Clarisse,était devenue une référence dans sa partie. «Clarisse Productions», studio spécialisé dans le fétichisme, l’avait fait connaître dans le monde entier grâce au Net. Deux ans auparavant elle avait monté une autre société, unique en son genre: «DCT» pour «Dreams Come True». C’était une idée novatrice et fort lucrative.
La page d’accueil du site précisait en quatre langues: «Donnez vie à vos rêves les plus fous! Vous avez un fantasme particulier? Faites nous en part et nous nous chargeons de le mettre en scène pour vous» DCT travaillait ainsi à la carte de manière interactive. Un client souhaitait voir Jennifer Lopez dans une scène lesbienne poussée ou encore Sharon Stone batifoler avec un militaire, DCT trouvait un sosie de l’actrice en question et réalisait le film voulu. celui-ci n’était jamais distribué, l’acheteur devenait par contrat l’unique propriétaire des droits.
C’était souvent un vrai challenge pour plusieurs raisons:
Tout d’abord, il fallait débusquer des personnages ressemblants, au niveau du visage mais aussi de la plastique. Là le maquillage et l’utilisation de doublures pour certaines scènes rendaient largement service.
Ensuite on pouvait trouver des individus qui affichaient des similitudes physiques troublantes avec le personnage recherché mais qui n’avaient rien à voir avec l’industrie pornographique. Il fallait donc essayer de les convaincre de tourner.
En outre certains clients réclamaient des mises en scène sophistiquées qui avaient un coût exorbitant au regard du tarif ordinaire.
Pour toutes ces raisons les personnes qui faisaient appel à DCT étaient toutes extrêmement fortunées. Les productions étaient donc rares. De plus, certaines demandes étaient irréalisables, parce que contraires à la censure ou trop chères à réaliser.
Ce jour là arriva par mail un formulaire informatique dûment renseigné.
Un client japonais souhaitait voir Robin Wright prise sous la contrainte par plusieurs hommes. Cette actrice joue notamment Claire Underwood, personnage féminin principal de la série « House of cards . C’est dans ce contexte qu’il voulait la situer, la scène étant censée se dérouler dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Le client précisait que les agresseurs devaient tous être des asiatiques, de plus de petite taille.
Clarisse soupira. Il allait falloir trouver un modèle ressemblant à la superbe quinquagénaire américaine et des nains jaunes. Elle réclama un acompte car DCT ne faisait rien pour rien. Une fois celui-ci encaissé, elle contacta les agents de son réseau à la recherche d’un sosie de l’actrice.
Le milieu du porno ne donna rien. Elle élargit le spectre de ses recherches aux mannequins de charme et de mode. Rien non plus. Clarisse commençait à désespérer quand, une semaine plus tard, elle reçut un mail d’un de ses contacts allemands. Il avait carrément passé une annonce sur Internet et cela avait marché, pour preuve la série de photos jointes. A part ses cheveux longs, quelques rides de trop et des yeux de couleur différente de ceux de l’actrice, la fille ressemblait tête coupée à l’américaine. De plus elle était professeur d’éducation physique et sa plastique bien entretenue collait parfaitement au physique de Robin Wright.
Seule ombre au tableau, elle n’avait bien entendu jamais été actrice et donc a fortiori n’avait pas tourné de pornos. La négociation fut assez longue. La promesse d’une somme plus que coquette et de la non distribution de l’uvre emportèrent la décision.
Restait à trouver des nains. Clarisse contacta directement des producteurs asiatiques. Elle reçut plusieurs propositions et put finalement choisir quatre types dans le lot, tous professionnels et japonais. Problème, il fallait les faire venir en Europe. Le coût du voyage et de leur hébergement, leurs cachets plus la location d’un studio, la création de décors et le défraiement de DCT représentaient un coût astronomique.
Clarisse revint vers son client japonais qui accepta le contrat sans broncher. Le tournage pouvait commencer.
