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Et Dieu créa la chienne – Chapitre 2




Chapitre 2 : les prémisses de la luxure

Vincent et Annabel étaient sur le pas de porte, prêts à partir pour leur week-end d’anniversaire. Après les dernières recommandations à la nounou et aux enfants, ils s’installèrent dans la voiture de sport de Vincent, prêts à profiter de ces deux nuits que Vincent avait réservées.

Annabel se réjouissait de découvrir l’endroit choisi par son mari pour fêter leurs 15 ans de mariage. Elle s’était – pour l’occasion – achetée une petite robe légère qui lui arrivait juste au-dessus des genoux. Confortable pour le voyage, et suffisamment sexy pour l’occasion.

Annabel adorait ces moments passés avec son mari, car elle pouvait se libérer de son rôle de mère, des soucis du travail, et profiter tout simplement de la vie. Elle aimait aussi ces épisodes de sa vie hors du temps et des préoccupations du quotidien, car ils regorgeaient de surprises. Annabel se remémora leur dernière escapade, où, ivre de vin, elle avait été virilement prise par Vincent, qui avait fait preuve d’une audace particulière… où n’était-ce pas Vincent ? Lidée lui fit ressentir un frisson d’excitation, qui la traversa et disparut aussi rapidement qu’il était apparu.

Enjoués, les deux époux discutèrent de tout et de rien durant à peu près la moitié du trajet, avant que Vincent ne suggère de s’arrêter sur une aire d’autoroute pour se dégourdir les jambes et passer aux toilettes.

Pour Vincent, hors de question de s’arrêter sur grandes aires, bondées de voyageurs et souvent crasseuses. Il préférait les petites haltes, sur des aires souvent boisées et calmes. Après quelques minutes, ils virent le panneau annonçant ce qu’ils attendaient. Vincent parqua la voiture et remarqua deux autres véhicules. Il sortit du véhicule et se dirigea vers les toilettes. Annabel en fit de même.

Annabel entra dans la partie réservée aux femmes. Sur les trois cabinets, un était si sale qu’inutilisable, celui du milieu était visiblement occupé de sorte qu’Annabel se dirigea vers le dernier, en face de l’entrée, qui était le seul libre.

A peine sa porte verrouillée, Annabel entendit des bruits, provenant de la cabine d’à côté. Au départ, il s’agissait de discrets frottements de tissus. Puis les bruits se firent plus soutenus. Annabel, gênée, comprit rapidement que des gens étaient en pleins ébats à côté d’elle. Elle se racla la gorge bruyamment pour manifester sa présence. Les bruits s’arrêtèrent, suivis de quelques chuchotements incompréhensibles. Annabel entendit alors un gémissement féminin, puis le son caractéristique de deux corps qui s’entrechoquent. Non seulement ils l’avaient entendue, mais cette idée avait l’air de les avoir échaudés de plus belle. Annabel ressentit une certaine excitation à l’idée d’assister aveuglément à ces ébats. La cadence s’accentua, les gémissements aussi. Annabel ne pouvait pas se mentir, elle mouillait. Elle s’imagina être elle-même à la place du couple, se faisant baiser fougueusement. Ses idées dérapèrent. Ce n’était pas Vincent qui la prenait, mais un inconnu.

Vincent était là, mais dans l’autre cabine, en train d’écouter sa femme gémir de plaisir. L’idée, la culpabilité qu’elle générait la parcourut telle une décharge électrique qui s’éternisait et tournoyait dans son bas-ventre à un tel point qu’Annabel ne put se retenir, s’imaginant en pleine action, de lâcher un discret gémissement. Elle revint immédiatement à la réalité et entendit ses « voisins », manifestement rassasiés, pouffer de rire. Elle rougit de honte et se dépêcha de sortir pour éviter de les croiser. La porte à peine ouverte, elle tomba nez à nez avec le couple d’une quarantaine d’années. Lui, brun, cheveux coupés à raz, d’un bon 1m90, bâti comme un colosse, et une jolie rousse, vêtue d’un jeans, d’un t-shirt, belle comme un cur. Ils la regardèrent en souriant et, écarlate, elle se précipita vers la sortie.

Vincent était dans la voiture, scotché à l’écran de son smartphone. Annabel ne dit rien, et ils reprirent la route, comme si de rien n’était.

Plus que le couple et ses ébats – elle avait déjà été témoin de ce genre de scène croustillante – ce sont ses propres fantasmes qui troublaient Annabel. Elle aimait profondément Vincent, le respectait et elle le désirait, sexuellement, comme n’importe quelle épouse devait désirer son mari. Pourquoi l’idée qu’il la sache en train de prendre du plaisir avec un autre lui faisait-elle un effet pareil ? Et elle se rappela encore la fameuse fois où Vincent lui avait laissé croire qu’un homme s’était introduit dans leur chambre d’hôtel, et qu’il l’avait prise à sa place. Cette fois où elle avait été excitée comme jamais, en sentant des doigts pénétrer, pour la première fois, au plus profond de son intimité. Annabel était envahie par cette excitation. L’idée de lâcher totalement prise, d’être un objet de désir et d’être libérée de toute contrainte morale ou sociale l’électrisait. Un désir animal, un pur instinct incontrôlable. Celui d’être une véritable chienne, et que son mari le sache.

