Comment suis-je tombée dans l?oeil de cette femme ?

    J?étais jolie bien sûr. Je portais une jupe noire moulée dans laquelle la cambrure que j?aime à faire sentir se dessinait bien. Mon rouge à lèvre était assez provoquant. Ma frimousse joyeuse. Mes yeux pétillants. Peut être est-ce tout ça qui l?a attiré vers moi et lui a fait engager la conversation. Elle cherchait une nouvelle proie. Elle a vu une jolie proie aux yeux d?enfant émerveillé balançant souplement un beau petit cul de pouliche … Elle a imaginé cette petite pouliche nue et harnachée, lui appartenant … J?étais déjà cela dans son regard.

    Savait-elle ? Le savait-elle qu?une petite faille imperceptible de mon caractère lui permettrait de glisser sa main entre mes jambes, sans que je me rende compte au premier abord ? Lorsque que je détournais le regard de ses yeux fouineurs, je sentais qu?elle les plongeait dans les recoins de mon corps et j?imaginais ses doigts jouant avec mon sexe et la démangeaison qui s?y logeait. Cette réminiscence des sensations éprouvées dans l?enfance, les avaient-elles deviné ?

    Je l’avais trouvé belle aussi. Pleine d?assurance. Fascinante. Le genre de personne dont on ne peut se détourner facilement, dont la présence rayonne et vous capte malgré vous. Ce centre d?attraction s?était déplacé vers moi et j?étais entraîné dans son orbite. J?allais tôt ou tard tomber comme un fruit mur entre ses mains.

    Hormis des jeux d?enfant, jeux pervers, entre les mains de ma cousine, je n?avais jamais eu de rapport avec des femmes. Très sage j?étais de ce côté … Les garçons c?était autre chose. Après quelques aventures au cours desquelles j?avais perdu ma virginité, comme toute jeune femme se doit, je sortais régulièrement avec un copain d?étude qui allait devenir mon mari. Il lui fallait donc traverser le no-women?s-land et elle l?a fait. Elle l?a fait à grande enjambée et avant que je ne m?en aperçoive, elle était là, juste au seuil d?un territoire dont elle allait s?emparer, sachant d?avance, par un sixième sens, que je lui céderais.

    Pierre n?était pas à cette soirée. Il n?était pas là pour me protéger. Trop de travail. J?avais esquivé les hommes un peu aventureux qui ne se faisaient pas de scrupule de mon alliance, mais je ne prenais pas garde à une consoeur. Elle me voyait déjà nue et collier au coup, capturée et mis en esclavage, pendant que le Seigneur vaquait au loin à ses petites guerres.

    C?était assez bruyant et pour nous parler, il fallait se rapprocher bouche à oreille tendue. À un moment elle s?était mise à me parler des femmes qui dansaient au milieu de la salle plus loin. Elle me confiait à l?oreille, comme en secret, lesquelles lui plaisait et me racontait ce qu?elle voyait et ce qu?elle imaginait d?elle. Au début je trouvais cela amusant. J?étais un peu éméchée et je pouffais de rire. Fou rire qui recouvrait un trouble naissant mais encore inconscient. Cependant plus elle continuait et plus je prenais ça au sérieux, me laissant prendre au jeu de ses fantasmes. Bientôt, je voyais devant moi, comme elle sans doute, des nymphes à moitié nue se trémoussant pour le plaisir des voyeurs. Je pouvais imaginer ce que les hommes pouvaient voir.

    Mais elle, elle glissait ce désir en moi, ce désir de les voir nues. Elle me chuchotait à l?oreille des mots qui étaient comme des sortilèges. Et tout à coup j?ai réalisé qu?elle devait me regarder de la même manière, me déshabillant de la même manière. Je me suis retournée vers elle et j’ai vu son regard. Une sourde honte m?a envahi. Une honte si troublante, remonté de l?enfance. Une honte qui venait inexorablement avec une fièvre se diffusant depuis mon pubis jusqu?au bout de mes doigts et de mes orteils. Je ne soutins pas son regard et en me détournant, me revenait le souvenir vivant des doigts de ma cousine jouant avec mon sexe de gamine. Je sentais le tissu de ma blouse frotter sur mes tétons. Cette femme me fouillait et me titillait. Elle était simplement là à me regarder mais mes prédispositions longtemps refoulées espéraient sourdement ses mains.