Il fallut un mois pour réunir tout ce petit monde. L’Allemande devant poser une semaine de congés auprès de son institution, cela retarda encore la production d’une semaine. Clarisse en parfaite régisseuse mit ce temps à profit pour caler toutes les questions techniques et pratiques. Trouver du mobilier identique à celui du bureau du président américain ne fut pas une mince affaire.
Deux jours avant la date prévue Clarisse envoya son assitant chercher les nains à Roissy, qui arrivaient du japon par le même vol. Il n’y avait pas besoin de les briefer outre mesure donc Clarisse les laissa découvrir Paris à leur guise. Rendez vous le jour du tournage où un taxi viendrait les chercher à leur hôtel. Il restait juste à vérifier leurs mensurations pour la location des costumes.
La productrice se chargea donc de récupérer Birgit Schönhauser à sa descente de l’avion de Hambourg. Les photos n’avaient pas menti, la ressemblance avec l’actrice était frappante. L’allemande paraissait assez intimidée. Comme elle parlait anglais, elles purent échanger et cela la détendit.
Clarisse la conduisit à l’hôtel, puis la récupéra un peu plus tard pour un lunch rapide, ensuite direction le coiffeur. Le type, aidé d’une photo de Robin Wright, fit des merveilles. Coupe et couleur à l’identique.
Elle amena ensuite Birgit chez une esthéticienne qui la rasa intégralement. L’Allemande, divorcée, expliqua à Clarisse qu’elle avait un nouvel ami et qu’elle lui avait expliqué qu’elle se rendait en France avec des collègues pour préparer un futur voyage scolaire. Cela la gênait de devoir au retour présenter à son amant un sexe dépourvu de toute pilosité.
Clarisse lui répondit que Paris était réputée comme la ville du charme et de la mode. Elle n’aurait qu’à expliquer à son compagnon qu’elle avait changé son apparence pour lui faire une surprise. L’argument sembla la satisfaire. Clarisse la trouvait très godiche, empruntée, se posant des questions là où il n’y en avait pas vraiment. Heureusement que le scénario prévu ne lui laissait pas beaucoup d’initiatives!
La productrice se dit qu’il valait mieux qu’elle rencontre ses futurs partenaires avant le tournage. Elle organisa au pied levé un repas commun pour le soir même sur un restaurant péniche, «Le Capitaine Fracasse». Tant qu’à faire dans le cliché, autant y aller à fond. Tous trouvèrent l’endroit excellent et Birgit sembla beaucoup plus détendue. De temps en temps les gnomes se poussaient du coude en rigolant. Ils trouvaient visiblement la fille à leur goût.
L’un d’eux, Hiro, le seul à parler l’anglais, la complimenta sur son physique et sa ressemblance. Birgit rentrait petit à petit dans son personnage, elle le remercia avec une certaine hauteur et distance. Vers 23 heures Clarisse chargea son assistant de raccompagner l’assemblée vers ses quartiers. Rendez vous pour 8 heures le lendemain.
Clarisse se leva plus tôt et alla directement au studio pour voir si rien ne manquait. Elle avait déjà tout vérifié, mais c’était dans sa nature. Et puis, au vu du coût de la production, elle ne pouvait pas se permettre que le moindre détail cloche.
A 8 heures 30, deux taxis déposèrent l’ensemble des acteurs. La productrice les réunit avec l’équipe technique autour d’un brunch et commença son briefing. Il y a avait quatre scènes à tourner dans la journée. Clarisse les décortiqua. Elle précisa que les locaux étaient loués pour deux jours, ceci pour éviter le stress et reprendre certaines scènes selon ce que diraient les rushes. Pas de doublage pour le son, vu la nationalité du client. Pour la première scène Hiro et Birgit échangeraient en anglais. Ensuite comme celle-ci serait la plupart du temps bâillonnée, libre cours aux nains de parler dans leur langue.
Pas de questions? On pouvait passer aux costumes et au maquillage. Les Japonais, censés jouer les gardes du corps, se retrouvèrent en costume sombre. Birgit portait un tailleur pantalon classique plus un chemisier blanc, très similaires à une des tenues de Claire Underwood dont s’était inspiré le costumier.
