant sur sa crinière, je plongeai mon vit jusquà la garde, à peine ralenti par son étreinte dacier. Je pulsai en elle, et chaque battement de ma bite me rapprochait de linéluctable orgasme. Je la sentais aussi palpiter, me repousser puis mattirer en elle, son anus me massait et métreignait avec une fermeté surprenante. Je ne pouvais plus résister, et savais que jallais me vider en elle, que rien nen ressortirait tant quon serait imbriqués si étroitement.

Elle gémissait, et je me sentais déborder de plus belle, mes couilles plus dures que du béton, plus fripées que de petits combavas, se recroquevillaient sur mon plaisir. Je râlais mon orgasme dans cette petite fleur sombre du bout du monde, et elle gémissait en se contractant sur ma verge grasse de grumeaux de sperme. Agrippé à ses hanches, je la martelais en décidant quelle mappartenait, et dun coup, elle se mit à hurler à pleins poumons.

Dune voix claire et résonnante, elle emplit sa maison de sa clameur alors que je finissais de pomper mon foutre sous sa colonne vertébrale, et jentendis des pas claquer dans la ruelle. En quelques secondes, elle fut noire de monde, et on marracha à ma sauvageonne qui me toisait du regard et sétait déjà à demi-enveloppée dans son saari.

Jétais humilié, mais tout de même fier de mêtre vidé dans cette belle petite salope, et quand plusieurs bras nerveux mavaient tiré en arrière, javais eu la satisfaction de voir mon vit rouge et tendu sextraire dau-dessus de sa chatte nue en tirant une longue guirlande de foutre qui munissait à elle pour encore une fraction de seconde.

Ce qui était sur le point de se passer me fit descendre le coeur dans les chaussettes et réduisit mon érection à néant : au milieu de la foule, Ornella se débattait tenue aux bras et bientôt aux jambes par plusieurs hommes enturbanés. Ils revêtaient un costume traditionnel que je croyais réservé à de gentilles animations de parc à thème pour touristes fortunés. Ces hommes là avaient lair aussi sérieux que des mécaniciens en train de manoeuvrer une voiture pour lamener à un pont élévateur, et cette comparaison me parut comique, alors que je regardais impuissant mon Ornella se faire malmener, et mener à ce qui ressemblait à un grand banc de bois lourd, assez élevé et orné de toiles brodées de dorures. Ornella me voyait dénudé, le pantalon grotesquement tassé aux chevilles, non loin de la jeune demoiselle qui rayonnait encore de nos ébats éphémères. Son regard soufflait la fureur, et tout à coup, elle cessa de se débattre, et prit ses appuis sur létreinte de ses porteurs pour exposer son corps dans une sorte de danse lascive et provoquatrice quelle madressait comme un soufflet vengeur. Elle savait que le viol lattendait, et en fit finalement son arme. Je sus que les villageois lui avaient promis ce rapport sexuel imposé comme une cure : javais trompé ma femme, compromis mon couple en faisant lamour à une des leurs. Une fille qui avait saisi cette occasion pour se rendre impure et échapper à un mariage de raison. Partant du principe que les fautes dun mari incombent à sa femme, elle allait être punie pour mon crime.

Ornella se laissa attacher avec délice au banc des supplices en plein soleil, dans une rue de ce village de coutumes et de croyances anciennes. Elle laissa les hommes et les femmes déchirer ses vêtements et les lui enlever sous les entraves de chanvre. Elle se laissa recouvrir en me souriant dun air diabolique et satisfait de draps brodés, et on lui attacha des chaines de chevilles à grelots dargent, comme en portent les danseuses de baratha natyam. On lui passa autour du cou des colliers dargent et également une chaine de taille elle aussi ornée de grelots et de médaillons. Je laurais abusée moi-même avec grand plaisir, telle quelle était préparée, mais mon coeur se vrillait de douleur, de rage et de jalousie. Elle ne pouvait pas me faire payer cet écart de façon si violente et méprisante ! Cétait trop douloureux, et elle ne pouvait pas ne pas le regretter, quallait-il se passer ? Une tournante ? Elle ne pouvait pas consentir aussi facilement, et pourtant, elle se délectait de sa revanche. Une rumeur gronda au bout de la rue, des clameurs. Un cortège fleuri et paré de joaillerie. Comment pouvaient-ils avoir préparé au pied levé ce qui ressemblait à une cérémonie festive bien rodée ?