    Elle m?a pris par la main et m?a dit ? Viens ! ?, d?un ton chaud mais ferme. Comme si ce qui allait se passer entre nous était déjà décidé. Comme si son ordre voulait dire ? Maintenant il est temps, passons aux choses sérieuses. ? Comme si c?était inexorable. Et je l’ai suivi comme ça au travers de la salle jusqu?à l?arrière du loft, jusqu?aux toilettes. Certaines me regardaient d?un drôle d?air en me voyant passer. Savaient-elles ? J?étais comme une petite fille. Incapable de dire non. Toute molle aux idées qui me traversaient confusément la tête. La cabine n?était pas occupée. Heureusement car nous aurions du patienter en exposant notre passion naissante, très particulière. Elle me poussa rapidement à l?intérieur et referma la porte derrière elle, la barrant, pour être tranquille. Je me retournai. Mes fesses butaient contre le lavabo. Elle me regardait de haut en bas et m?intimidait complètement. Je baissais les yeux, les jambes serrées, une main moite cachant vainement le devant de ma jupe et l?autre accrochée à mon avant-bras.

     ? Tournes toi. ?

    Je serrai un peu les lèvres entre mes dents et, est-ce pour ne plus avoir à supporter son regard impudique ou pour lui obéir, je m?exécutai. Le miroir me renvoyait un visage étrange, le mien, et puis tout à coup le sien qui s?était approché. Elle se colla légèrement sur moi en me prenant par les hanches. Elle me chuchotait encore à l?oreille.

     ? Tu est belle. ?

    Elle frôlait mes bras de haut en bas. Je sentais sa chaleur et ma chair de poule.

     ? Douce … docile … Laisses-toi faire ! ?

     ? J?ai envie de voir tes seins. Ouvres ton chemisier s?il te plait … ?

     ? Ne sois pas gênée. Je sais que tu en as envie toi aussi … ?

    Elle avait raison. Je portai mes doigts aux boutons de ma blouse, hésitante. Mais elle m?encourageait du regard dans la glace. Je ne portais pas de soutien-gorge, car je savais qu?il ferait chaud. Rendu au dernier bouton elle n?attendit plus et écarta les pans pour me découvrir. Elle pris mes coudes et les tira par en arrière, juste assez pour faire bomber un peu ma poitrine.

     ? Reste comme ça ! ?

     ? Il sont jolis. ?

     ? Pourtant il y en a un dont le téton est un peu refrogné. Comment ça se fait ? ?

    Je ruminais une réponse mais elle ne me laissa pas le temps de la formuler. Elle s?empara des deux bouts pour les palper, les étirer un peu. Elle s?amusait avec comme si de rien n?était, comme s?ils ne faisaient plus partie d?un corps à moi. Lentement ils se dressaient.

     ? Comme ça c?est beaucoup mieux. Ils sont bien vaillants tous les deux. On ne voit plus la différence. Il faudrait te les étirer un peu. ?

    J?ai eu l?idée qu?elle pouvait dire ça sérieusement, mais je rejetai cette pensée bizarre. Elle se recula en emportant ma blouse. Elle frôla mon dos de la nuque, assez dégagée par ma courte chevelure, jusqu?au ceinturon que je portais. Elle le tira un peu en glissant son index dans le creux de mon bassin.

     ? Détaches là. ?

    J?étais de plus en plus excitée, molle de fièvre. Mes doigts se portèrent à la boucle presque naturellement, comme pour me défaire d?une lourdeur. Je me regardais dans le miroir. J?étais rouge comme une pivoine. Le coeur me battait dans les oreilles. Je débouclai en tremblant maladroitement. Elle souriait. Elle savourait. Elle tira sur le ceinturon qui glissa hors des ganses.

     ? Baisses ta jupe maintenant. ?

    C?était tout à coup plus difficile. Je ne sais pas pourquoi.

     ? Allez ! Tu ne vas pas t?arrêter en si bon chemin ! ?

     ? Tu préfères enlever tes souliers d?abord ? ?

     ? Oui, bien sur ! Pieds nus ça donne plus envie. ?

    Elle se pencha elle-même, pour m?aider.

     ? Lèves le pied … Lèves l?autre pied. ?

    Les souliers se sont retrouvés au loin, dans un coin de la pièce. Je ne portais pas de bas bien sur. Elle avait raison. Être pieds nus désinhibe, vous met les sens à fleur de peau, vous donne envie …. Mais c?est elle qui en se relevant déboutonna ma jupe et l?ouvrit.