En place! Les cinq acteurs découvrirent le bureau ovale. Rien ne manquait, tableaux, tapis, Les fenêtres avec vue sur le jardin avait été remplacées par un poster géant, réalisé à partir de photos qui donnaient parfaitement le change. L’équipe technique était prête. Clarisse s’installa dans le fauteuil du réalisateur et prit le script.
On tourne!
Dans la scène introductive, Claire arrive dans le bureau croyant y trouver son mari. Les quatre gardes du corps la suivent. Le dernier d’entre eux, voyant la pièce déserte verrouille la porte derrière lui. La président se rend comte de son manège et lui demande ce qu’il fait. Le nain lui répond qu’il y a une alerte à la Maison Blanche et qu’il doit, avec ses camarades sécuriser les lieux. Il la prie de s’asseoir dans le fauteuil présidentiel, ce qu’elle fait.
Il fait ensuite un signe de tête à ses comparses. Deux d’entre eux la saisissent aux poignets et la maintienne assise tandis que le dernier pose sa main en bâillon sur sa bouche. La présidente se débat mais ne peut que succomber à cette attaque conjointe. La caméra zoome alors sur les yeux effarés de l’actrice et la scène s’arrête sur un fondu au noir.
La prise fut parfaite, Ingrid n’ayant vraiment pas de mal à jouer l’inquiétude. Clarisse se redit que la fille était vraiment coincée, au moins autant que l’héroïne au début de l’acte deux.
La caméra revient sur le visage de Claire Underwood, une cagoule de cuir lui prend le crâne. Elle est munie de deux illères et d’un bâillon de caoutchouc qui écarte largement les mâchoires de l’Allemande. Le plan s’élargit, la présidente est entourée par les quatre nains qui finalisent ses liens, pieds et poignets attachés au large fauteuil.
Hiro, dans un anglais ma foi fort bon, signifie à sa captive qu’elle est à leur merci et ne doit rien tenter pour leur résister. Ingrid roule des yeux dans tous les sens et tente de se libérer de ses liens, mais comme les asiatiques ont une certaine science du Shibari, rien n’y fait.
Les gnomes se mettent à la peloter sans ménagement. La veste est ouverte, les boutons du chemisier arrachés. Hiro récupère une paire de ciseaux sur le bureau et à l’aide d’un de ses comparses découpe l’un après l’autre les habits de la fille, qui se retrouve en un tournemain en sous vêtements. Un nain dégage le sein droit, un autre le gauche. Chacun se munit alors d’un vibromasseur Hitachi. Les types font vrombir leurs appareils, les dirigeant qui sur le buste, qui sur le ventre ou les cuisses de leur prisonnière, qui se tortille dans tous les sens.
Hiro poursuit son ouvrage. Les bretelles du soutien gorge et les élastiques de la culotte de soie sont victimes de ses ciseaux. C’est dans le plus simple appareil que Birgit fait maintenant face à l’essaim bourdonnant. Les Nippons ont choisi de concentrer leurs armes sur l’essentiel. Deux godes vibrants travaillent son buste tandis que les deux derniers uvrent sur son entrecuisse.
Elle cède d’un coup. Ses paupières se ferment tandis que son corps est secoué par des tremblements sans fin. Insensibles les quatre lascars poursuivent quelques minutes. Fin de l’acte deux. Clarisse trouve l’Allemande un peu fanée et décide de couper le temps du repas. Pendant ce temps elle visionne les rushs de la matinée. C’est bon, avec un peu de chance tout sera bouclé ce soir.
Il faut remaquiller Birgit qui a passablement transpiré sur la fin de l’exercice. Elle fait signe à Clarisse que cela va. En route pour la troisième scène. La prof de gym est attachée dans une position bizarre dont raffole visiblement le client asiatique, les bras joints tendus au dessus de la tête, retenus au plafond par une corde. Une jambe repose sur le sol tandis que la seconde est ramenée sur elle-même, genou plié, attachée mollet contre cuisse. Le corps bascule en avant pratiquement à l’horizontale.
