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A quoi tient la vie d'un couple… – Chapitre 1




C’est toujours étonnant de voir comment la société a établi des règles presque incontournables qui ne font l’objet d’aucune loi, mais qu’on ne peut éviter. Pour un jeune couple comme le nôtre, dont le ciment de notre amour commençait à se consolider, laissant entrevoir des perspectives communes au-delà de la première phase passionnelle, nous voilà donc dans l’un de ces passages obligés : le tour de nos familles respectives.

J’avais bien rêvé de quelque-chose de plus romantique pour notre premier été en couple, du style vacances sur une île paradisiaque mais Geoffrey, mon copain, semblait particulièrement attaché de me présenter à ses différents grands-parents. Peut-être cette peur instinctive de les voir disparaître avant que nous ayons pu faire connaissance ?!

Nous étions donc sur la route en direction de la côte atlantique et de Challans plus exactement, pas très loin de Noirmoutier. Les grands-parents paternels de Geoffrey y habitaient une petite maison de campagne un peu excentrée du reste des habitations, d’après ce qu’il m’avait dit.

C’est donc vers 18h30 que nous arrivons à destination, contents de pouvoir se poser après plusieurs heures de trajet. Alors que je descends de la voiture les jambes ankylosées, je vois arriver vers nous un couple de petits vieux tout ce qu’il y a de plus normal, l’un et l’autre arborant un sourire radieux.

— Papy, mamie je vous présente Axelia, ma copine !… s’empresse de leur annoncer Geoffrey, avec ce que je ressens comme une certaine fierté.

— Bienvenue, mademoiselle enchantée de faire enfin votre connaissance depuis le temps que mon petit-fils me parle de vous.

La vieille dame me fait alors la bise avec tendresse comme si je faisais déjà partie de leur famille.

Juste derrière elle, son mari, un homme de taille moyenne au faciès plutôt jovial, s’approche de moi et fait mine de chercher où il pouvait poser ses mains.

— Je ne sais pas où j’ai le droit de m’agripper afin de pouvoir vous faire la bise, tellement vous êtes grande, mademoiselle !? Je ne voudrais pas rendre jaloux mon petit-fils

— Roger !!! C’est quoi cette façon d’accueillir notre invitée ?! N’écoutez pas ses bêtises, Axelia ! Ça lui prend parfois, de croire qu’il peut encore jouer les Don Juan avec les jeunes femmes de votre âge ce vieux cochon !… rajoute la grand-mère avec un air faussement offusqué.

Tout en me baissant pour l’embrasser, je remarque une belle grosse bosse à son pantalon au niveau de son bas-ventre. Je souris à l’idée de faire encore autant d’effet à un homme de cet âge, alors qu’il doit bien avoir les soixante-dix ans passés. Je suis néanmoins troublée par la réaction de mon propre corps quand ses lèvres effleurent ma joue et le lobe de mon oreille, me provoquant un inattendu et agréable frisson ainsi qu’une douce chaleur au niveau de mon entrecuisse.

Je suis morte de honte car, même s’il était peu probable que Geoffrey et sa grand-mère aient perçu mon trouble, il en était tout autrement pour le vieil homme. Roger pose discrètement sa main contre ma hanche et me chuchote quelques mots à l’oreille

— Le vieux cochon est content de faire votre connaissance, ravissante Axelia Je vous promets que vous allez passer une semaine de vacances inoubliables chez nous.

Alors que nous sommes conviés à rentrer nos bagages dans la maison, je me sens toute bizarre, mon corps comme électrisé et ma sensibilité à fleur de peau. Sans doute la chaleur et la fatigue du voyage, me dis-je même si mon trouble ne s’est pas totalement évaporé.

Comme pour me donner bonne conscience par rapport à ma propre réaction incontrôlée de toute à l’heure, je profite de l’éloignement momentané des grands-parents pour souffler à Geoffrey avec un sourire malicieux :

— Il est chaud bouillant, ton papy !?

— Arrête… c’était juste pour rire ! Tu verras, il est très gentil et pas du tout mal intentionné me rétorque mon copain avec une pointe d’agacement à peine perceptible.

— Si tu le dis je te crois !…

Les deux premiers jours de notre séjour chez ses grands-parents confirment d’ailleurs les propos de Geoffrey et me laissent penser que je m’étais fait un film. Tout se passe comme de vraies vacances : ballade sur le marché estival, sorties à la plage, virée sur la presqu’île de Noirmoutier avec restaurant gastronomique et, le soir, après de délicieux repas préparés par la mamie, nous nous promenons en amoureux avec Geoffrey jusqu’à la tombée de la nuit.