     ? Laissa là tomber petite ! Dégages-toi du comptoir et laisse-là glisser. ?a va te faire du bien tu verras. ?

    J?appuyai mes mains et fit ce qu?elle me demanda. Le tissu ne demandait qu?à choir et à dévoiler mes fesses. Je ne portais pas de string mais une culotte blanche bien gentille. Je n’avais pas prévu. Elle en fut peut être un peu déçu sur le coup mais je me dis par la suite qu?elle a pu interpréter cela comme un certain triomphe sur ma sagesse. Je l’entendis pousser un grand soupir de satisfaction. Elle s?approcha de moi et m?embrassa dans le cou. Comme pour me récompenser. Ces mains frôlaient et palpaient mes flancs, pendant que j?étais toujours appuyée. Elle approcha sa bouche de mon oreille en chuchotant.

     ? Maintenant, ma petite pouliche, tu vas gentiment baisser ta culotte pour que je puisse admirer ton joli cul. Hmm ? Soit gentille et fais-moi ce plaisir. Montre ta croupe mon trésor. Et tu te cambreras bien s?il te plait. Je sais que tu sais faire ça. Je sais que tu en as envie d?ailleurs. ?

    C?était vrai. J’en avais envie. J?avais envie de montrer mon cul à cette femme diabolique que je craignais en même temps. Je ne savais d?ailleurs départager les deux sentiments, car cette ? crainte ? me venait autant de m’aventurer en territoire inconnu que de la laisser s?emparer de mon territoire, et il faut bien le dire, du territoire jusqu?ici exclusif de Pierre. C?était encore plus excitant que c?était interdit. Je n?imaginais pas encore ce qui allait suivre. Je me croyais au bout de mon strip-tease. Je pensais que les caresses, et les embrassades et ses mains entre mes jambes allaient suivre. Ainsi aurait fait Pierre. Je mouillais mais je n?osai imaginer que cela irait plus loin. Je ne sais pas pourquoi mais j?avais la certitude qu?elle ne se déshabillerais pas et que j?étais la seule offerte. Je jouissais de ma nudité devant cette femme. Elle me demanda alors de me distancer du comptoir et de me pencher en avant, de creuser les reins.

     ? Je veux voir ta chatte par en arrière. Plus bas ! ?

     ? Tu veux que je t?aide ? ?

    Elle avait toujours ma ceinture en main et ce qu?elle en fit me troubla complètement. Elle l’entoura autour de mon cou et s?en servi comme une laisse, la tirant par le bas pour me faire plier.

     ? Voilà ! C?est bien ça ! Maintenant je peux voir. ?

     ? ?cartes tes fesses avec tes mains ma chérie. Montre ton joli trou de cul. Je veux voir ça aussi. ?

    L?émotion commençait à me monter aux yeux et je versai quelques larmes. Je me sentais complètement vulnérable, complètement à sa merci. Je me comportais comme une putain et je découvrais dans la honte et un plaisir jusqu?ici inconnu ou refoulé que j?aimais ça. J?aimais ça ! Mes yeux s?embuaient de larmes mais j?aimais ça ! La laisse pendait à mon cou et j?aimais ça. Ce n?était pas comme un orgasme mais c?était un délice qui m?emportait toute entière dans un autre monde. Un monde où je savais qu?elle régnerait.

    Elle passa délicatement son doigt le long de mes lèvres mouillées jusqu?à mon anus, pressant un peu, comme pour dire : ? j?irai là aussi … ?. Elle se pencha au dessus de moi et maintenant un doigt sur mon anus elle prit la partie pendante du ceinturon de l’autre main.

     ? Dis-moi ton numéro. Je vais te rappeler. Tu viendras me voir quand je te le demanderai. ?

    Elle enregistra mentalement. Me souhaita une bonne fin de soirée en m?embrassant sur la jouet s?éclipsa rapidement, me laissant dans cette position. J?ai eu peur que quelqu?un ait pu voir. Je me précipitai vers la porte pour la barrer. Je me rhabillai. Il me fallut du temps pour me recomposer. J?avais terriblement envie de me masturber mais pas là. On cognait à la porte et il fallait bien que je ressorte. Elle avait déjà quitté la soirée. Je m?excusais plus ou moins adroitement auprès de mes amis et des hôtes. Je m’enfuis chez moi. Pierre dormait déjà. Je m?enfermai dans ma chambre de bain … et là …

    Y a-t-il une autre femme pour me dire qu?elle peut ressentir des choses semblables ?

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