Une fois le bondage au point, la scène démarre. Les nains, toujours en costume, entourent Birgit, toujours encagoulée et la manipulent sans égards, la doigtant quelque peu au passage. Deux d’entre eux se munissent alors de manches à balai sur chacun desquels a été fixé un gode caoutchouc noir de belle stature.
Ils présentent leurs instruments passablement graissés aux deux extrémités de la pseudo Claire Underwood et l’embrochent tranquillement. Ingrid, à qui on a retiré son bâillon, prend lentement le gland artificiel dans sa gorge tandis que sa vulve absorbe le second braquemart. Les deux comparses inoccupés ont repris les vibromasseurs et se joignent au tableau.
La prise dure quelques minutes avec quelques variations. Elle s’achève quand Birgit, se tordant dans tous les sens, soulage son intimité en répandant des flots de liquide qui giclent sur la verge artificielle puis ruissellent jusqu’au sol le long de sa cuisse libre. La prof de gym a beau être en forme, le poids de ses 54 ans se fait sentir. Elle a du mal à reprendre son souffle. On décide d’une pause d’une demi heure pour lui permettre de récupérer avant l’assaut final.
C’est reparti. Nouvelle séance de ligotage. La présidente des États Unis est placée à quatre pattes sur un tapis, ses bras liés contre ses avant-bras, idem pour ses deux jambes. Elle repose maintenant au sol uniquement sur ses genoux et ses coudes. Enfin, sa tête est tirée en arrière par une corde fixée à l’anneau du collier placé à son cou, l’autre extrémité est attachée à un autre anneau sur la ceinture de cuir qui enserre désormais sa taille.
On tourne! La scène finale, comme dans la plupart des films japonais est plus prosaïque que les précédentes. Les petits hommes jaunes, nus cette fois, entament une tournante au cours de laquelle ils tirent à tour de rôle le meilleur parti des orifices de leur victime.
Quand le fameux Hiro teste de son doigt l’élasticité de l’anus de Birgit, celle-ci manifeste son aversion pour la sodomie par un «Das will ich nicht!» que, malheureusement pour elle, personne ne comprend. La verge tendue d’un des nains plonge dans sa bouche et vient interrompre cette déclaration.
Les gnomes besognent sauvagement leur victime. Un à un, ils éjaculent au fond du vagin et de l’anus de la teutonne. Le film s’achève sur un gros plan des parties intimes de celle-ci, desquelles s’échappent sans fin des miasmes blanchâtres.
18 heures, le tournage est bouclé. Deux heures plus tard, Clarisse satisfaite, libère tout son monde. Les techniciens plient boutique tandis que les acteurs partent se doucher et se changer. La productrice, à son habitude, invite tout le monde pour une soirée dans une boite parisienne à la mode.
En fin de nuit, avant de la quitter, Birgit remise de ses émotions échange quelques mots avec Clarisse sur cette expérience peu banale. Elle finit par avouer avoir pris un plaisir totalement inattendu avec les quatre types dans la scène finale et se déclare prête à tourner à nouveau, si l’occasion se présente. Clarisse remercie l’Allemande de sa participation et de sa proposition en concluant qu’on ne sait jamais.
Elle ne croyait pas si bien dire.
Quelques jours plus tard un message de son acheteur japonais arrive par mail. Il remercie DCT pour la qualité de son travail et se déclare enchanté du résultat. Il a dans la tête un autre scénario qu’il souhaite voir réaliser par la même actrice. Mais ceci est une autre histoire.
Sachez que DCT peut mettre en scène vos propres fantasmes. N’hésitez pas, si vous le souhaitez, à laisser ici quelques mots, avec simplement un personnage et un type d’action ou encore un environnement. DCT s’emploiera à réaliser votre souhait, de plus gratuitement!