Je reconnus le pas dun cheval, magnifique de noblesse. Il se révélait comme un guerrier des médias savance vers un ring éclairé de projecteurs. Un superbe étalon marwari, aux oreilles arquées et la tête parée dun halter tressé de dorures aussi chatoyantes que sa robe bai. Les hommes laspergeaient de lait tout en progressant vers le pilori horizontal dOrnella, et létalon esquissait des mouvements nerveux à chaque volée de gouttelettes blanches dans ses yeux. Sous son ventre, se balançait un membre immense. Pénis détalon bicolore comme ces pots de nutella vanille-chocolat, dans une version noueuse et mâle. Je me liquéfiais sur place car je compris brutalement pourquoi ce cheval semblait être la star de ce cortège. Dans le regard dOrnella, je pus voir létincelle vengeresse se changer en détresse. Elle se débattit sur sa table de cérémonie, mais les liens étaient bien solides, même si les villageois avaient pris soin de protéger de soie les attaches de ses poignets et de ses chevilles. Ses cuisses étaient écartées, les mollets tendus vers le bas contre les pieds de la table. Les grelots tintaient chaque fois quelle faisait un effort désespéré pour échapper à ses entraves. Ce furent des femmes qui cette fois, enduirent de lait le pénis de létalon, en effleuraient le bout, et déposaient parfois un baiser sur son gland qui semblait durcir à chacune de leurs sollicitations. Ce cheval était traité comme un dieu, et elles semblaient se soumettre à lui comme des servantes.

Lun de leurs baisers fut gratifié par une longue salve de sperme équin. Le cheval était passablement excité, et il ne pouvait attendre plus longtemps la saillie quon lui avait promise sans basculer dans la folie et la rage. Il risquait à tout moment déchapper au contrôle des palefreniers qui laccompagnaient à Ornella, et ceux-ci durent se plier à la cadence que lanimal imposait. Il luisait au soleil sous ses parures dorées, et ruisselait de transpiration et de lait. Je sentais de là où jétais son odeur musquée, et il frappa le sol de son sabot lorsque ses naseaux furent à la verticale de ma femme. Je hurlais de rage, et si tout le monde mentendait, personne ne mécoutait. La jeune fille au saari que javais prise dans la moiteur de sa demeure se tenait derrière moi et me caressait les cheveux. Ornella hurlait aussi, et ses muscles bandés dans un effort fou pour rompre ses attaches la faisait ressembler au cheval qui lui flairait le corps. Les naseaux de létalon frémissaient comme une risée sur une leau calme dune baie. Il souffla, et lair chaud qui frappa le corps dOrnella fit senvoler la draperie de soie qui recouvrait sa poitrine et son ventre. Il la reniflait, la touchait du bout de son gros museau, et bousculait les gros globes blancs des seins de ma svelte épouse. Elle tremblait, faisaient tinter les grelots, et la rue soudain était devenue silencieuse. On entendait que les sanglots dune femme promise à un cheval, et la respiration profonde de ce dernier. Il renâclait, poussait régulièrement ce sourd grondement chevrotant. Son pénis se tendait au point de frapper son ventre, projetant en lair des trainées de sperme qui étincellaient comme de la rosée dans les rayons du soleil qui traversaient lair poussiéreux de la rue. Il sajustait, sorientait pour chevaucher ma femme. Les rôles sinversaient : elle allait devenir la monture et lui serait son cavalier. Je ne voulais pas la voir mourir empalée par ce monstre, mais le monstre, sculpté et adulé comme un dieu était magnifique, et Ornella aussi. Leurs beautés sappelaient lune et lautre pour se mélanger, même si lune suppliant quand lautre triomphait comme un enfant qui vient de se voir offrir un jouet tout neuf.

Chaque souffle du cheval sur le ventre de ma femme la faisait se cambrer, et quelle le veuille ou non, leurs corps réagissaient lun à lautre au point quils semblaient déjà en communion. Jignorais combien de célébrations de ce genre le mâle avait déjà accomplies, mais la table lui était adaptée, et les margelles qui consolidaient le piètement de chaque côté avaient été aussi utiles aux bourreaux comme appui pour porter leur victime à léchafaud, quà létalon pour poser lun après lautre ses antérieurs qui encadraient Ornella comme de longues parenthèses noueuses à la Dali. Son torse effleura le ventre de ma femme. Elle tressaillit et linstant daprès, semblait étreinte contre son corps trempé. Des voiles de lait mêlé à sa sueur se tendaient, transparents, entre le deux amants. Elle était terrorisée, et lui prenait le temps quil lui fallait, maintenant certain quil était davoir sa femelle toute à lui, quoi quelle en fasse.

Leurs bouches se touchèrent, et si elle détournait la tête, ses lèvres à lui se posaient dans son cou, dons ses cheveux, et ils finirent par échanger un baiser fortuit, quand la bouche de létalon se posa un instant moins court à la commissure des lèvres dOrnella. Le long pénis se tendit, et cette interface entre les deux ventres ondulants entre le souffle coupé de mon épouse et celui, profond, du cheval, prit lallure dun bras tendu qui vint se plaquer contre les veines et la toison dorée du ventre de lanimal.