Quant à Roger, même si je constate à plusieurs reprises son regard appuyé et gourmand s’attardant sur mes seins ou mes fesses, aucun geste ni aucune parole déplacés ne viennent jeter le trouble dans mon esprit. Je me sens par contre flattée qu’il loue ma beauté à longueur de conversation

Le soir du deuxième jour, nous nous apprêtons à aller nous coucher avec Geoffrey. Enfin, lui est déjà sous la couette et moi, il me reste à me laver les dents Après lui avoir apposé un baiser sur le front afin de le faire patienter, je file donc vers la salle d’eau au fond du couloir, seulement vêtue de mon tee-shirt et de ma petite culotte.

Je me surprends d’ailleurs à ressentir une certaine forme d’excitation de me balader ainsi et décide de pousser le jeu un peu plus loin encore en ne fermant pas la porte de la salle de bain. Pourquoi je fais ça, je suis bien incapable de le dire sans doute le risque de me faire surprendre par Roger et les chatouilles que cela provoque dans mon bas-ventre.

Je me brosse donc les dents avec cette indescriptible et troublante sensation

— Alors, Axelia, tu te caresses en pensant à moi ?!

— Hein ?!?…

Quel effroi !!! Roger est dans l’encoignure de la porte, les yeux vissés sur moi. Je réalise que ma main libre s’est glissée dans ma petite culotte sans même en avoir pris conscience et que je me caresse ma petite chatte de façon complètement impudique.

— Ben oui, jolie coquine je t’observe depuis déjà quelques minutes et tu sembles te donner beaucoup de plaisir avec ta petite mimine. Et si tu as laissé la porte ouverte, c’est forcément que tu espérais m’offrir ce spectacle !

Je ne sais plus où me mettre, honteuse de m’être exposée ainsi, en train de me masturber telle une vraie petite salope. Mais plus encore, c’est le fait que le vieil homme lise dans mes pensées comme dans un livre ouvert qui me déstabilise complètement. Pas un mot ne sort de ma bouche

Je vois dans la glace mon visage s’empourprer. Mais pire encore, je sens le bout de mes seins durcir d’excitation et tendre mon tee-shirt malgré leur petite taille. Je n’ose tourner les yeux en direction du vieil homme mais je suis persuadée qu’il a remarqué mon trouble.

— Termine de te brosser les dents, Axelia mais avant ça, je veux que tu ôtes ton tee-shirt pour que je puisse voir tes jolis petits tétons !

J’hésite un instant, pensant à Geoffrey dans la chambre à l’autre bout du couloir. Que penserait-il de moi, s’il me voyait ? J’hésite, avec un sentiment de culpabilité par rapport à ce que je suis en train de faire puis, submergée par mon excitation, je retire le vêtement et reprends mon brossage comme si de rien n’était. Ma fente coule et inonde ma petite culotte en coton. Je suis au bord de l’orgasme. J’ai une folle envie qu’il me baise, là, tout de suite

Roger s’approche de moi, se glisse dans mon dos je sens son souffle chaud sur ma nuque, ses mains viriles qui effleurent mes côtes, mes bras, mon ventre, avant de venir se poser délicatement sur mes deux seins brûlants de désir. Après un temps d’arrêt, il se met à les caresser, les malaxer, les titiller Tout mon corps réagit ; je jouis une première fois, violemment me mordant néanmoins les lèvres pour ne pas hurler de plaisir. Je n’en peux plus, mon ventre bouillonne, mon sexe s’ouvre et se ferme tout seul, pris de spasmes incontrôlables

Je m’apprête à me retourner pour lui baiser sa bouche mais le grand-père fait deux pas en arrière.

— Petite coquine, il est temps d’aller se coucher maintenant et puis il faut en garder pour les prochains jours, ne crois-tu pas ?!

Il se rapproche de nouveau de moi et me glisse un délicat baiser sur la joue

— Même sans talons hauts, tu es plus grande que moi, Axelia !

J’esquisse un sourire

— 1 mètre 77

— Juste la bonne hauteur pour profiter de tes seins Bonne nuit, Axelia ! Fais de beaux rêves !

— Hmmmm !…

Sans me laisser le temps de réagir, le vieil homme me prend le téton droit entre ses lèvres et l’aspire avec gourmandise. Mes mains crispées sur sa tête pour l’empêcher de se retirer, je jouis d’un second orgasme encore plus violent que le premier, tout mon corps tremblant de plaisir, mon sexe trempé de son doux nectar

Il desserre mon étreinte, me frôle la joue avec sa main et s’échappe dans le couloir en direction de sa chambre. Je reste quant à moi plusieurs minutes encore dans la salle de bain avant de retrouver mes esprits, vidée par ce que je viens de vivre.

Je ne me reconnais pas j’ai même d’un seul coup un curieux sentiment de peur mêlé d’une certaine excitation, complètement incapable de m’expliquer mes soudaines pensées perverses, pas plus que les réactions incontrôlables de mon corps en présence du grand-père de Geoffrey.

C’est dans cet état de trouble profond que je me couche à côté de mon copain, très mal-à-l’aise de ce que je lui ai fait

Pendant toute cette nuit-là, des images se sont entrechoquées dans ma tête

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