Annabel fut sortie de ses rêveries coupables par Vincent qui lui annonça qu’ils étaient sur le point d’arriver.

Ils franchirent bientôt un portail de fer forgé, donnant sur une grande et longue allée bordée de platanes. Au fond de celle-ci, une gigantesque maison de maître dominait, et donnait directement sur une cour entourée d’un jardin dont Annabel ne voyait pas les limites. Au loin, elle distingua une petite rivière sur laquelle se penchaient des saules pleureurs.

Après avoir garé la voiture, un bagagiste vint chercher leurs affaires et les invita à se rendre à la réception pour s’annoncer et prendre ensuite possession de leur chambre. La réception se trouvait au fond d’un gigantesque hall, dont le sol était manifestement fait de marbre blanc. Et dans ce hall, plusieurs fauteuils disposés autour d’un bar accueillaient les visiteurs. Annabel fut troublée lorsqu’elle vit de longs cheveux roux dépasser de l’un des fauteuils qui lui tournaient le dos. Son cur fit des bonds dans sa poitrine lorsqu’elle vit le grand brun des toilettes rejoindre la rousse, pour ensuite l’accompagner vers l’escalier qui menait visiblement aux chambres. Ils ne l’avaient pas vue.

Annabel et Vincent se rendirent ensuite dans leur chambre, énorme, au centre de laquelle reposait un imposant lit. Annabel annonça d’emblée à Vincent qu’elle avait besoin d’une douche. Vincent lui dit de prendre son temps, souhaitant manifestement aller explorer le jardin.

La salle de bain, ultramoderne, jouissait d’une douche munie d’un hammam et d’un système de luminothérapie. Annabel se déshabilla et entra dans la cabine, en ayant préalablement pris le soin d’éteindre la lumière pour profiter pleinement des LED multicolores de la douche. La présence du couple exhibitionniste dans l’hôtel la troublait, mais l’excitait terriblement. Sous le flot tiède, les yeux clos, Annabel s’imagina être rejointe par un inconnu. Tournée face aux lumières, elle ne voyait pas son visage. Elle ne sentait que ses mains lui caresser le dos, puis les hanches. Instinctivement, elle se cambra. L’eau ruisselait sur elle. Elle s’abandonna à son imagination. Les mains descendirent vers ses cuisses, d’abord à l’extérieur, puis à l’intérieur, remontant au plus près de son intimité sans pour autant la toucher. Les mains passent sur son ventre, puis empoignent ses seins, fermement, mais sans les pétrir maladroitement.

Elle imagine un souffle sur son cou, puis une bouche, qui l’y embrasse avant de le mordiller. Les mains redescendent. Une paume se place sur son pubis, puis un doigt commence à s’attarder sur son clitoris. Tout en se caressant comme s’il s’agissait de la main en question, Annabel introduit ensuite un doigt, puis deux dans sa vulve. Elle mouille abondamment. Elle imagine ensuite une queue dure se plaquer contre ses fesses, les doigts continuant de fouiller son intimité. Les yeux toujours clos, ayant maintenant deux de ses doigts dans la chatte, Annabel franchit un cap d’excitation en imaginant Vincent entrer dans la salle de bain, la voyant se faire doigter par un inconnu. L’idée d’imaginer son mari, à la fois choqué, désespéré et excité par la situation, électrise le bas-ventre d’Annabel. Elle tremble d’excitation à l’idée qu’il la voie prendre du plaisir, sans pouvoir y participer. Puis, d’un coup, Annabel se sent débordée par un instinct profond et incontrôlable.

Elle veut être dégradée, dévergondée et souillée devant son mari. Elle l’imagine attaché, impuissant, la regardant en train de se faire prendre sous la douche. Ce ne sont plus des doigts qu’elle imagine en elle, mais une queue énorme, qui lui défonce littéralement la chatte. Sans presque s’en rendre compte, Annabel s’est introduit un doigt dans le cul. Elle le sait, elle ne peut le retenir. L’homme se retire de son vagin et s’introduit maintenant dans son cul. Elle a mal, mais la douleur est rapidement reléguée par l’excitation : elle se fait sodomiser par un inconnu, sous le regard médusé de son mari, attaché et impuissant face à cette scène. Il n’en faut pas plus pour qu’Annabel soit prise d’un puissant orgasme.

Sortie de sa douche, pleine de regrets et emplie de culpabilité, Annabel s’habille et descend rejoindre Vincent dans le hall. En arrivant, elle voit Vincent s’éloigner du couple qui l’a tant gênée plus tôt, en semblant échanger quelques cordialités.

Tu as fait des rencontres on dirait ?!

Oui on s’est croisés dans les jardins, ils sont super sympas… Ils viennent de la même ville que nous !

ah bon OK… elle est canon la rousse !

Elle s’appelle Camille, lui Cyrille. Je leur ai proposé de boire un verre après le repas de ce soir.

… on est pas vraiment venus ici pour boire des verres avec des inconnus… mais bon…

mais c’est juste un verre et si on a d’autres projets, on leur fait faux bon.

si tu le dis…

viens, je te montre le jardin il est magnifique !

Annabel, stressée à l’idée de ce verre partagé avec les libertins, se dit qu’elle devra chercher de l’aide dans l’alcool pour se détendre. Heureusement, c’est justement pour se détendre qu’elle est venue…

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