Il coula par longs traits épais dun désir crémeux qui se répandit sur la poitrine de sa victime, avant de ruisseler le long de ses côtés et jusquà son nombril qui en fut rempli. Elle soupira, résolue, pensant quil avait succombé. Mais lorsquil fit quelques pas déséquilibrés en arrière, il ne donna quune demi-seconde à Ornella pour comprendre quil ne labandonnait pas ainsi. Je vis son dos sarquer comme un pont de muscles et son pelage aux reflets métalliques jouer avec la lumière comme du satin. Ornella hurla à pleins poumons, et le cheval sarc-bouta une seconde fois, son vit se banda comme un arc quand son gland large comme la main ne put entrer dans sa vulve de femme. Il sajusta, dansa comme une demoiselle au dessus du corps dOrnella, et poussa une nouvelle fois. La peau de sa croupe sorna de rides sur ses muscles contractés, et le pénis se redressa comme une tige tout à coup bien droite… disparut entre les jambes de sa femelle dans le craquement dun pet guttural. Ce bruit accompagna chacun de ses coups de reins de plus en plus profonds qui provoquaient de violents hoquets chez Ornella. Elle qui était si pudique ne pouvait empêcher les bruits embarrassants que le cheval lui arrachait, signe que son volume chassait le moindre vide hors de sa femelle alors quil prenait sa place en elle sans ménagement.

Jaurais voulu fermer les yeux pour ne pas voir ce membre énorme pourfendre ma femme par ma faute, mais ce spectacle avait quelque chose denvoutant. Je crus quelle allait défaillir, alors quelle gémissait en longues plaintes hoquetantes, la tête pendant sur le côté alors que létalon sinvitait à répétition dans son corps, possédait son corps quil remplissait de son épaisse verge noueuse. Son ventre se gonflait de sa forme à chaque poussée, et il fouetta de la queue, plusieurs fois, avant quon ne la vit se relever et sabaisser en spasmes rythmiques. Ornella hulula et le cheval la saisit à la gorge à pleines dents, ne poussant plus son gigantesque pénis que par soubresauts imperceptibles alors que ce dernier avait presque totalement disparu, entre les jambes graciles qui le tenaient au chaud. Il jouissait, et chaque petit mouvement de sa queue et de ses reins faisait deviner une nouvelle marée de son éjaculation qui devait remplir Ornella jusquà lui faire pleurer des larmes de semence. Sa longue plainte vacillante accompagnait un sourd hennissement de létalon. Ils jouissaient ensemble, dans une danse ténue, mouvements imperceptibles dun grand corps animal entrelacé aux longues vagues animées dans la lumière chaude par le ventre velouté de femme dOrnella. Par on ne sait quel miracle de lintensité de son orgasme, le mâle avait déclenché celui de ma femme qui soulevait ses hanches pour coller son pubis nu contre le ventre du cheval. Un murmure souffla à mon oreille «Si elle tavait aimé comme elle laime lui en ce moment, tu laurais toujours aimée comme tu mas aimé tout à lheure».

La jeune indienne du nord avait parlé ma langue, assez adroitement, dune voix douce aux «r» en cascade. Sa main se referma. Jétais aussi passablement excité que létalon le fut quand il sut quelle serait sa femelle ce jour.

Lui, se retira dans une cataracte de son sperme déquidé qui se répandit en une épaisse flaque dans laquelle Ornella, épuisée laissa retomber lourdement ses cuisses. Il tint encore un court instant sa gorge dans sa mâchoire, avant de labandonner pour lécher sa fleur comme sil sapprêtait à brouter une rose fraîchement éclose dans une prairie. Ornella navait pas dépine. Elle était inoffensive et lui aussi, à présent, était devenu une créature dont la douceur et la chaleur égalaient la grâce. Sous ses coups de langue répétés, cétait Ornella dont le corps perpétuait les mouvements quavait eu celui de son étalon, se raidissant, faisant saillir les muscles de ses jambes, puis retombant en abandon. On nettoya le gourdin souple mais encore imposant du cheval avec du lait ; ce furent encore les femmes qui sy employèrent, usant de leurs doigts pour doux que la soie.

Ornella fut portée encore pantelante au bas de sa table, alors que létalon me fut présenté. Jétais face à face avec cette sculpture vivante, et jen sentais le souffle âcre et chaud qui un instant avant avait baigné la poitrine et le cou dOrnella quand il la posséda. Ses yeux étaient aussi sombres que ceux de la jeune indienne que javais chevauché comme il avait chevauché ma femme. Lun semblait être la version de lautre, chacun dans son espèce. Ils partageaient la même grâce, entre violence de linstinct et demande de douceur.

Ce ne fut que le lendemain que je revis Ornella, vêtue dun saari traditionnel, parfumée de cannelle et de sental. Son front était marqué dun point rouge. Nous fîmes lamour le soir même, et je ne sentis de son vagin, orné darabesques et de sanscrit, que sa chaleur. Je quittai lInde la semaine suivante, après plusieurs nuits entre Ornella et la jeune adolescente indienne dont je ne sus jamais le nom. Ce soir, je parcours le quartier latin parisien, et une serveuse me sourit en me servant mon mojito. Nous parlons un peu, et lorsquelle finit par sasseoir à ma table à la fin de son service, elle me confie lun des grands rêves de sa vie : visiter lInde. Ses congés commencent demain, mais largent lui manque, ou le courage peut-être ?

«Ça tombe bien ! lui dis-je avec un sourire radieux. Jy pars la semaine prochaine, et jai un aller-retour pour deux personnes. Mon ami ne pourra pas partir, satané comité dentreprise avec sa session de randonnée en Italie… Vous maccompagnez ?»

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